Ötzi, l’homme des glaces, avait aiguisé ses outils quelques jours avant son meurtre


On sait un plus de choses sur les derniers jours de l’homme des glaces. Les scientifiques ont pu retracer sa route d’après les pollens qu’ils ont trouvé dans son estomac, combien de fois qu’il a mangé avant sa mort et les outils qu’il a travaillé et une blessure ressente avant de rencontrer son destin
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Ötzi, l’homme des glaces, avait aiguisé ses outils quelques jours avant son meurtre

 

Crédits : Wikimedia Commons / 120

par Brice Louvet

Quelques jours avant son meurtre dans les Alpes italiennes il y a environ 5 300 ans, l’homme des glaces Ötzi avait réaffûté ses outils, probablement avec sa main droite, selon de nouvelles analyses.

Ötzi fut découvert enseveli sous une couche de glace le 19 septembre 1991 à 3 210 mètres d’altitude dans le Val Senales en Italie. Son existence a été révélée par la fonte importante du glacier. L’homme semble avoir été transpercé d’une flèche de haut en bas, décochée dans son dos à une distance de 30 à 40 mètres. S’était-il préparé à ce combat ? Probablement pas. Si de récentes analyses suggèrent en effet qu’Ötzi avait aiguisé quelques outils – probablement de sa main droite – quelques jours avant son meurtre, pour Ursula Wiere, principale auteure de l’étude, Ötzi se préparait sûrement à commercer ou à chasser.

La boîte à outils d’Ötzi comprenait un poignard, un grattoir, un foreur, un retoucheur de bois et deux pointes de flèches. L’analyse de ces artefacts fut très difficile. Les scientifiques n’ont eu que quelques jours pour examiner chacun des outils en utilisant des microscopes de haute puissance et des tomodensitogrammes (TDM). Dans le cadre de leur enquête, les chercheurs se sont notamment concentrés sur le type de chert – une roche dure et sombre faite de silice – qui constituait un grand nombre des outils d’Ötzi. Ils ont trouvé que celui-ci venait d’au moins trois endroits : des affleurements dans le Trentin (Italie) situé à environ 40 kilomètres, des endroits rocailleux dans le sud-ouest du Trentin, jusqu’à 75 kilomètres et éventuellement le Plateau de Trento, situé à au moins 70 km.

Vu la distance entre ces lieux et la maison probable d’Ötzi dans la vallée de Vinschgau – située dans la province moderne du Tyrol du Sud, en Italie – il est possible qu’Otzi ou ses contemporains aient commercé avec des gens de différentes régions.

« Je pense que nous devons imaginer que le commerce à l’époque était déjà assez important pour certaines matières premières et certains produits », note la chercheuse.

Presque tous les outils d’Ötzi ont été retravaillés ou aiguisés au fil des ans, mais deux artefacts – le grattoir en forme d’ovale, probablement utilisé pour couper des plantes ou des peaux d’animaux, et le foreur, sûrement utilisé pour percer des trous dans des matériaux comme le bois – avaient été récemment modifiés. Vraisemblablement effectuées par Ötzi lui-même, ces nouvelles modifications ne montraient par ailleurs aucun signe d’usure.

« En analysant la boîte à outils sous différents angles et en reconstruisant le cycle de vie complet de chaque instrument, nous avons pu comprendre le contexte culturel d’Ötzi, son histoire individuelle et ses derniers jours agités », explique la chercheuse à Gizmodo.

En analysant par ailleurs le pollen contenu dans les aliments consommés par Ötzi, les chercheurs ont pu reconstruire son itinéraire mouvementé dans les heures qui ont précédé sa mort. Environ 33 heures avant de périr, Ötzi était dans les montagnes à une altitude de 2 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. De là, il a fait une descente le long de la pente sud de la crête alpine, atteignant un endroit où il a passé un certain temps avant de faire une autre ascension des montagnes. Il aurait ensuite grimpé à une hauteur de 3 000 mètres, environ quatre à cinq heures avant sa mort. Ötzi a réussi à manger trois fois au cours de cette période de 33 heures, y compris un dernier repas environ deux heures avant d’être tué.

Il est également quasiment sûr qu’Ötzi fut impliqué dans un conflit dans les heures qui ont précédé sa mort, comme en attestent plusieurs blessures sur le corps de la momie, dont une entaille profonde à la main droite, caractéristique de l’auto-défense. En raison du processus de guérison qui avait déjà commencé, les chercheurs savent que la coupure s’est produite au moins 24 heures avant sa mort.

Source

https://sciencepost.fr/

Ötzi, la plus vieille affaire criminelle enfin élucidée


Le plus vieux crime du monde à intéressé, un inspecteur qui a étudié le cas. La victime : Ötzi, alias l’homme de glaces, mort il y a 5.300 ans. Endroit : Entre la frontière de l’Autriche et de l’Italie. Indice : une flèche dans le dos. Pourquoi : Possiblement la vengeance. Suspect : Une ou des personnes de son propre village. Accusation : Aucune.
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Ötzi, la plus vieille affaire criminelle enfin élucidée

 

© reuters.

En 1991, le corps momifié d’un homme est retrouvé parfaitement conservé dans les glaces des Alpes austro-italiennes. Le début d’une longue enquête policière…

Ötzi, « l’homme des glaces », a donc été assassiné d’une flèche dans le dos il y a… 5.300 ans, c’est du moins le verdict d’une longue investigation menée par la police de Munich, relate le New York Times, relayé par Le Courrier international. 

3.300 avant Jésus-Christ

L’inspecteur Alexander Horn avait en effet été contacté par le Musée archéologique de Bolzano (nord-est de l’Italie) pour tenter de faire toute la lumière sur cette énigme antédiluvienne: découvrir les causes de la mort d’Ötzi, tué dans les Alpes de l’Ötztal (dont il tire son nom), à la frontière entre l’Italie et l’Autriche, vers 3.300 avant Jésus-Christ.

Ötzi, 45 ans

Selon les conclusions de cette enquête aussi minitieuse qu’inédite, Ötzi devait avoir 45 ans, « soit un âge respectablement vieux pour le Néolithique », mesurait 1,65 mètre et pesait 50 kilos. Il aurait été impliqué dans une violente dispute dans son village et en serait sorti vainqueur avant de déplacer son campement en altitude.

Une flèche dans le dos

Il aurait été surpris par un archer qui lui aurait décoché une flèche dans le dos « à une distance d’environ 30 mètres ». Rien ne semble démontrer que la victime s’attendait à subir des représailles car elle venait de prendre un repas chaud autour du feu peu de temps avant sa mort. Il s’agit donc bel et bien d’un assassinat motivé par la vengeance d’un villageois. 

