Catastrophes naturelles en 2017: coût estime de 306 milliards aux É.-U.


Les catastrophes naturelles coûteront sûrement de plus en plus chers avec les changements climatiques. Aux États-Unis, la facture, est très onéreuses, plus de 300 milliards dollars.Et l’année 2018 à aussi commencé durement pour les américains.  Dire que Donald Trump demande plus 10 milliards de dollars pour son mur qui sépare les États-Unis du Mexique. Alors que cet argent serait plus utile ailleurs
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Catastrophes naturelles en 2017: coût estime de 306 milliards aux É.-U.

 

L'ouragan Harvey qui a provoqué des précipitations de 1,27 mètre d'eau... (AFP)

L’ouragan Harvey qui a provoqué des précipitations de 1,27 mètre d’eau au Texas a provoqué des dégâts estimés à 125 milliards de dollars devenant le deuxième sinistre naturel le plus coûteux après l’ouragan Katrina de 2005.

AFP

 

Agence France-Presse
Washington

L’année 2017 a été la plus coûteuse dans les annales des catastrophes naturelles aux États-Unis avec une série d’ouragans et d’incendies destructeurs dont le coût est estimé à 306 milliards de dollars, selon un rapport de l’Agence océanique et atmosphérique (NOAA) publié lundi.

Seize de ces désastres ont provoqué des dégâts dépassant le milliard de dollars, du jamais vu, a précisé la NOAA, rappelant que la précédente année record remontait à 2005 avec 215 milliards de dollars de pertes ayant surtout résulté des ouragans Katrina, Wilma et Rita.

Les incendies dans l’ouest du pays qui ont surtout ravagé une grande partie de la Californie se sont chiffrés à 18 milliards de dollars, soit «le triple du précédent record annuel», souligne le rapport.

L’ouragan Harvey qui a provoqué des précipitations de 1,27 mètre d’eau au Texas a provoqué des dégâts estimés à 125 milliards de dollars devenant le deuxième sinistre naturel le plus coûteux après l’ouragan Katrina de 2005.

L’ouragan Maria qui a dévasté Porto Rico a infligé 90 milliards de pertes selon la NOAA tandis que Irma qui a balayé les Caraïbes et la Floride a provoqué 50 milliards de dégâts.

Maria se situe au troisième rang dans les annales des catastrophes naturelles les plus coûteuses aux États-Unis et l’ouragan Irma est au 5e rang, selon le rapport de la NOAA.

L’agence a également relevé qu’il faut remonter à 2011 pour compter 16 désastres naturels ayant coûté au total au moins un milliard de dollars en une seule année.

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Des singes verts inquiètent la Guadeloupe


Me semble que les gens devraient y penser deux fois avant d’importer des animaux qui ne sont pas originaire de la région. S’ils s’échappent, il y a de gros risques pour les maladies et pour les animaux de la région et les  êtres humains
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Des singes verts inquiètent la Guadeloupe

 

Les autorités tentent de retrouver deux « singes verts » potentiellement dangereux aperçus à plusieurs reprises en Guadeloupe.

Le chlorocebus, ou « singe vert » a été introduit dans les petites Antilles durant la période coloniale. © thinkstock.

Depuis plusieurs semaines, deux « singes verts » inquiètent les autorités guadeloupéennes. Repérés après le passage des ouragans Irma et Maria dans une zone boisée proche des habitations, dans la commune des Abymes, ces primates font partie de l’espèce chlorocebus. Ils peuvent peser de 4 à 6 kg, ont le pelage d’une couleur verdâtre et sont considérés comme potentiellement invasifs et dangereux.

Originaires d’Afrique, ces singes ont été introduits par l’homme dans les petites Antilles. Ils sont notamment très présents à Saint-Christophe ou encore à Saint-Martin, ce qui pourrait expliquer leur arrivée en Guadeloupe après le passage des ouragans.

« Cela pourrait être un couple, auquel cas le risque est réel de reproduction et c’est le début d’invasion d’une espèce », explique David Rozet, chef du service mixte de la police de l’environnement de Guadeloupe, à l’AFP.

Selon lui, ces primates « ont été importés tout à fait illégalement en Guadeloupe ».

L’objectif pour les autorités est donc de les retrouver le plus rapidement possible afin d’éviter leur reproduction.

Les singes représentent « des risques plus ou moins importants ». Ces animaux « certes sympathiques » pour le grand public, peuvent être porteurs de maladies telles que « la rage, l’hépatite E, le chikungunya, l’herpès virus B ou le sida ». « On a eu sur Saint-Martin des cas d’agressions de chiens et on peut avoir des morsures sur l’homme car ils sont capables de rentrer dans les maisons quand ils ont faim », explique encore David Rozet.

http://www.7sur7.be/7s7/

Irma : les 54 chats à six doigts d’Hemingway sains et saufs


Une maison battit en 1851 en Floride en plein dans la trajectoire de l’ouragan Irma, a résister aux vents violent et destructeurs. C’est heureux que ces gens aient pu en sortir indemne ainsi que les chats, mais il aurait quand été plus sage, de quitter les lieux avec les chats
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Irma : les 54 chats à six doigts d’Hemingway sains et saufs

 

Ces chats seraient les descendants d'un félin blanc... (ARCHIVES REUTERS)

Ces chats seraient les descendants d’un félin blanc à six doigts, offert par un capitaine de navire à Ernest Hemingway et nommé «Blanche Neige».

ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
Miami

Avec des vents à plus de 200km/h, la déferlante de l’ouragan Irma a «dévasté» l’archipel des Keys, à la pointe sud de la Floride. Mais, soulagement aux États-Unis, les chats d’Ernest Hemingway, connus pour avoir six doigts, ont survécu sans accroc.

Ni les ordres d’évacuation, les prévisions alarmistes ou les appels pressants de la petite-fille de l’illustre écrivain américain, n’y ont rien fait: les gardiens de la maison d’Ernest Hemingway sur l’île de Key West ont préféré rester enfermés avec les 54 descendants de son chat à six doigts pendant que l’ouragan balayait cette basse langue de terre particulièrement vulnérable aux éléments, convaincus que la solide bâtisse historique résisterait.

«Nous les avons pris dans la forteresse avec nous», a expliqué le commissaire des expositions de cette résidence-musée, Dave Gonzales, sur la chaîne NBC, en référence à la maison de type coloniale, construite en 1851 en épaisses briques.

«Dix employés sont restés ici sur place. (…) Les chats sont habitués à nos voix et à nos soins, on est bien avec eux, ils sont bien avec nous. On les aime, ils nous aiment. Nous sommes tous restés ensemble la nuit dernière», a-t-il confié dimanche soir.

L’inquiétude était montée à l’approche de l’ouragan, lorsque malgré l’ordre d’évacuation lancé par les autorités, les responsables de la maison-musée avaient annoncé leur décision de rester.

 «Sauvez les chats, mettez tous les chats dans une voiture mais partez», avait exhorté Mariel Hemingway, la petite-fille de l’écrivain, dans une vidéo mise en ligne par le site people TMZ vendredi.

Mais, se sentant responsable de la protection des lieux, des employés ne pouvant pas partir faute de voiture, et des fameux félins, la directrice de la maison-musée Jacque Sands a préféré rester. Les occupants ont renforcé les fenêtres de la résidence bordée d’une végétation luxuriante où le prix Nobel de littérature s’est installé en 1931, puis ont attendu l’ouragan.

«Les chats ont semblé remarquer que la tempête arrivait plus tôt, et d’ailleurs quand on a commencé à rassembler les chats pour les amener à l’intérieur, certains ont couru vers l’intérieur, sachant qu’il était temps de se mettre aux abris», a raconté Dave Gonzales. «Parfois, je pense qu’ils sont plus intelligents que les humains.»

Ces chats seraient les descendants d’un félin blanc à six doigts, offert par un capitaine de navire à Ernest Hemingway et nommé «Blanche Neige», selon son musée. Environ la moitié des chats du musée ont six doigts, au lieu de cinq à l’avant et quatre à l’arrière, d’après ses responsables, mais tous portent le gène de cette malformation.

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Le Saviez-Vous ► Harvey, Irma, Jose ou Katia : d’où viennent les noms des ouragans ?


J’ajouterais sur ces explications qu’un ouragan dévastateur comme Katrina qui a fait beaucoup de victimes et de dégâts, ne sera plus sur la liste qui fait une rotation de 6 ans. On peut penser aussi qu’Irma, sera désormais enlevé de la liste aussi. Si maintenant on donne un prénom tour à tour masculin et féminin, étrangement ce sont les ouragan au prénom féminin qui sont les plus dévastateurs
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Harvey, Irma, Jose ou Katia : d’où viennent les noms des ouragans ?

 

Image d'une webcam à Saint-Martin, ravagé par Irma

Image d’une webcam à Saint-Martin, ravagé par Irma.

©MOREL/SIMAX/SIPA

Par Sciences et Avenir avec AFP l

Harvey sur le Texas, Irma sur les Caraïbes, bientôt Jose et Katia… les tempêtes tropicales et ouragans sont désignés par un prénom choisi à l’avance.

Explications.

« Un nom est beaucoup plus facile à retenir que des chiffres et des termes techniques », explique l’Organisation météorologique mondiale (OMM), institution spécialisée de l’ONU basée à Genève.

C’est une pratique déjà ancienne de baptiser les cyclones tropicaux. Le besoin de donner un nom aux cyclones est apparu dès la fin du XVIIIe siècle.

Jusqu’au début du XXe siècle, les ouragans qui frappaient les îles espagnoles des Caraïbes étaient nommés selon le saint patron du jour. En Australie, vers la fin du XIXe siècle, un météorologue a l’idée de baptiser les cyclones de noms de politiciens qu’il n’aimait pas.

« Accoler un nom à un cyclone tropical facilite le travail des médias, renforce l’impact des avertissements et accroît la préparation des populations », ajoute l’OMM.

