Le Saviez-Vous ► Les 5 choses à savoir sur le papillon


Les papillons nous ont quittés depuis quelque temps, ils nous reviendront au printemps. Un monde sans papillon, serait un monde bien triste. Ils sont utiles pour l’environnement. Parmi plus ou moins 150 000 espèces différentes, c’est en Amérique du Nord que nous avons le champion du papillon migrateur.
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Les 5 choses à savoir sur le papillon

Les 5 choses à savoir sur le papillon© Pixabay

Avec ses belles ailes colorées, cet insecte attire tous les regards. Papillon de jour ou papillon de nuit, voici de quoi en savoir plus sur lui.

Quel est le rôle du papillon ?

Tout comme les abeilles, le papillon est un insecte pollinisateur. Grâce à sa bouche en forme de trompe, Il va se poser sur une fleur pour se nourrir de son nectar. En s’envolant, il emporte involontairement avec lui des grains de pollen qui s’accrochent à son corps poilu, jusqu’à la fleur suivante. Il est donc un maillon essentiel dans la reproduction des plantes. Selon une étude, on estime même que 70 à 80% des plantes à fleurs dans le monde ont besoin des insectes pour survivre. Lorsqu’il en est encore au stade de chenille, le papillon a, là aussi, un rôle important pour l’écosystème. La chenille, qui fait des trous dans les feuilles qu’elle mange, permet mieux à la lumière de passer, améliorant ainsi la photosynthèse des arbres. Elle sert aussi de nourriture à de nombreux animaux, comme les oiseaux.

Combien de temps le papillon vit-il ?

On estime qu’il existe environ 150 000 espèces différentes de papillons. La durée de vie varie d’une espèce à l’autre, mais n’est jamais très longue. Les espèces de petite taille sont celles qui vivent le moins longtemps, à peine quelques jours. Mais d’autres espèces peuvent tenir bien plus. C’est notamment le cas du papillon citron, un papillon qui hiberne et peut dépasser les 10 mois. En revanche, le cycle de vie de ces insectes est toujours le même : d’abord oeuf, ils se transforment en chenille, puis en chrysalide, avant de terminer papillon. Au fur et à mesure que leur vie d’adulte s’écoule, leurs couleurs vives deviennent plus fades, et leurs ailes si fragiles s’abiment à force de se frotter contre les plantes. Jusqu’au moment où ils sont trop faibles pour voler.

Le Monarque, un papillon record

Ce papillon est le champion toutes catégories de la migration. Chaque année entre août et octobre, plusieurs millions de ces insectes orangés avec des bordures noires quittent les Etats-Unis et le Canada pour se rendre au Mexique. Le périple faisant 4 000 km, ils se reproduisent au fil du voyage. Du coup, ce sont leurs descendants qui retournent au printemps suivant dans le nord. Selon une étude publiée dans la revue Nature Communications, le papillon monarque arrive à retrouver son chemin car il serait doté d’un véritable compas magnétique interne. Cette migration est un phénomène unique, et est même considérée comme l’une des merveilles du monde.

Le papillon cendre, un insecte dangereux

De couleur beige, avec un corps recouvert de poils, cet insecte nocturne est une vraie terreur. La faute, justement, à ces poils qui sont très urticants. Un seul contact avec la peau, et vous vous retrouvez recouverts d’éruptions cutanées, avec de grosses démangeaisons. Les oedèmes sont même possibles. Les papillons cendres vivent en Amérique du Sud, et notamment en Guyane française, dans les mangroves. Plusieurs fois par an, ils débarquent en grand nombre en ville, attirés par la lumière des habitations. Il faut alors éteindre toutes les lumières et ne pas laisser sécher son linge dehors.

Focus sur le papillon de nuit

Comme leur nom l’indique, la majorité de ces papillons vivent… la nuit. Mais certains volent de jour. De manière générale, ils sont de forme triangulaire, avec une couleur assez terne, imitant la teinte des végétaux. Lorsqu’ils se reposent la journée, ils sont ainsi mieux camouflés pour échapper aux prédateurs. Ils ont un odorat particulièrement développé. Enfin, la lune leur sert de repère pour s’orienter. Lorsqu’on allume la lumière, l’insecte va alors prendre l’ampoule électrique comme nouveau repère et voler autour.

https://www.geo.fr/

Quels sont les animaux où l’on se dit "mais de quelle planète viens-tu" ?


