À 10 ans, ce petit Viet­na­mien travaille, mange et vit seul depuis la mort de ses parents


Il y a des enfants qui sont plus débrouillard que d’autres, il y a aussi la nécessité d’agir et le contexte social qu’il faut prendre en considération. Ce petit Vietnamien est vraiment débrouillard, c’est malheureux quand même que ses grands-parents n’ont pas voulu, mais sa ténacité va peut-être l’aider à se tirer d’affaire.
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À 10 ans, ce petit Viet­na­mien travaille, mange et vit seul depuis la mort de ses parents

par  Adrien Gingold

Dévoilé dans une vidéo postée dimanche 24 novembre sur Face­book, le sort de ce petit Viet­na­mien a boule­versé tout le pays : depuis la mort de ses parents, Dang Van Khuyen, 10 ans, travaille, mange et vit seul. Et comme nous l’ap­pre­nait le site VN Express vendredi 29 novembre, il refuse de se faire adop­ter.

Dang a perdu sa mère très jeune et vivait avec sa grand-mère pendant que son papa allait cher­cher du travail. Mais au décès de son papa, la grand-mère de Dang Van Khuyen s’est rema­riée avec un homme d’un autre village, lais­sant l’en­fant seul face à son destin.

Son père n’en­voyant plus d’argent à la maison, il a vite dû trou­ver seul le moyen de survivre. Dans une vidéo déchi­rante d’un média viet­na­mien, on peut voir le jeune garçon plan­ter des légumes dans un champ et récol­ter des pousses de bambou pour le dîner, chez lui, seul dans une cabane isolée.

Quand le papa est décédé, le profes­seur du jeune garçon a réussi à récol­ter assez d’argent pour que celui-ci soit enterré près de là où vit son fils, et il a prévenu les auto­ri­tés locales de la situa­tion du jeune homme. Aucun de ses grands-parents n’ayant souhaité le recueillir, une famille d’ac­cueil était la dernière solu­tion, mais Dang a refusé.

Après la média­ti­sa­tion de son histoire, les propo­si­tions et aides ont commencé à affluer pour venir au secours de l’or­phe­lin de 10 ans. Malgré sa situa­tion, il n’a jamais manqué une seule jour­née d’école.

Source : VN Express

https://www.ulyces.co

Les Trump tout sourire avec le bébé orphelin après la fusillade d’El Paso


Lors de la visite de Donald et Melenia Trump dans un hopital à El Paso après la fusillade dont l’auteur visait des Mexicains, personnes ne voulaient poser avec ce couple présidentiel. Sauf deux personnes et un bébé. C’est le bébé qui fait réagir. Il est le plus jeune parmi les victimes et s’il a eu la vie sauf, c’est que ses parents l’on protéger de leur vie. Ce bébé, a-t-il eu le choix, alors que Donald Trump a tenu des propos racistes avant, et même après la fusillade. C’est vraiment manqué de respect envers les Mexicains avec son sourire et le pouce en l’air, tout cela pour de la politique de bas étage.
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Les Trump tout sourire avec le bébé orphelin après la fusillade d’El Paso

Les Trump tout sourire avec le bébé orphelin après la fusillade d'El

TWITTER/@FLOTUS


Après la fusillade d’El Paso, