Traiter des plaies avec une imprimante 3D


Les imprimantes 3D on évoluer d’une façon vraiment spectaculaire. En médecine, il est devenu un outil indispensable et en évolution. Avec l’imprimante 3D, ils pourront dans un proche avenir, il sera utilisé pour réparer des plaies qui sont difficiles à guérir. Juste le fait de créer avec cet appareil des structures organiques dans lesquels des cellules vivantes peuvent proliférer est un grand pas médical
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Traiter des plaies avec une imprimante 3D

Une vue rapprochée d'une tête de bio-impression de la peau

Une vue rapprochée d’une tête de bio-impression de la peau Photo: Wake Forest Institute for Regenerative Medicine

Renaud Manuguerra-Gagné

Une imprimante 3D capable d’appliquer des cellules de peau à même la surface du corps a été testée avec succès sur des souris et des porcs. Elle pourrait maintenant être utilisée sur des humains souffrant de plaies chroniques.

Reconstruire la peau humaine directement à la surface d’une lésion : l’image a plusieurs fois été utilisée dans différents films de science-fiction, mais pourrait bientôt rejoindre les rangs des technologies réelles grâce aux efforts de chercheurs américains à l’Institut de médecine régénératrice de Wake Forest, en Caroline du Nord.

Leur méthode nécessite l’utilisation d’une imprimante 3D, un appareil utilisé en recherche médicale depuis plusieurs années.

Initialement envisagée pour la production sur mesure de certains implants en plastique, l’impression 3D a depuis commencé à être utilisée pour créer des structures organiques dans lesquelles des cellules vivantes s’installent et prolifèrent.

En combinant certaines de ces « encres biologiques » avec des cellules du patient, les chercheurs croient qu’il serait possible de reconstruire la peau endommagée directement sur la blessure (Nouvelle fenêtre).

Quand la peau ne se répare plus

Lorsque notre peau est endommagée, les cellules qui forment les couches inférieures de notre épiderme migrent vers la lésion et se multiplient activement afin de refermer la plaie avec de la nouvelle peau.

Toutefois, certaines blessures traversent plusieurs couches de la peau, détruisant ainsi les cellules nécessaires à leur guérison.

Lorsque la cicatrisation ne se réalise pas dans un délai de quelques semaines, on dit que ces plaies sont chroniques. En dehors de certaines brûlures, on en trouve surtout chez des personnes diabétiques, des personnes ayant des ulcères ou chez des personnes longtemps hospitalisées et immobilisées.

En temps normal, il est possible de traiter ces lésions en effectuant des greffes de peau, mais lorsque ces plaies surviennent chez des gens âgés, il est parfois difficile de prélever de la peau sur le patient. Dans certains cas, il peut aussi être difficile de préparer la greffe de façon à couvrir adéquatement la lésion.

Un pansement personnalisé

L’idée d’utiliser l’impression 3D pour créer de la peau n’est pas nouvelle, mais les travaux réalisés dans cette étude diffèrent des méthodes précédentes par leur précision.

Dans tous les cas, l’impression de la peau doit commencer avec la récupération par biopsie des deux principaux types de cellules responsables de sa structure. Les premières sont les kératinocytes, ces cellules qu’on retrouve à la surface de la peau et qui produisent l’épiderme.

Les autres sont les fibroblastes, qui se trouvent dans plusieurs régions du corps et qui sont parmi les premières à arriver dans une région endommagée pour amorcer le processus de guérison. Elles produisent entre autres des matrices de collagène qui servent d’échafaudage à nos tissus.

Après avoir laissé se multiplier ces cellules en laboratoire, les chercheurs les combinent à différents hydrogels, qui serviront d’encre pour l’imprimante 3D.

Par la suite, les chercheurs analysent la topographie de la plaie grâce au système d’imagerie intégré à leur appareil. En utilisant cette information, l’imprimante saura où déposer chaque type cellulaire : les fibroblastes dans les régions plus profondes et les kératinocytes dans les couches supérieures.

Ils ont d’abord testé leur appareil sur des souris sans poils, puis sur des porcs. Dans les deux cas, la formation d’un épiderme neuf a été observée en deux semaines. Malgré cette rapidité, il faudra quand même de quatre à six semaines pour que la blessure se referme complètement.