SEXISME. Pendant la Seconde guerre mondiale, les marins américains ont commencé à baptiser régulièrement les ouragans. Ils leur donnaient souvent le nom de leur femme ou de leur petite amie. En 1950, le Bureau météorologique américain décide de donner systématiquement un nom aux ouragans et reprend l’alphabet des transmissions (Charlie etc.). Puis à partir de 1953, il se met à utiliser des prénoms de femmes. Mais dans les années 1970, les féministes américaines protestent contre cette association avec des phénomènes dévastateurs. En 1979, la parité est établie : les prénoms féminins et masculins alternent désormais. Inconvénient de cette pratique ? Même là vient se nicher le sexisme ! Ainsi, une étude scientifique de 2014 menée à l’université de l’Illinois avait montré que les ouragans aux noms féminins sont les plus mortels.

Des listes qui suivent l’ordre alphabétique… en sautant les lettres trop rares, comme Q et U !

La surveillance des tempêtes et cyclones dans le monde est confiée à différents organismes en fonction de l’endroit où ces événements prennent naissance. Ils doivent proposer des listes de noms pour les phénomènes climatiques sévères à venir dans leur zone. L’OMM dispose de correspondants dans chaque région : elle donne son avis et intervient au besoin pour éviter d’éventuelles polémiques. Ainsi, en avril 2015, un comité d’experts de l’OMM a retiré le prénom « Isis » de la liste des cyclones à venir en 2016 dans la région Nord-Pacifique car le nom de la déesse égyptienne est devenu également un des acronymes anglais du groupe Etat Islamique (EI). Le cyclone a pris le nom plus anodin d’Yvette…

L’ouragan Irma de catégorie 5 a frappé mercredi 6 septembre 2017 les îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Il sévit dans une zone surveillée par le Centre national des ouragans (National Hurricane Center, NHC), basé à Miami (Floride). Tout comme la tempête tropicale Jose qui se dirige vers les Caraïbes. Et la tempête tropicale Katia qui vient de se former au large du Mexique. Pour les Caraïbes, le Golfe du Mexique et l’Atlantique nord, le NHC dispose de six listes de 21 noms chacune, à raison d’une liste par an.

Ces listes suivent l’ordre alphabétique, en sautant les lettres trop rares (Q ou U par exemple). 2017 a commencé avec Arlene suivie de Bret, puis de Cindy et de Don. Irma figure en neuvième position. Alberto inaugurera 2018. Et ainsi de suite jusqu’à 2022 qui attaquera par Alex. Les prénoms sont anglais, espagnols ou français en référence aux pays potentiellement concernés. Dans le cas d’une année record où le nombre de tempêtes tropicales et ouragans dépasse le nombre de 21 comme en 2005, les tempêtes suivantes font appel à l’alphabet grec, en commençant par Alpha.

https://www.sciencesetavenir.fr

Message de la police aux Américains: ne tirez pas sur l’ouragan Irma!


Samedi soir, un peu avant 23 heures (heure de la Floride), les autorités en Floride ont réagi sur un groupe Facebook qui s’est créer face à l’ouragan Irma. Ce n’était qu’une blague, mais la police a tenu quand même à alerté la population de la Floride de ne pas tirer sur l’ouragan à cause des conséquences graves qui peut arriver. Car certains esprits tordus et armés ont peut-être trouvé l’idée intéressante. Voir ce que les gens peuvent avoir comme armement c’est carrément effrayant
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Message de la police aux Américains: ne tirez pas sur l’ouragan Irma!

 

Illustration de la page Facebook «Shoot At Hurricane Irma».

Illustration de la page Facebook «Shoot At Hurricane Irma».

Repéré par Jean-Marie Pottier

Repéré sur Twitter

Un shérif floridien a été obligé de faire ce rappel à ces concitoyens face au succès massif d’une page Facebook, a priori humoristique.

Les autorités floridiennes ont été obligées de rappeler qu’il ne servait à rien de tirer sur l’ouragan Irma, qui devait arriver sur les côtes de l’État, dimanche 10 septembre, avec une force 4.

«Soyons clairs, NE TIREZ PAS sur Irma. Vous ne le ferez pas s’éloigner et vous risquez des effets secondaires dangereux», a alerté sur Twitter, samedi 9 septembre, le shérif du comté de Pasco, dans l’ouest de l’État.

Le tweet s’accompagne d’un graphique montrant quelqu’un tirant sur un ouragan à la mitrailleuse, accompagné de la légende: «Les balles reviennent, ne tirez pas.»

En cause dans ces curieux messages, l’existence d’une page Facebook à plus de 25.000 participants, intitulée «Shoot At Hurricane Irma» et dont le message est plutôt clair:

«YO, DONC CETTE FOUTUE D’IDIOTE VENTEUSE PRÉNOMMÉE IRMA DIT QU’ELLE ARRIVE SUR NOUS. MONTRONS À IRMA QUE NOUS TIRONS LES PREMIERS.»

Une simple blague? Sans doute, au vu des propos d’un des cocréateurs de la page, Ryon Edwards, qui a expliqué à la BBC qu’il avait fait ça pour «alléger l’atmosphère» et qu’il y avait été poussé par «une combinaison de stress et d’ennui»:

«La réponse reçue est une surprise complète et totale pour moi. Je n’aurais jamais imaginé que cet événement devienne ce genre d’idée dingue complètement énorme. Tout cela a quelque peu échappé à mon contrôle.»

