Après Irma, Maria s’installe dans l’Atlantique et menace les Caraïbes


La saison des ouragans est assez agitée, certaines sont plein océan et ne touchera pas la terre ferme, d’autre sont moins d’envergures, mais un autre ouragan appelée Maria risque de faire d’autres dégâts dans l’Atlantique et elle menace des Caraïbes
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Après Irma, Maria s’installe dans l’Atlantique et menace les Caraïbes

 

Plusieurs îles se trouvant sur la trajectoire de Maria, comme Saint-Martin, se relèvent encore péniblement de l’impact d’Irma. Photo : Reuters

La tempête tropicale Maria représenterait une menace croissante contre des îles des Caraïbes déjà dévastées par l’ouragan Irma, affirme le Centre national des ouragans (NHC) des États-Unis.

Associated Press

Selon cet organisme, Maria devrait se transformer en un ouragan de grande importance. La tempête se déplace actuellement au-dessus des Îles du Vent en direction de Porto Rico, de la République dominicaine et d’Haïti.

Des avertissements d’ouragan étaient en vigueur pour ces mêmes îles qui peinent déjà à surmonter la dévastation provoquée par l’ouragan Irma, y compris Saint-Martin, Saint-Barthélemy ainsi qu’Antigua-et-Barbuda.

Dimanche matin, la tempête soufflait avec des vents de 100 km/h et se dirigeait vers le nord-ouest à une vitesse de 24 km/h.

Pendant ce temps, l’ouragan Jose, toujours présent dans l’Atlantique, poursuit son voyage vers le nord, suscitant la formation de vagues violentes et de forts courants, mais ne devrait pas toucher terre.

L’ouragan se trouve à environ 680 km au sud-est de Cap Hatteras, en Caroline du Nord, et se déplace vers le nord à raison de 13 km par heure.

De l’autre côté du continent, la menace contre la ville mexicaine de Los Cabos, au bord du Pacifique, semblait s’amenuiser alors que la tempête tropicale Norma perd de la puissance et devrait demeurer au large des côtes.

Il y a deux semaines, cette région de la péninsule de Basse-Californie avait été frappée par une autre tempête tropicale, Lidia, qui a inondé des rues et des maisons, en plus de faire au moins quatre morts.

Le gouvernement de l’État de Basse-Californie du Sud a préparé des abris et annulé les classes prévues lundi, en plus du défilé militaire qui devait avoir lieu dans la capitale de l’État, La Paz.

Enfin, la journée de samedi a donné naissance à deux autres tempêtes tropicales : Lee est apparue dans l’Atlantique, tandis qu’Otis se formait dans le Pacifique. Aucune des deux ne menace la terre ferme.

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Le Saviez-Vous ► Harvey, Irma, Jose ou Katia : d’où viennent les noms des ouragans ?


J’ajouterais sur ces explications qu’un ouragan dévastateur comme Katrina qui a fait beaucoup de victimes et de dégâts, ne sera plus sur la liste qui fait une rotation de 6 ans. On peut penser aussi qu’Irma, sera désormais enlevé de la liste aussi. Si maintenant on donne un prénom tour à tour masculin et féminin, étrangement ce sont les ouragan au prénom féminin qui sont les plus dévastateurs
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Harvey, Irma, Jose ou Katia : d’où viennent les noms des ouragans ?

 

Image d'une webcam à Saint-Martin, ravagé par Irma

Image d’une webcam à Saint-Martin, ravagé par Irma.

©MOREL/SIMAX/SIPA

Par Sciences et Avenir avec AFP l

Harvey sur le Texas, Irma sur les Caraïbes, bientôt Jose et Katia… les tempêtes tropicales et ouragans sont désignés par un prénom choisi à l’avance.

Explications.

« Un nom est beaucoup plus facile à retenir que des chiffres et des termes techniques », explique l’Organisation météorologique mondiale (OMM), institution spécialisée de l’ONU basée à Genève.

C’est une pratique déjà ancienne de baptiser les cyclones tropicaux. Le besoin de donner un nom aux cyclones est apparu dès la fin du XVIIIe siècle.

