Un manchot géant de la taille d’un humain découvert en Nouvelle-Zélande


La Nouvelle-Zélande est réputée pour ses grands oiseaux aujourd’hui disparus. Un chasseur de fossile amateur a trouver un manchot géant qui a vécu il y a a 66 à 56 millions d’années. Il mesurait 1,6 mètre et pesait 80 kg. Il était plus grand que moi !
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Un manchot géant de la taille d’un humain découvert en Nouvelle-Zélande


Vanesa De Pietri et Paul Scofield du Musée de Canterbury, et Gerald Mayr du Muséum d'histoire naturelle de Francfort, observent un os de la patte de Crossvallia waiparensis, une nouvelle espèce de manchot géant aujourd'hui éteinte. © Johannes van Kan - Canterbury Museum/AFP

Vanesa De Pietri et Paul Scofield du Musée de Canterbury, et Gerald Mayr du Muséum d’histoire naturelle de Francfort, observent un os de la patte de Crossvallia waiparensis, une nouvelle espèce de manchot géant aujourd’hui éteinte. © Johannes van Kan – Canterbury Museum/AFP

Le fossile d’un manchot géant mesurant quasiment la taille d’un homme adulte a été découvert dans l’Île-du-Sud en Nouvelle-Zélande, ont annoncé des scientifiques du Musée de Canterbury et du Muséum d’histoire naturelle de Francfort.

Cet oiseau marin géant, baptisé Crossvallia waiparensis, faisait 1,6 mètre de haut et pesait 80 kg, ce qui le rendait plus grand de 40 cm et quatre fois plus lourd que l’actuel manchot empereur. Il vivait au il y a 66 à 56 millions d’années.

Des os d’une patte de cet oiseau géant avaient été retrouvés l’an dernier par un chasseur de fossiles amateur. Son appartenance à une nouvelle espèce vient d’être confirmée dans une publication de la revue Alcheringa: An Australasian Journal of Palaeontology.

C’est le deuxième fossile de manchot géant du Paléocène découvert dans la même zone, a souligné Vanesa De Pietri, chercheuse au Musée de Canterbury.

« Cela renforce notre théorie selon laquelle les manchots atteignaient de grandes tailles au début de leur évolution. »

La Nouvelle-Zélande est connue pour ses oiseaux géants aujourd’hui disparus, comme le moa (Dinornis), le plus grand oiseau qui ait jamais existé avec 3,60 mètres de haut pour quelque 200 kg, l’aigle de Haast de près de 3 mètre d’envergure, ou encore un perroquet géant qui mesurait près d’un mètre de haut et pesait jusqu’à 7 kg.

Modélisation comparant le manchot géant de Nouvelle-Zélande Crossvallia waiparensis avec une femme adulte de taille moyenne. © Canterbury Museum, Sketchfab

Modélisation comparant le manchot géant de Nouvelle-Zélande Crossvallia waiparensis avec une femme adulte de taille moyenne. © Canterbury Museum, Sketchfab

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Un manchot géant au pays des dinosaures


Un manchot géant à été découvert en Nouvelle-Zélande, ce qui est plutôt intéressant, c’est que dans même zone, il avait de la diversité dans les manchots ce qui suggère que l’ancêtre commun existait pendant l’ère des dinosaures. L’ancêtre aura donc survécu à l’extinction des dinosaures ..
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Un manchot géant au pays des dinosaures

 

L'illustration d'un artiste des manchots géants.... (Chris GASKIN, Geology Museum University of Otago, AFP)

L’illustration d’un artiste des manchots géants.

CHRIS GASKIN, GEOLOGY MUSEUM UNIVERSITY OF OTAGO, AFP

Agence France-Presse
Paris

 

La découverte d’un fossile de manchot géant, vieux de 61 millions d’années, ouvre la voie à une image étonnante : les tous premiers représentants de ces oiseaux marins à la démarche chaloupée auraient côtoyé les dinosaures.

Le fossile découvert sur l’Ile du sud de Nouvelle-Zélande par un collectionneur amateur représente « l’un des plus anciens fossiles de manchot au monde », selon l’étude parue jeudi dans la revue scientifique The Science of Nature.

Selon les conclusions d’une équipe de chercheurs allemand et néo-zélandais, l’animal aurait foulé la glace il y a 61 millions d’années, au Paléocène.

Mais ce n’est finalement pas son grand âge qui interpelle les scientifiques, c’est plutôt son squelette. Très grand, il diffère énormément des autres fossiles de manchots datant approximativement de la même époque.