Mais il suffit d’un participant non-blagueur pour que l’idée provoque un drame. Le site pro-armes The Truth About Guns a accueilli l’initiative avec scepticisme:

«J’ai cliqué sur “intéressé” –intéressé par l’idée de voir s’il existait quelqu’un de suffisamment irresponsable pour violer une des quatre règles de sûreté des armes à feu: connaître sa cible et ce qu’il y a derrière elle. Un ouragan est déjà quelque chose de suffisamment mauvais à balancer des choses dans l’air à bien plus de 120 km/h. Ajouter des balles là-dessus… euh, qui a besoin de ça? Mais bon, c’est une blague et personne ne peut prendre cela au sérieux. N’est-ce pas?»

Espérons qu’au final, tous les participants à ce groupe Facebook prendront la situation avec autant d’humour que celui-ci.

http://www.slate.fr

Irma : du « jamais-vu » à Cuba


Dans des pays tels que Cuba, n’a pas les mêmes ressources lors de catastrophes naturelles comme des pays comme les États-Unis, l’Europe, le Canada, etc. Alors imaginé face à un ouragan tel qu’Irma., comment la population peut se protéger ?
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Irma : du « jamais-vu » à Cuba

 

De fortes vagues ont pris d'assaut le Malecon, boulevard de bord de mer de La Havane.

De fortes vagues ont pris d’assaut le Malecon, boulevard de bord de mer de La Havane. Photo : Associated Press/Ramon Espinosa

Les résidents et les visiteurs de Cuba ont droit à des scènes de désolation « jamais vues », après le passage dévastateur d’Irma, ont indiqué plusieurs témoins, dimanche. Il s’agit de l’ouragan le plus puissant à y avoir touché terre depuis 1932.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

« La Havane, elle est en train de tomber en morceaux », a lancé le Québécois Éric Guilbert en entrevue téléphonique à Radio-Canada depuis la capitale cubaine.

« Les Cubains disent en riant que le plus grand ouragan qui a frappé Cuba a été celui du 1er janvier 1959 », a-t-il dit, en faisant référence à la date du coup d’État qui a couronné la révolution menée par Fidel Castro et Che Guevara.

Un humour qui masque le désarroi d’une population dépassée par les événements.

Ils n’ont rien pour faire face à tout ça. Ils n’ont pas de ressources. On ne peut pas aller acheter du contreplaqué pour protéger ses fenêtres et sa maison : il n’y en a pas, ça n’existe pas, et il n’y aurait pas d’argent de toute façon. Le salaire moyen d’un fonctionnaire d’État est de 17 $ par mois. Ce n’est même pas suffisant pour se nourrir. Éric Guilbert, en entrevue à Radio-Canada

« La particularité, et c’est du jamais vu ici à La Havane, c’est le niveau de la mer, les marées hautes qu’on a vues, a noté M. Guilbert. Il y a des endroits où on n’a jamais vu ça dans l’histoire. Il y a de l’eau jusqu’à certaines rues où l’eau n’est jamais montée. »

C’est notamment le cas du Malecon, célèbre boulevard de bord de mer havanais, où « la mer a avancé comme jamais elle ne l’avait fait auparavant », a dit Mercedes Lopez Acea, présidente du conseil de défense de La Havane.

« Cela fait 49 ans que j’habite ici, c’est la première fois. Il y a toujours eu un peu de pénétration de la mer, mais jamais autant, à ce niveau », a témoigné auprès de l’AFP Ernesto Loza.

Nous avons eu peur. Les rafales de vent étaient très fortes, ce n’est qu’aujourd’hui, à la lumière du jour, que nous avons pu faire le point […] Il y a pas mal de dégâts.Yasel Vargas, un résident de la vieille ville

Une rue de Caibarién, ville du centre de la côte septentrionale de l'île, dévastée par Irma.

Une rue de Caibarién, ville du centre de la côte septentrionale de l’île, dévastée par Irma. Photo : Reuters/Alexandre Meneghini

Des touristes inquiets

Sonya Bisson, une Québécoise en voyage à Varadero, a passé la soirée de vendredi et la nuit suivante dans le sous-sol de son hôtel.

« Ils sont venus nous chercher hier vers 11 h 30, juste avant l’heure du dîner, a-t-elle relaté. Ils nous ont emmenés dans ce qu’ils appellent « le bunker », le sous-sol de l’hôtel. On a passé 17 heures dans le sous-sol. Et 500 personnes dans un sous-sol, c’est un peu long. On est sorti vers 4 h du matin. »

« Il y a quand même assez de dommages, a constaté Mme Bisson. Cet ouragan a cassé beaucoup d’arbres, évidemment, des tuiles des toits qui ont décollé et qui sont rentrées dans les portes-patio. Les balcons, on ne peut pas les utiliser… »

Censée revenir au Canada lundi, Sonya Bisson n’était sûre de rien, samedi matin.

« On n’a aucune information, a-t-elle déploré. On ne sait pas ce qui arrive avec Sunwing. On est un petit peu déçus, parce que [les voyageurs de] WestJet ont tous été rapatriés d’urgence. Même affaire pour Air Transat. Mais nous, on est laissés à nous-mêmes. On n’a aucune idée de ce qui arrive. »

Sunwing a fait valoir dans un communiqué que « le plan d’évacuation à Cuba était particulièrement complexe » pour elle puisqu’elle y avait plus de clients que n’importe quelle autre compagnie aérienne canadienne.