Jusqu’au début du XXe siècle, les ouragans qui frappaient les îles espagnoles des Caraïbes étaient nommés selon le saint patron du jour. En Australie, vers la fin du XIXe siècle, un météorologue a l’idée de baptiser les cyclones de noms de politiciens qu’il n’aimait pas.

« Accoler un nom à un cyclone tropical facilite le travail des médias, renforce l’impact des avertissements et accroît la préparation des populations », ajoute l’OMM.

SEXISME. Pendant la Seconde guerre mondiale, les marins américains ont commencé à baptiser régulièrement les ouragans. Ils leur donnaient souvent le nom de leur femme ou de leur petite amie. En 1950, le Bureau météorologique américain décide de donner systématiquement un nom aux ouragans et reprend l’alphabet des transmissions (Charlie etc.). Puis à partir de 1953, il se met à utiliser des prénoms de femmes. Mais dans les années 1970, les féministes américaines protestent contre cette association avec des phénomènes dévastateurs. En 1979, la parité est établie : les prénoms féminins et masculins alternent désormais. Inconvénient de cette pratique ? Même là vient se nicher le sexisme ! Ainsi, une étude scientifique de 2014 menée à l’université de l’Illinois avait montré que les ouragans aux noms féminins sont les plus mortels.

Des listes qui suivent l’ordre alphabétique… en sautant les lettres trop rares, comme Q et U !

La surveillance des tempêtes et cyclones dans le monde est confiée à différents organismes en fonction de l’endroit où ces événements prennent naissance. Ils doivent proposer des listes de noms pour les phénomènes climatiques sévères à venir dans leur zone. L’OMM dispose de correspondants dans chaque région : elle donne son avis et intervient au besoin pour éviter d’éventuelles polémiques. Ainsi, en avril 2015, un comité d’experts de l’OMM a retiré le prénom « Isis » de la liste des cyclones à venir en 2016 dans la région Nord-Pacifique car le nom de la déesse égyptienne est devenu également un des acronymes anglais du groupe Etat Islamique (EI). Le cyclone a pris le nom plus anodin d’Yvette…

L’ouragan Irma de catégorie 5 a frappé mercredi 6 septembre 2017 les îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Il sévit dans une zone surveillée par le Centre national des ouragans (National Hurricane Center, NHC), basé à Miami (Floride). Tout comme la tempête tropicale Jose qui se dirige vers les Caraïbes. Et la tempête tropicale Katia qui vient de se former au large du Mexique. Pour les Caraïbes, le Golfe du Mexique et l’Atlantique nord, le NHC dispose de six listes de 21 noms chacune, à raison d’une liste par an.

Ces listes suivent l’ordre alphabétique, en sautant les lettres trop rares (Q ou U par exemple). 2017 a commencé avec Arlene suivie de Bret, puis de Cindy et de Don. Irma figure en neuvième position. Alberto inaugurera 2018. Et ainsi de suite jusqu’à 2022 qui attaquera par Alex. Les prénoms sont anglais, espagnols ou français en référence aux pays potentiellement concernés. Dans le cas d’une année record où le nombre de tempêtes tropicales et ouragans dépasse le nombre de 21 comme en 2005, les tempêtes suivantes font appel à l’alphabet grec, en commençant par Alpha.

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Après Irma et avant José, course contre la montre aux Antilles


Du jamais vue, des ouragans puissants se forment et fait au temps de dégâts. Île Saint-Martin dans les Caraïbes a été détruite à 95 % et le pire l’ouragan Jose semble prendre presque la même trajectoire.
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Après Irma et avant José, course contre la montre aux Antilles

 

La ville de Marigot, à Saint-Martin, a été... (PHOTO Martin BUREAU, AFP)

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La ville de Marigot, à Saint-Martin, a été saccagée par Irma.

PHOTO MARTIN BUREAU, AFP

 

ROMAIN FONSEGRIVES, VALENTINE AUTRUFFE, CÉCILE REMUSAT AVEC TIPHAINE LE LIBOUX À PARIS
Agence France-Presse
MARIGOT

Entre protéger et évacuer, les îles caribéennes de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, déjà dévastées par le passage d’Irma, étaient engagées samedi dans une course contre la montre avant l’arrivée de l’ouragan José, qui va interrompre le travail des secours.

