Le Saviez-Vous ► Verrue : 6 vérités à connaître


Les verrues sont dérangeantes pour plusieurs, mais elles sont généralement sans danger. S’ils faut les traiter, on peut d’abord parler avec son pharmacien ou son médecin.
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Verrue : 6 vérités à connaître

 

Une verrue peut vous déranger ou vous faire souffrir, bien qu’elle soit généralement inoffensive. Voici tout ce que vous devez savoir à son sujet.

SAMANTHA RIDEOUT

Quelle est la cause des verrues?

Les verrues sont causées par le virus du papillome humain (VPH) et transmises par contact direct ou par l’intermédiaire d’une surface infectée. Elles sont si courantes que rares sont ceux qui y échapperont au cours de leur vie. Si elles peuvent pousser n’importe où, elles affectent plus fréquemment les mains, les pieds et les parties génitales. Souvent sans danger, elles n’en sont pas moins agaçantes et gênantes.

Et les verrues récalcitrantes?

L’immunothérapie vient parfois à bout des verrues récalcitrantes, en stimulant les défenses naturelles de l’organisme contre le virus. Par exemple, en appliquant un irritant comme la diphencyprone sur la zone infectée, on déclenche une réaction modérée qui stimule le système immunitaire.

À propos des verrues plantaires

Tant qu’une verrue n’a pas complètement disparu, prenez des précautions pour ne pas propager l’infection. Les verrues plantaires, qui poussent surtout sous le pied, sont causées par des souches virales qui prolifèrent à l’humidité ; portez des tongs ou couvrez vos verrues d’un ruban adhésif hydrofuge avant d’entrer dans un vestiaire, une douche ou une piscine. Ne prêtez ni chaussettes ni serviettes qui peuvent avoir été en contact avec des verrues. Enfin, ne les grattez pas, cela ne ferait que répandre le virus.

Votre verrue vous fait souffrir?

Consultez un médecin si une verrue vous fait souffrir, saigne facile ment, change de couleur ou d’apparence – vous devez vous assurer qu’il ne s’agit pas d’un cancer de la peau.

La verrue est généralement sans danger!

Si c’est bien une verrue, ce n’est qu’« un embarras esthétique, selon le Dr Colm O’Mahony, membre de l’Académie européenne de dermatologie et de vénéréologie. Il arrive qu’une verrue génitale devienne très grosse (plusieurs centimètres de diamètre) et cancéreuse après des années, mais c’est très rare ».

Faites-la traiter si elle vous gêne vraiment, mais sachez que l’on peut vivre avec elle sans problème.

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Colombie Des jeunes filles frappées par un mal étrange


Ce vaccin est donné aux jeunes filles contre le virus du papillome humain au Québec, et c’est la première fois qu’on entend ce genre de maladie qui touche des jeunes filles en Colombie. Il y a-t-il vraiment un rapport ou ces malaises sont causés par autre chose ?
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Des jeunes filles frappées par un mal étrange

 

Des jeunes filles frappées par un mal étrange

Crédit photo : Agence France-Presse

Des jeunes filles qui tremblent et s’évanouissent avec des convulsions. Un mal étrange frappe une petite localité dans le nord de la Colombie, où les habitants mettent en cause une campagne de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH).

À El Carmen de Bolivar, près du port caribéen de Carthagène, des dizaines d’adolescentes ont vécu les mêmes symptômes: les mains glacées, le visage blême et la perte de connaissance.

«Ils m’ont vaccinée en mai et les premiers évanouissements ont commencé en août. Mes jambes sont devenues lourdes, je ne sentais plus mes mains. Quand je me suis réveillée, j’étais à l’hôpital», raconte à l’AFP Eva Mercado, 15 ans, après sept pertes de connaissance en un mois.

Pour la plupart des familles touchées dans cette ville de 67 000 habitants, cela ne fait aucun doute. C’est le résultat de la campagne nationale de vaccination contre le VPH, une des infections sexuelles les plus courantes, qui peut déboucher sur des cancers de l’utérus.

(Photo Agence France-Presse)

Le modeste hôpital Notre Dame est submergée par l’arrivée d’adolescentes inconscientes. Il n’est pas rare de voir des pères paniqués, venant y transporter leur fille inanimée à moto, sur les routes en terre de Carmen de Bolivar.

Les médecins cherchent à constater une hypoglycémie ou une éventuelle trace de consommation de drogue. En vain.

Selon un des responsables de l’hôpital, Augusto Agamez, quelque 370 mineures ont été prises en charge. Parmi les patients, il y a aussi eu un garçon.

«Il n’y a pas de diagnostic, ni de traitement spécifique», explique-t-il à l’AFP, en soulignant que l’établissement aide aussi «les familles à gérer ces crises».

À leur réveil, les jeunes patientes se voient enseigner par les infirmières des techniques de respiration à travers un gant de latex. Elles reçoivent aussi du sérum physiologique et de l’oxygène. Une fois rétablies, elles repartent en attendant la prochaine rechute.

«Ils m’ont déjà emmenée seize fois à l’hôpital le mois dernier», témoigne Beatriz Martinez, 15 ans elle aussi.

Pour elle, tout a commencé par des maux de tête et de dos, avant que ses membres ne soient atteints. Sa mère doit l’aider à prendre son bain, car ses jambes ne la portent plus.

(Photo Agence France-Presse)

Les jeunes filles atteintes ne sortent plus s’amuser dans les rues, certaines restant même cloîtrées.

«Ma fille n’est plus la même», confie Jhon Jairo Mercaco, un vendeur ambulant.