« Nous travaillons en collaboration avec les officiers locaux afin de ramener les clients à la maison aussitôt que l’aéroport de Varadero sera rouvert », a mentionné le transporteur.

http://ici.radio-canada.ca

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Après Irma et avant José, course contre la montre aux Antilles


Du jamais vue, des ouragans puissants se forment et fait au temps de dégâts. Île Saint-Martin dans les Caraïbes a été détruite à 95 % et le pire l’ouragan Jose semble prendre presque la même trajectoire.
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Après Irma et avant José, course contre la montre aux Antilles

 

La ville de Marigot, à Saint-Martin, a été... (PHOTO Martin BUREAU, AFP)

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La ville de Marigot, à Saint-Martin, a été saccagée par Irma.

PHOTO MARTIN BUREAU, AFP

 

ROMAIN FONSEGRIVES, VALENTINE AUTRUFFE, CÉCILE REMUSAT AVEC TIPHAINE LE LIBOUX À PARIS
Agence France-Presse
MARIGOT

Entre protéger et évacuer, les îles caribéennes de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, déjà dévastées par le passage d’Irma, étaient engagées samedi dans une course contre la montre avant l’arrivée de l’ouragan José, qui va interrompre le travail des secours.

José, rehaussé en niveau 4, a commencé à affecter vers 10 h les deux îles, passées en vigilance maximale, synonyme de confinement total. Le phénomène doit durer jusqu’à dimanche 6 h. L’ouragan passera à 100 km au nord de Saint-Martin, déjà détruite à 95% par Irma, qui a touché Cuba samedi et doit atteindre dimanche la Floride.

Le passage de deux ouragans «aussi puissants» au même moment sur l’Atlantique est «sans précédent connu», selon Météo-France.

«Des vagues puissantes avec des creux de 6 à 8 mètres, de fortes pluies orageuses et des rafales de vents allant jusqu’à 130 km/h» sont attendues, contre plus de 300 km/h pour Irma.

Une nouvelle épreuve pour les habitants, déjà sous le choc. À l’aéroport de Gustavia (Saint-Barth), certains ont patienté des heures dans l’espoir d’évacuer, non sans tensions. Les derniers départs ont eu lieu samedi matin, a constaté une correspondante de l’AFP.

Toutes les liaisons aériennes et maritimes avec les deux îles sont désormais interrompues.

Pour les évacuations, priorité avait été donnée aux blessés, femmes et enfants.

«Les femmes raccompagnent les enfants en métropole, ou au moins sur un lieu sûr en Guadeloupe», selon une infirmière à l’aéroport de Grand-Case dans la partie française de Saint-Martin.

Neuf abris capables d’abriter «1600 personnes» sont prévus à Saint-Martin, selon la ministre française Annick Girardin, qui reste dans l’île pendant l’ouragan.

«En colère après Paris»

Avant le confinement, les gens manquaient d’information. Certains, rassemblés à l’aéroport, demandaient aux secouristes ou gendarmes la localisation des abris, selon un journaliste de l’AFP sur place.

«Nous sommes là pour veiller à ce que tout le monde ait un abri samedi avant midi», avait précisé la ministre. «Notre défi c’est zéro mort pendant José», a dit une source de sécurité à l’AFP.

Dans l’île franco-néerlandaise jonchée de détritus, morceaux de tôles, murets ou poubelles pourraient devenir des projectiles dangereux.

Les autorités comptent attendre que José soit passé pour distribuer eau et nourriture.

 En attendant, «3000 rations alimentaires ont été distribuées» et «100 000 le seront», a indiqué samedi un responsable de la sécurité civile.

«Il nous reste 12 bouteilles d’eau, pour trois, pour se laver et boire» alors qu’il fait «une chaleur torride», a témoigné au téléphone Olivier Toussaint, habitant de Saint-Barth, calfeutré.

«La préfecture a bien fait son travail avant l’ouragan, mais maintenant je suis en colère après Paris et sa gestion de crise. On voit des militaires qui sont là, mais ils n’ont pas de matériel», a déploré un capitaine de la sécurité civile, 50 ans.

Sécurité difficile à assurer

Sur l’île, entre pillage et rumeurs d’évacuation, «on n’arrive pas à sécuriser tous les points», a dit vendredi à l’AFP le major Mertz, détaché à Marigot.

Le chaos profite aux pilleurs qui ont dévalisé des magasins.

Le premier ministre néerlandais Mark Rutte a averti samedi les auteurs de pillages que la police et l’armée étaient prêtes à agir si nécessaire.

Il a reconnu que les pillages n’étaient toujours pas «sous contrôle» dans la partie néerlandaise de l’île, soulignant que les circonstances étaient «compliquées».

En France, le président Emmanuel Macron a convoqué une réunion de crise à l’Élysée samedi soir, centrée notamment sur la sécurité.

Un premier coût des dommages a été évalué samedi à 1,2 milliard d’euros par la Caisse centrale de réassurance (CCR).

