Ces hormones qui nous font acheter


Nos hormones, des images, la beauté, la force fait du consommateur une victime de la surconsommation, il y aurait même une possibilité de la manipulation biologique qui est à mon sens une stratégie monstrueuse
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Ces hormones qui nous font acheter

 

Exposer les clients à des photos d’hommes musclés ou de femmes séduisantes suffirait à les pousser à la surconsommation. Telle est la conclusion d’une étude qui ouvre grand la voie à la manipulation biologique de nos préférences. Explications avec Stéphane Mailhiot.

Stéphane Mailhiot

Photo : iStockPhoto

Vous rentrez du centre commercial avec vos emplettes. Vous avez acheté plus que prévu. Et vous avez aussi opté pour des produits plus luxueux et plus ostentatoires qu’à l’habitude. Votre partenaire vous interroge sur votre soudain matérialisme. Vous répondez que c’est la faute… des hormones et du portier.

C’est en tout cas la conclusion de l’étude de Tobias Otterbring relatée dans Harvard Business Review. Le chercheur a comparé la consommation des clients avec et sans la présence d’un homme imposant physiquement à l’entrée d’un commerce. Alors que la présence de l’hercule n’a pas modifié le comportement d’achat des femmes, elle a incité les hommes à dépenser beaucoup plus. En présence de ce rival très visible, ils ont acheté en moyenne 165 dollars de biens, par rapport à seulement 92 dollars chez les autres. Une augmentation des achats aussi importante qu’inconsciente.

La différence de facture est attribuable au prix moyen des achats qui a crû de 80 %, alors que le nombre d’articles passés à la caisse a peu varié. Selon les chercheurs, c’est la volonté de ces messieurs de signaler leur statut face à ce concurrent potentiel qui les a fait ouvrir leur portefeuille et a mené à l’acquisition de biens plus luxueux.

La responsable biologique de ce comportement inconscient serait la testostérone. Dans un autre test en laboratoire, des chercheurs ont démontré que la prise de dosettes de l’hormone sexuelle masculine changeait la préférence des hommes pour certaines marques de prestige. Ces hommes ont par exemple choisi un jean perçu comme plus réputé plutôt qu’un produit moins prestigieux, mais de qualité équivalente. Les hommes « boostés » à la testostérone ont par ailleurs mieux réagi aux publicités centrées sur le prestige, alors que leur réceptivité aux messages de qualité ou de promesse de pouvoir est demeurée inchangée. Le niveau prétest de testostérone des quelque 250 participants révélait déjà une importante corrélation avec une recherche de statut dans la préférence de marques.

Hormonothérapie au centre commercial

Les marques peuvent influencer nos hormones. Par exemple, le niveau de testostérone grimpe dans certains contextes, comme les compétitions sportives (surtout quand elles sont remportées), ou après des expériences de consommation ostentatoire, comme la conduite d’une voiture luxueuse (plutôt que notre habituelle minifourgonnette). Étant donné que l’hormone sexuelle tend aussi à augmenter en présence de partenaires potentielles, l’utilisation des femmes-trophées dans certains magasins de grand luxe ne surprend guère.

L’influence des hormones sur la consommation féminine est déjà démontrée alors que la préférence de vêtement et de nourriture fluctue en fonction du cycle hormonal. Les femmes seraient, comme les hommes « testostéronés », à la recherche de prestige à l’approche de l’ovulation. Le mécanisme en cause serait analogue : la volonté d’établir son statut social pour attirer de meilleurs partenaires.

Créer le contexte idéal pour l’achat est au cœur de la pratique marketing. Le fait que certains environnements tendent à nous faire sécréter certaines hormones ouvre la porte à une manipulation biologique de nos préférences et soulève une série de questions éthiques.

Attention, manipulation possibleLa simple présence d’images peut influencer nos préférences. Être exposé à des photos d’hommes costauds suffit à pousser les hommes à une consommation plus ostentatoire et à choisir, par exemple, des vêtements arborant des logos plus imposants. De la même façon, lors de tests, les femmes ayant regardé des images de femmes séduisantes ont eu tendance à surconsommer des produits pour maintenir leur poids, à privilégier l’activité physique extrême et même à opter pour des produits de beauté moins discrets, comme les autobronzants.

