Au Kaza­khs­tan, un ours brun est en prison à vie pour avoir blessé deux humains


Un ours abandonné bébé par un propriétaire de cirque a blessé 2 personnes et est emprisonnée dans une prison avec des criminels dangereux. Elle était en cage  elle blessé ces personnes.! Comment peut-on juger un ours coupable ? Pourquoi, le propriétaire n’est pas accusé pour négligence ? Seule consolation, si on peut appeler cela consolation, c’est que l’ours s’est adapté ainsi que les habitants de cette colonie à vivre en harmonie, malgré l’emprisonnement.
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Au Kaza­khs­tan, un ours brun est en prison à vie pour avoir blessé deux humains

 

par  Laura Boudoux

 

Recon­nue coupable d’avoir attaqué deux humains en 2004, l’ourse Katya a été condam­née à la prison à perpé­tuité, au Kaza­khs­tan.

Cette femelle ours brun est ainsi empri­son­née dans une colo­nie pénale au « régime strict », à Kosta­nay, depuis 15 ans, rapporte Unilad. Ce centre péni­ten­cier accueille 730 hommes jugés comme étant de « dange­reux crimi­nels » – la peine maxi­male pour les meur­triers y est de 25 ans.

La vie derrière les barreaux aurait rendu Katya « amicale », et l’ani­mal ne repré­sen­te­rait plus aucune menace pour les prison­niers, qui lui rendent visite régu­liè­re­ment.

« Elle n’est pas du tout agres­sive. Elle s’est réveillée il y a envi­ron un mois de son hiber­na­tion annuelle. Main­te­nant, elle se sent bien, elle court, elle saute », a fait savoir le respon­sable de la prison de haute sécu­rité, Aslan Medy­bayev, inter­rogé par la presse locale en mars 2019.

Aban­don­née par un proprié­taire de cirque alors qu’elle n’était encore qu’un ourson, Katya avait 7 ans lorsqu’elle a attaqué deux personnes, à deux occa­sions diffé­rentes. Elle était alors en cage, dans un camping connu sous le nom de Belaya Yurta. Un petit garçon de 11 ans s’était une première fois appro­ché d’elle pour la nour­rir, quand Katya lui a agrippé la jambe. Le deuxième inci­dent a eu lieu lorsqu’une jeune femme ivre de 28 ans avait passé son bras dans la cage, pour tenter de serrer la patte de l’ours.

Aucun zoo n’étant construit à proxi­mité du camping, Katya a été emme­née parmi les prison­niers de Kosta­nay, où elle devrait demeu­rer jusqu’à la fin de ses jours.

« Nous ne prévoyons pas de trans­fé­rer Katya. Elle est deve­nue le symbole de notre colo­nie, nous nous sommes habi­tués à elle et nous ne la donne­rons à personne », décla­rait ainsi Azamat Gabpa­sov, respon­sable adjoint du centre péni­ten­cier, en 2016.

Sources : Unilad

https://www.ulyces.co/

En Suède, les ourses gardent leur petit plus longtemps auprès d’elles à cause de la chasse


En Suède, il est interdit pendant la chasse à l’ours de tuer une mère et sa progéniture. Une stratégie que les mamans ours semblent avoir compris, car elles gardent plus longtemps leurs petits près d’elles
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En Suède, les ourses gardent leur petit plus longtemps auprès d’elles à cause de la chasse

Ours brun

En Suède, la chasse affecte le comportement des ourses.

© STUART FORSTER/SHUTTERS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs ont étudié le comportement des ourses en Suède et ont ainsi découvert que les oursons restaient désormais 1 an de plus auprès de leur mère.

S’occuper de son petit pourtant devenu grand n’est pas un problème pour les femelles ours bruns (Ursus arctos) suédoises. Bien au contraire : celles qui prolongent les soins maternels pendant 1 an (passant ainsi de 1 an et demi de soins à 2 ans et demi) ont quatre fois plus de chance de survivre que les autres. Pourquoi ? Car les chasseurs évitent de tirer sur des ourses accompagnées de leur petit. Cette découverte fait l’objet d’un article dans la revue Nature Communications paru le 27 mars 2018.

Chasser une mère et son petit est « est illégal, déconseillé ou évité » la plupart du temps

L’équipe internationale de chercheurs a épluché des données provenant d’observations ayant eu lieu entre 1987 et 2015 soit 28 ans. Ils ont alors pu définir 2 tactiques employées par les ourses : certaines restent avec leur progéniture un peu plus d’un an lorsque les autres gardent leur ourson auprès d’elles un an de plus. La première stratégie permet aux femelles de s’accoupler plus souvent tandis que la seconde augmente leur survie et celle du petit en période de chasse mais diminue le nombre d’oursons élevés dans une vie.

