Je considère que ce jeu est plus susceptible d’atteindre des gens qui donnent un certain pouvoir. Dans le sens, qu’ils sont plus susceptibles d’être influencés ce côté mystérieux. Je pense donc que ces jeunes ont eu une réaction en chaîne. Ok, je n’ai jamais essayé cette planche, faut dire qu’une seule fois, je voulais l’essayer avec mon petit frère, mais mon père nous a surpris a eu une réaction qui m’a vraiment surprise. Il a pris le jeu, a donner un coup de hache et l’a mit dans le feu
Nuage
Au Pérou, une école fermée une semaine à cause d’une planche de Ouija
par Laura Boudoux
Convulsions, hurlements gutturaux et spasmes les clouant au sol : 27 élèves ont été retrouvés dans un état second, dans l’une des classes de leur collège de San José, au Pérou. Ce qui a été prononcé comme étant un « phénomène d’hystérie collective » a été déclenché par une séance de Ouija organisée le 17 septembre 2018, rapporte le média local RPP.
La planche aurait été apportée au collège par la fille d’une professeure, qui possédait également un livre de magie noire. Ce sont les cris et les pleurs des élèves qui ont alerté les enseignants, contraints de fermer l’établissement jusqu’au 24 septembre.
Venus récupérer leurs enfants, dont les paroles étaient encore incompréhensibles, les parents d’élèves ont eu deux types de réactions. Certains les ont ainsi emmenés dans différentes églises évangéliques, persuadés que les ados étaient possédés par des forces maléfiques. D’autres ont préféré se diriger vers l’hôpital le plus proche, croyant plutôt à un phénomène d’hystérie collective. Une vidéo troublante de l’une des étudiantes a depuis été publiée. Prise de spasmes, en pleurs, la jeune fille crie et articule difficilement ces quelques mots : « Tout est de ta faute ! »
En 2009, le ministère de la Santé péruvien alertait déjà les parents sur les potentiels effets nocifs des jeux autour du Ouija. Hystérie, schizophrénie, ou encore troubles psychotiques pourraient ainsi toucher
« le public le plus sensible à ce jeu : les adolescents », comme l’assurait Freddy Vásquez, alors directeur du centre national de prévention contre le suicide.
Les mineurs seraient plus facilement sujets aux transes, qui peuvent les faire entrer dans une distorsion de la réalité, les conduisant même parfois à des comportements suicidaires, expliquait le site La República. Au collège de San José, la vie a repris son cours et tous les élèves touchés par l’affaire ont repris le chemin de l’école.
Sources : RPP / La República