Parmi les animaux et les insectes certains sont vraiment étranges, comme s’ils venaient d’un autre monde.

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Quels sont les animaux où l’on se dit « mais de quelle planète viens-tu » ?

Guillaume Bonnet  Étudiant (2019-présent)

Traducteur ·Traduit le 20 mars · Vote positif par Jean-Philippe Brunet, Doctorat Sciences, Université Pierre et Marie Curie (1983)

Clanton Sim

Auteur original

Cette réponse peut ne pas être une traduction fidèle de la réponse de Clanton Sim à Quora en anglais : What are some animals that made us ask “What on earth are you?”

Papillon caniche du Venezuela.

C’est une nouvelle espèce de papillon nocturne découverte en 2009 par le Dr Arthur Anker dans la région de Gran Sabana au Venezuela.

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Gerboise à longues oreilles

Les autorités considèrent qu’il s’agit du seul membre survivant de son genre, Euchoreutes, et de sa sous-famille, Euchoreutinae. Ils sont définitivement à l’abri de mes pièges à souris.

Rhinopithèques.

Ces singes du vieux monde ont un vaste répertoire vocal et chantent souvent ensemble à la manière d’une chorale. Ces singes sont rares et on en sait peu sur eux.

Salpidés.

Ils se déplacent par contractions, pompant l’eau via leur corps gélatineux et filtrant ainsi le phytoplancton dont ils se nourrissent.

Porc laineux.

Ce cochon à fourrure a la réputation d’être aussi bon compagnon

Nasikabatrachus sahyadrensis.

Ces grenouilles ne sortent que quelques semaines durant la saison de la mousson.

Ogcocephalus darwini.

Bien que selon des dires, ils donnent de bon baisers , ce sont de terribles nageurs. Ils passent leur temps à marcher sur le fond de l’océan.

Requin-lutin.

Son espèce date de 250 millions d’années.

Fourmi Panda.

Cette « fourmi » est en fait une guêpe femelle sans ailes. Ils procurent des piqûres extrêmement douloureuses et sont surnommés «tueuses de vache» au Chili où ils se trouvent.

Atretochoana eiselti.

Ce n’est pas un serpent. C’est le plus grand des tétrapodes sans poumons.

Moro-sphinx.

C’est un papillon de nuit qui bourdonne comme un colibri. Ces belles créatures méritent une belle collection d’image.


Bathynomes.

Sa grande taille résulte du gigantisme des grands fonds.

Bec-en-sabot du Nil.

Également appelé tête de baleine, cet oiseau ressemblant à une cigogne.

Diable cornu.

Ce lézard a une fausse tête qu’il utilise pour tromper les prédateurs.

Scarabée girafe.

Cet insecte, originaire d’un seul type de plante, ressemble à une… girafe.

Membracidae.

Ces insectes ont des têtes très étranges. Les chercheurs ont découvert ces insectes ont développé ce couvre-chef en réactivant et en réaffectant leurs machines pour la fabrication des ailes. Les types de casque varient selon les espèces. Celui-ci a l’air d’une fourmi agressive.

Ou d’une feuille.

Sources: Fashion Forward: How Some Insects Grew Strange Helmets

Bizarre and Beautiful: Five Amazing Creatures Found Only in Madagascar

21 More Weird Animals You Didn’t Know Exist

Weird Frogs

https://www.glitzyworld.com/10-u…

14 Weird-Looking Creatures You’ve Never Seen Before – One Minute List

https://fr.quora.com/

Le Saviez-Vous ► Top 5 des insectes les plus mignons du monde


4 insectes et un arachnide les plus mignons. Je craque sur le hanneton, il est vraiment spécial.
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Top 5 des insectes les plus mignons du monde

 

libellule

Crédits : iStock

 

On ne peut pas dire que les insectes soient les animaux les plus appréciés de la planète… Pourtant, ils peuvent parfois s’avérer être (presque) aussi mignons qu’un chaton. La preuve avec ces insectes que l’on pourrait confondre avec de petites peluches !

1. L’anisote de l’érable

Ce petit papillon de nuit qui ne mesure pas plus de 5 centimètres et dont le nom scientifique est Dryocampa rubicunda, a la particularité d’être très coloré. En effet, les jolies couleurs roses, jaunes et blanches qui parsèment son corps le font ressembler à un « gâteau ». Il possède en plus un duvet de poils bien fourni et qui semble tout doux. C’est l’un des rares insectes que l’on a envie de caresser !

