La Terre était instable avant l’extinction des dinosaures


En Antarctique, l’étude des fossiles trouvés a pu aider à mieux comprendre l’extinction des dinosaures. Il semble en effet que l’éruption des trapps du Deccan ait fragilisé la Terre avant l’astéroïde qui a changé le court de l’histoire des dinosaures.
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La Terre était instable avant l’extinction des dinosaures

Illustration montrant un dinosaure à la suite de la chute d'un astéroïde.

Les dinosaures n’ont pas survécu à la chute d’un important astéroïde il y a 66 millions d’années.

PHOTO : ISTOCK / SERPEBLU

L’activité volcanique a rejeté d’énormes quantités de CO2 dans l’atmosphère, ce qui a mené à une acidification des océans de la planète.

Alain Labelle


L’analyse de coquillages mis au jour en Antarctique confirme que l’écosystème terrestre ne se portait pas très bien avant l’impact de l’astéroïde qui a mené à la disparition à grande échelle d’espèces animales et végétales.

Les chercheurs américains Benjamin Linzmeier et Andrew D. Jacobson de l’Université Northwestern de Chicago ont analysé pour la première fois la composition isotopique du calcium des coquilles de palourdes et d’escargots fossilisés remontant à l’extinction massive du Crétacé-Paléogène.

Un chercheur tient une coquille fossilisée de palourde.

Un chercheur tient une coquille fossilisée de palourde, prélevée à l’île Seymour, en Antarctique.

PHOTO : UNIVERSITÉ NORTHWESTERN

Leurs analyses montrent que, dans la période précédant l’extinction, la chimie des coquillages s’est modifiée en réponse à une importante poussée de carbone dans les océans.

Selon les géoscientifiques, cet afflux de carbone est fort probablement lié aux éruptions qui se sont déroulées pendant des milliers d’années dans les trapps du Deccan, une région volcanique correspondant en gros à l’actuel territoire de l’Inde.

Nos données suggèrent que l’environnement changeait avant l’impact de l’astéroïde, et que ces changements étaient liés à l’éruption des trapps du Deccan. Benjamin Linzmeier

Ainsi, au cours des années qui ont précédé l’impact de l’astéroïde, ces trapps ont rejeté d’énormes quantités de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, ce qui a mené à une acidification des océans de la planète qui a grandement affecté les organismes qui y vivent.

Une coquille fossilisée d'escargot.

Une coquille fossilisée d’escargot.

PHOTO : UNIVERSITÉ NORTHWESTERN

Une planète stressée

Il est clair que la Terre était sous pression avant l’extinction massive majeure, estime Andrew D. Jacobson.

L’impact de l’astéroïde coïncide avec une instabilité préexistante du cycle du carbone. Andrew D. Jacobson

De précédentes études avaient déjà exploré les effets potentiels des éruptions volcaniques, dont celles des trapps du Deccan, sur l’extinction massive des espèces qui a eu lieu à ce moment, en analysant différents sédiments à l’aide de traceurs chimiques.

Les présents travaux sont les premiers à se concentrer sur des organismes spécifiques, ce qui, selon les chercheurs, permet d’obtenir un portrait plus précis de la chimie océanique de l’époque.

Les coquilles se développent rapidement et leur croissance est fortement liée à la chimie de l’eau, explique Benjamin Linzmeier.

Et comme la vie de ces animaux est habituellement de courte durée, chaque coquille représente une photo instantanée de la chimie de l’océan à ce moment. Benjamin Linzmeier

Les coquilles d’animaux marins sont principalement composées de carbonate de calcium, le même minéral qui se trouve dans la craie et le marbre.

Il faut savoir que le CO2 qui se trouve dans l’eau dissout le carbonate de calcium, et qu’il affecte fort probablement la composition de la coquille sans la dissoudre.

Des empreintes du passé

L’équipe de recherche a analysé des coquillages prélevés dans la formation de Lopez de Bertodano, une région bien préservée et riche en fossiles de l’île Seymour, en Antarctique, à l’aide d’une technique qu’elle a elle-même créée, qui lui permet de séparer le calcium des autres éléments des coquillages, pour ensuite l’analyser avec un spectromètre de masse.