Pour l’équipe, la prochaine étape est maintenant de tester l’appareil sur des humains.

Selon ces chercheurs, leur technologie pourrait éventuellement éliminer le besoin de greffes cutanées douloureuses pour les patients qui souffrent déjà de plaies ou de brûlures importantes.

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Un pansement qui détecte les infections


Ce pansement est encore au stade expérimental, mais il est prometteur pour détecter des infections telles que : E.coli, staphylocoque … Il pourrait aussi donc être utilisé en cas de brûlures, blessures graves, et même comme pansement après une opération
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Un pansement qui détecte les infections

 

Un pansement qui détecte les infections

En présence de bactéries, le pansement devient fluorescent.Capture d’écran Gentside

    Même la plus petite des plaies peut constituer une menace importante pour notre organisme. En effet, quelle que soit sa taille, elle reste une rupture de la barrière que constitue notre peau. Elle peut alors servir de porte d’entrée à tout type de micro-organismes capables de provoquer des infections.

C’est pourquoi il faut être vigilant lorsqu’on se blesse, bien que les infections ne soient pas toujours facilement détectables. C’est pour résoudre ce problème que des scientifiques britanniques ont créé un nouveau dispositif: un pansement capable de signaler quand une plaie est infectée.

«La détection précoce d’infection au niveau de la plaie peut considérablement améliorer les soins et les résultats cliniques pour les patients», expliquent les chercheurs.

Leur invention a été dévoilée dans une étude publiée par la revue ACS Applied Materials & Interfaces en octobre dernier.

DES MICROBES QUI COOPÈRENT

Selon l’équipe dirigée par le Dr. Toby Jenkins de l’Université de Bath, toutes les plaies ont tendance à être colonisées par les bactéries, y compris des espèces pathogènes. Lorsque le nombre de ces populations est réduit, le système immunitaire parvient le plus souvent à les éliminer. Toutefois, il arrive que la quantité de bactéries devienne trop importante pour que l’organisme puisse réagir.

«Nous pensons que cette transition se produit généralement plusieurs heures, si ce n’est davantage, avant que les symptômes cliniques ne deviennent évidents», explique le Dr. Toby Jenkins repris par Technology Review.

Ces micro-organismes coopéreraient et fabriqueraient une substance afin de se défendre ensemble contre le système immunitaire.»

Avec une densité de population élevée, le film de bactéries se mettrait à produire des toxines», a précisé Jenkins. C’est là que le pansement nouvelle génération entre en jeu.

Le dispositif imaginé par les scientifiques britanniques est constitué d’un matériau semblable à un gel contenant des minuscules vésicules. Ces structures sont elles-mêmes chargées d’une teinture non-toxique et fluorescente qui va réagir en présence de bactéries. Pour cela, les capsules imitent l’aspect de la membrane cellulaire.

Ainsi, les toxines bactériennes s’y attaquent comme elles le feraient pour des cellules normales, ce qui provoque la libération de la teinture. Une fois en contact avec le gel environnant, cette substance devient fluorescente, signalant la présence des bactéries. Selon ses concepteurs, le pansement fonctionne avec les micro-organismes les plus fréquemment responsables d’infection.

BIENTÔT DES TESTS SUR L’HOMME

L’invention a été testée en laboratoire et a montré des résultats prometteurs avec différentes bactéries dont Escherichia coli et le staphylocoque doré. Le pansement a changé de couleur avec succès à la suite d’un contact avec un bio-film d’espèces pathogènes. Il est à l’inverse, resté intact lorsqu’il s’agissait de bactéries non-pathogènes.

Le Dr Jenkins et ses collègues pensent que leur dispositif ouvre la voie à  une grande variété d’applications médicales. Il pourrait notamment aider à la prise en charge des brûlures, des blessures où le risque d’infection est particulièrement important, notamment chez les enfants. Le pansement pourrait aussi servir pour les soins post-opératoires.

Toutefois, le pansement devra encore passer par de nombreux tests avant d’être réellement utilisé: pour l’heure, aucun essai n’a été mené chez l’homme. Si tout se passe comme prévu, les scientifiques pensent pouvoir démarrer les essais cliniques d’ici 2018.