Comme l’explique l’étude, « dans de nombreux systèmes de chasse, l’abattage des femelles avec des petits encore dépendants est illégal, déconseillé ou évité par les chasseurs afin de protéger la composante féminine de la population ou parce que le taux de survie potentiellement plus faible des orphelins peut poser des problèmes éthiques et démographiques ».

Le changement de stratégie ne se fait pas à l’échelle de l’animal

Pour les chercheurs, un avantage artificiel se met alors en place car les femelles capables de se reproduire et surtout accompagnées de leur progéniture sont favorisées.

« Ce type de sélection causée par la chasse avantage les longues périodes d’association entre la mère et son petit et les cycles de vie lents », expliquent les chercheurs.

Ainsi, entre 2005 et 2015, la proportion d’ourses ayant gardé leur petit un an de plus est passé de 7% à 36%. Mais ce changement de stratégie ne se fait pas à l’échelle de l’animal qui conserve la même tout au long de sa vie.

C’est le comportement de la population entière qui évolue.

« Basiquement, cela signifie que les humains ont tué plus de femelles qui gardent leur ourson seulement pendant un an », explique dans un communiqué Jon Swenson, co-auteur de l’étude.

La stratégie s’est répandue ensuite petit à petit grâce aux survivantes.

« Il semble que ce soit la première étude qui suggère fortement un changement dans la fréquence des stratégies maternelles provoqué par la chasse », a indiqué Jon Swenson à l’AFP.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Yéti : l’abominable homme des neiges serait un ours


En 2014, on commençait à y voir plus clairement pour l’animal légendaire qu’on appelle yéti, bigfoot ou encore le Sasquatch on sait que c’est un ours, un ours polaire … et peut-être un ours brun, ce qui est confirmer aujourd’hui, une espèce d’ours qui aurait été séparer par les autres et aurait donc évoluer indépendamment
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Yéti : l’abominable homme des neiges serait un ours

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

Depuis des siècles, la légende du yéti perdure au Népal et au Tibet, avec des témoignages et des récits transmis de génération en génération. Une nouvelle analyse ADN de huit échantillons provenant de supposés yétis montre qu’il s’agirait en fait d’ours asiatiques.

Le yéti, cette créature qui habiterait dans les hautes montagnes de l’Asie, est-il un mythe ou une réalité ? Une étude de l’université d’État de New York, à Buffalo (États-Unis), apporte de nouvelles informations sur cette légende. Elle se base sur l’analyse de neuf échantillons de musées et collections privées supposés appartenir à des yétis : os, dent, peau, poils, fèces provenant de l’Himalaya et du plateau tibétain. Ces échantillons ont été fournis par la production qui avait réalisé un film sur le yéti en 2016, Yeti or Not.

D’après les résultats de l’étude génétique, un échantillon venait d’un chien et les huit autres d’ours noirs asiatiques, d’ours bruns de l’Himalaya ou d’ours bruns tibétains.

Charlotte Lindqvist, auteur de ces travaux, a expliqué dans un communiqué : « Nos résultats suggèrent fortement que les fondements biologiques de la légende du yéti peuvent être trouvés chez les ours locaux, et notre étude démontre que la génétique devrait être capable de démêler d’autres mystères similaires ».

L’ours brun de l’Himalaya isolé par une glaciation

Cette recherche apporte aussi des informations sur l’histoire évolutive des ours d’Asie, dont certains, comme les ours bruns de l’Himalaya, sont actuellement menacés. Les scientifiques ont séquencé l’ADN mitochondrial de 23 ours asiatiques, y compris celui des supposés yétis, et l’ont comparé à celui d’autres ours dans le monde.

L’analyse a montré que les ours bruns de l’Himalaya appartiennent à une lignée qui a divergé tôt par rapport aux autres ours bruns, il y a 650.000 ans environ, au cours d’une glaciation. La croissance des glaciers a dû séparer les ours de l’Himalaya des autres, ce qui expliquerait qu’ils aient évolué indépendamment.

POUR EN SAVOIR PLUS

Bigfoot : génétiquement, le yéti serait un ours

 

Article d’Andrea Haug paru le 6 juillet 2014

Des chercheurs ont analysé une série d’échantillons de poils d’animaux attribués au yéti en provenance de plusieurs pays où la légende perdure. Résultat : une fois écartés les fibres de verre et les restes de vaches, de ratons laveurs ou même d’êtres humains, il reste deuxgénomes qui ressemblent à celui d’un ours polaire… fossile.

