La forme de l’oreille interne, révélatrice du sexe ?


Une découverte qui sera d’une grande utilité en archéologie ou même en médecine légale. Dans l’oreille, nous avons ce qui s’appelle la cochlée. C’est formation osseuse qui ressemble à un escargot et qui peut aider a savoir le sexe de la personne. Une aubaine, car c’est un os qui est le plus commun en archéologie.

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La forme de l’oreille interne, révélatrice du sexe ?

La forme de l’oreille interne, révélatrice du sexe

PM IMAGES VIA GETTY IMAGES

Une équipe franco-sud-africaine a fait des découvertes très intéressantes!

Une équipe franco-sud-africaine a découvert que la forme de la cochlée permet de déterminer le sexe d’un individu dès la naissance.

Les scientifiques expliquent avoir observé, sur un large échantillon de squelettes de diverses origines, une différence sexuée dans la torsion de la spirale cochléaire, ce qui offrirait une première méthode fiable de détermination du sexe d’un squelette, même en l’absence de tissus osseux sexuellement déterminés, comme la forme du bassin, ou de traces d’ADN.

La cochlée, une petite formation osseuse de l’oreille interne, est rattachée à l’os temporal qui est l’un des os les plus solides du squelette.

De ce fait, il s’agit de « l’un des os les plus communs dans les vestiges archéologiques », expliquent les auteurs de l’étude parue dans Science Reports. « La forme sexuée de la cochlée dès la naissance est vraisemblablement associée à un processus d’évolution complexe chez les humains modernes dont nous ignorons les raisons », ajoutent les scientifiques qui soulignent le « dimorphisme sexuel unique » des humains en matière auditive.

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De plus en plus d’êtres humains développent cet os inutile


Il y a un os dans la région du genou qui n’est pas présent chez tout le monde. Et d’après les scientifiques, il serait inutile. Ce qui est surprenant est qu’il est de plus en plus présent. Des hypothèses sont lancées, mais sans vraiment de preuves à l’appui. Est-ce une alimentation plus variés ? Le fait que nous sommes plus grand, plus gros et l’os diminuerais les tensions (donc pas si inutile)? Serait-il responsable de l’arthrose chez certaines personnes ?
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De plus en plus d’êtres humains développent cet os inutile

 

Le taux de prévalence de la fabella a été multiplié par 3,5 en 100 ans. | Mathew Schwartz via Unsplash

Le taux de prévalence de la fabella a été multiplié par 3,5 en 100 ans. | Mathew Schwartz via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Repéré sur The province

Les scientifiques peinent à expliquer pourquoi.

La fabella est un os sésamoïde, un vestige de ligament calcifié, situé dans le tendon du genou. Signifiant «petit haricot», elle n’a, à première vue, aucune utilité. Elle n’est d’ailleurs pas présente chez tout le monde, sans que cela n’impacte la santé ou la stabilité des personnes qui n’en ont pas. Vivre avec ou sans fabella, même combat.

Pourtant, sans aucune raison apparente, le taux de prévalence de ce petit os a été multiplié par 3,5 en 100 ans. Le pourcentage de personnes ayant des fabellas est ainsi passé de 7,64 % en 1900 à 31 % en 2000, selon une étude réalisée par des scientifiques de l’Imperial College London.

Le docteur Michael Berthaume, directeur de l’étude, s’est rendu compte par hasard de la prévalence surprenante de la fabella. Alors qu’il travaillait sur la conception de dispositifs médicaux pour les personnes dans les pays à revenu faible et moyen, il a remarqué la présence récurrente de cet os en observant les scans des genoux d’un échantillon de Coréen·nes.

Après des recherches plus poussées, menées dans vingt-sept pays, Michael Berthaume et son équipe ont remarqué l’augmentation spectaculaire de personnes développant ces minuscules os. Curieusement, ils ont également constaté que les dix autres os sésamoïdes que compte notre squelette n’avaient pas augmenté en prévalence avec le temps.

Une alimentation plus riche en cause?

Pour l’instant, les scientifiques ne parviennent pas à expliquer ce phénomène et se contentent d’émettre prudemment quelques hypothèses. Sans certitude, il semble y avoir un lien entre les fabellas et l’arthrose, les personnes souffrant de douleurs articulaires étant deux fois plus susceptibles d’être dotées d’une fabella.