Car un autre manchot appelé « Waimanu manneringi » avait également été découvert le long de la même rivière Waipara dans la région de Canterbury. On avait déjà estimé qu’il devait avoir environ 61 millions d’années.

Mais « les deux manchots, provenant exactement de la même localité, sont morphologiquement très différents », explique à l’AFP Gerald Mayr du Forschungsinstitut Senckenberg, le musée d’histoire naturelle de Francfort (Allemagne), coauteur de l’étude.

Haut de 1,50 mètre, le nouveau venu, baptisé le « manchot géant waipara », mesure près de 30 cm de plus que le manchot empereur, le plus grand et le plus lourd représentant actuel de cette famille d’oiseaux marins.

« Les os des pattes que nous avons étudiés montrent que ce manchot était significativement plus grand que son congénère précédemment découvert », explique Gerald Mayr.

Or si une espèce est très diversifiée au Paléocène, cela implique qu’un ancêtre commun aux différents descendants les a précédés, « cinq à dix millions d’années plus tôt », précise l’ornithologue.

Et cinq à dix millions d’années avant le Paléocène c’était… l’ère des dinosaures ! Les monstres préhistoriques ont peuplé la planète jusqu’à il y a 65 millions d’années et leur extinction totale.

« Cette diversité indique que les premiers représentants des manchots existaient déjà à l’âge des dinosaures, il y plus de 65 millions d’années », conclut Gerald Mayr.

En outre, selon l’équipe de chercheurs, les grands pieds du « manchot géant waipara » indiquent qu’il avait certainement déjà acquis la station verticale et sa démarche dandinante si caractéristique.

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Découverte d’un palmier préhistorique dans les Prairies


Un fossile à été trouvé dans les Prairies au Canada, des feuilles de palmier qui datent de 65 millions d’années. À cette époque, le climat n’était peut-être pas tropical comme on peut le penser, mais plutôt tempéré
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Découverte d’un palmier préhistorique dans les Prairies

 

Fossile de palmier préhistorique

Déterré à proximité d’Edmonton, ce fossile suggère que des palmiers poussaient dans l’Ouest canadien à une époque où le climat était bien plus tempéré.   Photo : David Greenwood

Un chercheur a découvert une nouvelle espèce de petit palmier préhistorique qui poussait dans l’Ouest canadien après avoir examiné un fossile faisant partie de la collection d’un musée en Alberta depuis plus de 20 ans.

Les palmiers sont généralement associés à des climats chauds et tropicaux. Toutefois, cette découverte révèle que les palmiers vivaient dans des climats tempérés – et non tropicaux – 20 millions d’années plus tôt que les records fossiles existants laissaient croire.

Le fossile indique également que des palmiers ont poussé plus à l’est des montagnes Rocheuses qu’on ne le croyait.

Le professeur en biologie David Greenwood, de l’Université de Brandon, au Manitoba, a repéré le fossile dans la collection du Royal Tyrrell Museum of Paleontology en Alberta. Le musée situé à Drumheller, à 135 kilomètres de route au nord-est de Calgary, est conservateur de l’artefact depuis que des scientifiques l’ont déterré en 1993.

[Le fossile] est spécial pour deux principales raisons. Premièrement, ça représente un intérêt scientifique pour la chronologie des fossiles indicateurs de changement climatique. Mais aussi, ça prouve que nous avions déjà eu des palmiers au Canada!

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Le scientifique de l’Université de Brandon a déterminé que le fossile est issu de l’époque du Paléocène, qui remonte à 65 millions d’années.

David Greenwood et le fossile de la toute nouvelle espèce de palmier préhistorique

David Greenwood et le fossile de la toute nouvelle espèce de palmier préhistorique   Photo : Université de Brandon

Néanmoins, l’artefact – qui est aussi grand que la paume moyenne – ne veut pas pour autant dire que les Prairies canadiennes étaient un paradis tropical à l’époque.

« Ça aurait été plutôt une zone tempérée, avec des pins, des bouleaux, des cèdres et d’autres arbres feuillus, soulève M. Greenwood. Le climat aurait été similaire à celui du sud de l’Ontario, c’est-à-dire des hivers froids sans couches de neige qui perdurent et des étés humides. »

Nous voyons des palmiers et nous pensons tout de suite, “Ah ! C’était tropical !”, mais ce n’était pas forcément le cas.