L’abominable homme des neiges, l’autre nom donné au yéti, pourrait être un ours. C’est ce que concluent des chercheurs dans une sérieuse étude parue dans le journal Proceedings of The Royal Society B. Habitant de l’Himalaya, ce mystérieux animal résiderait aussi — ou alors serait-ce des cousins — dans d’autres régions du monde sous le nom de Bigfoot en Amérique du Nord et d’Almasty ou de Kaptar dans le Caucase. Les témoignages abondent un peu partout sur la planète, mais laissent les scientifiques de marbre : ce primate humanoïde énigmatique reste considéré comme un être légendaire devant le manque flagrant de preuve matérielle incontestable.

 

Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Depuis 2012, Bryan Sykes, généticien à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, et ses collègues se sont lancés dans l’analyse des échantillons de poils et de cheveux en provenance de différents pays du Globe. Les résultats confirment ce que nous avions annoncé en octobre 2013 : le génome du yéti serait celui d’un ours polaire.

Parmi les 57 échantillons issus de musées et de collections privées, deux présentent une séquence génétique qui correspond « à 100 % à l’ADN d’un fossile d’ours polaire (Ursus maritimus) âgé de plus de 40.000 ans, mais pas avec des spécimens modernes de cette espèce », concluent-ils.

Or, l’un de ces deux échantillons proviendrait d’un animal du Ladakh, en Inde, qui se serait montré particulièrement agressif et qui aurait été abattu par un chasseur expérimenté, il y a 40 ans. L’autre spécimen à qui appartiendraient les poils serait originaire d’une forêt de bambous, à 3.500 m d’altitude, dans une région du Bhoutan réputée pour être le nid d’un Migyhur, la version bhoutanaise du yéti.

Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l'Everest, montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l’Everest, montagne située dans la chaîne de l’Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Il n’y aurait pas un, mais des yétis

Pour les auteurs de l’article scientifique, les deux échantillons pourraient appartenir à une espèce d’ours inconnue jusqu’alors ou bien à un ours polaire qui aurait un pelage brun, ou encore à une espèce hybride d’ours polaire (Ursus maritimus) et d’ours brun (Ursus arctos).

En prenant cette dernière hypothèse, les deux spécimens, bouthanais et indien, pourraient être les descendants d’une « souche apparue au tout début de la différenciation entre l’ours brun et l’ours polaire », supposent les chercheurs.

Si elle était répandue et que le comportement agressif observé sur l’animal indien était représentatif de l’espèce, ce nouveau mammifère expliquerait la persistance de la légende du yéti. Avant toute conclusion, les chercheurs souhaitent poursuivre leurs investigations.

Qu’en est-il des 55 autres échantillons ? Après avoir écarté ceux qui n’étaient pas de la matière organique animale — l’un d’eux était composé de fibres de verre —, l’équipe en a expertisé 34 autres. Vaches, chevaux, ratons laveurs, humains, cerfs, coyotes et même un tapir de Malaisie : les espèces à qui on a fait jouer le rôle de l’animal mystère étaient variées. Mais aucun des échantillons n’a révélé une nouvelle espèce de primate bipède.

Ce résultat ne découragera pas les « pro-yéti » ou plutôt les « pro-Bigfoot », affirme le psychologue Rhettman Mullis, co-auteur de l’article scientifique… et qui en est un lui-même

Convaincu de la réalité de cet être communément connu sous le nom de ou de Bigfoot aux États-Unis et qu’il dit avoir croisé de nombreuses fois, il est aussi responsable du site Bigfootology consacré au phénomène Bigfoot. Pour lui, certes, le yéti décrit dans l’Himalaya est un ours mais l’étude ne démontre pas que Bigfoot n’existe pas…

http://www.futura-sciences.com/

L’abominable ours des neiges


L’abominable ours des neiges ou le yéti serait probablement confondu avec un ours .. Enfin peu importe, il me semble qu’à notre époque, ce genre de légende ne devrait plus existé avec tous les moyens pour actuels que nous avons
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L’abominable ours des neiges

 

Le dessin d'un yéti 

Photo :  iStockphoto

Le yéti, ou l’abominable homme des neiges, appartient au folklore de la région himalayenne comme le Big Foot ou le Sasquatch en Amérique du Nord.

Depuis des dizaines d’années, des aventuriers se rendent dans l’Himalaya afin de recueillir des preuves de son existence, en vain.