Évolution relative

Malheureusement, le coupable, lui, ne sera sans doute jamais retrouvé:

« Tant dans la vie que dans la mort, l’Homme des glaces semble étrangement familier à ses descendants modernes », souligne Katharina Hersel, directrice adjointe du musée de Bolzano. « On continue de se tuer les uns les autres, peut-être n’y a-t-il pas eu tant d’évolution que ça après tout… »

http://www.7sur7.be/

L’homme des glaces Ötzi avait mangé du lard avant de mourir


Après 5 000 ans, les scientifiques peuvent savoir ce qu’ Ötzi a mangé avant d’être tué par une flèche » Une découverte qui démontre aussi qu’à cette époque lointaine, ils avaient la technique du séchage de viande
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L’homme des glaces Ötzi avait mangé du lard avant de mourir

 

Le fait qu'Ötzi avait mangé du bouquetin avant... (Andrea Solero, archives AFP)

Le fait qu’Ötzi avait mangé du bouquetin avant d’être tué par une flèche il y a plus de 5000 ans sur les hauteurs de la vallée de l’Ötz, à 3210 mètres d’altitude, était connu depuis 2011. Mais les chercheurs pensaient jusqu’à présent qu’il s’agissait de viande cuite.

ANDREA SOLERO, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
Vienne

 

L’homme des glaces Ötzi, dont la dépouille momifiée fut découverte en 1991 dans un glacier alpin à la frontière entre l’Italie et l’Autriche, avait probablement mangé du lard de bouquetin peu avant sa mort, a annoncé le directeur de l’institut chargé des recherches sur la momie.

« Il a mangé en dernier une viande très grasse et séchée, sans doute une sorte de lard », a déclaré le directeur de cet institut basé à Bolzano (Italie), Albert Zink, lors d’une conférence à Vienne mercredi soir.

Le fait qu’Ötzi avait mangé du bouquetin avant d’être tué par une flèche il y a plus de 5000 ans sur les hauteurs de la vallée de l’Ötz, à 3210 mètres d’altitude, était connu depuis 2011. Mais les chercheurs pensaient jusqu’à présent qu’il s’agissait de viande cuite.

Or de nouvelles études moléculaires du contenu de son estomac ont établi qu’il s’agissait de viande séchée.

Celle-ci « conserve ses fibres », tandis que « ces structures sont détruites à la cuisson », souligne M. Zink.

Cette découverte prouve qu’Ötzi ou ses proches maîtrisaient la technique du séchage de la viande, disposant ainsi de la possibilité de conserver et de transporter celle-ci sans qu’elle ne se détériore, relève-t-il.

Découvert par des randonneurs le 19 septembre 1991, le corps et les équipements remarquablement conservés d’Ötzi sont une mine de renseignements inégalée pour les chercheurs.

L’analyse de bactéries trouvées dans son estomac a notamment suggéré qu’une grande vague migratoire du Proche-Orient vers l’Europe était survenue plus récemment qu’estimé auparavant.

La dépouille d’Ötzi, conservée au musée de Bolzano, attire quelque 260 000 visiteurs par an.

http://www.lapresse.ca/

Il y a vingt-cinq ans, l’incroyable histoire de la malédiction de la momie


Cela fait 25 ans qu’Ötzi a été sortie des glaces. Une momie de plus de 5 000 ans qui semblent pour superstitieux être portés de malédiction. Personnellement, je n’y crois pas, même s’il y a des faits du hasard qui sont quelque peu insolites
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Il y a vingt-cinq ans, l’incroyable histoire de la malédiction de la momie

 

Andrea Solero / AFP

Andrea Solero / AFP

Repéré par Annabelle Georgen

Le Spiegel revient sur la découverte d’«Ötzi», la plus vieille momie de l’humanité.

Un jour d’automne 1991, un couple de randonneurs allemands a fait une découverte macabre après s’être écarté d’un sentier des Alpes de l’Ötztal, à 3.210 mètres d’altitude: un corps sans vie, emprisonné jusqu’au milieu du dos dans la glace, surgissait du flanc de la montagne. Erika et Helmut Simon ont pensé qu’il s’agissait d’un randonneur qui avait eu un accident quelques mois ou quelques années plus tôt, ont photographié le buste momifié et se sont empressés de prévenir les autorités une fois arrivés au prochain refuge.

En réalité, le cadavre de celui qui fut bientôt surnommé «Ötzi» était resté sur cette montagne durant 5.300 ans, jusqu’à sa découverte par ce couple originaire de Nuremberg, comme le montrèrent les analyses menées sur la momie. Non seulement «Ötzi» était extraordinairement bien conservé, ce qui permis d’apprendre qu’il n’avait pas eu d’accident mais avait été tué par un de ses contemporains, ainsi qu’une foule de détails –il était par exemple intolérant au lactose, des milliers d’années avant qu’on parle de ce sujet en long et en large– mais c’était la plus vieille momie de l’humanité, précise l’hebdomadaire Der Spiegel, qui revient sur cette découverte historique à l’occasion de son 25e anniversaire, le 19 septembre 2016, mais aussi sur la soit-disante «malédiction» de la momie.

Cruelle ironie

Car le 15 octobre 2004, treize ans après avoir découvert Ötzi, Helmut Simon n’est jamais revenu d’une randonnée qu’il avait entreprise dans les environs de Bad Hofgastein, à environ 150 kilomètres du lieu où se trouvait autrefois la momie. Son corps a été retrouvé neuf jours plus tard. Il avait fait une chute de 150 mètres. Les spéculations allèrent alors bon train dans la presse internationale, rappelle Der Spiegel:

«Même le magazine scientifique Science évoquait alors une “cruelle ironie” du destin. Soudain, on s’est souvenu du médecin légiste Rainer Henn, qui avait autrefois examiné Ötzi et qui était mort un an après lors d’un accident de voiture. Après lui venait un guide de haute montagne qui était présent lors des travaux d’extraction de la momie, et qui avait eu un accident mortel en montagne. Le reporter de l’ORF, qui avait filmé Ötzi, décéda d’un cancer, et peu après la mort d’Helmut Simon, l’explorateur Spindler, qui travaillait sur Ötzi, décéda de la maladie nerveuse SLA.»

Le portail internet allemand Web.de revient lui aussi sur ce «mythe d’Ötzi» selon lequel la momie se vengerait sur ceux qui ont osé la déranger durant son repos éternel, et évoque également les «théories du complot» qui ont accompagné sa découverte, notamment celle selon laquelle «Ötzi» serait une momie égyptienne qui aurait été déposée dans la glace par un guide de haute montagne qui se trouvait «par hasard» sur place peu après que les Simon l’aient trouvée. Dans quel but? Cela reste à trouver.

http://www.slate.fr/

Une bactérie dans le ventre de l’homme des neiges « Ötzi » nous éclaire sur les migrations humaines


L’homme des neiges Ötzi fait encore parlé de lui . Une bactérie celle qui cause les gastro-intestinales est étudié pour mieux comprendre les  migrations et la  souche d’Ötzi est différente. C’est fou comment la science peut découvrir le passé pour mieux comprendre le présent
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Une bactérie dans le ventre de l’homme des neiges « Ötzi » nous éclaire sur les migrations humaines

 

Le visage d'Ötzi

Le visage d’Ötzi Photo :  South Tyrol Museum of Archaeology

Radio-Canada avec Le Monde et The Independen

L’homme des neiges préhistorique retrouvé momifié sous un glacier à la frontière entre l’Italie et l’Autriche en 1991 aurait été porteur d’une bactérie causant des ulcères gastro-duodénaux, selon une récente étude.