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Un climat en évolution

 

Le professeur Greenwood étudie les fossiles de palmier et les climats doux depuis 1993. Il explique que les palmiers adultes peuvent résister à de courtes vagues de froid, alors que les jeunes cultures n’y survivent pas. Donc, si l’on voit que des palmiers survivent dans des régions où les conditions sont généralement trop froides, c’est un indicateur précoce des changements climatiques.

Les palmiers, ce sont les “canaris dans la mine de charbon,”, car ils sont très sensibles à la chaleur et au froid. C’est un présage de l’avenir.

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Étudier les fossiles d’une époque où la Terre connaissait une période de profonde transition climatique permet aux scientifiques de mieux comprendre les changements climatiques actuels, souligne M. Greenwood.

Le professeur aimerait retourner au site où le fossile du palmier a été déterré, à 18 kilomètres au sud-ouest d’Edmonton.

Nous en avons encore beaucoup à apprendre sur ce petit palmier… nous pourrions même trouver des semences [au site de la découverte].

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Des scientifiques avaient déjà mis au jour des palmiers fossilisés de l’époque de l’Éocène dans les régions côtières et l’intérieur de la Colombie-Britannique, tandis que des exemples de la période du Crétacé ont été retrouvés en Alberta.

Toutefois, il leur était impossible de faire le pont évolutionnaire des palmiers sans fossiles intermédiaires du Paléocène, époque qui a suivi le Crétacé et qui annonçait le début de l’Éocène.

Christopher West, un candidat doctoral de l’Université de la Saskatchewan ayant travaillé sur le projet, indique dans un communiqué que la récente découverte permet enfin de combler ce trou.

« Il nous manquait toujours des fossiles de palmiers de l’époque du Paléocène, mais là, nous avons finalement une chronologie plus complète », conclut-il.

Selon un texte de Nicole Mortillaro (CBC)

http://ici.radio-canada.ca/

Boule de tortue


Une mine qui vaut une petite mine d’or en paléontologie et ce sans jeu de mots. Une belle trouvaille qui s’ajoute a d’autres surprenantes voir géantes découvertes au même endroit
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Boule de tortue

 

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Carlos Jaramillo devant l’un des fossiles découvert.

Coline Dangerfield

Plusieurs fossiles de tortues ont été retrouvés dans la mine colombienne de Cerrejón. Leur particularité ? Ils appartiennent à une espèce dont la carapace est presque parfaitement circulaire !

Une tortue avec une carapace toute ronde, on n’avait jamais vu ça ! En mai dernier pourtant, une équipe de paléontologues de l’Institutde Recherche Tropicale Smithsoniana (Panama) a découvert de tels fossiles, dans la mine de charbon à ciel ouvert de Cerrejon, au nord de la Colombie.

Ces tortues disparues, qui vivaient il y a 60 millions d’années,  sont les premières, appartenant au Paléocène, retrouvées en zone tropicale. L’équipe dirigée par le paléontologue Carlos Jaramillo a ainsi retrouvé une partie d’un crâne et plusieurs carapaces (trois quasi-complètes et six partielles), appartenant à la famille des Bothremys.

Cette nouvelle espèce éteinte de tortue d’eau douce a été baptisée Puentemys mushaisaensis – en référence à Puente Pit près de Mushaisa, lieu de la découverte.

D’après ces restes, cette tortue aurait eu une carapace proche d’un cercle parfait d’1,51m de diamètre. Un habitacle suffisamment large pour lui permettre de se protéger des prédateurs. Une fois exposée au soleil, l’importante surface de cette carapace devait rendre plus efficace le réchauffement du corps de l’animal. Jusqu’à lui faire atteindre une température optimale pour son activité.

dessin d'artiste de l'espèce Puentemys mushaisaensis 

Dessin d’artiste de Puentemys mushaisaensis

La mine de charbon de 69 000 hectares où a été faite cette découverte n’en est pas à son premier « trésor » exhumé. D’autres spécimens fossiles des plus intéressants y ont déjà été révélés.

Le serpent Titanoboacerrejonensis de 13 mètres de long par exemple. Avec de telles mensurations il est la plus grande espèce de serpent fossile au monde.

La mine avait révélé aussi Carbonemys cofrini, une tortue de la taille… d’une Smart. Ses 172 centimètres de long font qu’elle non plus, n’avait rien à craindre des prédateurs. D’après les spécialistes, elle aurait même eu les capacités pour dévorer un crocodile de temps en temps.

Au palmarès de cette drôle de mine s’ajoute donc cette nouvelle découverte qui nous permet de mieux cerner l’évolution de la biodiversité tropicale après la disparition des dinosaures.

http://www.nationalgeographic.fr