La raison serait fort simple : il n’existerait pas!

Un chercheur britannique de l’Université d’Oxford affirme que la bête asiatique pourrait être le résultat d’un croisement entre un ours polaire et un ours brun.

Le généticien Bryan Sykes a soumis à des tests ADN une série d’échantillons de poils qui appartiendraient à la créature, qui habiterait dans l’Himalaya.

« Nous avons trouvé une correspondance génétique totale entre deux échantillons provenant de l’Himalaya et un ancêtre de l’ours polaire. »— Bryan Sykes

Les tests ADN de deux animaux non identifiés provenant de la région du Ladakh en Inde et du Bhoutan correspondent à 100 % avec un échantillon prélevé sur la mâchoire d’un ours polaire trouvée sur l’archipel norvégien de Svalbard où il a vécu à une période remontant à au moins 40 000 ans et jusqu’à 120 000 ans.

« C’est un résultat passionnant et complètement inattendu, qui a été une surprise pour nous tous. »— Bryan Sykes

Ce résultat laisse à penser qu’une sous-espèce d’ours brun vivrait dans l’Himalaya et descendrait de l’ancêtre de l’ours polaire. Il pourrait aussi s’agir d’une hybridation plus récente entre l’ours brun et le descendant de l’ours polaire ancestral, ajoute le chercheur.

Cette hybridation pourrait expliquer pourquoi son comportement est différent des ours classiques, comme le rapportent des témoins, et serait peut-être la source du mystère et de la légende.

Les mêmes théories pourraient aussi expliquer les observations mystérieuses réalisées en Amérique du Nord.

Le saviez-vous?

  • Le mythe du yéti, souvent décrit comme une bête mi-homme, mi-singe, a été nourri par des photographies d’empreintes géantes dans la neige, prises par l’alpiniste britannique Eric Shipton lors de son expédition dans l’Everest en 1951.
  • L’alpiniste Reinhold Messner, qui a gravi à de nombreuses reprises des sommets de l’Himalaya et qui a cru en 1986 avoir aperçu la bête, avait conclu en 1998 dans son livre Ma quête du yéti que l’animal n’existait que dans l’imagination des gens qui le confondent avec l’ours brun de l’Himalaya.

http://www.radio-canada.ca

L’ours polaire, une espèce plus vieille que prévu


Il y a t’il un espoir pour l’ours polaire malgré les changements climatiques si on suit son histoire il se peut que oui, mais encore faut t’il que la pollution et la chasse ne soient pas des obstacles insurmontable a franchir ..
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L’ours polaire, une espèce plus vieille que prévu

 

PHOTO: REUTERS

 

Mathieu Perreault
La Presse

L’ours polaire est beaucoup plus vieux que prévu. L’espèce s’est séparée de l’ours brun il y a 600 000 ans et non 100 000 ans. Cela signifie qu’il est mieux équipé pour s’adapter aux changements climatiques, parce qu’il en a connu davantage.

Mais les mâles polaires ont continué à s’accoupler avec des ourses brunes pendant des centaines de milliers d’années, jusqu’à il y a 100 000 ans. Les ourses les choisissaient parce qu’ils étaient plus grands que les ours bruns.

«Les techniques génétiques ont progressé», explique l’auteur principal, Frank Hailer, de l’Université de Francfort, qui a travaillé sur des ours suédois. Il publie ses résultats dans la revue Science. «Jusqu’à maintenant, on avait réussi à n’analyser que l’ADN hérité de la mère. Comme les ours polaires mâles ont continué de s’accoupler avec des ourses brunes et à faire des enfants fertiles, on a pensé que les deux espèces s’étaient séparées il y a 100 000 ans. Mais quand on regarde le génome au complet, la séparation est beaucoup plus ancienne.»

Ce nouvel arbre généalogique signifie que l’ours polaire a vécu jusqu’à une dizaine d’ères interglaciaires, dont certaines ont vu l’Arctique complètement dépourvu de glace, comme on le prédit pour les étés de la fin du XXIe siècle.

«On peut donc penser que l’ours polaire est plus résistant aux changements climatiques que prévu, dit le biologiste Frank Hailer. Mais je ne suis pas optimiste. Dans les dernières ères interglaciaires, il n’y avait pas la pression de la chasse et des activités humaines, ni la pollution.»

M. Hailer veut maintenant observer comment l’ours polaire a pu s’adapter à autant de changements climatiques.

«Il faudra notamment voir si l’accouplement avec les ourses brunes a pu augmenter les perspectives de survie de l’ours polaire.»

http://www.cyberpresse.ca