Autre piste: une alimentation plus riche et plus variée qu’au siècle dernier.

«L’un des rares facteurs ayant affecté tout le monde à l’échelle globale, c’est que les gens sont mieux nourris», affirme Michael Berthaume, qui indique que les os sésamoïdes comme la fabella ont tendance à se former dans les zones du corps où il y a tension musculaire, afin de réduire la friction.

Selon lui, plus les gens grandissaient et grossissaient au siècle dernier, plus ces os se formaient pour aider le genou à faire face à la pression accrue. Une théorie parmi tant d’autres, à prendre avec des pincettes.

«Nous n’avons aucune idée du rôle de cet os, parce que personne ne s’y est jamais intéressé», explique Michael Berthaume, qui écarte l’hypothèse évolutionnaire, précisant que l’apparition des fabellas n’est pas liée à des raisons génétiques.

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Un prêtre aux os «souples» est un mystère médical


En Inde, un prêtre dans la cinquantaine, souffre d’une maladie mystérieuse qui lui a fait rétrécir le corps et plier les os. Bharat Tiwari, souffre d’une maladie rare qui n’a jamais été diagnostiquée par des médecins. Des villageois de la région le surnomment Bharat, : le prêtre de Bendy. Bharat pense que son état pourrait être lié à un incident lorsqu’un mur s’est effondré à l’âge de cinq ans. Il semble pour le moment, bien adapté à sa condition et participe comme il peut aux taches.
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Un prêtre aux os «souples» est un mystère médical

Des poignards en os humains très prisés


Des poignards fait avec un fémur humain qui était soit le père du guerrier ou un autre membre de la communauté respecté aurait selon l’époque le pouvoir de la personne dont l’os avait servi à la fabrication en Nouvelle-Guinée. Le but était donc de tuer des gens en vue d’un festin cannibalisme.
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Des poignards en os humains très prisés

 

Longues et pointues, les armes étaient finement décorées,... (Photo Agence France-Presse)

 

Longues et pointues, les armes étaient finement décorées, incisées de dessins abstraits et figuratifs, pour susciter un sentiment de respect et d’admiration.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Paris

 

En Nouvelle-Guinée, les hommes fabriquaient avec le plus grand soin des armes à partir des fémurs de leur père ou «d’un autre membre de la communauté très respecté», selon une étude publiée mercredi dans Royal Society Open Science.

Ces poignards (ou dagues) étaient utilisés jusqu’au XXe siècle pour frapper l’adversaire «lors de corps à corps», pour «achever des victimes blessées», voire pour immobiliser les prisonniers en vue du prochain banquet cannibale.

Longues et pointues, les armes étaient finement décorées, incisées de dessins abstraits et figuratifs, pour susciter un sentiment de respect et d’admiration.

Pour les armes les plus prestigieuses, celles à partir d’os humains, le guerrier pouvait revendiquer les pouvoirs de l’homme dont l’os avait été utilisé, explique l’étude.

Ces dernières armes, rares et précieuses, avaient droit à une attention toute particulière lors de leur fabrication pour résister à bien des combats.

Car la dague servait non seulement à perforer les artères de la victime, mais également, en faisant pression, à lui briser le cou, précise l’étude.

D’autres poignards, réalisés en os de casoar (des volatiles qui peuplent actuellement l’Australie, connus pour leur capacité à abattre un homme d’un seul coup de patte), ne présentent pas une fabrication aussi soignée. Pourtant les chercheurs ont démontré que les os de casoar offraient la même robustesse que les os humains, mais sans la dimension symbolique.

Pour éviter que les poignards en os humain ne se brisent lors du combat, «les hommes leur donnaient une forme légèrement différente, avec une plus grande courbure» que ceux en casoar, explique le coauteur de l’étude, Nathaniel J. Dominy, du Dartmouth College aux États-Unis.

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Dénutrition : quel rôle pour les protéines de lait ?


En vieillissant, on manque des éléments pour garder nos os et organes en santé, tel que le calcium et la vitamine D. Souvent d’ailleurs les médecins vont prescrire du calcium et vitamine dans le même comprimé. Faut dire qu’à mesure l’âge avance, les produits laitiers, les protéines peuvent manquer cruellement
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Dénutrition : quel rôle pour les protéines de lait ?