Nous pouvons mesurer les variations des isotopes du calcium avec une grande précision. Des variations isotopiques qui sont en quelque sorte des empreintes digitales qui nous aident à comprendre ce qui s’est passé. Benjamin Linzmeier

Le résultat de ce travail a permis de découvrir des informations pour le moins surprenantes.

Nous nous attendions à trouver des changements dans la composition des coquilles, mais avons nous toutefois été surpris par la rapidité avec laquelle ces changements se sont produits, poursuit M. Linzmeier.

Nous avons aussi été surpris de ne pas observer plus de changements associés au moment même de l’extinction. Benjamin Linzmeier

Un fossile sur une table.

Un fossile, prélevé en Antarctique, dans un laboratoire de l’Université Northwestern.

PHOTO : UNIVERSITÉ NORTHWESTERN

Le passé dans le futur

Le fait de comprendre comment la Terre a réagi par le passé au réchauffement extrême et à l’augmentation du CO2 peut, selon les chercheurs, nous aider à nous préparer à la façon dont la planète réagira aux changements climatiques actuels causés par l’humain.

Dans une certaine mesure, nous pensons que les anciens phénomènes d’acidification des océans sont indicateurs de ce qui se passe actuellement avec les émissions anthropiques de CO2. Andrew D. Jacobson

Peut-être pouvons-nous utiliser ce travail comme un outil pour mieux prédire ce qui pourrait se passer à l’avenir. Le système terrestre est sensible aux ajouts importants et rapides de CO2, et les émissions actuelles auront des conséquences environnementales, conclut M. Jacobson.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Geology (en anglais).

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Le Saviez-Vous ► Quel est le plus vieil animal sur Terre ?


Certains animaux ont une longévité plus grande que l’humain pouvant aller de plus de 100 voir même plusieurs milliers d’années. Chose étonnante, ceux-ci viennent tous dans des milieux aquatiques
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Quel est le plus vieil animal sur Terre ?

 

Xavier Demeersman
Journaliste


 

Qui, du règne animal, est le champion de la longévité ? Certainement pas l’Homme, dont le plus vieux représentant fut la célèbre Jeanne Calment, décédée à 122 ans. Plusieurs candidats sont en lice et tous, ou presque, évoluent dans un milieu aquatique.

Malheureusement menacé d’extinction, l’esturgeon (Acipenser sturio) est un poisson qui peut atteindre de grandes tailles et vivre plus de 100 ans. Le plus vieux spécimen connu, repéré en 2012 dans le Wisconsin, avait 125 ans.

 

l’hoplostète orange

Plus vieux encore, il y a l’hoplostète orange (Hoplostethus atlanticus), connu aussi sous le nom d’Empereur, un poisson des profondeurs marines (entre 900 et 1.800 m) pouvant peser jusqu’à 7 kg et abondamment pêché. Son espérance de vie peut dépasser 150 ans. Le plus âgé connu avait atteint 149 ans.

 

Panope du Pacifique

D’un âge équivalent, la panope du Pacifique (panopea abrupta) est un mollusque bivalve vivant dans le sable qui possède une coquille de 15 à 20 cm de long et un siphon d’un mètre. Le plus âgé connu allait sur ses 168 ans.

 

Lamellibrachia luymesi

Dans les abysses, Lamellibrachia luymesi, une espèce de vers tubulaires à la croissance lente, friande d’eau froide et surtout d’hydrocarbures, peut vivre jusqu’à 170 ans, selon les spécialistes.

oursin rouge géant

Toujours sous l’eau, l’oursin rouge géant (Strongylocentrotus franciscanus ou Mesocentrotus franciscanus), dont le diamètre approche les 20 cm, peut atteindre, pour certains cas trouvés dans les eaux froides du Pacifique, 200 ans.

baleine boréale

La baleine boréale peut vivre plus de 200 ans

Beaucoup plus grande, la baleine boréale (Balaena mysticetus) qui affectionne les eaux froides de l’Arctique peut aisément vivre plus de deux siècles. Dans les années 2000, un spécimen chassé a été estimé à quelque 211 ans. On a trouvé dans sa graisse un projectile datant de 1879. C’est donc le plus vieux mammifère connu vivant sur la Planète bleue.

moule perlière

Surexploitée et aujourd’hui en voie d’extinction faute de protection suffisante, la moule perlière (Margaritifera margaritifera) qui abondait autrefois dans les rivières d’eau douce du nord, a une espérance de vie supérieure à 200 ans. Certaines ont un âge qui a été estimé à plus de 250 ans.