Si vous souhaitez en rencontrer, il faudra vous promener dans les forêts d’érable sou de chênes d’Amérique du Nord.

papillon anisote de l'érable

Crédits : Andy Reago & Chrissy McClarren/Wikipédia

2. La libellule

Alors certes, lorsque l’on regarde le corps de la libellule (Platycnemis pennipes), il y a peu de chances pour qu’on la trouve mignonne. On peut se dire tout au plus qu’elle est plutôt jolie et qu’elle a de belles couleurs. Mais lorsque l’on regarde sa tête, il est impossible de ne pas craquer ! Avec ses gros yeux globuleux et ses expressions presque humaines, cette libellule est tout simplement adorable.

Présente en Europe, elle se rencontre facilement autour des rivières ou des étangs.

libellule

Crédits : iStock

3. La fourmi-panda

Elle a les couleurs du panda et la morphologie d’une fourmi, mais il s’agit bel et bien d’une guêpe ! La femelle fourmi-panda (Euspinolia militaris) ne possède pas d’ailes, à l’instar des fourmis, ce qui explique son nom. Très poilue, son apparence donnerait presque envie de s’en approcher pour l’observer de plus près. Pourtant, elle est réputée pour sa piqûre particulièrement douloureuse…

Si vous souhaitez la voir de vos propres yeux, sachez que la fourmi-panda vit uniquement au Chili et que, au vu de sa rareté, il n’est pas facile de la rencontrer.

fourmi panda

Crédits : RenataPUG/Wikipédia

4. Le hanneton

Le hanneton (Melolontha melolontha) est un gros insecte qui appartient à la famille des scarabées. Il se nourrit exclusivement de plantes, ce qui lui a valu le titre de « nuisible » ravageur de cultures. Malgré son corps peu élégant, il possède une tête particulièrement mignonne, notamment grâce à la présence de deux antennes plutôt atypiques et qui font penser à des cils maquillés au mascara.

Présent en Europe, il se rencontre partout, même si, comme de nombreux autres insectes, sa population est en chute libre.

hanneton

Crédits : iStock

5. La

Originaire d’Amérique du Sud, cette toute petite araignée ne mesure que quelques millimètres. Alors certes, les araignées ne sont pas des insectes mais des arachnides. Mais étant donné sa petite bouille si mignonne, nous ne pouvions pas écarter la cylistella de ce classement !

araignée cylistella

Crédits : Wayne Maddison/Wikimedia Commons

Source

https://animalaxy.fr/

Cet étrange animal qui tourne sur les réseaux sociaux n’est pas un «fake»


Un très bel insecte qui est assez impressionnant ne pique pas et ne mord pas et est herbivore. En fait, c’est un papillon de nuit qui vit En Asie du Sud-Est.
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Cet étrange animal qui tourne sur les réseaux sociaux n’est pas un «fake»

 

De quoi alimenter vos cauchemars!

Mais quelle est cette créature à l’apparence physique bien particulière? C’est sans doute la question que vous vous êtes posée si vous avez vu cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Et ce n’est pas un fake comme certains ont pu le penser.

En réalité, il s’agit d’un insecte, plus précisément d’un papillon, portant le nom de « Creatonotos Gangis« . Ce petit animal vit majoritairement en Asie du sud-est (Inde, Sri Lanka, Thaïlande) mais peut également être aperçu dans le nord de l’Australie. La bestiole présente sur la vidéo a d’ailleurs été observée en Indonésie. Certains la découvrent par l’intermédiaire de cette publication mais cette espèce n’a rien de nouvelle ni de mystérieuse, loin de là.

Inoffensif pour l’être humain

Elle a été découverte en 1763 par le biologiste suédois Carl von Linné et retranscrite dans son ouvrage taxinomique intitulé « Centuria Insectorum ». Comme vous pouvez le voir ci-dessus, cet insecte porte plusieurs teintures selon la zone du corps. Ses ailes sont noire et beige et son abdomen est largement orange voire rouge avec de petites taches noires et jaunes.

YOUTUBE

Mais la particularité de cette mite tient évidemment à ses quatre sortes de « tentacules »velus qui sortent de son abdomen. Scientifiquement, celles-ci sont des « coremeta » et ont une importance cruciale.

Ce papillon se nourrit de plantes qui produisent des alcaloïdes pyrrolizidiniques. Une alimentation ô combien importante pour son métabolisme puisqu’elle lui permet de sécréter, au-niveau de ses coremata, de « l’Hydroydanaidal », un phénomène chimique propre aux insectes.

