Quand le tourisme dénature le monde


Rien ne vaut le tourisme pour connaitre l’environnement, les animaux sauvages, les cultures, mais avec un maximum de règle pour protéger la faune, la flore et les cultures des habitants. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Il y a des endroits que les animaux sont stressés, en voie de disparition et une pollution causées par le tourisme. Alors que nous avons tous un devoir d’être respectueux de la nature pour continuer à voir les merveilles de notre planète
Nuage

 

Quand le tourisme dénature le monde

 

Selon Alain A. Grenier, professeur en tourisme et... (Photo Pauline Askin, archives Reuters)

Selon Alain A. Grenier, professeur en tourisme et en développement durable à l’UQAM et ancien guide en Antarctique, la volonté des touristes d’être toujours plus près des animaux perturbe la faune locale, comme le manchot Adélie.

PHOTO PAULINE ASKIN, ARCHIVES REUTERS

La Presse

 

Aller à la rencontre des ours polaires. Grimper l’Everest. Visiter un village autochtone. La Terre est grande, mais beaucoup de voyageurs aspirent à vivre les mêmes expériences, ce qui provoque des bouleversements pas toujours heureux. Tourisme de masse et protection de l’environnement ne vont pas toujours de pair.

Des sentiers trop battus

Quand il était guide en Antarctique, dans les années 90, Alain A. Grenier, professeur en tourisme et en développement durable à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), se rappelle que «les gens n’étaient jamais satisfaits de la distance qui les séparait des animaux».

Être plus près. Avoir le meilleur point de vue. Voilà les revendications des voyageurs qui paient une fortune pour ce genre d’expédition.

Il lui revient également en tête des images où les touristes marchaient au milieu des manchots, expérience fort perturbante pour ces animaux.

«On joue sur le côté magique du divertissement. Les gens n’apprécient pas vraiment le privilège du spectacle, c’est plutôt un élément qu’ils cochent sur leur liste. On fait des pressions sur les animaux qui sont photogéniques. On veut voir les marqueurs tels qu’on nous les présente.»

Les safaris en Afrique. Les séances de nage avec des dauphins souvent prisonniers d’un bassin. Voilà d’autres exemples d’activités touristiques qui ne se font pas toujours dans le plus grand respect de la nature.

A-t-on perdu la maîtrise de la situation?

«Je ne peux pas vous dire qu’il faut interdire ça», tient à souligner le professeur.

Restreindre l’accès et mettre en place des infrastructures pour encadrer l’observation représentent en partie des pistes de solution.

Pour le directeur général d’Aventure Écotourisme Québec, Pierre Gaudreault, la présence d’un guide peut aussi contribuer à réduire les impacts sur l’environnement.

«Il y a de plus en plus de gens qui pratiquent le plein air, ajoute-t-il. La pratique libre n’est pas toujours encadrée et elle peut être plus dommageable [pour l’environnement].»

L’implication de la population locale est elle aussi un gage de développement durable, selon Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM).

«Qui travaille dans ces bateaux-là ? Si on veut que l’activité d’observation dans le parc marin soit une activité durable, il faut que les gens qui y travaillent soient des gens locaux, il faut qu’il y ait des retombées pour les gens, il faut que l’activité ait le moins d’impact possible sur la qualité de l’environnement, comment ils vont traiter leurs eaux usées. Quand on amène beaucoup de gens dans un secteur, on risque d’augmenter l’utilisation de l’eau et de créer des problèmes pour les gens qui vivent là à l’année.»

Au Québec toutefois, on est loin de la catastrophe, estime Pierre Gaudreault. Le flux de visiteurs ne serait pas assez important pour que l’on tire la sonnette d’alarme.

«Au contraire, plus on a de gens qui font du plein air, plus ça contribue à la préservation des milieux naturels», dit-il.

On cherche souvent à protéger les lieux populaires. Le directeur général d’Aventure Écotourisme Québec cite en exemple le Fjord du Saguenay. Que serait-il advenu de ce territoire si on ne l’avait pas protégé en faisant de lui un parc national? se demande-t-il.

