Voici le premier pantalon indestructible qui dure 100 ans


Un pantalon qui dure 100 ans, donc plus qu’une vie d’adulte. Il résiste au feu, imperméable, extensible, protège du vent … Il est très cher, mais peut-être pour certains travailleurs, cela finirait par être rentable.
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Voici le premier pantalon indestructible qui dure 100 ans

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Résistant à l’abrasion, à la torsion, aux déchirures, au vent et à l’eau, ce pantalon permet même de traverser un feu sans se brûler ! À contre-courant de la fast-fashion, ce vêtement durable a été mis au point par une startup en collaboration avec un groupe spécialiste des textiles militaires.

Des vêtements toujours moins chers pour vendre toujours plus : tel est le modèle économique de la plupart des enseignes de mode. Les marques à petit prix ont ainsi instauré le concept de « fast fashion », qui conduit à un énorme gaspillage textile. En France, 2,5 milliards de vêtements sont ainsi mis sur le marché chaque année, soit 600.000 tonnes selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Une personne achète aujourd’hui 60 % de vêtements en plus qu’il y a 15 ans et les conserve moitié moins longtemps, révèle une étude McKinsey.

À contre-pied de cette tendance, la startup Vollebak vient de lancer un pantalon conçu pour durer… 100 ans. Il a été testé avec une machine mécanique qui frotte inlassablement le tissu jusqu’à ce que les fibres cèdent. Résultat :

« Alors qu’un tissu polyester classique résiste à 25.000 tours, chaque fibre de notre pantalon était intacte après 100.000 cycles », assure Nick Tidball, le cofondateur de Vollebak.

Outre sa résistance exceptionnelle aux déchirures et à l’abrasion, le « 100 Years Pants » est imperméable, respirant, extensible, coupe-vent, et permet même « de marcher à travers un feu».

Bref, il sera difficile d’en venir à bout, à moins d’être déchiqueté par un grizzly.

Le pantalon Vollebak est vendu 575 euros… pour une durée de vie affichée de 100 ans. © Vollebak, Sun Lee

Le pantalon Vollebak est vendu 575 euros… pour une durée de vie affichée de 100 ans. © Vollebak, Sun Lee

    Un sandwich de trois couches de tissu

    Conçu à l’origine pour les soldats opérant en situations extrêmes, ce pantalon est fabriqué dans un tissu spécial développé par la marque suisse Schoeller, spécialisée dans les textiles techniques pour la police et les militaires.

    Alors que la plupart des vêtements résistants au feu sont lourds, inconfortables et contiennent des produits chimiques, le « 100 Years Pants » promet d’être « un des pantalons les plus confortables que vous n’ayez jamais porté », garantit Nick Tidball.

    Le secret de ce matériau innovant ? Un sandwich de trois couches de tissu différents. La couche extérieure fait office de protection contre le vent et l’eau. Celle du milieu joue le rôle « d’airbag » : elle peut gonfler de 1.000 fois sa taille instantanément et former ainsi une barrière ignifugeinfranchissable. La couche intérieure, tissée en fibre aramide ultra-fine, consolide le tout et apporte le confort.

    En mode survie

    En outre, le pantalon est doté de 5 poches, dont 4 zippées, et renforcé à tous les endroits les plus sollicités (fesses, genoux…). Chaque couture est doublée avec du fil spécial ultra-résistant conçu pour la torsion et l’étirement, et les chevilles sont protégées par une membrane en polyuréthane que, « même des crampons ne peuvent pas traverser ». Il est équipé de boucles de paracorde dans une petite puce sous la ceinture. Cette corde en nylon multibrins a d’ailleurs été utilisée par les cosmonautes pour s’arrimer dans l’espace !

    « Elle pourra éventuellement vous servir à allumer un feu si vous ne disposez de rien d’autre sous la main », souligne la marque.

    Veste en graphène et blouson en Kevlar

    Ce n’est pas la première fois que la marque s’illustre pour ses vêtements indestructibles. En 2017, elle avait sorti un blouson renforcé en Kevlar, également conçu pour durer 100 ans, et une veste phosphorescente. En juillet 2018, elle avait présenté la première veste en graphène capable de se transformer en véritable radiateur. Reste à savoir qui est prêt à débourser 575 euros ($ 853 canadien) (même avec frais de port offerts vers l’Europe) pour s’offrir un tel pantalon. Certes, cela représente seulement 5,75 euros par an… à condition de vivre suffisamment longtemps pour vérifier la promesse, ce qui ne sera pas évident si vous vivez des aventures aussi dangereuses que celles prévues par le vêtement.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La startup Vollebak a mis au point un pantalon conçu pour durer 100 ans.

