Une famille d’oies traversant une route très fréquentée provoque l’embouteillage


Ces outardes  me font penser à une sortie scolaire quand un adulte commence à traverser pour s’assurer que les automobilistes s’arrêtent au niveau du passage au piéton alors qu’un autre adulte s’assure que tous les petits traversent tranquillement en sécurité
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Une famille d’oies traversant une route très fréquentée provoque l’embouteillage

 

Le Saviez-Vous ► L’Outarde barbue consomme volontairement des insectes toxiques pour attirer les femelles


Il y a des mâles qui risquent beaucoup pour séduire une compagne dans le but de perpétuer l’espèce. Cet oiseau entre autres, risque beaucoup pour avoir une hygiène acceptable pour celle qui convoite
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 L’Outarde barbue consomme volontairement des insectes toxiques pour attirer les femelles

 

Lors de la parade nuptiale, chaque espèce a ses propres codes et habitudes. Intéressons-nous aujourd’hui à l’outarde barbue, un oiseau qui n’hésite pas à se mettre en danger en mangeant du poison pour prouver sa force et attirer les femelles.

Explication.

Les scientifiques savaient déjà que ces grands oiseaux, qui sont originaires de régions de l’Europe et de l’Asie, cassent la croûte sur des insectes toxiques pour nettoyer leurs tripes de certains parasites intestinaux. Il semble que ce comportement ait également une autre signification.

En effet, les outardes mâles consomment volontairement des insectes toxiques pour attirer les femelles. Surtout pendant la saison des amours, les outardes barbues (Otis tarda) mangent certaines espèces toxiques de cantharides (insecte coléoptère) pour prouver à quel point ils sont en bonne santé.

Comme nous vous l’avions signifié plus haut, il n’y a pas que la bravoure qui pousse les outardes à consommer des insectes toxiques ; les toxines des coléoptères tuent aussi des parasites qui vivent dans l’orifice de reproduction des oiseaux, connu sous le nom de cloaque.

Le cloaque, qui est également utilisé pour déféquer, est alors rigoureusement inspecté par la femelle. Le plumage blanc du mâle est pensé pour rendre cet examen plus facile, comme l’orifice sombre se détache sur les plumes brillantes.

Si la femelle juge que le taux de parasites du mâle est assez faible, la paire s’accouplera. Ah, c’est beau l’amour !

Source : sciencemag

http://sciencepost.fr

Oiseaux : quand les mâles ingèrent du poison pour attirer les femelles


C’est connu que les animaux ont différentes stratégies pour séduire la femelle. Chez une espèce d’outarde, il faut avoir une bonne hygiène pour satisfaire madame
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Oiseaux : quand les mâles ingèrent du poison pour attirer les femelles

 

Grande Outarde

La Grande Outarde (ci-dessus) est un gros oiseau, dont les mâles peuvent peser jusqu’à 18 kg, pour une envergure de 2,60 mètres. Crédits : Radomił Binek

Chez la Grande Outarde, une espèce de gros oiseau peu adroit en vol, les mâles ont pour habitude d’ingérer des insectes toxiques afin de séduire les femelles.

Durant la période de reproduction, les Grandes Outardes (Otis tarda) mâles mangent certaines espèces d’insectes toxiques appartenant à la famille dite des méloidés. Le but ? Attirer les femelles.

En effet, les toxines contenues dans ces insectes tuent les parasites qui vivent dans le cloaque, un organe aux multiples fonctions qui joue notamment le rôle d’orifice génital permettant la reproduction.

Or, il se trouve que les femelles Grandes Outardes ont pour habitude d’inspecter soigneusement le cloaque avant la reproduction : si elles jugent que la présence de parasites est trop élevée, alors l’union n’a pas lieu.

Contrairement à des comportements que l’on peut observer parfois chez les humains, l’ingestion d’insectes de la famille des méloidés par les Grandes Outardes mâles n’a donc pas pour but d’impressionner la gent féminine, mais de les rassurer sur le niveau d’hygiène de leur appareil reproducteur.

Ces travaux ont été publiés le 22 octobre 2014 dans la revue Plos One, sous le titre « Males of a Strongly Polygynous Species Consume More Poisonous Food than Females » .

http://www.journaldelascience.fr/

Une cycliste d’Ottawa attaquée et blessée par une bernache


Ma petite fille au printemps court pour aller donner un calin aux bernaches, mais elles s’envolent quand Mlle est trop près. La semaine dernière, en passant près de la rivière des Outaouais, il y avait des couples de bernaches avec leurs petits. Je n’ai pas voulu que Mlle approche des oiseaux, alors nous sommes installés d’une certaine distance, de plus d’un mètre (les bébés s’approchaient, mais les parents veillaient à qu’ils ne viennent pas trop près) je voulais lui faire comprendre quand il y a des bébés, il faut respecter leur espace, car une maman et un papa veulent toujours protéger leurs petits
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Une cycliste d’Ottawa attaquée et blessée par une bernache

 

Kerry Surman a été blessée par une bernache du Canada.

 Kerry Surman a été blessée par une bernache du Canada. Photo :  Courtoisie de Kerry Surman

Une femme d’Ottawa a été attaquée par une bernache du Canada alors qu’elle circulait à bicyclette, il y a près de deux semaines. Ses blessures étaient telles qu’elle a été hospitalisée pendant cinq jours.

Le 10 juin, Kerry Surman se promenait sur un tronçon du Sentier transcanadien entre Stitsville, dans l’ouest d’Ottawa, et Carleton Place, lorsqu’elle a croisé une famille de bernaches.