 

Africa-Studio/Shutterstock.com

La dénutrition n’est pas uniquement un problème de pays en voie de développement. Elle concerne également la population des pays développés, principalement les personnes âgées.

Si, pour contrer ce phénomène, de nombreuses études rappellent l’importance de conserver de bons apports protéiques, une équipe néerlandaise s’est plus particulièrement intéressée à l’impact des protéines de lait.

En vieillissant, il n’est pas rare que la consommation alimentaire diminue, alors que les besoins nutritionnels, eux, augmentent. Les conséquences de la dénutrition chez les personnes âgées sont multiples. Citons notamment la perte de masse musculaire qui conduit rapidement à une dépendance pour les gestes du quotidien. Le cercle vicieux se met alors en marche, faisant la part belle aux chutes, aux états dépressifs, et surtout à la pérennisation d’un déséquilibre alimentaire aggravant la dénutrition déjà présente.

Pour contrer ce processus, plusieurs travaux ont déjà montré l’importance d’une consommation suffisante de protéines. La bonne santé des os, des muscles, des organes en dépend !

Poids corporel et capacités physiques

Des chercheurs de l’Université de Groningen aux Pays-Bas ont conduit une méta-analyse. Leur but : déterminer les effets d’un apport quotidien en protéines laitières (rencontrées dans le lait et ses dérivés), mais aussi d’une supplémentation en vitamine D sur l’état nutritionnel et la condition physique d’adultes de plus de 55 ans. Ainsi ont-ils passé au crible les résultats de 19 études !

Premier résultat,

« une supplémentation de 20g de protéines laitières par jour augmente le poids corporel des personnes âgées de 1,13 kilo en moyenne », notent les auteurs. « Un résultat particulièrement vrai chez les plus de 70 ans les moins bien nourris. »

Autre observation, concernant la vitamine D cette fois-ci.

« Un apport supplémentaire (entre 10 et 25 microgrammes par jour) a permis d’améliorer la condition physique des sujets âgés, comme l’a montré le Test chronométré du lever de chaise (Timed Up and Go). »

Prochaine étape pour les scientifiques, évaluer si la combinaison « protéines laitières + vitamine D » est plus efficace que lorsque chacune des 2 composantes est prise séparément.

  • Source : Supplemental protein from dairy products increases body weight and vitamin D improves physical performance in older adults: a systematic review and meta-analysis, Nutrient Research, 2017
  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

 

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Le Saviez-Vous ► Carence en vitamine D: 7 signes qui peuvent vous alerter


La vitamine D, elle est accessible par beau temps, et elle est gratuite. La déficience de cette vitamine apportée des problèmes pour la santé
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Carence en vitamine D: 7 signes qui peuvent vous alerter

 

JOSE A. BERNAT BACETE VIA GETTY IMAGES

Alors que le soleil joue à cache-cache depuis quelques semaines

Non, ce n’est pas une impression. Le soleil se fait vraiment rare ces derniers temps en France. Le Parisien a pu consulter les données des 77 stations de Météo France: 75 d’entre elles ont enregistré un ensoleillement plus faible que la normale, en particulier dans le Sud-Ouest.

Le soleil est notre plus grande source de vitamines D, nutriment primordial pour les os, la peau et la santé mentale. De fait, environ 80 à 90% de nos vitamines D viennent du soleil, selon Michael F. Holick, professeur de médecine, physiologie et biophysique au centre médical de l’université de Boston.

Privés de soleil et de vitamines D, les enfants sont plus exposés au rachitisme et les adultes à l’ostéoporose. La déficience en vitamines D peut aussi augmenter les risques de pression sanguine trop élevée et de diabète de type 2.

Alors que devriez-vous surveiller pour savoir si vous êtes ou non en carence de vitamines D? Voici quelques signes.

Vos os sont douloureux.

« Surtout en hiver, les adultes déficients en vitamines ressentent plus de douleurs au niveau des muscles et des os, indique Michael Holick, et les articulations sont un peu plus raides au réveil. »

Vous êtes déprimé(e).