  • Résistant aux flammes, imperméable, respirant et extensible, il est constitué d’un sandwich de trois couches de tissu.

  • La marque est spécialiste des vêtements innovants, avec déjà à son actif, la première veste en graphène.

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► Au XVIIᵉ siècle, les sorciers islandais portaient des grenouillères en peau humaine


Ce n’est pas quelque chose que j’aurais aimé porter. La magie noire peut avoir de bien « drôles » de rituel. Cela donne froid dans le dos
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Au XVIIᵉ siècle, les sorciers islandais portaient des grenouillères en peau humaine

Crédits : Eric Grundhauser

L’Islande du XVIIe siècle n’était pas très réjouissante. Entre pillages de pirates, catastrophes naturelles et un système de classe écrasant, il n’était pas rare que nombre d’habitants, privés d’espoir et d’éducation, se tournent vers la magie noire, rapporte le DailyMail.

Les rituels étaient réputés pour être particulièrement sordides. Le pantalon le plus macabre de tous les temps, fait en peau humaine, était supposé porter chance et amener la santé au sorcier qui le portait. Le rituel qui le précédait fait froid dans le dos. Un sorcier scellait un pacte avec un ami, attestant qu’à la mort de celui-ci, il aurait l’autorisation de découper sa peau à partir de la taille –mais seulement après que le corps fut enterré puis exhumé.

Une fois la peau des jambes méticuleusement arrachée, le pantalon – appelé nábrók – était enfilé et devait être porté nuit et jour. Il devenait alors impossible de dissocier la peau du porteur de celle du cadavre. Mais ce n’est pas fini.

Une pièce volée à une misérable veuve était placée au niveau scrotum, ainsi qu’un symbole magique dessiné sur un bout de papier. Tant que la pièce originale ne bougeait pas, le scrotum était censé miraculeusement produire des pièces jusqu’à la fin des temps. Ce pantalon « magique », unique en son genre, est exposé au musée de la Sorcellerie islandaise à Hólmavík. On ne sait pas s’il distribue toujours des pièces.

Source : DailyMail

http://www.ulyces.co

Le pantalon le plus vieux du monde a été découvert


 

Le plus vieux pantalons du monde, enfin qui a été découvert n’était pas une contrefaçon, comme la Chine sait si bien le faire, mais un pantalon qui aurait probablement appartenu a un cavalier
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Le pantalon le plus vieux du monde a été découvert

 

Le plus vieux pantalon du monde Crédit Mayke Wagner/German Archaelogical Institute

Des archéologues ont mis la main sur le plus vieux pantalon du monde en Chine : il s’agit d’un pantalon de cavalier datant de plus de 3 000 ans.

Le plus vieux pantalon du monde serait donc « made in China ». Des archéologues de l’Institut archéologique de Berlin ont découvert deux véritables pantalons de cavaliers dans deux tombes du cimetière Yanghai dans le bassin du Tarim en Chine. Cette région est connue pour la conservation de ses momies et de ses textiles. Les archéologues ont examiné plus de 500 tombes, qui appartiennent à des époques étalées sur plus d’un millénaire. En fouillant une des tombes, ils ont découvert deux corps, celui d’une femme d’environ 25 ans et d’un homme de 40 ans, entouré de très nombreux objets, en bronze, bois, or, pierre et cuir.

Dont un pantalon en laine, décoré de motifs en zigzag, qui se trouvait dans un état de préservation exceptionnel. 

Selon les chercheurs, il ne s’agirait pas que d’un vêtement funéraire, de multiples traces d’usure ont été identifiées. Ce pantalon semble entièrement conçu pour monter à cheval. En effet, la pièce formant l’entrejambe est particulièrement large, ce qui donne à penser que la forme du pantalon correspondait à la posture d’un cavalier. Une bride de cheval, richement décorée, fixée à une tige en bois a été trouvé à côté de celui-ci : cet élément suppose que les propriétaires des pantalons étaient sans doute des cavaliers.  C’est le cas aussi pour l’autre pantalon. Le défunt à qui il appartenait était enterré avec une cravache, une queue de cheval décorée, un arc avec son étui.