Généralement dotés de ces branches poilues, les lépidoptères mâles les utilisent pour attirer d’éventuels partenaires grâce à la sécrétion évoquée juste au-dessus. Tout est donc parfaitement lié. D’une envergure de 4 cm, ce papillon de nuit s’avère inoffensif malgré son apparence atypique, il ne mord pas et ne pique pas non-plus.

TWITTER

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Une mite nommée Trump pour sa coiffure singulière


Je doute que cela que cette mite puisse attendrir Donald Trump sur l’environnement et la protection des espèces menacées.
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Une mite nommée Trump pour sa coiffure singulière

 

Cette mite, première espèce scientifiquement baptisée en référence... (PHOTO WIKICOMMONS)

Cette mite, première espèce scientifiquement baptisée en référence à Donald Trump, se trouve dans le sud de la Californie.

PHOTO WIKICOMMONS

Agence France-Presse
Los Angeles

 

Un scientifique a nommé une mite en s’inspirant de Donald Trump à cause de la coiffure de ce papillon de nuit ressemblant à celle du futur président américain.

Le Neopalpa donaldtrumpi a été découvert par un chercheur canadien, Vazrick Nazari, qui s’est dit frappé par la ressemblance entre les écailles dorées sur la tête de la mite et la chevelure du magnat de l’immobilier.

Il dit aussi avoir choisi le nom de ce petit papillon de nuit de 9 millimètres par souci écologique, afin d’attirer «davantage l’attention sur la protection de fragiles habitats aux États-Unis qui abritent encore beaucoup d’espèces inconnues», a écrit M. Nazari dans une étude publiée mardi dans la revue zoologique ZooKeys.

Cette mite, première espèce scientifiquement baptisée en référence à Trump, se trouve dans le sud de la Californie mais son habitat s’étend à la Basse Californie au Mexique.

L’an dernier, une chenille trouvée dans l’Amazonie au Pérou avait été surnommé de manière informelle Trumpapillar à cause du duvet jaune orangé qui le recouvrait.

D’après la revue scientifique Live Science, il y a neuf espèces qui portent le nom du président sortant Barack Obama, plus qu’aucun autre président, dont un poisson que l’on trouve dans un récit corallien d’Hawaï et une mygale.

http://www.lapresse.ca/

La surprenante guerre acoustique des papillons de nuit contre les chauves-souris


Voilà une stratégie originale pour le papillon lune qui par sa stratégie évite de se faire engloutir par les chauves-souris
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La surprenante guerre acoustique des papillons de nuit contre les chauves-souris

 

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© DAN WINTERS

Avec ses longues ailes et sa couleur vert clair, le papillon lune est une créature remarquable. Et maline, selon les biologistes Jesse Barber et Akito Kawahara, qui ont constaté que les « queues » au bout des ailes d’Actias luna étaient des leurres détachables destinés à tromper les chauves-souris affamées.

Quand les prédatrices, munies de leur système d’écholocation, sont en chasse, les queues mobiles du papillon détournent et trompent leur attention, si bien que les agresseurs ratent leur cible, attrapant parfois une extrémité, mais rarement tout l’insecte.

« Les papillons de nuit et les chauves-souris se livrent une guerre “acoustique” depuis 60 millions d’années », expliquent Barber et Kawahara.

Le duo précise que leurs recherches font avancer les connaissances scientifiques sur les « stratégies de diversion antiprédation » et sur la manière dont les papillons se sont adaptés à la « course évolutionnaire aux armements ».

Par Catherine Zuckermann

http://www.nationalgeographic.fr/

Les papillons de nuit savent parler aux chauves-souris !


Les chauves-souris peuvent se détecter leur proie par écholocation, ce que des papillons de nuit peuvent mettre à profit pour éviter de servir de repas
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Les papillons de nuit savent parler aux chauves-souris !

 

Le papillon de nuit Cisthène martini. Joseph Scheer

Le papillon de nuit Cisthène martini. Joseph Scheer

Par Loïc Chauveau

Dans la chaleur de la nuit, les papillons savent faire comprendre à leurs prédateurs qu’ils ne sont pas bons à manger en émettant des bruits à haute fréquence.