Puisque l’effet de modèles imposants se fait surtout sentir chez les hommes plus petits, certains commerces pourraient attribuer des vendeurs particulièrement grands aux hommes de petite taille, dans l’espoir que leur volonté de rivaliser leur fasse ouvrir leur portefeuille. Au-delà de l’aspect moral de la chose, il faudrait évaluer le niveau de satisfaction de ces clients quant à l’expérience entière et projeter leur propension à remettre les pieds dans le magasin. Une manipulation à court terme ou une fidélité à long terme ?

https://lactualite.com/

Retomber enceinte durant une grossesse: c’est possible, mais…


Généralement quand une grossesse se déclare, il n’y a pas d’ovulation pour une autre fécondation. Il arrive des cas extrêmement rares qu’un bébé peut avoir plusieurs jours voir plusieurs semaines de différence. Le cas de ce couple est encore plus extraordinaire, car les spermatozoïdes du papa après la première fécondation ont vécu plusieurs jours avant de féconder une deuxième fois
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Retomber enceinte durant une grossesse: c’est possible, mais…

 

PREGNANT TWINS

Si vous êtes enceinte et que vous avez des doutes à cet effet, sachez que les chances que vous retombiez enceinte durant votre grossesse sont extrêmement minces.

Si minces, en fait, que le New York Times rapporte que seulement quelques rares cas ont été répertoriés.

Baptisé superfétation, ce phénomène se produit lorsqu’une femme continue d’ovuler après le début de sa grossesse.

En général, les changements hormonaux préviennent l’ovulation alors que la paroi de l’utérus s’épaissie pour empêcher un deuxième embryon de s’y rattacher.

Chaque fœtus peut avoir son propre sac amniotique et naître à des semaines d’intervalle.

En 2009, Julia Grovenburg, une femme de 31 ans originaire de l’Arkansas, a donné naissance à deux bébés à deux semaines et demie d’intervalle.

«Lors de sa première échographie, il n’y avait qu’un bébé. Par la suite, ils ont entendu un deuxième cœur battre, d’un deuxième enfant beaucoup plus jeune», a expliqué le Dre Karen Boyle du Greater Baltimore Medical Center à ABC News.

«Je n’ai pu trouver que 10 autres cas de ce genre qui avaient été documentés.»

kate hill
Kate Hill.

L’an dernier, une femme australienne a donné naissance à des jumeaux à 10 jours d’intervalle.

«Nous n’avions pas réalisé à quel point notre cas était unique avant l’accouchement», a confié Hill au Australia’s Today Tonight.

«Ce qui rend notre histoire encore plus spéciale, c’est que moi et mon mari n’avions fait l’amour qu’une seule fois. Ses spermatozoïdes sont demeurés vivants pendant 10 jours pour féconder un deuxième ovule.»

http://quebec.huffingtonpost.ca

Technologies Un contraceptif contrôlé à distance


Je vois cela de mauvaise augure, contrôler l’ovulation d’une femme par une télécommande. Ca donne l’impression que d’être une chose comme la télé qu’on zappe. Mais bon, ce n’est pas de mon époque, heureusement !
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Un contraceptif contrôlé à distance

 

Un contraceptif contrôlé à distance

Crédit photo : mchips.com

Des chercheurs ont développé une puce contraceptive qui peut être implantée sur une femme, être activée et désactivée grâce à une télécommande, et durer au moins 16 ans.

La puce électronique de régulation des naissances mesure quelques millimètres et se place sous la peau des fesses, sous la partie supérieure du bras ou sous l’abdomen, selon un article publié dans MIT Technology Review.

La puce est munie d’un minuscule réservoir qui contient l’hormone qui empêche l’ovulation. Les médecins seraient aussi en mesure de modifier le dosage à distance.

La compagnie MicroCHIPS de Lexington, au Massachusetts, a développé cet implant grâce au financement de la Fondation Bill et Melinda Gates.

Les chercheurs ont indiqué que l’idée remontait à il y a deux ans, lorsque les Gates ont visité leur laboratoire et ont demandé si un tel dispositif était réalisable.