L’ouragan Irma a fait au moins dix morts et sept disparus dans les îles françaises, selon le dernier bilan.

Cela porte à 25 le total des personnes ayant trouvé la mort dans les Caraïbes, si l’on ajoute six décès dans les îles Vierges britanniques, quatre dans les îles Vierges américaines, deux dans la partie néerlandaise de Saint-Martin, deux à Porto-Rico, une à Barbuda.

Irma, repassé en catégorie 3, a atteint Cuba samedi matin et se dirigeait vers la Floride où les autorités ont appelé 6,3 millions de personnes à évacuer.

http://www.lapresse.ca/i

Seriez-vous prêt à affronter un ouragan?


Les alertes météos nous avertissent quand il y a un danger, il serait bon de prendre le temps de préparer avant qu’une catastrophe naturelle puisse nous tomber dessus.
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Seriez-vous prêt à affronter un ouragan?

 

Un résident de Cape Hatteras, en Caroline du Nord, se prépare au passage de l'ouragan Irene, en août 2011, en barricadant les fenêtres de sa maison.

Un résident de Cape Hatteras, en Caroline du Nord, se prépare au passage de l’ouragan Irene, en août 2011. Photo : Reuters/Jose Luis Magana

Le passage des ouragans Harvey et Irma cause bien des maux chez nos voisins du Sud. Mais il pourrait arriver qu’un cyclone provoque la destruction de bâtiments au Canada, comme lors du passage de Hazel, en 1954, ou de Juan, en 2003, qui ont fait des morts ici. Seriez-vous prêt en cas d’ouragan? Voici quelques conseils pour faire face à la tempête.

Il est important de connaître les risques pour votre région. Au Canada, ce sont les provinces de l’Est qui sont concernées pendant la période des ouragans, qui s’étend de juin à novembre.

Les Canadiens peuvent s’informer en tout temps sur le site du Centre canadien de prévision des ouragans, pour connaître en temps réel la situation concernant leur localité.

Si les autorités vous demandent d’évacuer votre résidence, faites-le.

Protégez votre maison

À l’approche d’un ouragan, il est recommandé d’ancrer tout ce qui pourrait être emporté ou arraché par le vent, comme le mobilier de jardin ou les poubelles – ils peuvent causer des blessures et des dommages importants. Les fenêtres et les portes de la maison devraient être barricadées à l’aide de panneaux de contreplaqué et le toit consolidé pour éviter l’infiltration de vent.

Le site Préparez-vous du gouvernement canadien recommande de couper les branches et les arbres morts afin de diminuer le risque qu’ils tombent sur votre maison pendant une tempête.

Ceux qui vivent dans une maison mobile devraient en fixer solidement la structure et se réfugier dans un bâtiment plus sécuritaire en prévision de l’arrivée de l’ouragan.

Faites des provisions

En situation d’urgence, les services de base comme l’eau, l’électricité, le gaz ou le téléphone pourraient être coupés.

C’est donc une bonne idée de faire provision d’eau (deux litres par personne par jour, pour au moins trois jours, de préférence en petites bouteilles) et de nourriture (préférablement non périssable, comme des conserves ou des aliments secs), de se munir de piles, d’une radio et d’une lampe de poche. On peut aussi penser à de l’huile à chauffage ou à une génératrice.

D’ailleurs, on devrait toujours avoir à notre portée une trousse de premiers soins contenant bandages, antiseptiques, analgésiques et médicaments sur ordonnance.

Il peut également être utile de garder de l’argent en petites coupures et de la monnaie, car les distributeurs automatiques pourraient cesser de fonctionner.

À l’extérieur

Si une tempête violente approche et que vous êtes à l’extérieur, réfugiez-vous dans un bâtiment sécuritaire.

Si l’œil de l’ouragan passe sur votre secteur, sachez qu’il y aura une accalmie de quelques minutes. Vous devez vous assurer de rester dans un endroit sûr. Il faut garder en tête qu’après le passage de l’œil, les vents vont s’élever à nouveau, en sens contraire, et parfois avec encore plus de force, fait remarquer le gouvernement canadien.

Les autorités recommandent de se tenir loin des côtes, en raison des vagues déferlantes et des rafales puissantes.

Pensez à faire le plein d’essence de votre voiture. Si vous devez prendre votre auto après le passage de l’ouragan, évitez de conduire dans des endroits inondés, puisqu’il pourrait y avoir du courant.

Pensez à vos proches

La Croix-Rouge recommande de discuter avec votre famille des règles de sécurité à suivre lors d’un ouragan, ce qui aide à calmer les craintes. Elle conseille aussi de vérifier si vos proches, vos amis et vos voisins vulnérables ont besoin d’une aide particulière.

Si vous avez le temps, pensez à mettre vos documents précieux en sécurité.

Dans une perspective de préparation aux ouragans à plus long terme, le gouvernement recommande de protéger votre maison, par exemple en vous assurant que le sous-sol et les fondations sont à l’abri des inondations, et que vous êtes munis d’une assurance habitation appropriée.