Lu sur Science News

http://www.atlantico.fr/

Truc express ► Pitou perd son poil


Tous ceux qui ont des animaux savent que le poils se collent aux vêtements et ce n’est pas toujours agréable… surtout quand on est bien habillée ou tout simplement lors d’une sortie.
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Pitou perd son poil

 

Pour déloger les poils incrustés dans les mailles de votre pull de laine ou ceux collés sur votre pantalon noir, le ruban adhésif demeure le meilleur moyen, utilisez du ruban adhésif large qu’on utilise pour réparer les livres ou pour sceller les boites cartonnées

7 Jours/ Les meilleurs trucs de Madame Chasse-taches/ Louise Robitaille/Février 2012

Le saviez-vous ► L’histoire du jeans : de son origine à nos jours…


Quand les jeans fut permis a l’école, je me souviens que papa disait qu’on s’habillait pour aller tirer les vaches … Quand on adopte les jeans c’est pour la vie, peut importe la classe sociale, il y en a pour tous les gouts et pourtant ses débuts fut très modestes, il était utilisé pour sa robustesse et sa durabilité
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L’histoire du jeans : de son origine à nos jours…

 

     Objet au pouvoir mythique, le jeans traverse les siècles avec un succès inégalé, ayant su s’adapter et se renouveler. Aurait-on trouvé le tissu qui traverse le temps ? Petit retour dans le temps au pays de naissance d’une pièce maîtresse des garde-robes du 20e et du 21 e siècle.

Un peu d’histoire

     Le jeans tire son nom du bleu de Gênes, dans sa version anglicisée des mots italiens blu di Genova. C’est un vêtement qu’ont porté les esclaves des plantations aux 18e siècle.

On le retrouvaille utilisé comme vêtement de travail porté par les travailleurs américains à la fin du 19e siècle. Longtemps symbole du style de vie américain, il n’intègre pas toutes les classes sociales et tous les pays. Il est avant tout confortable et robuste.

En 1853, alors que l’Amérique connaît encore le phénomène de la ruée vers l’or, ayant appris que les travailleurs ont besoin de pantalons solides pour effectuer leurs travaux, l’entrepreneur Oscar Levi Strauss confectionne une salopette dans de la toile de tentes et de bâches à chariots.

En 1860, il va remplacer la toile de tente par un tissu demin, originellement tissu de coton fabriqué à Nîmes et coloré par de l’indigo car son tissu de base est rêche, lourd à porter et difficile à travailler. Il est possible que le denim soit issu d’une étoffe faite de laine et de déchets de soie employée dans la région depuis le douzième siècle.

Au 19e siècle en tout cas il s’agit d’un tissu de coton solide teint à l’indigo qui porte le nom de denim. A cette époque là les jeans pour homme sont de teinte brune. Il n’existe alors des jeans que pour homme. En 1885, un consommateur doit payer 1,25 dollar pour s’acheter un Levi’s.

     La crise de 1929 secoue l’Amérique et le blue jeans se voit adopté par les paysans et les travailleurs.

Phénomène, en 1933, des salopettes en denim sont distribuées aux plus déshérités dans le cadre du New deal.

En 1935, continuant sa percée dans les strates de la population, le jeans devient le pantalon fétiche des étudiants et des artistes qui voient de suite en lui un vêtement de contestation. On le voit pour la première fois entrer dans les garde robes féminines. Bien après le jeans pour homme Levis crée le premier jeans pour femme baptisé Lady Levi’s.

A la fin des années 1940 une marque américaine concurrente de Levi Strauss et qui sera la future Wrangler, Blue Bell, crée un jeans à taille haute ajustée, zippée et aux hanches rondes, un jeans spécialement fait pour femme. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec les GI’s le jeans arrive en Europe où il est vendu plus cher qu’en Amérique mais où l’on peut l’acheter en noir. Arrivent les années 50 et le jeans, le jeans pour homme et le jeans pour femme, qui se voient associés aux blousons noirs et aux motos. De même le cinéma s’en empare et, après les westerns des acteurs comme James Dean, Elvis Presley et Marlon Brando contribuent à insuffler une image sexy aux jeans, Marylin y contribuera dans les années soixante.