APOSÉMATISME. Paru dans Plos One le 20 avril dernier, l’article de Nicolas Dowdy et William Conner de l’Université Wake Forest (Caroline-du-Nord) fait la preuve que les papillons de nuit de la famille des Arctiinae et de la sous-famille des Lithosiini utilisent bien des ultra-sons pour informer les chauves-souris qu’ils sont toxiques. Jusqu’à présent, on savait que les sons émis par ces papillons servaient à anticiper les attaques de prédateurs, mais on n’ignorait s’ils pouvaient aussi servir à les éviter selon le phénomène d’aposématisme, qui consiste à émettre un signal visuel, sonore ou chimique pour avertir l’attaquant que la proie représente un danger pour eux.

Au contraire des papillons diurnes, les papillons de nuit sont dotés d’appareils auditifs, des organes tympaniques constitués de cavités situées sur le thorax qui font vibrer une membrane. Cette capacité a été développée au cours d’une histoire évolutive de 65 millions d’années. Les papillons nocturnes sont en effet apparus avant les chauves-souris, lesquelles ont pu dans un premier temps exercer une pression intense sur des proies ne les entendant pas arriver. La sélection naturelle a provoqué l’émergence de l’appareil auditif chez l’insecte. Cet outil réagit aux mêmes fréquences que l’écholocalisation utilisée par les chauves-souris, soit entre 30 et 80 kilohertz (kHz). Le papillon a donc les moyens d’entendre les ultra-sons pour pouvoir fuir ou se laisser tomber au sol. Cela reste le principal moyen de défense de l’insecte, même si certaines espèces ont développé l’émission d’ultrasons pour un autre usage: la détection entre mâles et femelles pour la reproduction.

Des proies à l’attitude « nonchalante »

ULTRASONS. Si l’appareil auditif permet d’entendre le prédateur arriver, peut-il aussi l’empêcher d’attaquer en lui envoyant des signaux dissuasifs? C’est ce qu’apporte l’expérience des chercheurs américains. Ceux-ci ont mobilisé de multiples caméras infrarouges pour capter en trois dimensions les vols de murins, une espèce de chauves-souris, et la réponse des vols des papillons tandis que les ultrasons des deux espèces étaient enregistrés, le tout dans des conditions naturelles d’une région du sud-est de l’Arizona. Les chauves-souris se sont vus proposés deux types de menus: des papillons avec leur système auditif et d’autres sans. L’enregistrement des vols des prédateurs a bien montré que ceux-ci cessaient leur attaque lorsque les papillons émettaient des messages auditifs à base de clics. L’attitude des insectes laisse aussi peu de place au doute : en émettant leurs sons, ils ont eu une attitude « nonchalante », comme s’il n’y avait pas urgence à s’enfuir ou se laisser tomber à terre, certains que leur message était bien passé. Sans surprise, les papillons dotés ont eu 1,8 fois plus de chance d’éviter de se faire manger que leurs homologues sourds. Preuve est donc faite que l’appareil auditif acquis lors de l’évolution de ces espèces est bien un moyen actif d’éviter la prédation.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le chemin de l’amour élucidé chez un papillon de nuit


L’étude des papillons de nuit pourraient aider à mieux engager une lutte contre les insectes ravageurs en contrôlant leurs comportements sexuels ainsi que les appareils pour mieux détecter tout produits toxiques
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Le chemin de l’amour élucidé chez un papillon de nuit

 

À l’état domestique où le bombyx de mûrier a été réduit, le mâle, plus petit que la femelle, est pourvu d’ailes grises qu’il agite continuellement et d’antennes très développées pour déceler l’odeur émise par la femelle (une phéromone nommée bombykol). Trois jours après la fécondation, la femelle pond entre 300 et 700 œufs. © CSIRO, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

L’énigme de la rencontre amoureuse entre le mâle et la femelle chez le papillon de nuit vient d’être résolue à l’aide des mathématiques. L’explication réside dans la trajectoire des particules odorantes émises par la reine du soir et la sensibilité olfactive de ses prétendants.

Du nez, du flair… le bombyx du mûrier (Bombyx mori) mâle n’en manque pas pour trouver une partenaire. Il est en effet apte à sentir dans l’air le séduisant parfum de la dame grâce à des antennes sur lesquelles sont placées de nombreuses sensilles, des brins micrométriques directement reliés à ses neurones sensoriels.