La tortue géante Jonathan

Vivant sur terre et dans l’eau, les tortues géantes (Aldabrachelys gigantea) ont aussi une longévité impressionnante. Habitant sur l’île volcanique de Sainte-Hélène dans l’océan Atlantique sud, Jonathan, le plus âgé de son espèce a soufflé ses 183 bougies en janvier 2016. Il va très bien et conserve un bon appétit.

 

À gauche : Jonathan en 2016, âgé de 183 ans, nourri par le docteur Joe Hollins sur la pelouse de la maison du gouverneur ; à droite : Jonathan en 1900. Il était alors âgé de 67 ans. © British Veterinary Association, BNPS

À gauche : Jonathan en 2016, âgé de 183 ans, nourri par le docteur Joe Hollins sur la pelouse de la maison du gouverneur ; à droite : Jonathan en 1900. Il était alors âgé de 67 ans. © British Veterinary Association, BNPS

 

Ming la palourde, tuée par l’Homme à 507 ans

Turritopsis dohrnii

Nonobstant Turritopsis dohrnii, une petite méduse d’un centimètre de diamètre originaire de Méditerranée qui a la faculté de rajeunir en cas de manque de nourriture – ou autres stress -, la plus vieille créature connue sur Terre était Ming la palourde.

La palourde Ming était le plus vieil animal connu sur Terre. Au nombre de ses cernes, son âge a été estimé à 507 ans. Elle fut malencontreusement tuée par les scientifiques qui voulaient l’étudier en 2006. © Alan D Wanamaker Jr, Jan Heinemeier, James D Scourse, Christopher A Richardson, Paul G Butler, Jón Eiríksson, Karen Luise Knudsen

Cette quahorg nordique ou praire d’Islande (Arctica islandica) porte ce nom en référence à la dynastie Ming, qui régnait en Chine lorsqu’elle a vu le jour. Malheureusement, en 2006, elle fut tuée par les scientifiques qui l’ont ouverte pour l’étudier. Née en 1499, elle venait d’avoir 507 ans. Sans doute qu’il en existe d’autres, d’âge similaire, qui n’ont pas encore été découvertes.

 

Éponge Hexactinellida

Des éponges âgées de 23.000 ans ?

Le record absolu revient sans doute à plusieurs espèces d’éponges qui vivent en colonies, notamment Hexactinellida, datées de 15.000 ans et Scolymastra joubini, qui aurait 23.000 ans.

Autrement, il existe aussi des animaux qui ont la faculté de ressusciter tels les rotifères, après dessiccation, manque d’oxygène ou par congélation…

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Le Saviez-Vous ► Top 10 des aliments les plus dangereux du monde


Tout dans la nature n’est pas consommable, alors que d’autres denrées, il faut une attention particulière pour les consommer. Faut-il vraiment risquer de se rendre malade ou pire, en mourir ?
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Top 10 des aliments les plus dangereux du monde

 

Si vous voyagez, personne ne vous oblige à goûter à certaines spécialités locales qui peuvent s’avérer fatales.

Le fugu ou poisson-globe (Japon)

Le fugu  est un poisson très consommé au Japon mais qui contient un poison violent : la tétrodotoxine, une moléculeneurotoxique produite par le foie, qui entraîne une paralysie pouvant aller jusqu’au décès. Le poisson-globe est connu pour se gonfler d’eau quand il se sent menacé. Sa commercialisation est réglementée pour éviter les accidents. D’après The Independant, cinq personnes sont décédées en 2015 en mangeant du foie de fugu.

Un poulpe vivant : le sannakji (Corée du Sud)

Le sannakji est une spécialité de Corée du Sud qui consiste à manger un poulpe encore vivant. Le problème est que les tentacules peuvent continuer à s’agripper, même après la mort de l’animal. Des cas d’étouffements sont possibles : il y aurait ainsi six décès par an.