Une recherche publiée dans la revue Science révèle que l’homme préhistorique Ötzi, que la datation du carbone 14 estime vieux de 5300 ans, portait une bactérie, appelée Helicobacter pylori (H. pylori), responsable de causer des infections gastro-intestinales.

Cette bactérie, encore présente aujourd’hui, affecterait donc les hommes depuis des milliers d’années.

« Ce qui est plus remarquable, c’est que les outils d’analyse génétique aient permis d’en retrouver la trace sur une momie aussi ancienne, au point même de déterminer la souche à laquelle elle appartenait », confie au Monde Francis Mégraud, un des auteurs de l’étude.

En effet, si la bactérie se détecte assez facilement dans les tissus des patients « vivants », chez une momie dépourvue de muqueuses, le défi était de taille, et la découverte inespérée.

Les chercheurs ont dû extraire la totalité de l’ADN provenant des résidus de l’abdomen d’Ötzi, avant d’y rechercher spécifiquement la présence de la bactérie. Ils ont ensuite pu reconstruire le génome vieux de 5300 ans du germe.

La souche de la bactérie découverte chez Ötzi serait ainsi « asiatique », tandis que la souche présente dans la même bactérie aujourd’hui en Occident se trouve plutôt à la croisée des lignées africaine et asiatique.

Les scientifiques n’ont pas pu confirmer si Ötzi avait souffert d’ulcères ou de problèmes gastro-intestinaux, mais ils ont assuré que les conditions préalables à une telle maladie étaient définitivement présentes.

Une bactérie pour tracer les migrations humaines

L’Helicobacter est par ailleurs étudiée pour tracer les migrations humaines au fil des âges. Dans une autre étude publiée par Science en 2003, des chercheurs faisaient ainsi le lien entre de grandes migrations et les distributions géographiques du microbe parmi sept populations différentes. Ils ont pu alors établir une sorte d’arbre généalogique de la bactérie, et estimer qu’elle était présente chez les hommes depuis environ 100 000 ans.

L’origine strictement asiatique de la souche chez Ötzi permet ainsi de dater le mélange entre populations africaines et asiatiques à l’origine de la souche « hybride » contemporaine.

« On sait maintenant qu’à l’époque de l’Homme de glace, les migrations qui allaient apporter la part de l’héritage de ces H. pylori depuis l’Afrique n’avaient pas eu lieu » a précisé le docteur à l’Université de médecine vétérinaire de Vienne Yoshan Moodley au journal Le Monde.

Ötzi avait été décongelé en 2010 pour être soumis à de nouvelles analyses, dont celle du H. pylori, afin de prouver avec des données l’existence archaïque du germe. C’est un groupe de scientifiques viennois qui a réussi à isoler la bactérie chez l’homme des neiges grâce aux nouvelles techniques d’extraction d’ADN.

Le corps momifié par la glace d’Ötzi avait été découvert en 1991 dans les Alpes autrichiennes avec de nombreux outils préhistoriques. On estime qu’il avait entre 40 et 50 ans à sa mort.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: un mal commun aux hommes et aux dinosaures


Une maladie connu  chez les dinosaures, les momies égyptiennes, Hippocrate, Galien et d’autres ont écrit sur le sujet. Des médicaments ont été élaborés jusqu’à la fameuse aspirine pour essayer de soigner ceux qui en souffrent et encore aujourd’hui, la recherche continu pour soulager avec efficacité l’arthrite
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Il était une fois la maladie: un mal commun aux hommes et aux dinosaures

 

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Une maladie commune aux dinosaures et aux humains : L’arthrite

Il s’appelait Ötzi. Aujourd’hui, il serait âgé de plus de 3 300 ans. Lorsque son corps a été découvert le 19 septembre 1991 dans les Alpes de l’Ötztal (région entre l’Autriche et l’Italie), il était dans un état de conservation excellent. Si bien qu’on put établir que notre ancêtre mesurait 1,65 m et pesait 50 kg. Il est mort après quelques jours de marche et après avoir été atteint d’une flèche à l’épaule gauche. Les analyses radiologiques ont démontré que notre aïeul souffrait d’arthrose à la colonne lombaire ainsi qu’aux genoux et à la cheville. Iceman, c’est son autre pseudonyme, apporte donc la preuve que les maladies arthritiques remontent très loin dans l’histoire humaine.

Et bien avant

En réalité, la preuve a établi que l’arthrite était aussi présente bien avant, et ce même chez les dinosaures particulièrement au niveau de la cheville primaire. Puis, environ 1500 ans av. J.-C., le papyrus d’Ebers en Égypte fait une description assez exhaustive de ce qu’on appelle aujourd’hui l’arthrite rhumatoïde. D’ailleurs, plusieurs momies égyptiennes corroborent ce fait. On retrouve dans le Charaka Samhita, ce vaste traité de médecine (8 livres, 120 chapitres) écrit en Inde quelques centaines d’années av. J.-C. une description de la douleur, du gonflement, de la perte de mobilité et du fonctionnement causés par l’arthrite. Hippocrate décrivit aussi l’arthrite sans en déduire les diverses formes et Galien, près de 200 ans apr. J.-C., est le premier à introduire le terme de rhumatisme du grec «rheuma» qui signifie : qui s’écoule. Les anciens analysaient la physiologie humaine comme provenant de diverses humeurs. Lorsque certaines de celles-ci, sises près des articulations s’écoulaient, il y avait alors enflure, douleur, déformation et rhumatisme.

Paracelse (1493-1541), cet alchimiste et médecin suisse, avance que les substances qui ne peuvent pas être éliminées par les urines se concentrent dans les articulations et engendrent l’arthrite.

Du XVIe au XXIe siècle

Les réels succès dans la compréhension et les traitements de la maladie débutent avec un singulier docteur anglais. Thomas Sydenham (1624-1689) était un médecin anglais qui connut une carrière bien étonnante. Il publia un an avant sa mort un livre qui s’imposa et qui portait pour titre Traitement de l’arthrite et de l’hydropisie.

Au XVIIIe siècle, au Devon, un comté du sud-ouest de l’Angleterre aujourd’hui nommé le Devonshire, on trouvait une maladie typique qu’on appelait alors la colique de Devon. On doit à un médecin anglais la première description scientifique de la maladie. Le Dr William Musgrave (1655-1721) publia en 1715 un ouvrage intitulé De arthritide symptomatica qui sera longtemps une référence mondiale sur les maladies arthritiques. Il y consacre un chapitre sur les coliques de Devon. À l’époque, il attribuait, comme ses concitoyens, la cause de cette maladie à la consommation de cidre de pomme, les gens du Devon étant friands de cette boisson. L’acidité naturelle de cette boisson était alors mise en cause. Ce n’est qu’une quarantaine d’années plus tard qu’un autre médecin britannique, G. Baker, trouva l’origine réelle de cette maladie. Elle était due aux procédés de fabrication du cidre dans lequel le plomb occupait beaucoup de place. On utilisait, entre autres, pour nettoyer les barils de petites billes de ce métal. Il s’agissait donc d’une intoxication au plomb et non d’un effet du cidre de pomme.