     Le mouvement hippie bat son plein dans les années 70 et la forme des pantalons évolue. On voit apparaître le pantalon patte d’eph. Autre changement pour le jeans, on le personnalise en le peignant, le brodant de strass, de coquillages, de fleurs ou des mots peace and love ainsi que du célèbre sigle des hippies. C’est à cette même époque que les créateurs de mode Gaultier, les couturiers Chanel et Yves Saint Laurent s’approprient le jeans et font monter les jeans pour hommes et les jeans pour femmes sur les podiums. La créativité est à son apogée. Le jeans s’offre une seconde jeunesse.

Le baggy est créé en 1974 par Marithé et François Girbaud mais il est interdit à l’école en 2008.

Il faut attendre l’année 1973 pour qu’à la suite du choc pétrolier, le jeans, le jeans pour homme et le jeans pour femme devienne un vrai bien de grande consommation. Le marché connaîtra un succès croissant jusque dans les années 80.

En 1978, c’est la révolution dans le jeans, le jeans pour homme et le jeans pour femme grâce à l’apparition du stone washed. Il s’agit d’un jeans délavé par des jets de pierres ponces projetées sur le tissu. Ce type de jeans pour homme et pour femme remporte un grand succès.

Dans les années 1980 le jeans pour homme et pour femme perd du terrain au profit de pantalons de toile plus légers et plus habillés.

C’est en 1986 que le jeans devient un vrai produit de mode que chacun veut avoir dans sa garde robe.

En 1990, avec l’emploi du surteint le jeans voit sa vie rallongée et en 1994 le jeans Lycra qui fait son apparition sur le marché connaît un véritable engouement de la part des consommatrices.

Date clé, durant l’année 1996 les fabricants enregistrent autant d’achats de jeans pour homme que d’achats de jeans pour femme. Les créateurs s’emparent des jeans, en créent et en proposent tels que Guess, Calvin Klein ou Giorgio Armani.


Le jeans a été durant de nombreuses années un symbole vestimentaire de la contestation. Dans les années 70, il devient aussi l’un des symboles du mouvement hippie.
     
     A notre époque, avec les différentes formes de jeans proposées sur le marché, les jeunes peuvent donner des images à leur communauté. Le jeans réalise un travail identitaire selon que l’on est adepte du slim, du baggy, du boot cut, du relax ou du regular, sans oublier que les marques font aussi office de signes de ralliement pour un stéréotype social. La mode s’inspire des mouvements musicaux et culturels tels que le grunge, le punk, les rappeurs, et chacun adopte une différente coupe de jeans pour se montrer appartenant.

L’aventure Levi Strauss, un pionnier au pays du jeans

     En 1872, Oscar Levi Strauss prend pour associé Jacob W. Davis, un tailleur de Reno. Celui-ci a eu l’idée de réaliser des pantalons pour les bûcherons portant sur l’arrière des poches à rivets. En 1870, même si tous les jeans Levi Strauss sont bleu indigo, ils ne portent pas encore la garantie grand teint. L’instabilité de la teinture sera une étape de son succès puisque celui qui porte le jeans, un jeans pour homme ou un jeans pour femme, voit son pantalon changer de couleur au fil des lavages, lui donnant ainsi un statut de matière vivante. Il faudra attendre une dizaine d’années pour que les progrès de la chimie autorisent une stabilité de la teinture. A partir de là, les fabricants de jeans essaieront de délaver les jeans pour homme et les jeans pour femme de façon artificielle.

Dans les années 1890 comme la patente juridique et commerciale de la société Lévi Strauss ne protège plus les jeans, d’autres marques de jeans apparaissent sur le marché fortement concurrentiel.

Ainsi, Lee, sur le marché depuis 1911, lance le premier jeans à fermeture Eclair en 1926. C’est une petite révolution dans le jeans.

En 1936, afin d’être plus reconnaissable et d’éviter que le client ne la confonde avec une autre marque, Levi Strauss sort des jeans qui portent désormais une petite étiquette rouge à son nom cousue sur la poche arrière droite de chacun de ses jeans. Ainsi, les clients reconnaîtront un authentique jeans Levi Strauss. Levi Strauss fait œuvre de pionnière encore une fois, puisque les autres marques ne s’affichent pas encore sur un vêtement.

http://www.portail-du-jeans.fr/