Il reste encore du travail à réaliser sur la puce, dont le cryptage pour protéger les données du patient transmises sans fil, lit-on par ailleurs dans l’article.

http://tvanouvelles.ca

Le Saviez-vous ► Trois tests de grossesse d’antan !


Maintenant, on peut acheter un test de grossesse dans les magasins d’un dollar, mais il fut un temps que le test était quelque peu bizarre et heureusement pour les lapines et les grenouilles que cela a évolué
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Trois tests de grossesse d’antan !

 

 

Si aujourd’hui il suffit d’une poignée de minutes pour savoir si l’on est enceinte, les tests de grossesse n’ont pas toujours été aussi simples. Comment faisaient nos grands-mères pour savoir si elles attendaient un enfant ? Et dans Égypte ancienne, existait déjà t-il des tests de grossesse fiables ?

Zoom sur trois tests de grossesse d’antan.

Aujourd’hui, le test de grossesse est un jeu d’enfant. Après un tour à la pharmacie, il suffit de quelques gouttes d’urine et d’une poignée de minutes pour savoir si l’on attend un enfant ou non. Mais s’assurer d’un début de grossesse n’a pas toujours été aussi simple. C’est seulement à partir des années 70 que les ancêtres de nos tests de grossesse actuels ont vu le jour. Mais alors, avant cette date, comment faisaient les femmes pour savoir si elles étaient enceintes ? Retour sur trois tests de grossesse d’antan…

Test de grossesse d’antan : le test de la lapine

Utilisé il y a encore moins de 50 ans, le test de la lapine, connu aussi sous le nom de test de Friedman, a de quoi surprendre aujourd’hui. A l’époque, pour savoir avec certitude si une femme était enceinte, elle pouvait se rendre en laboratoire et donner un échantillon d’urine. Celui-ci était alors injecté dans l’ovaire d’une lapine, dont l’appareil génital était ensuite passé à la loupe quelques jours après l’intervention. Si la lapine ovulait dans les trois jours suivant l’injection, la femme était déclarée enceinte.

L’explication :  l’ovulation de la lapine était due à la présence d’HCG, l’hormone de la grossesse, dans l’urine de la femme.

Test de grossesse d’antan : le test de Hogben

Inventé à la fin du XIXe siècle, le test de Hogden s’est démocratisé dans les années 40 et 50. Pour réaliser ce test, les laboratoires utilisaient des grenouilles de l’espèce des Xenopus, choisies dès les années 30 pour leur capacité à pondre toute l’année. Comme pour le test de la lapine, on injectait aux grenouilles l’urine d’une femme potentiellement enceinte puis on attendait quelques jours pour observer la réaction de l’animal. Si la petite grenouille pondait, cela signifiait que la femme était enceinte. De la même manière qu’on expliquait l’ovulation des lapines, on justifiait la ponte de la grenouille par la présence d’HCG dans l’urine de la femme enceinte.

Test de grossesse d’antan : le test des sacs d’orge et de blé

Dans l’Egypte ancienne, il semblerait qu’on demandait à une femme présumée enceinte d’uriner plusieurs jours de suite sur deux sacs : un premier rempli de blé, le second rempli d’orge. Si les contenus des deux sacs germaient, cela signifiait que la femme était enceinte. On pensait également que ce test permettait de prédire le sexe de bébé : si l’orge germait en premier, elle attendait un garçon ;une fille si c’était le blé.

Test de grossesse d’antan : le saviez-vous ?

C’est en 1971 que le premier test de grossesse à réaliser à la maison est mis en vente en pharmacie par la marque Predictor. Si, à l’instar des tests de grossesse actuels, celui-ci se basait déjà sur la présence de l’hormone HCG dans l’urine, il n’était cependant pas aussi rapide et simple d’utilisation. Pour savoir si l’on était enceinte ou non, on mélangait quelques gouttes de son urine avec de l’eau distillée dans un tube à essai, dans lequel on ajoutait un réactif. Après avoir secoué le tout, on attendait deux heures pour être fixée. Le résultat s’affichait alors dans un petit miroir placé sous le tube à essai. Ce test de grossesse pouvait être réalisé dès neuf jours de retard de règles.

Pour en savoir plus : Tests de grossesse d’antan – Magicmaman.com

http://www.magicmaman.com/