Un fromage : le casu marzu (Italie)

Le casu marzu (ou « fromage pourri ») est un fromage traditionnel italien, provenant de Sardaigne, dans lequel des larves vivantes servent au processus de maturation du fromage. Le risque est que ces larves ne soient pas détruites par les sucs gastriques et restent dans l’intestin, provoquant douleurs abdominales, nausées et diarrhées.

Le manioc (Amérique du Sud)

Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock

La racine de manioc contient de la linamarine, qui, mangée crue, peut libérer du cyanure dans l’intestin. La racine doit donc être correctement cuite pour ne pas présenter de danger. En 2005, 27 enfants sont décédés aux Philippines en mangeant du manioc servi à leur école.

La grenouille taureau ou ouaouaron (Namibie)

La grenouille taureau est une grenouille africaine, plat traditionnel en Namibie, qui contient des molécules toxiques, les jeunes grenouilles étant les plus dangereuses. La toxine conduit à une déficience rénale.

Le ackee (Jamaïque)

Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

Le ackee est un fruit emblématique de la Jamaïque qui contient des graines noires toxiques. La molécule toxique est l’hypoglycine, qui provoque des vomissements. En 2011, il y aurait 35 cas d’empoisonnement. Les fruits peuvent être mortels s’ils sont consommés crus et pas suffisamment mûrs.

Un coquillage : les palourdes de sang (Chine)

La palourde Tegillarca granosa vit dans des milieux pauvres en oxygène, ce qui fait qu’elle renferme souvent des virus et des bactéries. Ce coquillage peut ainsi transmettre les agents des hépatites A et E, de la dysenterie et de la typhoïde.

Un poisson fermenté : le fesikh (Égypte)

Le fesikh est un poisson qui a séché au soleil et qui a fermenté longtemps dans le sel. Il est traditionnellement consommé en Égypte lors de la fête de Cham el-Nessim, le jour du printemps. Chaque année, des Égyptiens sont hospitalisés après une intoxication alimentaire. Il existe un risque de botulisme à cause de la mauvaise conservation de ce poisson.

Les feuilles de rhubarbe (monde entier)

Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock

Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique qui est toxique pour les reins où il forme des cristaux. Les symptômes de l’empoisonnement sont des nausées, des diarrhées, des problèmes pour respirer, des douleurs à l’œil, une urine rouge, des brûlures de la bouche et de la gorge.

Le pangium edule (Asie du Sud-Est)

Ce fruit est toxique à cause du cyanure d’hydrogène (HCN) qu’il contient. Il doit être correctement cuit et préparé avant consommation.

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Le Saviez-Vous ► Les légendes de la perle d’Allah ou perle de Lao-Tseu


La plus grosse perle au monde qui est très déformée a été le sujet de légendes, de mensonges, d’argent et même de meurtre alors qu’en fait, personne ne sait vraiment qui est quand elle a été découverte
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Les légendes de la perle d’Allah ou perle de Lao-Tseu

 

La perle d’Allah ou perle de Lao Tseu  (ou Lao Tse ou Lao Tzu selon les traductions)

Des millions de dollars, des meurtres, des fausses informations, des voyages à travers de vastes océans et des batailles devant les tribunaux… tout cela est lié à ce que certains ont appelé la perle la plus laide au monde.Son histoire est complexe et déloyale et avec de nombreux rebondissements, comme les plis innombrables sur la surface de la perle baroque de près de 7 kilos (la plus grande perle du monde), et comme les évènements entourant la célèbre perle d’Allah.

Depuis le jour de sa découverte, la perle d’Allah, autrement connue aussi sous le nom de perle de Lao Tzu (ou perle de Lao Tseu ou de Lao Tse), avait échappé à sa réputation de symbole de paix et d’harmonie, et à la place avait été le centre des situations suspectes innombrables. Cependant cette perle immense a été aussi au centre de nombreuses légendes, des guerres antiques de l’ouest américain, mais la véritable histoire de la perle demeure toujours aussi évasive.