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Des pansements de peau humaine


Intéressant comme procédés surtout quand les manières conventionnelles ne fonctionnent pas. Peut-être dans quelques années, ce procédé sera plus accessible et pourra être appliqué plus vite
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Des pansements de peau humaine

 

Représentation d'un ulcère cutané

Représentation d’un ulcère cutané Photo :  iStockphoto

Les ulcères cutanés réfractaires aux traitements courants peuvent être traités à l’aide de pansements biologiques faits de substituts de peau cultivés in vitro, ont montré des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval et du CHU de Québec.

Selon le Dr François A. Auger et ses collègues, cette nouvelle technique permet de soigner les ulcères veineux de personnes aux prises depuis des mois avec de telles plaies au niveau des jambes.

Contexte

  • Environ 1 % de la population présente des ulcères aux membres inférieurs.
  • Ces plaies, souvent accompagnées d’infection et d’inflammation, cicatrisent difficilement.
  • Ces ulcères sont associés au vieillissement, au diabète et aux problèmes de circulation sanguine comme les varices et l’enflure.
  • Les personnes obèses et celles qui travaillent debout sont particulièrement vulnérables.
  • Ces ulcères peuvent durer des années.

Habituellement, les médecins traitent les plaies causées par les ulcères en les nettoyant méthodiquement et en appliquant des pansements de compression. Depuis une vingtaine d’années, des médicaments ont fait leur apparition, mais ils sont chers et leur efficacité est limitée.

Une autogreffe cutanée peut également représenter une solution, mais elle implique le prélèvement de peau sur d’autres surfaces du corps.

Cette dernière solution a quand même donné aux chercheurs l’idée d’utiliser leurs connaissances en culture de peau in vitro pour créer des pansements cutanés ne contenant aucun biomatériau.

Un procédé complexe

L’équipe médicale doit d’abord prélever 1 centimètre carré de la peau du patient, séparer les cellules puis les cultiver in vitro afin de fabriquer un substitut cutané comprenant un derme et un épiderme.

Après huit semaines de culture, les feuillets cutanés sont déposés sur les ulcères comme un pansement. Ils sont ensuite remplacés au besoin.

« Ce pansement biologique est plus qu’une barrière physique. Ses cellules sécrètent des molécules qui accélèrent la guérison. Il favorise la mise en marche des mécanismes naturels de guérison. C’est le modèle le plus physiologique qu’on puisse imaginer.  » Dr François A. Auger

Les premiers tests menés sur cinq personnes sont concluants. Il a fallu seulement sept semaines en moyenne pour venir à bout des 14 ulcères qui accablaient ces patients depuis plus de six mois, voire parfois des années. L’intervention demeure un dernier recours, lorsque toutes les autres options ont échoué.

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Advances in Skin and Wound Care veulent maintenant tester leur technique dans le traitement des grands brûlés.

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Un gel qui arrête les hémorragies


Un produit que s’il viens qu’a être sur le marché serait indispensable dans les ambulances, a l’urgence et même en salle d’opération … C’est rassurant de voir des jeunes s’intéressé a la recherche et de trouver des solutions réalisables
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Un gel qui arrête les hémorragies

 

 

Un étudiant Américain a mis au point un gel révolutionnaire qui pourrait rendre les pansements obsolètes. Ce nouveau produit appelé Veti-Gel contiendrait une substance permettant d’arrêter les pires saignements.

 

 

Joe Landolina est un étudiant Américain en génie chimique de l’université de New York qui vient d’élaborer un pansement pouvant stopper net les hémorragies internes.

Dans le New York Post, l’étudiant âgé de 20 ans explique : « il n’existe pas vraiment de moyen pour mettre fin rapidement à une hémorragie. Je me suis dit que si l’on pouvait verser ce gel dans une blessure, il pourrait se solidifier et arrêter tout saignement ».

Le jeune garçon a passé des journées entières à la bibliothèque pour en arriver au constat qu’il fallait utiliser des polymères végétaux pour créer un film protecteur sur la blessure qui

« une fois dans la plaie, c’est comme si le gel ordonnait au corps d’arrêter de saigner » précise le scientifique.

Avant de commercialiser Veti-Gel, qui rendra sûrement les pansements obsolètes, Joe Landolina a testé son produit sur des rats mais aussi des morceaux de viandes crues. Le résultat est très prometteur comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessus

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