Des naturalistes français avaient rapporté ce comportement il y a plus d’un siècle, mais la communauté scientifique planche encore pour comprendre comment ces lépidoptères détectent, parfois à des centaines de mètres de distance et dans des conditions atmosphériques variables, les hormones sexuelles (ou phéromones) émises par les femelles en période de reproduction. Quand le vent se lève, le signal olfactif peut devenir sporadique, il peut même disparaître pendant de longues périodes de temps.

Une équipe de chercheurs annonce avoir élucidé le mystère, dans un article de la revue Physical Review X. Massimo Vergassola, biophysicien à l’université de Californie à San Diego, aux États-Unis, et ses collaborateurs ont commencé par déterminer l’intensité et la durée des signaux de phéromone. Ils ont ensuite validé les résultats à l’aide de données de terrain, de simulations numériques et d’expériences de contrôle en laboratoire.

Espèce originaire du nord de la Chine, la forme larvaire du bombyx du mûrier se nourrit de feuilles de mûrier blanc ou noir, d'où son nom. Appelée ver à soie, la chenille est élevée depuis des siècles pour la précieuse fibre qu'elle sécrète en une bave abondante (sériciculture). En durcissant, cette matière se transforme en un fil unique de soie brute, pouvant atteindre 1.500 m de long, avec lequel la chenille se fabrique un cocon. © Gorkaazk, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Espèce originaire du nord de la Chine, la forme larvaire du bombyx du mûrier se nourrit de feuilles de mûrier blanc ou noir, d’où son nom. Appelée ver à soie, la chenille est élevée depuis des siècles pour la précieuse fibre qu’elle sécrète en une bave abondante (sériciculture). En durcissant, cette matière se transforme en un fil unique de soie brute, pouvant atteindre 1.500 m de long, avec lequel la chenille se fabrique un cocon. © Gorkaazk, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Des résultats utiles en agriculture et en robotique

Bilan : les phéromones peuvent être perçues par les mâles s’ils se trouvent dans un cône de détection s’étalant jusqu’à 1.000 mètres en aval de la source d’émission. Les signaux seraient le plus souvent détectés par bouffées intermittentes de quelques millisecondes, en dehors desquelles les insectes ne les détecteraient point.

Ces découvertes permettraient des applications dans l’agriculture : en contrôlant le comportement des insectes exposés à des phéromones, la capacité reproductive des ravageurs envahissants ou des porteurs de maladies pourrait être limitée.

Ces travaux « pourraient aussi aider les ingénieurs à améliorer la conception des renifleurs, ces robots olfactifs guidés par les parfums chimiques pour détecter des bombes, des produits chimiques toxiques et des fuites inflammables », ajoute Massimo Vergassola. Pendant que le bombyx du mûrier continuera, lui, à chercher l’amour.

http://www.futura-sciences.com

Quand la chenille s’enroule pour mieux sauter


Si dans un jour par une belle journée d’été, dans un pays asiatique sous un ciel d’azur et que la chaleur s’installe et que vous voyez une feuille d’arbre sauté sur le sol ne soyez pas surpris …
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Quand la chenille s’enroule pour mieux sauter

 

 

La larve d’un papillon de nuit asiatique a trouvé un moyen de locomotion inédit pour fuir la lumière du soleil qui lui est fatale: s’enrouler dans une feuille et s’agiter à l’intérieur pour la faire sauter.

Même si elle est totalement privée d’une vue sur l’extérieur, la petite chenille parvient pourtant à trouver son chemin, qui la mène systématiquement à fuir les rayons du soleil et leur chaleur néfaste, indique une étude publiée mercredi dans les Biology Letters de l’Académie des Sciences britannique.

« Les chenilles de la Calindoea trifascialis ont une tendance prononcée à se déplacer dans la direction opposée à la lumière la plus intense », résument les chercheurs, qui ont cherché la petite bête dans son milieu naturel au Vietnam et en laboratoire.

La raison d’un comportement aussi insolite reste encore mystérieuse pour les chercheurs mais ceux-ci estiment que la larve cherche ainsi désespérément à se maintenir à l’ombre pour éviter d’être déshydratée, même si de nombreux prédateurs, fourmis en tête, s’en prennent à elle une fois au sol.

D’autres larves et chenilles sont connues pour de telles contorsions, à l’instar des fameux pois sauteurs du Mexique, des graines au sein desquelles un papillon carpocapse a pondu ses oeufs et qui sautillent lorsque les larves s’y développent et bougent à l’intérieur.