Et il est encore possible ici d’observer la nature sans lui nuire, comme c’est le cas à l’île Bonaventure, le pays des fous de Bassan. En juillet dernier, on comptait quelque 110 000 oiseaux, selon les chiffres fournis par la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ). Les visiteurs et les mordus d’ornithologie qui débarquent ici sont servis puisqu’ils peuvent observer ces oiseaux – venus pour se reproduire et ensuite s’occuper de leurs petits – à environ un mètre de distance seulement. Une corde délimite toutefois le territoire des fous de Bassan, et les observateurs ne peuvent franchir cette frontière. Selon la SEPAQ, ces oiseaux seraient habitués à la présence de l’homme, et la «visite» des touristes ne perturberait nullement cette plus grosse colonie en Amérique, à condition, bien sûr, de respecter le périmètre de sécurité.

Ainsi, selon Pierre Gaudreault, au Québec, ce n’est pas le tourisme qui représente la plus grande menace pour la faune, la flore et les populations locales.

«Nos plus grands défis, ce sont la coupe forestière, les barrages et l’industrie minière», estime-t-il.

Mais ça, c’est un autre dossier…

Protection des animaux

Pratique contestée: Nager avec les dauphins

Dans les mers du Sud, il n’est pas rare que l’on offre aux touristes d’aller nager aux côtés des dauphins. Si l’activité se pratique encore abondamment, elle est critiquée depuis des années.

Le problème? La captivité pèse lourd sur la vie des dauphins, bien qu’ils semblent jouer et afficher un sourire perpétuel. Comme pour bien des animaux, cette activité est source de stress.

«Le stress causé par leur confinement crée souvent des comportements inhabituels et une faible résistance aux maladies», écrit l’organisme américain de défense des mammifères WDC.

Il précise qu’un dauphin en activité doit parcourir 1320 fois la longueur d’un bassin pour atteindre la distance d’un peu moins de 10 km franchie par ses semblables dans la nature chaque jour.

De nombreuses campagnes remettant en question la garde en captivité des mammifères marins ont été menées par divers groupes au cours des dernières années. L’an dernier, les parcs d’attractions SeaWorld ont annoncé la fin de tous leurs programmes d’élevage d’orques en captivité après la diffusion d’un documentaire critique des pratiques de l’entreprise.

Un exemple à suivre: Les excursions aux baleines

Peut-on participer à une excursion d’observation sur le Saint-Laurent et le Saguenay sans nuire aux baleines, rorquals et marsouins qui y nagent?

«C’est sûr qu’aller voir les baleines en bateau dans leur habitat naturel, dans les endroits où elles se concentrent, ça cause un certain dérangement. C’est inévitable», dit Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM).

Par contre, ce dérangement est contrebalancé par les bonnes pratiques adoptées au fil des années par les principaux acteurs de l’industrie, mais aussi par les effets de la sensibilisation du public.

«L’observation des baleines, si c’est bien fait et accompagné de programmes de sensibilisation et d’interprétation, ça a un potentiel d’éveil, de toucher des fibres sensibles incroyables. Au point de modifier la façon dont les gens perçoivent leur environnement et les inciter à adopter des comportements responsables», souligne Robert Michaud.

Entre le «potentiel de dérangement» et le «potentiel de sensibilisation», les conséquences sur les mammifères marins sont réduites, notamment grâce à des règlements mis en place au fil des années. Ceux-ci déterminent, par exemple, le nombre maximum de bateaux dans une zone donnée et la distance qu’ils doivent garder avec le mammifère.

Le directeur scientifique du GREMM note que l’évolution des bonnes pratiques dans l’industrie a été progressive et qu’elle suit l’évolution de la société.

«Au début des années 80, on ne pensait même pas que le bruit avait un impact sur les baleines. Maintenant, on a commencé à prendre les signatures acoustiques des bateaux de la flottille du parc marin pour éventuellement identifier des solutions plus pointues, par exemple modifier les bateaux ou moins utiliser ceux qui sont les plus bruyants», illustre Robert Michaud.

À la question peut-on monter sur un bateau pour aller observer les baleines sans se sentir coupable, Robert Michaud répond oui. Il prédit tout de même que l’observation des baleines se fera mieux dans 10 ans qu’aujourd’hui, tout comme elle se fait aujourd’hui d’une manière plus éthique qu’il y a 10 ans.

 «Il ne faut pas lâcher», dit-il.

En général, les «alpinistes en herbe» n'escaladent pas... (Photo Tashi Sherpa, archives Associated Press) - image 3.0

En général, les «alpinistes en herbe» n’escaladent pas l’Everest jusqu’à son sommet, mais se rendent jusqu’à l’un des deux camps de base, à 5154 ou 5364 m d’altitude.