La vitamine D augmenterait les taux de sérotonine, selon Michael Holick, un neurotransmetteur qui aide à se sentir mieux. Dans le cadre d’une étude datant de 1998, des personnes saines à qui l’on a donné des suppléments de vitamine D en hiver ont fait état d’un meilleur état d’esprit que les personnes n’ayant pas reçu de vitamine D.

Vous avez au moins 50 ans.

La peau ne produit plus autant de vitamines D avec l’âge, et les reins sont moins efficaces pour convertir ces vitamines en une forme utilisable par le corps, selon la Société américaine contre le cancer. Par ailleurs, les personnes âgées ont moins tendance à passer du temps dehors.

Vous êtes en surpoids ou obèse.

Les personnes en surpoids ne connaissent aucun changement au niveau de la vitamine D, mais une concentration plus élevée de graisse dans le sang a une influence sur les taux de vitamine D.

Votre peau est plus mate.

Les études ont démontré des différences démographiques claires pour les insuffisances et déficiences en vitamines D.

« Votre peau est une crème solaire naturelle », indique Michael Holick. Une crème solaire avec un indice 30 réduit l’habilité de la peau à produire de la vitamine D de 97%, indique-t-il. Une personne ayant la peau très sombre a besoin d’être exposée au soleil 10 fois plus qu’une personne à la peau pâle pour produire le même taux de vitamine D.

Vous transpirez beaucoup de la tête.

Il y a encore un siècle, les docteurs demandaient aux jeunes mères si leur bébé suait beaucoup de la tête.

« C’est l’un des premiers et des plus classiques signes de déficience en vitamine D. »

Vous avez des problèmes d’intestins.

Les personnes atteintes de maladies cœliaques, inflammatoires ou de Crohn sont plus exposées à une déficience en vitamine D à cause de la façon dont les maladies gastro-intestinales affectent l’absorption du gras.

Alors comment se régénérer en vitamines D sans problème?

Michael Holick indique que « l’exposition au soleil » est la clé, mais seulement avec une peau non protégée. Si vous êtes du genre à attraper des coups de soleil au bout de 30 minutes sans crème solaire, sortez 10 à 15 minutes puis mettez ensuite votre protection solaire. Exposez vos bras, jambes, abdomen et dos si vous le pouvez, pour un maximum de vitamine D.

Encore faut-il que le soleil décide de se montrer, ce qui n’est pas prévu pour tout de suite…

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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Histoire de squelette, de sang et de… sucre


Le squelette est beaucoup plus actif ce que l’on pensait. D’abord, il réagit au sucre et dégage des hormones en guise de réaction. Maintenant, on croit qu’il pourrait par une hormone dans les os qui contrôlerait notre appétit .. Donc, des expériences à suivre
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Histoire de squelette, de sang et de… sucre

 

Julie Lacombe, chercheuse associée, Mathieu Ferron, directeur de... (Photo fournie par l'IRCM)

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Julie Lacombe, chercheuse associée, Mathieu Ferron, directeur de l’unité de recherche en physiologie intégrative et moléculaire de l’Institut de recherches cliniques de Montréal, et Omar Al Rifai, étudiant au doctorat

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Votre squelette joue un rôle plus important que vous ne le pensez. Lorsque vous croquerez vos friandises, ce soir, vos os sécréteront des signaux chimiques qui vous aideront à en assimiler le sucre. Et une équipe de chercheurs montréalais vient d’élucider un mécanisme crucial du phénomène.

Photo d'un ostéoblaste, la cellule osseuse où est... (Photo fournie par l’IRCM) - image 1.0

 

Photo d’un ostéoblaste, la cellule osseuse où est produite l’ostéocalcine.

PHOTO FOURNIE PAR L’IRCM

Les scientifiques ont longtemps cru que notre squelette servait uniquement de charpente au corps. On savait toutefois que cette charpente pouvait être affectée par les hormones.

« Les femmes, après la ménopause, perdent de l’os parce qu’elles ont moins d’hormones sexuelles comme l’oestrogène », explique Mathieu Ferron, directeur de l’unité de recherche en physiologie intégrative et moléculaire de l’Institut de recherches cliniques de Montréal et professeur à l’Université de Montréal.