L’histoire de cette perle n’est faite que de contradictions, les experts en matière de perles et les fervents ont commencé à réfléchir sur les faits et la fiction derrière ce trésor remarquable.

L’histoire racontée:

La première version de ses origines a lieu en 1934 sur la côte de Palawan, une île des Philippines, où on dit qu’un jeune plongeur musulman meurt après qu’il se soit trouvé étouffé par une palourde géante, appelée tricdacna gigas clam. Après que les plongeurs aient récupéré la palourde et sa victime, le chef des Dayaks indigènes a déclaré que la perle s’appellerait « la perle d’Allah » parce que la forme de cet immense gemme ressemble à Mohammed avec son turban.

Selon Wilburn Cobb, un archéologue de San Francisco,la perle lui aurait été donné en 1936 après que le fils du chef des indigènes Dayak fut guéri de la malaria grâce à ses conseils. Wilburn Cobb a apporté la perle à New York en 1939 et elle a alors été authentifié comme perle véritable de tridacna par Roy Waldo Miner, conservateur du musée américain d’histoire naturelle et des invertébrés de l’époque. Dans une lettre, Roy Waldo Miner décrit la perle comme pesant presque 7 kilos et mesurant 23 cm de long.

Au contraire des perles bien rondes avec des reflets nacrés, telles que vous pouvez les voir dans les bijouteries, cette perle était irrégulière dans sa forme, avec une surface tortueuse et ressemblait un peu à un cerveau, avec une couleur blanche mate et assez terne. Mr Waldo a précisé qu’étant donné que les taux de croissance ne sont pas connues pour les palourdes géantes, on ne peut discerner l’âge exacte de cette perle.Cobb a raconté l’histoire de la découverte de la perle dans le numéro de novembre 1939 du magazine du musée d’histoire naturelle. Il a aussi exhibé la perle chez « Ripley Believe it or not » (Musée de l’incroyable et de l’inhabituel) Robert Ripley’s collection, où on l’a exposée comme étant la perle la plus la plus grande du monde. Une valeur de 3.5 millions de dollars a alors été donné à la perle à l’exposition du musée de Ripley.

Puis la perle semble avoir disparu pendant les 30 années suivantes, jusqu’à ce que Cobb écrive alors une autre histoire à son sujet dans le bulletin de février 1969 de la Mensa (Association internationale regroupant les personnes situees parmi les 2 premiers centiles à un test d’intelligence générale (tests de QI).

L’introduction à cet article déclarait que si la Mensa pourrait sponsoriser une vente pour 3.5 millions de dollars, elle obtiendrait une part des fonds sous forme d’honoraires de 5 pour cent de la valeur estimée soit 175 000 dollars. Bien que la vente n’ait pas abouti , l’article racontait une histoire très différente de celle écrite 30 ans auparavant. Ainsi, la nouvelle histoire de la légendaire perle laotienne de Tseu était née.

Une histoire fantastique est né.

Dans ce nouvel article, Cobb affirmait que tandis que la perle était exhibée au musée de Ripley en 1939, M. Lee de Chine est apparu chez Ripley et a réclamé la perle comme étant la perle perdue de Lao Tseu. M. Lee a raconté de nouveau la légende chinoise antique de la perle à Cobb : Avant la mort de Lao Tseu il y a 2.500 ans, ce dernier a enseigné à un disciple comment implanter une amulette en jade, gravée avec les visages de Bouddha, de Confucius et de lui-même, dans une coquille de palourde pour produire une perle.

Les pensées de Lao Tseu tentaient à démontrer que si les trois faces des anciens sages pouvaient cohabiter en paix dans la palourde, alors toute l’humanité pouvait vivre dans la paix . Il a dit à ses disciples de garder en sécurité l’amulette dans la palourde pendant quatre années. Cela apporterait la paix et l’harmonie au monde.

Mais à la place, les disciples auraient transféré l’amulette devenue une perle dans des palourdes de plus en plus grandes et ainsi la perle grandissait de plus en plus.

Cobb a écrit que M. Lee lui a dit que la perle a été la cause de guerres et qu’en 1750, la perle a été envoyée en dehors de la Chine comme mesure de protection.