PHOTO TASHI SHERPA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Protection de l’environnement

Pratique contestée: L’ascension de l’Everest

L’image est frappante: un ciel bleu, des sommets enneigés et… des centaines de bouteilles de plastique qui jonchent le sol. L’une des plus célèbres montagnes du monde est aujourd’hui victime de sa popularité.

La plupart des «alpinistes en herbe» n’escaladent pas l’Everest jusqu’à son sommet, mais se rendent jusqu’à l’un des deux camps de base, à 5154 ou 5364 m d’altitude.

«Il y a des gens qui se disent qu’ils doivent cocher l’Everest sur leur liste, déplore Richard Rémi, fondateur de l’agence de voyages d’aventure Karavaniers. Beaucoup de gens le font donc pour les mauvaises raisons. Est-ce que ça se traduit par des bonnes pratiques? Je pense que certains d’entre eux ne sont pas préoccupés par la culture et l’environnement.»

Résultat: le paysage de cette montagne mythique est assombri par un amoncellement de détritus laissés par les marcheurs de plus en plus nombreux.

«Où vont-ils, ces déchets ? demande celui qui agit également à titre de guide. Le Népal n’a pas assez d’incinérateurs pour disposer des bouteilles de plastique.»

Il tient toutefois à souligner que la situation n’est, selon lui, pas pire qu’il y a 15 ans, même s’il y a plus d’achalandage.

Un exemple à suivre: Le parc de la Rivière-des-Mille-Îles

Lieu de villégiature très fréquenté au début des années 1900, la rivière des Mille Îles a ensuite été abandonnée parce que trop polluée.

«C’était un égout à ciel ouvert», illustre le cofondateur du parc, Jean Lauzon.

Puis, au milieu des années 80, avec son collègue Michel Aubé, il a décidé d’agir. S’est alors amorcée une vaste opération de dépollution et de protection de l’environnement. L’endroit est ensuite devenu un lieu protégé.

 «Si on n’avait pas été là, le territoire aurait probablement été tout remblayé pour du développement, estime M. Lauzon. Dans les îles, il y aurait des maisons partout», poursuit celui qui décrit l’endroit comme un «joyau en milieu urbain».

Situées dans le nord-ouest du Panamá, face à... (PHOTO THINKSTOCK) - image 4.0

 

Situées dans le nord-ouest du Panamá, face à la mer des Caraïbes, les îles San Blas occupées majoritairement par le peuple kuna sont maintenant prises d’assaut par les croisiéristes.

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Protection de la culture

Pratique contestée: Croisières aux îles San Blas

Situées dans le nord-ouest du Panamá, face à la mer des Caraïbes, ces îles occupées majoritairement par le peuple kuna sont maintenant prises d’assaut par les croisiéristes.

C’est du moins ce que rapporte Richard Rémi, fondateur de l’agence de voyages d’aventure Karavaniers. Ce peuple est notamment reconnu pour ses molas, une forme d’artisanat permettant de concevoir des plastrons ou des tuniques. Les passagers des bateaux se les arrachent, provoquant une forte hausse de la demande.

«Il faut qu’ils tissent davantage et ils n’ont plus de temps pour le reste», se désole M. Rémi, qui ajoute du même souffle que l’économie de ce peuple dépend maintenant essentiellement des touristes. «Si, au moins, ça rapportait beaucoup d’argent.»

C’est que les excursionnistes qui débarquent demeurent peu de temps dans l’île, une journée tout au plus. Et la majorité mange et s’abreuve sur le bateau.

Un exemple à suivre: Le site de Wendake

À proximité de la Capitale-Nationale, la nation huronne-wendat a développé l’art d’accueillir les visiteurs sur son territoire. Les gens de la communauté ont ainsi notamment mis en place l’Hôtel-Musée Premières Nations et reconstruit une maison longue. Ils organisent également des visites guidées sur leur territoire, le tout dans le plus grand respect de la culture huronne, assure Sébastien Desnoyers-Picard, conseiller en marketing pour Tourisme autochtone.

S’il admet qu’il existe toujours un danger de «folklorisation» et de mise en scène exagérée, M. Desnoyers estime qu’il est important d’insister sur le fait qu’il s’agit d’un site de reconstitution. Les guides portent effectivement des costumes traditionnels, mais on se fait un point d’honneur de remettre les pendules à l’heure en expliquant que les membres de la communauté ne vivent plus de cette façon. Et ce, même si «les Français s’attendent à voir des plumes».