Il y a une dizaine d’années, des chercheurs ont lancé une hypothèse audacieuse. Et si les os, au lieu de se contenter de subir l’effet des hormones, en sécrétaient eux aussi ? L’idée venait du fait que la production d’hormones fonctionne souvent selon des boucles de rétroaction.

Les chercheurs ont vérifié. Et ils ont effectivement découvert des signaux chimiques émis par les os. Pour la médecine, le squelette venait de passer d’une structure passive à un ensemble d’organes actifs.

« Dans le domaine, on peut presque parler de révolution », commente Mathieu Ferron.

Des squelettes contre les bonbons

Le premier signal émis par les os à avoir été découvert est l’ostéocalcine. Cette hormone est sécrétée par les cellules qui fabriquent les os, les ostéoblastes, et joue un rôle crucial dans l’organisme : réguler le taux de sucre. L’ostéocalcine agit sur les cellules bêta du pancréas en les incitant à sécréter l’insuline qui fait diminuer le taux de glucose dans le sang. Lorsque vous vous gavez de bonbons après une collecte d’Halloween, votre squelette vous aide donc à faire baisser votre taux de sucre.

Des études ont même montré que les gens obèses qui ont moins d’ostéocalcine dans le sang ont plus de risques de développer le diabète de type 2.

« Ça ouvre de nouvelles pistes pour expliquer, et peut-être même éventuellement prévenir, ce type de diabète », dit Mathieu Ferron.

Un mystère de plus

Il restait cependant un mystère à résoudre. Lorsqu’elle est produite par les ostéoblastes, l’ostéocalcine reste liée aux os et s’y accumule. Puis, par un processus inconnu, elle devient active et est libérée dans le sang.

« On voulait comprendre comment l’ostéocalcine passe de cette forme inactive à sa forme active », résume le spécialiste.

En laboratoire, les chercheurs ont découvert que c’est un enzyme appelé furine qui fait le travail.

« La furine agit comme un ciseau moléculaire », explique Mathieu Ferron.

La forme inactive de l’ostéocalcine comporte une partie de plus que sa forme active. La furine vient couper cette partie, activant ainsi l’hormone.

Pour vérifier l’effet de la furine sur un animal vivant, les scientifiques ont ensuite créé des souris mutantes qui manquent de cet enzyme. Résultat : les souris sans furine ont sécrété moins d’insuline et ont moins bien assimilé le glucose, confirmant le rôle crucial de l’enzyme.

La découverte a été publiée dans The Journal of Clinical Investigation. La fin de l’histoire ? Non. Mathieu Ferron soupçonne maintenant que nos os émettent une autre hormone qui gouvernerait… notre appétit, et il veut la déceler. Des os qui rendent gourmands ? Pas de doute, nos squelettes nous cachent plus de secrets qu’on ne le pensait.

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Trucs Express ► 14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter


 

Pour diminuer le gaspillage, on peu choisir d’autres utilités à la nourriture périssable pour agrémenter nos repas et collations
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14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter

 

Les tiges de brocolis

Coupez l’extrémité, pelez légèrement et servez-les crues, cuites à la vapeur ou rôties.

Les bouts de courgettes

Nettoyez les bouts de courgettes et faites les bouillir avec une cuillère à thé de sel. Trempez-les ensuite dans l’huile d’olive pour créer une entrée savoureuse

Les pelures de fruits

Les pelures de fruits ajoutent de la saveur aux boissons, aux smoothies, et même au thé. L’écorce de citron est particulièrement délicieuse lorsque confite ou frite.

Les coquilles d’oeufs

Vous pouvez utiliser les coquilles d’œufs comme engrais naturel, produit nettoyant et même pour adoucir le goût de votre café. Ajoutez une coquille d’œuf dans le filtre de votre cafetière pour une infusion plus onctueuse.

La croûte de parmesan

La saveur riche et salée de la croûte de parmesan en fait un ingrédient idéal pour les soupes et les bouillons.

Les pelures de pommes de terre

Faites frire vos pelures de pommes de terre pour créer un délicieux accompagnement.

Le céleri flétri

Le céleri flétri peut être récupéré pour une soupe, un ragoût ou un bouillon.

La peau de saumon

Faites frire la peau de saumon et ajoutez-la à une salade.