La perle aurait alors été transportée, dans la palourde, sur un bateau, où elle a été perdue dans une tempête au large de l’île de Palawan jusqu’à ce qu’un plongeur la trouve (le jeune Dayak musulman), toujours dans sa palourde, en 1934.

Cobb rajoute que M. Lee a dit que c’était la même perle et était disposé à offrir 3.5 millions de dollars pour acquérir la perle, mais Cobb aurait refusé l’offre et Mr Lee a quitté Ripley et on ne l’a plus jamais revu.

Quand Cobb est mort en 1980, la perle a été vendu à Peter Hoffman et à Victor Barbish pour 200.000 dolars. Cette transaction est la dernière offre connue sur la perle. Michael Steenrod, un gemmologue de Colorado Springs qui a évalué la perle à 60 millions de dollars et a comparé la perle à un objet façonné religieux, aurait dit

« C’est incroyable qu’on ait laissé partir la perle pour seulement 200 000 dollars après que son propriétaire soit mort. »

L’histoire est un mythe et cela est prouvé.

Cependant, selon les experts associés à Netperles, l’évaluation de Steenrod, les articles de Cobb et deux autres évaluations additionnelles de 1982 et de 2007, sont loins de la vérité.

« L’histoire de la perle de Lao Tseu est une imagination »

« Il est impossible de cultiver une perle dans une palourde. Cela n’a été jamais fait, encore moins il y a 2.400 ans »

La culture des perles dans des moules a seulement commencé au 13ème siècle et une plus grande production de perles n’a réellement débuté qu’au tournant du 20ème siècle. L’histoire de cette perle ne peut être que fabriquée de bout en bout. »

Nous ne contestons pas que c’est la perle la plus grande du monde, mais de là à dire qu’elle a été commissionnée par Lao Tseu, de plus la perle géante n’est pas de Chine, et elle n’est citée nulle part si on remonte à plus de 2000 ans d’histoire de la Chine !

« Ceci affecte assurément la valeur de la perle de manière importante » selon les experts, « cette légende apporte une valeur qui n’est pas la même que si on racontait que cette perle a été trouvée dans une palourde en 1934. »

Pourtant en dépit des réfutations historiques et scientifiques au sujet de la valeur de la perle par des experts sérieux, les contes du voyage fantastique de la perle sont demeurés intacts, même aux yeux des autorités légales qui n’ont jamais vraiment cherché à connaître la vérité.

Mais reprenons l’historique de la perle:

Peu après l’acquisition de la perle, Barbish a obtenu un prêt auprès de Joseph Bonicelli de Colorado Springs et en retour lui a donné une part sur la propriété de la perle. La perle est allée une première fois à la cour de justice en 1990 dans une tentative par Bonicelli de récupérer la valeur de son prêt. L’histoire de la perle de Lao Tseu est devenue une partie de la référence légale afin d’essayer d’établir une valeur pour la perle pendant ces démarches. À ce moment-là, les cours de justice ont ordonné que les trois hommes qui étaient les associés égaux dans la propriété de la perle vendent la perle pour que chacun récupère sa part, mais cet ordre n’a été jamais appliqué.

Après la mort de Joseph Bonicelli en 1998, la perle est devenue impliquée dans un nouvel imbroglio « légal », et le passé ressurgit avec un meurtre horrible.

L’épouse de Bonicelli, Eloise, avait été assassinée dans sa maison en 1975. Le meurtre est resté non élucidé jusqu’en 1998, année où son époux, Joseph Bonicelli, décède.

En 1998 la police a reçu une confession d’un participant à ce meurtre, l’homme indique qu’en 1975 Bonicelli avait payé le tueur à gage Delfino Ortega, un coiffeur local, $10.000 pour tuer sa femme Eloise.

Les enfants de Joseph et Eloise Bonicelli ont obtenu, d’un jugement récent en Mai 2007, que la perle soit mise en vente, sa valeur a été basée sur l’évaluation de Steenrod de $93 millions, 32,4 millions de dollars iront aux enfants Bonicelli une fois que la perle aura été vendue, ceci en compensation du prêt que leur père Bonicelli Joseph avait fait à Barbish.