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GB: Une crevette nommée Pink Floyd


 

Je crois que le crabe violoniste ou crabe à grosse pince, fait la même chose que cette crevette à grosse pince, en étourdissant par la puissance de l’air quand il ferme sa pince, ses proies
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GB: Une crevette nommée Pink Floyd

 

(AFP) – Une crevette munie d’une grosse pince rose capable d’émettre un son assourdissant a été baptisée Pink Floyd par un chercheur amateur du groupe de pop psychédélique, indique mercredi le Musée d’Histoire naturelle de l’université d’Oxford.

« Synalpheus pinkfloydi » est muni d’une pince rose particulière qu’il claque pour étourdir ses proies, créant une bulle dont l’implosion produit un son assourdissant, précise l’université sur son blog.

Le son assourdit les proies et peut même tuer un petit poisson.

Le crustacé, récemment découvert sur la côte Pacifique du Panama, est présenté dans un rapport publié par le musée.

« J’écoute le Floyd depuis que j’ai 14 ans« , explique Sammy de Grave, qui a codirigé le rapport sur le nouveau spécimen. « La description de cette nouvelle espèce de crevette à pistolet était l’occasion rêvée de rendre hommage à mon groupe préféré », dit-il.

C’est la première fois qu’un tel hommage est rendu au groupe de rock, a souligné l’université, sans préciser si les célèbres musiciens s’étaient sentis honorés.

RelaxNews

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Ces poissons changent de sexe jusqu’à 20 fois par jour


Ce sont des poissons assez particuliers. En plus d’être monogame et très fidèle. Le couple peut pondre des oeufs et l’autre le fécondé en changeant de sexe. Ils sont en fait hermaphrodites
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Ces poissons changent de sexe jusqu’à 20 fois par jour

 

poisson

©Smith Sonia via Flikr, cc.

Une étude révèle que ce petit poisson marin (Serranus tortugarum) peut se reproduire quotidiennement, en alternant les rôles au sein du couple. L’espèce, vivant majoritairement dans les Caraïbes, se distingue aussi par sa monogamie et sa fidélité !

Ces petits poissons tigrés, d’une longueur de 4 à 7 cm, sont dotés d’organes comprenant une partie mâle (produisant des spermatozoïdes) et une partie femelle (générant des ovules). Une récente étude publiée dans la revue Behavioral Ecology  montre qu’ils peuvent ainsi échanger de sexe avec leur partenaire jusqu’à vingt fois par jour. L’hermaphrodisme concerne seulement 2% des espèces.

Vivant majoritairement dans un récif corallien au large du Panama, les serrans se reproduisent quotidiennement en alternant les rôles au sein d’un même couple. Chacun pond des œufs, tandis que l’autre les féconde. Ils sont en revanche incapables de s’auto-féconder.

Fidèles et unis

Plus étonnant encore, ces poissons seraient monogames et très fidèles. 76 spécimens ont été suivis pendant six mois. Tous sont restés avec le même partenaire, jusqu’à ce que l’un décède ou disparaisse. Précisons que ces poissons vivent en banc, la tentation est donc omniprésente. Seulement 3 à 5 % des animaux connus sont monogames.

Si l’un des deux partenaires s’avère peu fertile, son compagnon ne le quittera pas pour autant. Il pondra davantage d’œufs.

« Nos recherches montrent que les animaux investis dans des unions durables vérifient si leur partenaire s’implique autant qu’eux-mêmes dans la relation”, explique Mary Hart, chercheuse à l’université du Kentucky. Si ce n’est pas le cas, l’un des deux compense

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Découverte d’une nouvelle espèce de requin : le "requin ninja bioluminescent"


La famille de requin viennent d’ajouter un « nouveau » membre à leur rang. Un requin ninja qui vit au fond des mers.
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Découverte d’une nouvelle espèce de requin : le « requin ninja bioluminescent »

 

Le « requin ninja » est bioluminescent et vit dans les profondeurs du Pacifique oriental. ©Dave Ebert

Par Morgane Kergoat

Des chercheurs américains viennent d’identifier une nouvelle espèce de requin des profondeurs du Pacifique est. Son nom scientifique est aussi curieux que son surnom de ninja.

 

DÉCOUVERTE. « Requin-lanterne ninja », tel est le surnom donné à la nouvelle espèce de requin que viennent de mettre à jour des scientifiques américains.