D’ailleurs, la Croix-Rouge a une application qui peut vous aider à vous préparer à l’arrivée d’un ouragan.

http://ici.radio-canada.ca

Climat: des cyclones plus intenses à cause du réchauffement


Je pense que la majorité des gens vont être d’accord que ce qui se passent en ce moment avec les ouragans qui ont frappés plusieurs villes que cette destructions inouïes pourrait avoir un lien avec les changements climatiques, non pas que le réchauffement fait plus d’ouragan ou de cyclone ou de typhon, mais plutôt leurs impacts sont extrêmement fort. Il y a aussi que ces catastrophes naturelles pourraient même changer leur parcours habituelles a des endroits qui moins préparés face a ces monstres météorologiques
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Climat: des cyclones plus intenses à cause du réchauffement

 

Le cyclone Irma a touché terre dans les... (AFP)

Le cyclone Irma a touché terre dans les Caraïbes le 6 septembre 2017.

AFP

CÉLINE SERRAT
Agence France-Presse
Paris

Les cyclones comme Irma, qui a touché mercredi les Caraïbes, se nourrissent de l’énergie dégagée par les océans: du coup, les scientifiques prévoient que l’intensité de ces évènements, également appelés ouragans ou typhons, se renforce, mais pas leur fréquence à l’échelle du globe.

XXe siècle: incertitudes

Faute de données satellitaires à l’échelle planétaire avant 1970, il n’est pas possible de dire comment l’activité cyclonique a évolué au XXe siècle. Avant la mise en place d’une surveillance satellitaire complète, des cyclones même très intenses ont pu passer inaperçus s’ils n’ont pas touché les terres par exemple. Le nombre réduit de cyclones participe aussi à la faiblesse des données statistiques et rend leur exploitation plus difficile.

Dans l’Atlantique nord, depuis une vingtaine d’années, une augmentation de la fréquence des cyclones a été constatée, mais c’était l’inverse entre 1970 et 1995, selon Franck Roux, de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse.

En fait, les chercheurs se sont aperçus que l’activité cyclonique dans cette région suit des cycles de plusieurs dizaines d’années et estiment qu’il n’est pas encore possible de dire si la hausse dans cette région relève d’une variabilité naturelle ou du changement climatique.

Dans le Pacifique nord-ouest, il y a eu une légère diminution de l’activité cyclonique entre 1980 et 2010.

XXIe siècle: plus d’intensité

Les modèles informatiques simulant le climat font état d’un renforcement de l’intensité des cyclones (vents et pluies) et d’une possible baisse de leur fréquence au niveau du globe à l’avenir.

«Des cyclones d’une intensité plus grande sont l’une des conséquences attendues du changement climatique», explique Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC, groupe de référence au niveau mondial sur le climat.

«Plus la température de l’eau et le taux d’humidité sont élevés, plus le cyclone peut prendre de l’intensité. Or, ces deux éléments sont plus intenses du fait de l’augmentation de l’effet de serre», explique la climatologue. «On considère qu’il y a 7% d’humidité en plus dans l’atmosphère par degré de réchauffement», précise-t-elle.

«Le changement climatique ne crée pas ces tempêtes, mais il accentue leurs impacts», résume Anders Levermann du Potsdam Institute for Climate Impact Research.

Niveau des mers: un double effet

L’augmentation du niveau des océans est l’un des marqueurs du réchauffement de la planète. La hausse, variable selon les régions du globe, a été en moyenne de 20 cm au XXe siècle et pourrait atteindre jusqu’à près d’un mètre à l’horizon 2100.

Or, les cyclones produisent aussi une houle qui génère des «marées de tempête». Les deux effets conjugués contribueront à exposer davantage constructions et populations côtières.

Déplacement des cyclones

Des travaux montrent, selon Météo France, que «la latitude à laquelle les cyclones ont atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35 dernières années dans les deux hémisphères».

Cela pourrait être lié à l’expansion de la ceinture tropicale, c’est-à-dire des zones de part et d’autre de l’Équateur où règne un climat chaud et humide.

«Des endroits qui sont plus habitués et mieux préparés aux cyclones pourraient être moins exposés et d’autres, moins bien préparés, pourraient l’être davantage», renchérit James Kossin de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

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Les dégâts d’Irma en images


L’ouragan Irma a fait des siennes aux Antilles, certaines îles ont été complètement dévastés alors que d’autres ont subit moins de dégâts, mais sans électricités et les secours sont difficiles à s’organiser. Irma continue sa route vers Cuba et la Floride aux États-Unis qui ont déjà été touchés par la tempête torrentielle au Texas
Nuage

 

Les dégâts d’Irma en images

 

L’ouragan a soufflé sur les Antilles en brisant tout sur son passage et en prenant la vie d’une dizaine de personnes jusqu’ici. Maisons détruites, aéroports impraticables, communications coupées, rues inondées : c’est la désolation.

L’ouragan de catégorie 5 a frappé de plein fouet les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy ainsi qu’Antigua-et-Barbuda. Il est aussi passé par la Guadeloupe, Porto Rico et la République dominicaine, et il continue sa route vers Cuba et la Floride. Voici quelques images de son passage.

À Saint-Martin

L’île franco-néerlandaise de 70 000 habitants est la plus touchée. La ville de Philipsburg, dans la partie néerlandaise, n’est plus qu’un champ de ruines. On voit bien les dommages causés par Irma sur cette photo prise le 6 septembre par le ministère néerlandais de la Défense.