José, rehaussé en niveau 4, a commencé à affecter vers 10 h les deux îles, passées en vigilance maximale, synonyme de confinement total. Le phénomène doit durer jusqu’à dimanche 6 h. L’ouragan passera à 100 km au nord de Saint-Martin, déjà détruite à 95% par Irma, qui a touché Cuba samedi et doit atteindre dimanche la Floride.

Le passage de deux ouragans «aussi puissants» au même moment sur l’Atlantique est «sans précédent connu», selon Météo-France.

«Des vagues puissantes avec des creux de 6 à 8 mètres, de fortes pluies orageuses et des rafales de vents allant jusqu’à 130 km/h» sont attendues, contre plus de 300 km/h pour Irma.

Une nouvelle épreuve pour les habitants, déjà sous le choc. À l’aéroport de Gustavia (Saint-Barth), certains ont patienté des heures dans l’espoir d’évacuer, non sans tensions. Les derniers départs ont eu lieu samedi matin, a constaté une correspondante de l’AFP.

Toutes les liaisons aériennes et maritimes avec les deux îles sont désormais interrompues.

Pour les évacuations, priorité avait été donnée aux blessés, femmes et enfants.

«Les femmes raccompagnent les enfants en métropole, ou au moins sur un lieu sûr en Guadeloupe», selon une infirmière à l’aéroport de Grand-Case dans la partie française de Saint-Martin.

Neuf abris capables d’abriter «1600 personnes» sont prévus à Saint-Martin, selon la ministre française Annick Girardin, qui reste dans l’île pendant l’ouragan.

«En colère après Paris»

Avant le confinement, les gens manquaient d’information. Certains, rassemblés à l’aéroport, demandaient aux secouristes ou gendarmes la localisation des abris, selon un journaliste de l’AFP sur place.

«Nous sommes là pour veiller à ce que tout le monde ait un abri samedi avant midi», avait précisé la ministre. «Notre défi c’est zéro mort pendant José», a dit une source de sécurité à l’AFP.

Dans l’île franco-néerlandaise jonchée de détritus, morceaux de tôles, murets ou poubelles pourraient devenir des projectiles dangereux.

Les autorités comptent attendre que José soit passé pour distribuer eau et nourriture.

 En attendant, «3000 rations alimentaires ont été distribuées» et «100 000 le seront», a indiqué samedi un responsable de la sécurité civile.

«Il nous reste 12 bouteilles d’eau, pour trois, pour se laver et boire» alors qu’il fait «une chaleur torride», a témoigné au téléphone Olivier Toussaint, habitant de Saint-Barth, calfeutré.

«La préfecture a bien fait son travail avant l’ouragan, mais maintenant je suis en colère après Paris et sa gestion de crise. On voit des militaires qui sont là, mais ils n’ont pas de matériel», a déploré un capitaine de la sécurité civile, 50 ans.

Sécurité difficile à assurer

Sur l’île, entre pillage et rumeurs d’évacuation, «on n’arrive pas à sécuriser tous les points», a dit vendredi à l’AFP le major Mertz, détaché à Marigot.

Le chaos profite aux pilleurs qui ont dévalisé des magasins.

Le premier ministre néerlandais Mark Rutte a averti samedi les auteurs de pillages que la police et l’armée étaient prêtes à agir si nécessaire.

Il a reconnu que les pillages n’étaient toujours pas «sous contrôle» dans la partie néerlandaise de l’île, soulignant que les circonstances étaient «compliquées».

En France, le président Emmanuel Macron a convoqué une réunion de crise à l’Élysée samedi soir, centrée notamment sur la sécurité.

Un premier coût des dommages a été évalué samedi à 1,2 milliard d’euros par la Caisse centrale de réassurance (CCR).

L’ouragan Irma a fait au moins dix morts et sept disparus dans les îles françaises, selon le dernier bilan.

Cela porte à 25 le total des personnes ayant trouvé la mort dans les Caraïbes, si l’on ajoute six décès dans les îles Vierges britanniques, quatre dans les îles Vierges américaines, deux dans la partie néerlandaise de Saint-Martin, deux à Porto-Rico, une à Barbuda.

Irma, repassé en catégorie 3, a atteint Cuba samedi matin et se dirigeait vers la Floride où les autorités ont appelé 6,3 millions de personnes à évacuer.

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