En 1858, Sir Alfred Baring Garrod propose le terme d’arthrite rhumatoïde pour différencier cette forme d’arthrite des autres. Il constate que les patients souffrant de la goutte affichent aussi une forte concentration d’acide urique dans le sang. Il fut le premier à proposer le lithium pour traiter la goutte, car le carbonate de lithium pouvait dissoudre les calculs d’acide urique. Puis, devant les résultats obtenus, il proposa aussi ce remède pour améliorer le sort de ceux qui souffraient de maniaco-dépression, maladie étant alors perçue comme une forme de la goutte, mais qui aurait affecté le cerveau plutôt que les articulations.

Évolution des traitements

Les plantes médicinales contenant de l’acide salicylique étaient déjà utilisées du temps d’Hippocrate et de Galien. Nous oublierons volontairement les saignées, les sangsues et les purgations empiriquement en usage au Moyen-âge si ce n’est que pour souligner que ceux qui n’en survivaient pas devaient être plus nombreux que ceux pour qui la cure apportait une certaine efficacité. Avec moins de risques et peut-être plus d’efficacité, on pouvait toujours se tourner vers la prière et les invocations commecelle-ci:

Fuis d’ici, je te le dis,
Et te le redis, et reconstruis, tu le dois,
Tous tes dégâts!
Arthrose, horrible chose,
Tu as réparé, tu es pardonnée,
Saint Thibault et Saint Caprais l’ont ordonné ,
Par ma bouche, Dieu l’ordonne

Vers l’époque de la renaissance, l’usage des sels de métaux commença à se répandre. Plusieurs furent tentés sans succès comme les sels d’arsenic, de cuivre et de bismuth. Le sel d’or montra une efficacité certaine et fait toujours partie des médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARDs sigle anglais).

En 1895, Payne introduit la quinine dans le traitement des maladies rhumatismales et du lupus érythémateux. Plusieurs autres médicaments viendront s’ajouter au vingtième siècle tels la cortisone, la chloriquine, l’hydroxychloroquine et le méthotrexate pour en citer quelques-uns.

En 1897, un jeune chimiste allemand, Felix Hoffman voulait soulager les souffrances de son père atteint d’un rhumatisme chronique sévère. Le 10 octobre 1897, il réussit à obtenir de l’AAS assez pur à partir d’une plante : la spirée ulnaire. Il vint certes en aide à son père et de plus, le 6 mars 1899 Bayer obtient le brevet pour un nouveau médicament : l’ASPIRIN. Le nom vient de «a» pour acétyle, «spir» pour l’acide spirique (Hoffman avait extrait l’AAS à partir d’une plante: la reine-des-prés ou en latin Spiraea ulmaria), et «in» parce que plusieurs suffixes d’appellation de médicaments se terminaient en in ou ine, exemple: quinine, morphine, etc. Dès sa lancée, l’ASPIRIN alors sous la forme d’une poudre blanchâtre s’affiche comme numéro 1 de la vente de médicament au monde. Elle a même connu des percées dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des maladies cardiaques et, de nos jours, elle présente des avenues intéressantes dans le traitement et la prévention de certains cancers.

Dans le traitement de l’arthrite, les médicaments ont apporté d’importantes améliorations à la qualité de vie de millions de personnes. Un avenir semble se dessiner pour les anticorps anti-TNF et d’autres thérapies géniques. D’autres avenues sont aussi à l’étude. Ainsi l’étanercept et l’infliximab ont fait leur apparition vers la fin des années 1990. Ils peuvent être utilisés dans les traitements des polyarthrites rhumatoïdes. Mais le fait qu’ils soient injectables réduit leur utilisation de beaucoup. Le 7 juillet 2015, la Société de l’arthrite annonçait l’attribution d’une subvention de recherche de trois ans à Jason McDougall, de l’Université Dalhousie, pour la réalisation d’une étude sur le cannabis médicinal et ses effets sur la douleur de l’arthrite et la prise en charge de la maladie. Il s’agit peut-être là d’un autre outil pour venir en aide à celles et ceux qui sont aux prises avec cette maladie.

En somme, même si l’arthrite semble exister depuis la nuit des temps, il reste évident que le besoin en recherche soit de plus en plus criant pour trouver des solutions. Actuellement, bien des recherches s’orientent du côté des produits biologiques et engendrent beaucoup d’espoir.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Momies du pic d’Orizaba : vision d’horreur au sommet du volcan!


Des alpinistes au Mexique ont eu toute une surprise de découvrir 2 corps momifiés, au plus au pic du pays. Malgré le froid et la neige, ils sont en très mauvais état. On croit que ces deux personnes sont là depuis plus 50 ans, alors comment se fait-il qu’Ötzi lui vieux de plus 5 000 ans soit mieux conserver que ces deux victimes de la montagne
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Momies du pic d’Orizaba : vision d’horreur au sommet du volcan!

 

 

Les restes d'un des deux grimpeurs emportés par une avalanche il y a plus d’un demi-siècle. © HILARIO AGUILAR / CHALCHICOMULA TOWN COUNCIL / AFP

Les restes d’un des deux grimpeurs emportés par une avalanche il y a plus d’un demi-siècle. © HILARIO AGUILAR / CHALCHICOMULA TOWN COUNCIL / AFP

Par Bernadette Arnaud

RECEVOIR LES ALERTES

Un groupe d’alpinistes a fait une macabre découverte au Mexique : deux corps momifiés depuis plus d’un demi-siècle. Comment ces dépouilles très dégradées n’ont-elles pas été mieux préservées dans la glace ?

DÉCOUVERTE. C’est avec une certaine stupeur qu’un groupe d’alpinistes qui s’étaient attaqués à l’ascension du pic d’Orizaba – un volcan éteint qui culmine à 5675 m d’altitude (le plus haut sommet du Mexique) – se sont retrouvés nez-à-nez avec des momies le 5 mars 2015 ! Plus exactement, avec les restes gelés de deux individus émergeant en partie du manteau neigeux.

Selon Hilario Aguila, membre de l’Association mexicaine des alpinistes, il pourrait s’agir de deux grimpeurs emportés par une avalanche survenue il y a plus d’un demi-siècle. Des tests ADN devraient être pratiqués pour tenter de les identifier. Les préparatifs de sauvetage pour la récupération de ces restes humains sont actuellement en cours. Les équipes de la protection civile du ministère de l’Intérieur, associées aux unités de sauvetage de l’état de Puebla, iront chercher les deux corps, dès que la météo le permettra.

OTZI. L’image de ces dépouilles ensevelies dans la neige ont fait irrésistiblement penser au célèbre Otzi, vieux de 5300 ans, mis au jour tout aussi fortuitement dans les Alpes par des randonneurs, en septembre 1991, dans la vallée de Similaun à la frontière austro-italienne. Un homme préhistorique pourtant en aussi bon état de conservation que ces dépouilles récentes…

Les processus de momification dépendent de plusieurs facteurs, tels le microclimat, les températures, le soleil ou le vent »

« Sciences et Avenir » a demandé à Albert Zink, qui dirige l’Institut des momies et de l’Homme des glaces (Eurac) à Bolzano (Italie), de réagir pour mieux comprendre les processus de préservation à l’œuvre.