Des maisons endommagées

Philipsburg, Saint-Martin Photo : EPA/EFE/Gerben van Es/Ministère néerlandais de la Défense

Le port de Philipsburg n’a pas été épargné. On voit ici comment l’ouragan a dispersé les conteneurs, comme s’il s’agissait de petits blocs LEGO. La mer a déferlé avec fureur sur le littoral et des vents de près de 300 km/h ont soufflé pendant des heures sur cette région.

Le port de Philipsburg

Philipsburg, Saint-Martin Photo : Getty Images/ AFP/ Lionel Chamoiseau

Une femme se tient près des maisons endommagées par l’ouragan dans la baie Nettle, à Marigot, du côté français de l’île. Selon les autorités, de 70 % à 95 % des habitations de Saint-Martin ont été détruites. Les secours peinent à s’organiser. L’aéroport du côté néerlandais est impraticable.

Marigot, sur l'île de Saint-Martin

Marigot, Saint-Martin Photo : Getty Images/AFP/Lionel Chamoiseau

Tout est à refaire pour les habitants de Saint-Martin. Il ne reste pas grand-chose de ce coin de la baie Nettle, à Marigot.

Deux habitants regardent les dommages causés par Irma.

Marigot, Saint-Martin Photo : Getty Images/ AFP/Lionel Chamoiseau


À Saint-Barthélemy

Les dégâts semblent moins importants à Saint-Barthélemy, une île touristique française de quelque 10 000 habitants. Selon un résident, Kevin Barrallon, en entrevue à l’émission Gravel le matin, l’ouragan n’a pas tout détruit sur son passage.

« Mais il a fait pas mal de dégâts, a rasé pas mal de végétation, et a endommagé beaucoup de constructions. »

Sur cette photo de Kevin Barrallon publiée sur Facebook, des débris dans une rue de Gustavia, la principale municipalité de l’île.

Gustavia,

Des débris dans la rue

Saint-Bathélemy   Photo : Facebook/Kevin Barrallon

Ici, le clocher de cette église de Gustavia n’a pas résisté à l’ouragan.

Un clocher de l'église s'est écroulé.

Gustavia, Saint-Barthélemy   Photo : Facebook/Kevin Barrallon

Il n’y a plus d’eau potable ni d’électricité à Saint-Barthélemy, selon les autorités de la Guadeloupe voisine. Ici, des installations touristiques inondées sur la plage de Saint-Jean.

Des inondations sur une plage

Plage de Saint-Jean, Saint-Barthélemy   Photo : Facebook/Kevin Barrallon


À Antigua-et-Barbuda

Selon les autorités, cette petite île de quelque 1600 habitants est complètement dévastée. La moitié des habitants serait sans abri, et la grande majorité des maisons auraient été endommagées par Irma. Ici, une résidente de la capitale, Saint John’s, essaie de chasser l’eau de sa propriété.

Une femme enlève l'eau dans ses escaliers avec un balai.

Saint John’s, Antigua-et-Barbuda Photo : Associated Press/Johnny Jno-Baptiste

Sur cette photo, un homme évalue les dégâts sur sa propriété à Saint John’s. Le premier ministre de l’État insulaire, Gaston Browne, a déclaré qu’il n’a vu qu’un tas de décombres en survolant Antigua-et-Barbuda.

Un homme regarde les dégâts.S

aint John’s, Antigua-et-Barbuda Photo : Associated Press/Johnny Jno-Baptiste


En Guadeloupe

La Guadeloupe a moins souffert du passage de l’ouragan que les autres îles antillaises. Cela dit, des centaines de foyers ont été privés d’électricité. Les rafales de vent, conjuguées à la houle, ont fait échouer plusieurs bateaux. Ici, sur le quai de la Darse, à Pointe-à-Pitre, des policiers amarrent une embarcation échouée
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Des policiers amarrent un bateau.

Pointe-à-Pitre, Guadeloupe Photo : Getty Images/AFP/Helene Valenzuela

Des débris encombrent cette place de Pointe-à-Pitre, après le passage d’Irma.

Des débris dans la rue

Pointe-à-Pitre, Guadeloupe Photo : Getty Images/AFP/Helene Valenzuela


À Porto Rico

Cette île de quelque 3 millions d’habitants a été effleurée par le cyclone. Des vents violents ont sévi et des rivières ont débordé. Près de la moitié de la population est sans électricité.

Des débris jonchent le sol.

Fajardo, Porto Rico Photo : Associated Press/Carlos Giusti

L’ouragan a déraciné des arbres dans la marina Puerto Chico, à Fajardo.

Des arbres déracinés

Fajardo, Porto Rico Photo : Getty Images/Jose Jimenez


En République dominicaine

Après avoir quitté Porto Rico, l’ouragan s’est rendu en République dominicaine. Des vents violents et de fortes pluies ont déferlé dans le nord-est du pays. Plus de 5500 personnes ont été évacuées. Ici, une rue inondée de Santiago de los Caballeros.

Des gens regardent la rue inondée.

Santiago de los Caballeros, République dominicaine Photo : EPA/EFE/Luis Tavarez

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