Les grains de café, le café moulu et le café instantané

Utilisez un petit contenant de café pour éliminer les odeurs de votre réfrigérateur ou congélateur.

Les pelures de tomates

Moudrez vos pelures de tomates pour en tirer une poudre savoureuse parfaites pour vos sauces et vos ragoûts

Les tiges de bette à carde

Rôtissez les tiges de bette à carde pour en faire une délicieuse collation santé.

Le vieux pain

Transformez le vieux pain en chapelure. Laissez le pain sécher à l’air libre, puis moudrez.

Les os et les coquilles de fruits de mer

Utilisez les os et les coquilles de fruits de mer pour préparer un bon bouillon maison.

Une vieille salade de fruits

Une salade de fruits datant de quelques jours peut être transformée en cocktail ou en smoothie.

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Le Saviez-Vous ► Vous serez surpris d’apprendre que ces 8 aliments ne sont pas toujours végétaliens


Il y a des végétaliens qui accepte d’inclure le lait, oeuf, poisson alors que d’autres le sont à 100 %. Le problème, c’est que certains aliments contiennent des ingrédients d’animaux qui ne sont peut-être pas inscrits ou que certains ne savent pas, par exemple, que la gélatine et les oméga 3 en contiennent
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Vous serez surpris d’apprendre que ces 8 aliments ne sont pas toujours végétaliens

 

1. Les oursons en jujubes

gummy bears

Un mot: gélatine. C’est l’ingrédient principal de la plupart de vos bonbons gommeux favoris. Et de quoi est faite la gélatine? D’os d’animaux. Alors on vérifie cette liste d’ingrédients la prochaine fois!

2. Les crèmes à café non laitières

coffee creamer

Ces «crèmes» qui ne sont pas faites de produits laitiers ont souvent un ingrédient en commun: le caséinate de sodium… qui provient d’une protéine laitière. C’est gênant.

3. La sauce Worcestershire

worcestershire sauce

Si vous ne le saviez pas déjà, la sauce est faite d’anchois fermentés. Et on la retrouve dans les Bloody Ceasars, alors attention lors de vos soirées arrosées! En passant, les anchois se glissent aussi dans les salades césar, les tapenades d’olives et les pâtes à la puttanesca.

4. Les céréales

mini wheats

Déposez votre bol de Lucky Charms. Les guimauves contiennent de la gélatine, donc les Lucky Charms en contiennent aussi. Mais ce ne sont pas les seuls coupables de l’allée des céréales: les Mini Wheats sont aussi faites de gélatine.

5. Plusieurs types de bières

beer

Certaines bières – et même certains vins – sont clarifiées par des agents composés de produits provenant des animaux. On parle ici de gélatine, de colle de poisson (faite à partir de vessies de poissons) ou de caséine.

6. Le sucre blanc

white sugar

Certaines sortes de sucre blanc sont transformées par du charbon d’os (animal) pour se débarrasser des impuretés. Même si le produit final ne contient pas de produit animal, le sucre y a bel et bien touché.

7. Le jus d’orange avec Oméga-3

orange juice

La liste d’ingrédients du jus Tropicana Heart Healthy avec Oméga-3 indique qu’on y trouve de l’huile de poisson ET de la gélatine de poisson. Pas la manière la plus végétalienne de commencer la journée.

8. Les haricots frits

refried beans

Les haricots frits traditionnels sont faits de lard. La prochaine fois que vous allez dans un restaurant mexicain, il vaudra mieux vérifier avec le chef! Il existe par contre des options végétariennes en épiceries.

Ce texte initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

The Huffington Post  |  Par Julie R. Thomson

Marcher, c’est du sport!


Si vous n’êtes pas sportive comme moi, la marche est une excellente activité qui a beaucoup de bienfaits pour la santé physique et psychologique
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Marcher, c’est du sport!

 

Judy Ségion est retraitée depuis peu, mais marcher... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE)

Judy Ségion est retraitée depuis peu, mais marcher 3,7 km dans son quartier chaque matin avant de se rendre au travail a été salutaire pour la planificatrice financière.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

 

ISABELLE AUDET
La Presse

Aux côtés de la course et d’autres activités physiques plus compétitives, la marche fait parfois pâle figure. Mettre un pied devant l’autre, est-ce vraiment du sport? Incontestablement, assurent experts et adeptes.