« Les processus de momification dépendent de plusieurs facteurs, tels le microclimat, les températures, le soleil ou le vent », explique l’expert.

DÉPLACEMENTS. Observant les photographies prises des corps des alpinistes tels qu’ils ont été retrouvés au Mexique, il précise également :

 « Ces corps ont sans doute subi des déplacements liés à l’avalanche, ce qui n’a pas permis leur bonne préservation. À l’inverse d’Otzi, qui – par chance – est toujours resté au même endroit de sa mort à sa découverte plus de 5000 ans plus tard ! Otzi a été littéralement « lyophilisé » sur place via une combinaison de neige et de glace, ce qui a permis qu’il nous parvienne en si bon état ».

Des phénomènes identiques avaient été constatés sur des momies de soldats de la Première Guerre mondiale retrouvés dans les Alpes, « à peine » âgés de 100 ans.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Ötzi : découverte de nouveaux tatouages sur l’Homme des glaces


Ötzi, l’homme des glaces, qui a été examiné de toutes les coutures, laisse dévoiler ses secrets, des tatouages ont encore été décelés grâce à la technologie, et pour couronner le tout, on décrit tout ce que l’on sait sur cet homme qui a vécu à l’âge des Bronze
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Ötzi : découverte de nouveaux tatouages sur l’Homme des glaces

 

 

Une technique d’imagerie multispectrale (couvrant toute la gamme de longueurs d’ondes de l’infrarouge à l’ultra-violet) qui permis d’identifier ces bâtonnets de 1 à 3mm d’épaisseur, sur 4 à 7 cm de long sur le corps momifié d’Otzi, le célèbre "Homme des Glaces" © Courtesy Marco Samadelli

Une technique d’imagerie multispectrale (couvrant toute la gamme de longueurs d’ondes de l’infrarouge à l’ultra-violet) qui permis d’identifier ces bâtonnets de 1 à 3mm d’épaisseur, sur 4 à 7 cm de long sur le corps momifié d’Otzi, le célèbre « Homme des Glaces » © Courtesy Marco Samadelli

Par Bernadette Arnaud

23 ans après sa découverte, le corps momifié d’Ötzi n’en finit pas de livrer ses secrets. Sa peau, vieille de 5300 ans, porte des marques jusqu’alors insoupçonnées et révélée par une technique d’imagerie multispectrale.

La momie la plus étudiée de la planète n’en finit pas de livrer ses secrets ! Des tatouages inédits, invisibles à l’œil nu, viennent en effet d’être décelés sur le corps momifié d’Ötzi, le célèbre « Homme des Glaces » découvert en 1991 à 3210m d’altitude, dans une flaque de glace fondue au cœur des Dolomites (Alpes), à la frontière de l’Italie et de l’Autriche. Sa peau, vieille de 5 300 ans, porte ainsi des marques jusqu’alors insoupçonnées sur la partie inférieure droite de la cage thoracique.

Sur cette série d’images, on voit, dans le carré rouge, les tatouages sur le corps momifié d’Ötzi. (©Archaeological Museum Bolzano)

C’est l’utilisation d’une technique d’imagerie multispectrale (couvrant toute la gamme de longueurs d’ondes de l’infrarouge à l’ultra-violet) qui a récemment permis d’identifier ces bâtonnets de 1 à 3mm d’épaisseur, sur 4 à 7 cm de long. Ce qui porte désormais à 61 le nombre total de tatouages répartis sur 19 régions du corps de cet homme âgé de 46 ans (cf ci-dessous).

Répartition des tatouages sur le corps momifié d’Otzi. (©Archaeological Museum Bolzano)

La plupart des traces sont, dans la majorité des cas, des lignes parallèles, souvent représentées par groupe de trois ou quatre. Le plus grand nombre se trouve sur les membres inférieurs dont sept groupes sur la jambe droite, quatre sur la gauche, les autres, autour du poignet gauche et la région lombaire. Elles forment cependant une croix dans le creux du genou droit et sur la cheville gauche.

Les autres tatouages retrouvés sur le corps de la momie. (©Marco Samadelli / Eurac / Archaeological Museum Bolzano)

Au Chalcolithique (3350-3100 av. J.C), entre la fin du Néolithique et l’Age du Bronze, période charnière au cours de laquelle vivait Otzi, les tatouages étaient faits par incisions de l’épiderme, sur lequel était ensuite frotté un mélange de charbon végétal et d’herbes pour les rendre permanents.

« L’objectif de cette étude était de déterminer avec précision la quantité de tatouages ainsi que leur emplacement pour servir de base à de nouveaux travaux », explique Albert Zink, généticien et directeur du centre de recherche européen (Eurac) qui abrite l’Institut des momies et de l’Homme des Glaces.

Les signataires de l’article publié dans le Journal of Cultural Heritage, s’interrogent en effet sur le rôle qu’ont pu avoir ces tatouages à l’époque préhistorique. Lors de travaux précédents, les tatouages d’Ötzi avaient été associés à une forme primitive d’acupuncture, cette médecine traditionnelle asiatique pourtant apparue que 2000 plus tard… Les motifs tatoués semblaient en relation avec des zones portant des traces de maladies dégénératives, en particulier des lésions d’arthrose au niveau des articulations : genoux, chevilles et poignets.

Tatouages sur les poignets d’Otzi. (©Archaeological Museum Bolzano)

    « Ces tatouages auraient pu être associés à des traitements destinés à soulager la douleur », poursuit Albert Zink. « Nous souhaitons mieux discerner le rôle thérapeutique, prophylactique, religieux ou symbolique qu’ils ont pu avoir ».

    Même si les momies ne reviennent pas à la vie comme au cinéma, elles essaient toujours de nous dire quelque chose. Même Brad Pitt a succombé à ses charmes. L’acteur américain s’est fait tatouer l’Homme des Glaces sur l’avant-bras gauche !

    Ce que l’on sait d’Ötzi

    Rarement une momie aura suscité autant de curiosité et d’investigations ! Ce corps incroyablement préservé venu du fond des âges est ainsi devenu au fils des ans l’un des vestiges humains les plus étudiés de la planète. Vingt-trois ans après sa découverte, voici ce que l’on sait de lui :

  • Il gisait dans un ravin. L’Homme des Glaces, découvert par hasard par deux randonneurs allemands dans la passe de Tisenjoch, entre le mont Similaun et le Finailspitze, le 19 septembre 1991, se trouvait dans un petit ravin alpin. Son corps, nu et congelé, était à moitié pris dans la glace où il s’est momifié naturellement. Il a été dégagé à coups de piolet 4 jours plus tard… et en a conservé quelques traces. Les objets qui l’accompagnaient ont été retrouvés plus tard, lors de fouilles archéologiques.

  • Il avait les yeux bruns et les cheveux noirs Décrit comme un berger, puis ensuite un chasseur, des analyses génétiques réalisées en 2012 à partir d’échantillons d’ADN prélevés dans la profondeur de ses hanches, ont permis d’établir le séquençage de son génome complet. On a ainsi appris qu’Otzi était de type sanguin O, avait les yeux bruns – et pas bleu comme cela avait été dit dans un premier temps -, les cheveux noirs, et qu’il appartenait à un très ancien fond de populations arrivés en Europe, avec des ancêtres en Sardaigne et sans doute dans le Caucase.