Estimations exagérées et contradictoires et fausses datations au Carbone

Barbish affiche l’évaluation de Steenrod sur son site Web au sujet de la perle, ainsi que les informations relatives à l’estimation de 1982 par le « SF Gem Laboratoire de Lee Sparrow ».cette évaluation fait référence à une datation au carbone, même si il ne mentionne pas le laboratoire censé avoir effectué cette datation ni même la date de cette datation…Sinon signalons au passage que les datations au carbone sont impossibles sur une perle et seraient de toute façon très dommageables pour la perle elle même.

Sur son certificat d’évaluation à 42 millions de dollars, Sparrow affirme également que la perle date d’environ 600 ans, ce qui contredit totalement l’histoire de Lao-Tseu, puisque la période de Lao-Tseu date de 2400 ans ! Il faut savoir que l’estimation de Steenrod, retenu par le tribunal en Mai 2007, est basé sur l’estimation de Sparrow en 1982, tout en considérant l’inflation entre 1982 et 2007 !

Mythes et légendes perpétués:

Au cours des années, Barbish a clamé que plusieurs clients potentiels lui avaient fait des offres d’achats pour la perle. Il a même parlé d’un autre membre de la famille Lee qui serait apparu à Pasedena (Califormie) en 1983, réitérant la fameuse histoire de Lao-Tseu et lui faisant alors encore une offre d’achat que Barbish a refusé. Ce fameux membre de la famille Lee aurait mystérieusement disparu ensuite.

Le président Ferdinand Marcos des Philippines est également présumé avoir voulu acheter la perle en 1983, mais il aurait perdu le pouvoir avant d’avoir pu concrétiser son achat.

Barbish a même relaté qu’il y a quelques années, Osama bin Laden avait tenté de lui acheter la perle, avec un intermédiaire, afin de l’offrir à Saddam Hussein en témoignage de paix. Les autres parties ont toujours nié.

Barbish a aussi relaté avoir à nouveau refusé une offre d’achat parce que les acheteurs n’avaient pas « un bon caractère ».

Barbish et Cobb, ainsi que les enfants héritiers de Joseph Bonicelli, ont de très bonnes raisons de perpétuer des légendes et des histoires qui sembleraient donner de la valeur à la perle et un aura de mysticisme autour de cette perle.

les experts des mollusques « Tridacna clam » sont d’accord pour affirmer que cette histoire est plus que douteuse. Il a même été remis en question que les tribus Dayak ou Muslims ou Palawan aient bien existé à l’époque de 1934.

En regard de toutes ces légendes et histoires en contradictions, on ne peut qu’être sceptique concernant la valeur de la perle d’Allah, laquelle n’a jamais semble intéresser réellement un acheteur et sa valeur restant toute subjective et paraissant aussi légendaire que son histoire.

http://www.netperles.info/

 

La Colombie-Britannique a une nouvelle palourde


 

Une palourde lors d’une récolte dans les profondeurs de la mer, était cachée dans les tiroirs du musée attendant d’être catalogué, pour finir par être listé parmi les nouvelles découvertes
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La Colombie-Britannique a une nouvelle palourde

 

La palourde ascetoaxinus quatsinoensis découverte par le Musée royal de la Colombie-Britannique. Photo :  Musée royal de la C.-B.

Le musée royal de la Colombie-Britannique a découvert l’existence d’une nouvelle espèce de palourde vivant par 1000 mètres de profondeur au large des côtes du nord-ouest de l’île de Vancouver.

La nouvelle espèce a récemment été repérée par la conservatrice du musée responsable des invertébrés, Melissa Frey, parmi des spécimens récoltés par le ministère des Pêches et des Océans au large du détroit de Quatsino en 2004.

Les projections courbées inhabituelles sur le bord de la coquille indiquaient qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce.

« Quand je l’ai vu pour la première fois, je me suis dit qu’elle était extraordinaire. » — Melissa Frey, conservatrice des invertébrés, RCBC

« Après vérification, il ne semblait pas y avoir d’espèce semblable provenant de cette côte dans la littérature taxonomique existante, ce qui laissait entendre qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce pour la science », explique Melissa Frey.