Le philosophe allemand Nietzsche disait à qui voulait l’entendre que «les seules pensées valables viennent en marchant». Va pour la créativité ou la prise de décisions… mais la marche a-t-elle autant de bienfaits que les sports plus intenses, comme la course?

«Si vous le faites vraiment 5 fois 30 minutes par semaine, on se reparlera dans six mois pour voir si c’est un sport!», lance, moqueur, Jean-Pierre Després, titulaire de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique à l’Université Laval.

Une étude publiée en 2014 dans le Journal of the American College of Cardiology a d’ailleurs détaillé les différences entre les effets physiques de la marche et de la course à pied. Or, il semble que 15 minutes de marche apportent les mêmes bienfaits physiques qu’une course de 5 minutes. De même, 105 minutes de marche équivalent à environ 25 minutes de course.

«Ça travaille beaucoup le corps : on ne réalise pas ce que ça peut nous faire si on marche pour la peine. Je vois la différence dans mon cardio si j’arrête de marcher un moment», explique Judy Séguin.

La femme de 56 ans a intégré la marche à son quotidien il y a quelques années. Elle est retraitée depuis peu, mais marcher 3,7 km dans son quartier chaque matin avant de se rendre au travail a été salutaire pour la planificatrice financière.

«Quand je travaillais, je faisais 2 fois 12 heures d’affilée le mercredi et le jeudi, alors le vendredi, c’était la journée où la marche était le plus bénéfique. Ça me donnait l’énergie pour faire ma journée, alors j’y allais, beau temps mauvais temps. Il y a de réels effets», assure-t-elle.

Et si l’on opte pour la marche, à quelle fréquence doit-on chausser ses chaussures sport pour atteindre le sommet de sa forme physique?

«Cette question que vous posez là, on fait des congrès internationaux là-dessus, et à la fin, après 48 heures de débats, on se dit: « Bon, les journalistes nous attendent à la sortie, alors on va se mettre d’accord pour dire que déjà, bouger un peu, c’est mieux que pas du tout », résume M. Després avec humour. N’oublions pas qu’on a au moins le tiers de la population qui ne fait strictement rien. Une fois que ça, c’est dit, moi, je peux ajouter qu’une marche d’une demi-heure par jour, cinq fois par semaine, fait en sorte qu’on va chercher 150 minutes d’activité physique modérée, et l’impact sur la santé sera très important.»

Popularité croissante

Chez Rando Québec, l’organisme voué à la promotion de la marche au Québec, les intervenants interrogés sont formels: il y a de plus en plus d’adeptes de la marche, sous toutes ses formes, au Québec.

«C’est en augmentation. On ressent une augmentation de fréquentation dans le milieu du plein air au Québec, et cette hausse amène de plus en plus de marcheurs», explique Olivier Bélanger, directeur technique chez Rando Québec.

Et pourquoi? 

«C’est une activité très peu coûteuse et dont les bénéfices pour la santé sont importants. C’est le premier pas pour se remettre en forme, si on est sédentaire.»

Il précise que la popularité de la marche entraîne même un déplacement de nombre d’adeptes du ski de fond vers la raquette.

«Il y a vraiment quelque chose qui se passe à ce niveau», résume le directeur, lui-même adepte de la marche en forêt.

La promotion d’un mode de vie sain joue un rôle dans la pratique accrue de la marche urbaine et de la randonnée pédestre.

«La marche, c’est la forme d’activité physique qui est la plus naturelle. On estime qu’il y a des milliers d’années, avant qu’il ne devienne sédentaire, l’homme marchait probablement 15 à 20 km par jour, juste pour survivre. On est configurés pour marcher! C’est certainement la forme d’activité physique dont les bénéfices sont les plus sous-estimés», ajoute Jean-Pierre Després.

Les jeunes et le dépassement

Si la clientèle des clubs de marche est toujours majoritairement âgée de 45 ans et plus, les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’y joindre.