  • Il était intolérant au lactose, comme l’indique les mutations observées sur son  gène MCM6.

  • Il était prédisposé à une maladie cardiaque. D’importantes quantités de graisse ont été découvertes dans ses artères.

  • Il souffrait de la maladie de Lyme, une pathologied’origine bactérienne (Borrelia borgdorferi ) transmise pas des tiques, dont Ötzi serait le plus ancien cas connu. Elle aurait pu être à l’origine de ses problèmes d’arthrite.

  • Il avait une parasitose. Otzi était porteur de parasites intestinaux du genre nématode (Trichuris trichuria),

  • Il avait mangé du bouquetin lors de son dernier repas. L’analyse du contenu de son estomac a permis d’identifier les composants de son dernier diner, des céréales, de la viande de chevreuil et de bouquetin.

  • Il portait un arc et une hache en cuivre. Parmi les 70 objets retrouvés à proximité de son corps, par les archéologues figuraient  une panoplie de vêtements, une pèlerine en fibres végétales, des jambières de cuir, un pagne en peau de chèvre, un bonnet en peau d’ours, un arc en if (Taxus baccata) d’1,80m, un carquois en peau renforcé de noisetier avec 14 flèches en bois de cornouiller et viorne, certaines empennées de plumes d’aigles prêtes à servir, une hache en cuivre à manche en frêne, ainsi qu’un petit couteau en silex, et plus émouvant encore, un petit seau d’écorce dans lequel il transportait à 3200m d’altitude, des braises pour son feu.

  • Il serait mort assassiné. Parmi les hypothèses expliquant son décès, les principales évoquées ont été: une mort par hypothermie et épuisement, suite à une tempête de neige… puis un assassinat ! Cette dernière version s’appuie sur la découverte par tomographie d’un fragment de pointe de flèche logé dans sa région dorsale. Après avoir perforé l’épaule, le projectile aurait tranché l’artère et déclenché une infection. En 2007, des analyses ont confirmé que la mort d’Ötzi avait été causée par une forte hémorragie interne. Les images produites montraient une lacération de la paroi postérieure de l’artère sous-clavière gauche due à la pénétration de la pointe de flèche toujours visible à l’intérieur du corps.

Une surveillance de tous les instants : Transféré dès 1998 au musée d’archéologie du Tyrol, à Bolzano, dans le Haut-Adige (Italie), le corps gelé d’Ötzi est actuellement conservé à -6°C dans une double chambre froide spécialement aménagée pour lui. Otzi fait l’objet, via des écrans de contrôle, d’une surveillance constante. En cas de panne dans la première salle (hygrométrie, luminosité, etc), il peut être transféré immédiatement dans la seconde pièce. Une troisième est réservée aux chercheurs pour effectuer leurs analyses. Exposée au Musée du Tyrol, une dermoplastie complète du chasseur préhistorique d’1,59m a été réalisée par les Frères Kennis, deux artistes plasticiens d’Arnhem (Pays-Bas), à partir du corps d’Ötzi.

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Le Saviez-Vous ► Symbolique : quelle importance a la signification d’un tatouage ?


Les tatouages existent depuis des millénaires, tantôt pour leur côté esthétique, d’autres pour des raisons thérapeutiques. Les tatouages ont eu aussi une ère religieuse qui ont permis une certaine protection ou encore donnait à la personne des pouvoirs soi-disant magiques. Et puis il y a eu le marquage des esclaves et des prisonniers ou encore un signe d’appartenance a une communauté, quoiqu’aujourd’hui, ce désir d’avoir un tatouage en signe d’appartenance à un groupe est toujours actif. Alors il reste, un symbole de sa propre histoire ou de ses propres goûts sans pour autant avoir une signification claire et qui sont plus élaborés qu’autrefois
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Symbolique : quelle importance a la signification d’un tatouage ?

 

Parmi toutes les questions qui entourent le thème du tatouage, il en est une qui revient en permanence : « Pourquoi ? ». La plupart du temps, la réponse sera un vague signe de la main qui peut se traduire par un : « Laisse-moi tranquille… ». Et pourtant, l’importance de la signification d’un tatouage n’a jamais cessé d’interpeler l’être humain.

Des études sociologiques, des thèses et des recueils spécialisés ont apporté des réponses partielles. Tout cela rappelle quasi la forme de ton tatouage, l’endroit où tu le situeras ou le prix que tu le paieras, sont des questions importantes, celle d’analyser sa signification est de loin la plus fondamentale d’entre elles.

Le tatouage, une signification religieuse ?

Longtemps, le tatouage a été associé à la religion. Le terme tatouage lui-même est sans équivoque. La première fois que ce mot fut utilisé dans la culture occidentale, c’était en 1772. On le doit au Dr Berchon qui traduisit le voyage du capitaine Cook dans les mers australes.

Le terme décrivait les dessins corporels que présentaient les populations locales. Le mot d’origine venait de deux mots différents : « ta » qu’on peut traduire par « dessin » et « atua » qui signifie « Dieu ».

À la même époque, les marins bretons se faisaient tatouer une croix dans le dos. La signification de ce tatouage est pourtant distante de l’hommage religieux. En effet, une loi interdisant de souiller une représentation religieuse, les marins se faisaient tatouer une croix qui les protégeait d’abord des coups de fouet que leurs maîtres leur infligeaient pour les punir de certaines fautes.Avec cette croix dans le dos, ce châtiment devenait impossible.

En Asie du Sud Est, certaines communautés bouddhistes se font tatouer des représentations sacrées. Ces tatouages qu’on retrouve surtout dans la culture khmère doivent être réalisés par des moines ; ils confèrent à la personne qui les porte, des pouvoirs magiques qui le protègent.

Notons qu’en Europe, le Pape Hadrien a fait interdire le tatouage à la fin des années 780. Ce n’est qu’avec le voyage de Cook et donc 1 000 ans plus tard, que le tatouage réapparut dans le monde catholique.

Le tatouage, l’appartenance à une communauté

Mais le tatouage est apparu bien avant le capitaine Cook ou le pape Hadrien. En réalité, Ötzi, l’homme préhistorique qui a été découvert en 1991 dans les Alpes italiennes, porte les plus anciens tatouages constatés en Europe.

Pour les spécialistes, la signification de ces tatouages est purement thérapeutique. Il s’agit de 57 traits qui ont été tracés en déposant un mélange végétal dans des incisions volontaires et qui devaient permettre de soigner Ötzi des différentes maladies qui le faisaient souffrir. C’était il y a près de 6 000 ans !

On retrouve des tatouages sur d’autres momies en Asie et sur d’autres continents. La signification de ces tatouages millénaires est à la fois thérapeutique et esthétique. Ils sont alors réservés à des castes dirigeantes. Ces tatouages sont généralement des formes simples aux lignes droites ou légèrement courbées qui schématisent des animaux ou des objets.

Plus tard, et en raison de leur caractère indélébile, les tatouages ont été utilisés pour marquer des prisonniers ou des esclaves. Dans ce cas, la forme de leur tatouage représentait une partie de leur vie : leur délit ou le signe distinctif de leur propriétaire.