Entièrement noir, ce squale a également la particularité d’être bioluminescent : il possède sur son ventre des photophores, de petits organes qui produisent de la lumière. Une apparence qui a rappelé le costume des ninjas japonais aux jeunes cousins de Vicky Vasquez, une chercheuse ayant participé à l’étude, d’où son surnom. C’est en examinant des requins pêchés en 2010 dans les eaux profondes d’Amérique Centrale (du Nicaragua au Panama) queVicky Vasquez et deux autres scientifiques du Pacific Shark Research Center, en Californie, se sont aperçus qu’ils avaient devant eux une nouvelle espèce de squale. Selon le Journal of the ocean science foundation, elle a reçu le nom scientifique de Etmopterus benchleyi, en l’honneur de Peter Benchley, l’auteur du livreJaws, célèbre pour son adaptation cinématographique Les Dents de la Merpar Steven Spielberg.

De la famille des Etmopteridae (également appelés sagres en français, ou requin-lanterne en anglais), qui regroupait jusqu’alors 37 espèces, le requin ninja vit en eau profonde : entre 800 et 1.400 mètres (dans ce que l’on appelle la zone mésopélagique). Sa peau est noire pour mieux le dissimuler aux yeux de ses prédateurs dans les eaux sombres des profondeurs. Et sa face ventrale dispose de photophores pour empêcher que, lorsque le petit squale de 30 à 50 centimètre passe au-dessus d’une proie, sa silhouette ne se détache sur le fond légèrement bleu que représente alors la surface de la mer. Cette technique de camouflage est contrôlée par les hormones, comme cela a été mis en évidence en 2010 chez un de ses plus proches cousins, Etmopterus spinax, par Julien Claes (université catholique de Louvain) et son équipe. Mais la bioluminescence des Etmopteridae pourrait également avoir une fonction de communication entre les individus d’une même espèce, ou encore jouer un rôle dans la reproduction.

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Une grenouille venimeuse découverte au Panama


Une autre nouvelle bête qui apparait dans la grande famille des grenouilles. C’est son ADN qui a confirmé cette nouvelle espèce. Bonne nouvelle ? Peut-être pas, vue que son habitat est restreint donc elle est une nouvelle espèce menacée
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Une grenouille venimeuse découverte au Panama

La grenouille Andinobates geminisae a pour particularité d’avoir une peau uniformément orange. © Cesar Jaramillo, STRI

Elle a la peau d’un orange vif et le mâle pousse un cri caractéristique. Nouvellement découverte, cette grenouille semble vivre dans une aire géographique restreinte et les chercheurs lancent déjà un appel pour que l’espèce soit protégée.

Les Dendrobatidae sont des grenouilles connues pour leur toxicité et leurs couleurs vives, lesquelles signalent à des agresseurs potentiels qu’elles portent un venin. Parmi elles se trouve le genre  Andinobates décrit récemment, qui comprend des grenouilles réparties dans les Andes colombiennes et au Panama.

Dans un article paru dans Zootaxa, des chercheurs du Smithsonian Tropical Research Institute (Panama), de l’Universidad Autónoma de Chiriquí (Panama), et de l’université des Andes de Colombie décrivent une nouvelle espèce d’Andinobates. Celle-ci a été baptisée Andinobates geminisae, en hommage à Geminis Vargas, l’épouse d’un des auteurs, Marcos Ponce, pour son soutien apporté aux travaux de recherche.

Un spécimen de cette grenouille a été récupéré le 21 février 2011 dans les sources du Rio Caño, dans le district de Donoso au Panama, par Samuel Valdés et Carlos de la Cruz. D’autres spécimens ont été trouvés entre le Rio Coclé del Norte et le Rio Belen par Marcos Ponce et Abel Batista, comme l’explique Cesar Jaramillo, chercheur au Smithsonian :

« Abel Batista et Marcos Ponce ont été les premiers à noter la présence de cette espèce ».

Oophaga pumilio est une espèce proche de celle qui vient d’être décrite.

Oophaga pumilio est une espèce proche de celle qui vient d’être décrite. © Wikimedia Commons, DP

La discrète grenouille orange est menacée

Mais, au départ, les scientifiques n’étaient pas sûrs qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce. Une hypothèse alternative en faisait une variété d’une autre grenouille venimeuse, Oophaga pumilio, chez qui on observe des variations importantes dans la couleur de la peau. Par la suite, le séquençage de l’ADN de la grenouille a confirmé qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce.