« Je me rappelle que la bernache m’a regardée d’un mauvais oeil. » — Kerry Surman, cycliste

La cycliste croyait pouvoir passer à proximité des oiseaux sans problème, mais reconnaît maintenant qu’elle allait peut-être un peu trop vite et que l’une des bernaches du Canada a alors probablement cru qu’elle lui voulait du mal. C’est à ce moment que l’oiseau a attaqué Mme Surman.

« La bernache enroule ses ailes autour de ma tête, puis je ne peux plus rien voir et je m’entends crier », se remémore-t-elle.

Après l’attaque, la sportive s’est écroulée au sol et avait de la difficulté à se relever. Son visage était également boursoufflé.

Elle a finalement été aidée par un passant qui a appelé le 911. Mme Surman a ensuite été transportée par ambulance à l’hôpital, où elle a été traitée pour une commotion, une fracture de l’os jugal, ainsi que d’autres blessures et lacérations au visage.

Selon le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, les bernaches du Canada attaquent rarement les humains, mais demeurent des animaux qui peuvent être agressifs.

http://ici.radio-canada.ca

Guerre entre les avions et les oies du Canada dans le ciel de New York


Je trouve scandalisant qu’on préfèrent exterminer des oiseaux qui sont sans défenses surtout dans une périodes qu’ils ne peuvent pas voler .. Je peux comprendre que les responsables des aéroports veulent minimiser les dangers pour les avions, mais je pense que ce n’est pas les animaux a s’adapter mais bien a l’être humain.
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Guerre entre les avions et les oies du Canada dans le ciel de New York

 

Guerre entre les avions et les oies du Canada dans le ciel de New York

Photo: Don Emmert/AFP

C’est la bataille des cieux new-yorkais: d’un côté des oies du Canada, de l’autre les avions. Et apparemment, les deux ne peuvent pas cohabiter

Depuis la collision aérienne entre des oies et un Airbus d’US Airways en 2009, suivi par un amerrissage spectaculaire dans l’Hudson, les malheureux volatiles sont dans le collimateur des autorités.

Au début de chaque été, des équipes du département de l’Agriculture (USDA) explorent les parcs, comme celui d’Inwood Hill à Manhattan, pour exterminer ces «bernaches du Canada» et leurs petits.

Les oies, appelées aussi «outardes» au Québec, sont impuissantes. Juin et juillet sont les mois de mue, et elles ne peuvent pas voler. Les capturer, puis les gazer est presque un jeu d’enfant.

Mais grâce à David Karopkin et ses complices de GooseWatchNYC (surveillance des oies à New York) les oies ne sont plus complètement seules. Chaque jour, ces militants se lèvent à l’aube, pour arpenter les parcs et les protéger. Si l’un d’eux voit une patrouille de l’USDA, le réseau est immédiatement alerté par courrier électronique.

«C’est horrible», explique ce futur avocat de 27 ans. «J’ai pris la décision de ne pas rester dans mon lit. Je veux témoigner».

Une autre membre de la brigade des défenseurs des oies, l’écrivaine Genevieve Mathis, 44 ans, commence à 5H00, surveillant depuis la fenêtre de son appartement qui domine Inwood Hill Park.

«Nous pouvons voir l’allée, et quand ils viennent, ils viennent avec huit ou neuf camions», dit-elle.

Les militants ne s’interposent pas directement, mais pensent que leur présence et le fait qu’ils filment ce qui se passe suffit à freiner les ardeurs des autorités. D’autant qu’il s’agit simplement de gagner du temps. Si les oies survivent jusqu’à la mi-juillet, elles pourront de nouveau utiliser leurs ailes.

New York est une jungle

Les trois aéroports qui desservent New York sont au coeur d’un réseau aérien particulièrement dense. Mais New York est aussi étonnamment sauvage. Des faucons font leur nid au milieu des gratte-ciels, on y signale parfois des coyotes, et une population inconnue de grenouilles a été récemment découverte dans le Bronx, tandis que des zones marécageuses abritent de nombreux oiseaux migrateurs.

Les bernaches sont environ 20 à 25 000 à vivre dans la région de New York, 20 000 de trop, selon Lee Humberg, qui supervise le secteur pour l’USDA.

«Le but du département est de réduire ce nombre à 4000 ou 5000. Cette estimation est basée sur l’habitat disponible, les plaintes qu’elles génèrent, et d’autres variables», dit-il.

Son action vise en priorité un rayon de 7 à 10 km autour des aéroports. L’été dernier, les patrouilles ont été efficaces, supprimant 575 des 654 oies localisées, selon des chiffres officiels.

L’accident de l’Airbus d’US Airways, qui n’avait miraculeusement fait aucune victime, était dû au choc avec un vol d’oies, chacune de la taille d’un chien. Elles avaient détruit les deux moteurs, et précipité l’avion dans le fleuve.

«C’est ce qui a vraiment sensibilisé les gens au problème», indique M. Humberg.

«C’est la question de leur taille. Leur poids dépasse 1,5 kilo. La plupart des moteurs sont conçus pour résister à des chocs d’oiseaux de moins de 1,5 kilo», dit-il.

Et le problème, ajoute-t-il, c’est qu’elles sont de plus en plus nombreuses: «Personne ne chasse, il n’y a pas de prédateurs, et nous avons créé de merveilleux jardins qu’elles adorent».

Mais pour M. Karopkin, la chasse annuelle aux oies n’a guère de sens. Ce sont des oiseaux qui parcourent de longues distances, souligne-t-il, et sauf à les tuer toutes, c’est «une perte de temps».

http://fr.canoe.ca