La signification de ton tatouage

Mais tout cela fait partie d’époques qui sont bien loin de notre XXIe siècle. Les momies, les explorateurs, les prisonniers et les esclaves ne font sans doute pas partie des gens que tu fréquentes chaque jour. Alors quelle est la signification des tatouages aujourd’hui ?

Pour la plupart des sociologues, c’est le thème de l’appartenance à une communauté qui guide le choix des tatouages. On suit des modes, on fait un peu comme tout le monde de peur d’être isolé. Mais ce n’est pas toujours vrai.

Beaucoup de personnes se font un tatouage pour rendre un hommage à une personne qui compte ou qui a beaucoup compté dans leur vie.

C’est en tout cas le constat qu’a dressé Andrew McCarthy, un professeur américain de Sciences humaines du Massachusetts. Il a ainsi pu constater que le tatouage qui reprenait une phrase, celui qui représentait un tee-shirt, celui qui reproduisait un visage, rendait un immense hommage intemporel à des personnes adorées et disparues : un grand-père, un ami, une sœur…

Alors, il est sans doute ridicule de tenter de définir d’une manière définitive et universelle la signification d’un tatouage, car chaque être humain possède une histoire qui lui est propre. Un tatouage est souvent une façon de remplir une page.

Une seule page, discrète et puissante.

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Le Saviez-vous ►Top 10 des crimes historiques que la science a permis d’élucider (ou presque)


Il y a des crimes qui sont plus longues que d’autres a être élucidés. Avec les avancées technologiques, les diverses disciplines qui peuvent être misent en services pour aider a trouver des réponses grâces aux indices des crimes aussi loin que l’homme Ötzi peut être mis a jours … Certaines enquêtes manquent quelques confirmations, mais les pistes sont toujours là
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Top 10 des crimes historiques que la science a permis d’élucider (ou presque)

 

    Comme tout le monde, vous avez dû un jour tomber sur une série TV type les Experts où une brigade de la police scientifique zoom sur des images et dissèque des insectes pour résoudre un meurtre. Souvent caricaturée et simplifiée, la science est pourtant une alliée de poids dans les enquêtes policières, mais cela n’a pas toujours été le cas.

    Napoléon, Dianes de Poitiers ou même Ramsès III, tous ces personnages historiques ont en commun l’alliance des policiers, des scientifiques et des spécialistes en tous genres, parfois des millénaires plus tard, pour déterminer les causes exactes de leur mort. Dans un dossier très complet, le magazine Science & Vie revient sur 10 crimes historiques élucidés par la science, 10 cas que nous avons décidé de vous présenter ici. Prenez votre loupe et votre kit du petit chimiste, on se lance.

  1. Charles XII de Suède : la bastos inconnue

    Charles XII était un jeune roi suédois qui a passé le plus clair de son temps à faire la guerre contre une coalition de pays frontaliers bien décidés à profiter de son inexpérience pour lui mettre à l’envers et récupérer quelques terres. Lors d’un siège, alors qu’il visite une tranchée, il se prend une balle en pleine tête et s’effondre. Aujourd’hui encore on ne sait pas vraiment ce qui s’est passé, mais la balistique et plusieurs exhumations et analyses du corps ont permis de dire ce qui ne s’était pas passé : vue sa trajectoire, il est impossible que la balle provienne du camp danois, bien trop éloigné, mais bien de son propre camp, ce qui est pourtant la thèse officielle. Aujourd’hui, une équipe réclame une nouvelle exhumation du cadavre momifié afin de rechercher des fragments microscopiques du projectile dans le crâne du roi défunt, ce qui permettrait d’en savoir plus sur la provenance du tir et l’identité du tireur. Prends ça JFK.

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    Crédits photo (creative commons) : Ynnox

  2. Mad Bomber : le profiling

    Le Mad Bomber est un homme qui pendant 17 ans a posé une trentaine de bombes dans New-York, sans jamais tuer personne mais en blessant plusieurs et en installant un climat de crainte chez les New-Yorkais. Face à l’impasse dans laquelle se trouvait la police, et comme les rédactions de journaux continuaient à recevoir des lettres anonymes du Bomber, le préfet de police décide de sortir des sentiers battus. La police demande de l’aide au docteur James Brussel, psychiatre et criminologue. Celui-ci va dresser un portrait ultra-précis du terroriste grâce à différents indices, il ira même jusqu’à prédire comment l’homme serait habillé lors de son arrestation, qui eut finalement lieu en 1957. Pour la première fois, on venait d’arrêter un homme grâce au profilage. Docteur Brussel > Docteur House.

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    Source photo : mentalfloss

  3. Jack l’Eventreur : le rendez-vous raté

    En 1888, un homme tue des prostituées trouvées dans les bas-fonds de Londres. Cet homme n’hésite pas à narguer la police en envoyant plusieurs lettres dans lesquelles il se surnomme « Jack l’Eventreur ». Malheureusement à l’époque, les méthodes d’enquêtes scientifiques sont balbutiantes voire inexistantes et l’affreux jojo ne sera jamais attrapé. Ce n’est que bien des années plus tard que plusieurs analyses seront effectuées sur le papier des lettres ou sur l’ADN derrière les timbres. Le papier correspond à celui utilisé par un peintre, Walter Richard Sickert, l’ADN derrière les timbres serait en revanche celui d’une femme. Peut-être celui deMary Pearcey, une sage-femme exécutée après avoir égorgé la maîtresse de son mari. Ne manque plus qu’une exhumation des 2 suspects pour confirmer tout ça, mais on attend toujours. A tous les coups, Jack court toujours.

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    Portrait de Walter Sickert, soupçonné d’être Jack l’Eventreur

    Crédits photo (creative commons) : George_Charles_Beresford

  4. Charnier de Herxheim : on se fait un barbeuk ?

    1996, à Herxeim, en Allemagne. Un site de fouille archéologique est ouvert avant d’autoriser la construction d’une zone industrielle. Une équipe d’archéologues découvre les vestiges de ce qui ressemble étrangement à une immense fosse commune. Il s’agirait d’une peuplade nommée les Rubanées dont le village d’Herxeim devait accueillir une centaine de membres. On estime pourtant qu’un millier d’individus est enterré ici, les squelettes désarticulés et éparpillés. On pense d’abord à un lieu de culte servant de cimetière aux Rubanées de la région mais la violence subie par les os écarte cette hypothèse. Une étude minutieuse des ossements et des dents montre l’existence de griffures, de cuisson et de traces de mastication humaine, ce qui laisse penser à un rituel cannibale. Enfin, l’analyse du strondium dans les dents a permis aux chercheurs de déterminer l’origine géographique précise des victimes : un tiers d’entre-elles viendrait d’une peuplade montagnarde des Vosges qui serait devenue la proie des Rubané. Une source d’inspiration pour la deuxième saison « des Revenants » ?