Andinobates geminisae vit dans la forêt tropicale humide ; elle représente la 4e espèce du genre au Panama. La nouvelle espèce diffère des autres membres de son groupe par sa peau lisse qui est uniformément orange sur l’ensemble de son corps. De plus, le mâle émet un signal qui la distingue des autres.

Cette nouvelle espèce semble se confiner dans une aire géographique restreinte, la perte d’habitat et la récolte excessive pour le commerce d’animaux menaçant son existence. Les auteurs recommandent un plan de conservation pour garantir sa survie. A. geminisae fait partie d’un programme de conservation, un projet mené par des zoos et institutions de recherche visant à protéger les amphibiens menacés par des maladies fongiques et la perte de leur habitat.

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LA FAUNE NOCTURNE DU PANAMA


Un arbre en floraison devient un arrêt pour les animaux, oiseaux, insectes provoquant parfois un petit embouteillage en temps de beuverie végétale
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La faune en ivresse à Panama

 

Plus connu sous le nom de balsa, l’Ochroma est un arbre qui pousse dans de nombreux pays d’Amérique latine. À la saison sèche, ses branches ploient sous des centaines de fleurs. Leur intérieur renferme un délicieux nectar que la faune alentour s’empresse de venir déguster lorsque les fleurs s’ouvrent. Il faut alors attendre la tombée de la nuit pour assister à ce spectacle.

Photographies de Christian Ziegler

 

La joue saupoudrée de pollen d’un kinkajou trahit une beuverie tardive de nectar dans un Ochroma – ou balsa.

Christian Ziegler

Deux abeilles sans aiguillon se sont noyées dans une piscine sucrée : un oppossum laineux boit autour d’elles. Sur un seul arbre, cinquante à soixante fleurs s’ouvrent la nuit, chacune produisant près de 3 cl de nectar.

Christian Ziegler

Une mante religieuse guette les insectes qui viennent recueillir le nectar des fleurs d’Ochroma, la nuit.

Christian Ziegler

Un éclair bleu indique l’arrivée d’un colibri jacobin

Christian Ziegler

Un jeune boa constrictor attend patiemment sur une autre fleur. Le serpent se soucis peu du nectar d’Ochroma, mais il ne raterait pas un plat de colibri.

Christian Ziegler

Une phyllostome fer-de-lance s’approche d’une fleur. Les chauves-souris ont été longtemps considérées comme les pollinisateurs principaux d’Ochroma. Des recherches suggèrent que des mammifères arboricoles effectuent la plus grande partie du travail.

Christian Ziegler

Des abeilles africanisées cernent le centre d’une fleur d’Ochroma et boivent son nectar, tandis qu’un pompile s’attarde au bord d’un pétale.

Christian Ziegler

À la lueur de la lune, un peu avant l’aube, un petit gecko se perche sur une fleur afin d’y chercher des insectes à manger.

Christian Ziegler

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La faune


La faune et ses milles secrets sur terre, dans les airs et dans les mers, des êtres vivant parcourant la savane ou nageant dans les eaux froides, vivent au gré des vents, des vagues et du temps
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La faune

Lion de l’Afrique du Sud

Photographe : Chris Johns, National Geographic


Léopard de mer, la péninsule Antarctique

Photographe : Paul Nicklen, National Geographic


Les chimpanzés de Gombe, en Tanzanie

Photographe : Michael Nichols, National Geographic


Pélicans blanc de la Louisiane

Photographe :Annie Griffiths, National Geographic


Grand requin-marteau, Bahamas

Photographe : Brian J. Skerry, National Geographic


L’éléphant de forêt,  Gabon

Photographe : Michael Nichols, National Geographic


Phoque, Canada

Photographe : Brian J. Skerry, National Geographic


Macaques Japonais, Nagano

Photographe : Tim Laman, National Geographic


Chauve-Souris, Panama

Photographe : Christian Ziegler, National Geographic


Renard du Chili

Photographe : Joel Sartore, National Geographic


Girafe, Afrique du Sud

Photographe : Chris Johns, National Geographic


Manchot papou, l’Antarctique

Photographe : Paul Nicklen, National Geographic


Plumes des mers, morue bleue, Nouvelle Zélande

Photographe : Brian J. Skerry, National Geographic


Gorille, République du Congo

Photographe : Michael Nichols, National Geographic


Tortue imbriquée, Mer Rouge

Photographe : David Doubilet, National Geographic


Hippopotame, Gabon

Photographe : Michael Nichols, National Geographic

 

http://photography.nationalgeographic.com