«On voit quand même de plus en plus de jeunes dans la trentaine, constate Nicole Blondeau, rédactrice en chef chez Rando Québec. Ces jeunes sont conscients qu’il faut faire de l’activité physique régulièrement. C’est bien de faire de la randonnée pédestre la fin de semaine, mais ce n’est peut-être pas suffisant. Ils ont alors tendance à se joindre à un club de marche plus urbain. Ils ajoutent alors une ou deux sorties par semaine en soirée, après le travail.»

Son collègue Olivier Bélanger remarque que chez les jeunes familles, la marche a de plus en plus la cote. Lui-même nouveau père, il compte maintenant intégrer la marche au quotidien de sa famille.

«On essaie de marcher le plus souvent possible. On fait de courtes sorties en milieu urbain, en ce moment. Et cet été, je vais m’équiper d’un sac à dos avec porte-bébé intégré pour faire de la randonnée en moyenne montagne.»

Il ajoute que les jeunes sont davantage attirés par des défis: ils marchent, oui, mais ils visent des sommets, des montagnes plus importantes.

«Comme ce n’est pas un sport de compétition, la marche va toujours rester à un niveau contemplatif dans l’imaginaire des gens, croit-il. Ce n’est pas le sport le plus flashy, mais il y a vraiment beaucoup de niveaux à la marche.»

Des études à grande échelle le prouvent: un exercice régulier et modéré, comme la marche, permet de diminuer considérablement les risques de souffrir notamment de cancer, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

Des impacts majeurs

«Si une société pharmaceutique sortait un médicament ayant les mêmes bienfaits que la marche, elle ne ferait pas des milliards de dollars, elle ferait des centaines de milliards», croit Jean-Pierre Després, chercheur.

Voici quelques-uns de ces impacts sur le corps.

Muscles et os plus forts

«Le mouvement exercé par les muscles qui tirent sur les os stimule la reconstruction et le remodelage osseux», explique le Réseau canadien pour la santé des femmes.

Les risques de souffrir d’ostéoporose sont donc réduits par un exercice régulier, même léger comme la marche. Les effets sur le tonus musculaire sont aussi notables, ajoute Jean-Pierre Després, titulaire de la Chaire internationale de recherche sur le risque cardiométabolique.

Coeur solide

Marcher ne serait-ce que 15 minutes par jour réduit les risques de mortalité provoquée par une maladie cardiaque d’environ 25 %, révèle une étude publiée en 2011 dans The Lancet, journal médical, fréquemment reprise par les spécialistes de la santé.

Plus minces

D’après une étude relayée par la Chaire internationale de recherche sur le risque cardiométabolique, le fait de faire 60 minutes d’activité physique modérée comme la marche presque tous les jours entraîne une diminution des graisses, particulièrement au niveau abdominal (le gras intra-abdominal).

Moins malades

Des études à grande échelle le prouvent: un exercice régulier et modéré, comme la marche, permet de diminuer considérablement les risques de souffrir notamment de cancer, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. L’hérédité joue un rôle dans l’apparition de certaines affections, mais le simple fait de marcher 15 minutes chaque jour entraîne une réduction d’environ 15 % des risques de succomber à ces maladies.

Vieillir «jeune»

L’inactivité entraîne un vieillissement prématuré, ajoute Jean-Pierre Després.

«Si on faisait marcher nos personnes âgées au lieu de les « parquer » dans des centres, on pourrait faire une différence sur leur qualité de vie», ajoute le chercheur.

Une vaste étude menée par une équipe de Taiwan et publiée en 2011 a révélé que l’exercice modéré, 90 minutes par semaine, permet d’augmenter l’espérance de vie d’environ trois ans.

Cerveau plus vif

«L’espèce humaine n’est pas conçue pour l’immobilité. Si vous voulez rallumer votre cerveau, bougez! Si vous voulez vous protéger contre le déclin cognitif et la démence, bougez!», s’enthousiasme le chercheur.

Esprit oxygéné, et heureux

«Les vaisseaux sanguins qui perfusent votre cerveau vont se dilater, explique Jean-Pierre Després. Ça donne une sensation de bien-être. Si vous marchez presque tous les jours, il y a des bénéfices chroniques qui vont s’installer.»

L’Association canadienne pour la santé mentale affirme d’ailleurs qu’une activité modérée comme la marche ou la natation a des effets contre l’anxiété et la dépression légère à modérée.

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