Il assure qu’il ne l’avait jamais conduite à l’hôpital depuis sa naissance.

«Je suis désespéré», renchérit William Montes, un paysan qui a dû descendre de la montagne avec ses deux filles dans un hamac pour les faire soigner en ville.

Cette épidémie inexpliquée a soulevé un émoi dans tout le pays et le président Juan Manuel Santos est lui-même monté au créneau. Affirmant que la campagne de vaccination était sûre, le chef de l’État a évoqué un «phénomène de suggestion collective».

Une réaction qui a provoqué une immense colère à Carmen de Bolivar, une région déjà très éprouvée par le conflit armé secouant la Colombie depuis un demi-siècle. Dans les années 80, des affrontements entre guérilleros et paramilitaires y ont fait une centaine de victimes.

Le ministre de la Santé Alejandro Gaviria y a récemment été accueilli sous les huées et des incendies de pneus.

S’il a promis une série de mesures – recensement des patientes, nouveaux examens, aide psychosociale – , le ministre a toutefois écarté l’idée de suspendre les vaccinations.

«Nous n’avons pour le moment aucune raison d’arrêter», a fait valoir M. Gaviria.

Un discours qui est loin d’avoir convaincu les parents dont la vie familiale, mais aussi professionnelle se retrouve bouleversée.

«Ce n’est pas une hystérie collective, une manipulation. Si tu vois ta fille avec ces symptômes après la vaccination, à quoi d’autre s’en prendre?», lance Maria Veronica Romera, la mère d’une adolescente de 13 ans bien amaigrie.

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La moitié des cancers pourraient être évités, selon des chercheurs


Les mauvaises habitudes que nous avons de notre mode de vie, peut occasionner certaines maladies, comme l’obésité, diabète, maladies cardio-vasculaire, etc .. et finir le tout par un cancer … Alors que simplement prendre de bonnes résolutions et d’y tenir,serait suffisant pour diminuer grandement les risques de voir le cancer s’installer dans notre corps
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La moitié des cancers pourraient être évités, selon des chercheurs

 

«Nous savons que le mode de vie et... (Photo: AFP)

«Nous savons que le mode de vie et la société jouent un rôle déterminant dans les causes du cancer», a poursuivi le chercheur citant la cigarette, le type de nourriture consommée et le manque d’exercice.

PHOTO: AFP

Agence France-Presse
Washington

Plus de la moitié des cancers peuvent être évités selon des chercheurs américains qui citent le tabagisme, l’excès de poids ou le manque d’exercice ainsi que certaines politiques publiques comme des éléments néfastes, dans une étude publiée mercredi aux États-Unis.

«Nous disposons d’un nombre gigantesque de données sur les causes et la prévention du cancer», souligne le Dr Graham Colditz, épidémiologiste et professeur de médecine au Centre du cancer Siteman de la faculté de médecine de l’Université Washington (Missouri, centre).

«Il est temps de mettre en oeuvre tout ce savoir», a-t-il ajouté.

Ce médecin est l’un des principaux co-auteurs de ce rapport paru dans la revue Science Translational Medicine, publié par la revue scientifique américaine Science.

«Nous savons que le mode de vie et la société jouent un rôle déterminant dans les causes du cancer», a poursuivi ce chercheur citant la cigarette, le type de nourriture consommée et le manque d’exercice.

Ces chercheurs soulignent que le tabagisme est à lui seul responsable, pas seulement du cancer du poumon, mais d’un tiers de tous les cancers aux États-Unis.

Un poids excessif et l’obésité comptent par ailleurs pour un cinquième des cas, précisent-ils.

Mais au-delà des mauvaises habitudes de chacun, la structure de la société elle-même a une influence sur la fréquence des cancers et pourrait être modifiée pour réduire l’incidence de cette maladie, selon les auteurs de l’étude qui pointe par exemple le rôle de l’allocation des fonds de recherche et celui des subventions à certains produits alimentaires.

Ils voient plusieurs obstacles à une mise en oeuvre étendue des stratégies de prévention comme l’idée que le cancer ne peut être prévenu.

Les taux de tabagisme dans différents États prouvent pourtant que 75% des cancers du poumon aux États-Unis pourraient être évités en éliminant la cigarette.

Un autre facteur néfaste pour la prévention de cette maladie est le fait que la recherche se concentre sur des objectifs à court terme au détriment de la prévention, sous-estimée, car il faut plusieurs décennies pour produire des résultats.

Le plus souvent les fonds de recherche sont octroyés pour cinq ans ou moins, selon ces médecins.

Des stratégies telle que la vaccination contre des cancers provoqués par des virus comme le papillome humain responsable de la plupart des tumeurs du col de l’utérus est efficace chez des jeunes filles avant qu’elles ne deviennent actives sexuellement, soulignent-ils.

Ces chercheurs relèvent toutefois certains succès dans les efforts de prévention comme l’élimination relativement rapide aux États-Unis des graisses hydrogénées ou acide gras trans qui sont très nocives.

L’Institut américain du cancer (NCI) a fait part de la baisse continue du nombre de cancers du poumon dans les deux sexes qui coïncide avec la diminution du nombre de fumeurs depuis ces vingt dernières années et conforte le bien-fondé des politiques de contrôle du tabagisme.

Selon l’American Cancer Society, 1,6 million de nouveaux cancers seront diagnostiqués en 2012 aux États-Unis et près de 580 000 Américains en décéderont.

Le cancer est la deuxième cause de mortalité dans le pays après les maladies cardiovasculaires

http://www.cyberpresse.ca