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    Crédits photo (creative commons) : Kuebi

  5. Napoléon : l’Ogre empoisonné ?

    Parfois la science s’emmêle un peu les pinceaux, et Napoléon en sait quelque chose. Officiellement, il était mort d’un cancer de l’estomac à Sainte-Hélène le 5 mai 1821 et tout le monde était content. C’était sans compter sur cette foutue science. En 1961, une analyse d’une mèche de cheveux décèle la présente anormalement élevée d’arsenic. Plusieurs sur un empoisonnement possible (et ses raisons) vont fleurir durant de nombreuses années, jusqu’à ce que la science vienne de nouveau contredire cette version. Grâce à un accélérateur de particules, les cheveux sont analysés un par un et on constate que l’arsenic est réparti de manière anormale ne coïncidant pas du tout avec un empoisonnement mais plutôt par une contamination extérieure (et posthume) des cheveux. On attend donc la prochaine preuve de l’empoisonnement, qui se fait un peu attendre. « Yasser Arafat likes this ».

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    Crédits photo (creative commons) : PHGCOM

  6. Les parapluies bulgares : Meurtre au pébrok

    Si la science n’a pas pu résoudre tout le mystère de l’affaire des parapluies bulgares, elle a tout de même tenu un rôle important dans ce qui demeure aujourd’hui encore un des faits d’espionnage les plus rocambolesques de l’après Guerre Froide. Le 7 septembre 1978, Georgi Markov, un dissident bulgare réfugié à Londres, est bousculé par un passant muni d’un parapluie qui s’enfuit dans un taxi. Toute la journée il se sent moyen et finit à l’hosto le lendemain avec de fortes fièvres. Septicémie, insuffisance rénale et…vomissement de sang. Et mort. Dans une petite plaie au niveau de la cuisse on retrouvera une bille en fer minuscule qui devait contenir le poison que les médecins furent incapable d’identifier). Il faudra étudier les anti-corps développés par un autre dissident bulgare lui aussi empoisonné mais qui s’en est sorti pour déterminer de quel poison il s’agissait : de la ricine. Qui a dit « Breaking Bad » ?

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    Source photo : D.R.

  7. Ötzi : les Experts Chalcolithique

    Quand un couple de randonneurs découvre, le 19 septembre 1991, les restes momifiés d’un corps humain dans un glacier des Alpes, ils ne se doutent pas qu’ils viennent de tomber sur le plus ancien corps momifié jamais retrouvé : il a 5300 ans. Commence alors une enquête scientifique visant à déterminer qui était Ötzi (son petit nom), de quoi est-il mort, et pourquoi ici. Scanner, décryptage du génome, âge, inspection du contenu de son estomac etc. On inspecte aussi les pollen qu’ils transportait sur lui, on fouille ses vêtement, son sac à dos, rien n’est laissé au hasard. Résultat : Ötzi est un homme de 46 ans, sûrement chef ou chaman de sa tribu, qui avait mangé de la chèvre sauvage et du blé dur et qui aurait été tué par une flèche reçue par derrière, la tuile. On parvient même à déterminer que la flèche a sectionné une artère et que l’homme serait mort en moins de 30 minutes. Mais la science peut-elle aider à déterminer par qui Ötzi a été tué ? En analysant la pointe de flèche, des scientifiques italiens ont déterminé qu’elle était similaire à celles d’Ötzi et qu’il aurait donc été tué par des membres de sa tribu, sûrement par jalousie. Et voilà comment on élucide un crime datant de 5300 ans. Et qu’on sait qu’il faut se méfier de ses potes.

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    Crédits photo (creative commons) : Jacklee

  8. Diane de Poitiers : vieillesse dorée

    Diane de Poitiers, maîtresse et confidente de notre bon roi Henri II n’avait pas connu une fin bien romanesque. Recluse dans son château d’Anet après la mort du roi, elle décède à 66 ans (âge vénérable pour l’époque), loin du tumulte de la Cour. Mais en 2008, dans le cadre d’un programme universitaire sur les technique d’embaumement, un médecin-légiste français analyse une mèche de cheveux et constate qu’ils sont saturés en or, un poison autrefois très utilisé. En étudiant les os de la défunte, on constate aussi la présence d’or. Alors, empoisonnée Diane de Poitiers ? Ici ce n’est pas la science qui trouvera la réponse mais l’histoire. Dans les écrits d’un médecin contemporain de la comtesse, on apprend que « des bouillons composés d’or potable » pouvaient être administrés pour lutter contre le vieillissement. Connaissant l’obsession de notre duchesse pour la beauté (elle était réputée pour faire 20 ans de moins), l’hypothèse semble tenir. Diane serait donc bien morte empoisonnée…mais par elle-même.

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    Crédits photo (creative commons) : Ecole de Fontainebleau

  9. Ramsès III : complots et oreilles coupées

    Quand le pharaon Ramsès III meurt après 30 ans de règne sur la grande Egypte, son fils Ramsès IV monte sur le trône et organise immédiatement un immense procès lors duquel seront condamnés à mort de nombreux notables égyptiens, d’autres ont le nez et les oreilles tranchés. Le nouveau pharaon avait en effet découvert l’existence d’un complot visant à mettre un autre fils de Ramsès III sur le trône. Mais face à une telle sévérité, peut-on imaginer que le pharaon ne serait pas mort de causes naturelles ? Le complot aurait-il été mis à exécution ? Aucun document ne l’atteste. Intriguée, une équipe de spécialistes a décidé de se pencher sur la momie de Ramsès III en 2011, 3000 ans après sa mort. Au programme, des radios ainsi qu’une tomographie, des analyses génétiques, médico-légales, bref la totale. Et le résultat est incroyable. Sous le larynx, ils ont découvert une entaille longue et profonde jamais observée jusqu’alors et sans nul doute une blessure mortelle. Un autre élément confirme cette thèse de l’assassinat, une amulette de la forme d’un oeil d’Horus retrouvée dans la blessure et placée là par les embaumeurs. Ramsès III a bel et bien été assassiné.

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    Source photo : Le Monde

  10. John F. Kennedy : l’enquête bâclée

    Parfois, la science a beau se démener, elle ne parvient pas à trouver de réponse, et quand il s’agit du meurtre de la personne la plus importante du monde, c’est assez frustrant. Il ne faut d’ailleurs pas tout mettre sur le dos de la police scientifique ayant planché sur le sujet, mais bien blâmer les bâtons multiples qui ont été mis dans leurs roues. Après l’assassinat du président des Etats-Unis le 22 novembre 1963, et du présumé tireur, Lee Harvey Oswald 2 jours plus tard, l’enquête semble n’être qu’une succession de maladresse. L’autopsie de Kennedy qui aurait pu nous apprendre beaucoup de choses a été bâclée : Les agents des Services Secrets ont rapatrié illégalement le corps vers un hôpital militaire où l’examen du corps a été réalisé par des médecins militaires non compétents. La trajectoire des balles a par exemple été totalement ignorée. Les analyses d’enregistrement audio ont néanmoins permis de déterminer que 4 coups de feu avaient été tirés et, en analysant les échos différents, qu’ils n’avaient pas tous été tirés du même endroit. La théorie d’un deuxième tireur contredit donc la thèse officielle et sème le trouble sur une affaire déjà pas bien nette et qui ne risque pas de s’éclaircir.

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    Crédits photo (creative commons) : Walt Cisco

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Source : Science & Vie

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