D’autres éléments ont aussi été relevés par Graham Oliver, un expert en bivalves du Musée national de Galles. M. Oliver et Melissa Frey ont copublié un article dans un récent numéro du journal Zootaxa pour annoncer la découverte de la nouvelle espèce.

La découverte d’une nouvelle espèce dans la collection du Musée souligne l’importance des millions de spécimens qui sont récoltés et déposés dans les musées pour y être entreposés de façon sécuritaire, soutient le Musée royal de la Colombie-Britannique par voie de communiqué.

Ces spécimens peuvent rester dans les tiroirs pendant plusieurs années avant qu’un expert s’y intéresse, car des millions de spécimens sont récoltés et il y a un nombre limité d’experts.

L’attente en vaut la peine selon Melissa Frey.

« Caché au sein de nos collections il y a des occasions de découvertes […] et même de nouvelles espèces, explique-t-elle. En fin de compte, ces collections nous permettent de mieux comprendre et protéger l’incroyable diversité d’êtres vivants qui habitent nos océans. »

http://ici.radio-canada.ca/

Il avait laissé une palourde sur sa table


Pas très ragoutant de voir madame la palourde savourer à pleine langue le sel
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Il avait laissé une palourde sur sa table

 

 

Cet homme avait décidé de se cuisiner des palourdes et avait donc laissé cette palourde sur sa table de cuisine, là où il avait répandu du sel.

Mais, il s’est ensuite rendu compte que quelque chose d’assez impressionnant se produisait… La palourde savourait le sel à grosses léchées!

http://www.insoliteqc.com

Des scientifiques tuent par erreur le plus vieil animal du monde


Ils se sont trompés dans l’âge d’une palourde d’une centaine d’années, mais même a 400 ans, me semble que c’est un crime d’avoir oser l’ouvrir pour l’étudier
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Des scientifiques tuent par erreur le plus vieil animal du monde

 

Ming la palourde n’a pas survécu à l’étude des scientifiques.Photo : Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA

Elle a connu Christophe Colomb, Louis XIV et Lady Gaga. Il s’agit de Ming la palourde, l’animal le plus vieux du monde avec 507 printemps au compteur, rapporte le site sciencenordic.com.

La découverte de ce mollusque bivalve de type Arctica islandica ne date pas d’hier. C’est à l’automne 2006 que Ming a été rapportée par des scientifiques d’une expédition en Islande. Rapidement ils estiment son âge à environ 400 ans.

Sauf que des observations menées avec d’autres méthodes ont récemment permis d’établir que la palourde était plus vieille d’une centaine d’années et qu’elle était finalement âgée de 507 ans.

« Nous nous sommes trompés la première fois et peut-être nous sommes-nous un peu précipités en publiant ces résultats, explique Paul Butler, l’océanologue qui a étudié la palourde à l’Université Bangor au Pays de Galles. Mais nous sommes à présent absolument sûr que nous avons l’âge correct. »

Une terrible euthanasie

Un record, donc mais dont ne profitera Ming, appelée ainsi en référence à la dynastie des Ming au pouvoir en Chine au moment de sa naissance en 1499. Car la vieille palourde a succombé en 2006. En effet, les scientifiques de Bangor, qui ignoraient alors sa longévité, l’ont ouverte pour l’étudier une première fois, provoquant son trépas. Une belle bourde digne de figurer aux Darwin awards.

Reste une question, comment a fait Ming pour vivre aussi longtemps ? La biologiste allemande Doris Abele avance la piste d’un métabolisme très lent et donc d’une vie au ralenti.

« L’Artica islandica a une très faible consommation d’oxygène, explique-t-elle. Quand un animal possède un tel métabolisme, cela signifie normalement qu’il a une très longue espérance de vie. Cependant, je crois également que la longévité s’explique également par la génétique. »

Néanmoins, si on intègre les organismes primitifs au règne animal, alors Ming est battu à plates coutures par certains métazoaires primitifs. Parmi eux on trouve ainsi les éponges de verre (Hexactinellida) qui pourraient atteindre les quinze mille ans. A déconseiller pour un viager.

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