« Mais aucun autre insecte ne saute en utilisant cette technique, et aucun autre insecte ne construit elle-même son abri sauteur. C’est du jamais vu », assure à l’AFP Kim Humphreys, biologiste à l’Université de Toronto (Canada) et au Musée Royal de l’Ontario.

Et contrairement aux autres insectes, ses mouvements sont tout sauf erratiques. Deux semaines environ après son éclosion, la créature s’enroule dans une feuille d’arbre qu’elle a préalablement découpée en forme de cône, et se laisse tomber au sol où elle commence presque immédiatement à sautiller.

Pour se propulser, la chenille s’accroche tout simplement à l’intérieur de la feuille à l’aide de ses embryons de pattes arrière puis s’arc-boute violemment avec sa tête pour la faire décoller du sol.

Un petit saut de 7,5 mm en moyenne, mais qui à raison d’une fois par seconde peut finir par les mener loin. D’autant plus que les chenilles peuvent sauter ainsi durant trois jours d’affilée, du lever au coucher du soleil, souligne Kim Humphreys, qui a étudié des centaines de larves au cours des dernières années.

« La fréquence des sauts augmente en proportion de la température », précise l’étude.

Après deux semaines de transformation, la chenille laisse place à un papillon de nuit qui émerge du cône de feuille et n’a plus que quelques jours à vivre.

Des vidéos des chenilles sauteuses sont visibles sur la chaîne Youtube du Musée Royal de l’Ontario ( et )

 

http://www.lepoint.fr/

Certains singes communiquent par ultrasons


Nous savons que certains animaux perçoivent des sons que nous ne pouvons pas entendre, pour certains cela est un mode de communication, dont donner l’alarme silencieusement quand un intrus potentiellement dangereux se présente dans leur territoire
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Certains singes communiquent par ultrasons

Un tarsier Un tarsier © iStockphoto

 

Le plus petit primate de la planète communique avec ses congénères par ultrasons, a découvert une équipe internationale de biologistes.

Cette particularité permet aux tarsiers des Philippines (Tarsius syrichta) de donner l’alarme sans se faire repérer par un prédateur.

Les mammifères qui peuvent émettre et percevoir des signaux dans les ultrasons ne sont pas nombreux. Ce sont notamment :

  • les baleines
  • les chats
  • certaines chauves-souris
  • certains rongeurs

Les biologistes étaient intrigués par les cris stridents de ces primates d’environ 15 cm, qui évoquent ceux d’une chauve-souris, alors qu’ils sont décrits comme étant habituellement silencieux.

Certains des chercheurs avaient déjà émis l’hypothèse que des ultrasons se cachaient derrière cet apparent silence, mais aucune recherche ne l’avait démontré formellement.

Pour l’établir, l’équipe a capturé six de ces mammifères pour évaluer l’acuité de leur ouïe. Les données montrent que ces animaux perçoivent des sons jusqu’à 90 000 Hz, ce qui représente un record chez les primates, qui n’est égalé que par très peu d’autres animaux.

 

Le saviez-vous?

L’ouïe humaine ne parvient pas à percevoir les sons au-delà de 20 000 Hz (ce qui définit la fréquence à partir de laquelle on commence à parler d’ultrasons). De petits primates, tels les ouistitis ou les lémuriens, émettent et réagissent parfois à des ultrasons, mais l’essentiel des fréquences qu’ils émettent se situe dans le domaine audible par l’oreille humaine.

 

Les vocalises de 35 tarsiers ont ensuite été enregistrées dans leur milieu sauvage. Ces cris se situent uniquement dans la fréquence des ultrasons, autour de 70 000 Hz.

Pour les chercheurs, cet « exemple extrême de communication acoustique dans les ultrasons purs » présente vraisemblablement de multiples avantages pour le tarsier.

Communications privées

Les ultrasons permettent aux tarsiers de communiquer entre eux sans être détectés par leurs prédateurs et leurs proies.

L’étude a d’ailleurs constaté qu’ils émettaient leur signal ultrasonique lorsqu’un humain approchait, ce qui laisse supposer un rôle d’alarme.

Ces primates ont les plus gros yeux de tous les mammifères proportionnellement à leur taille. Pourtant, leur rétine n’est pas adaptée à une vision nocturne. Les ultrasons pourraient donc les aider à capter les bruits des papillons de nuit ou des sauterelles.

Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Biology Letters de l’Académie des sciences britannique.

 

http://www.radio-canada.ca/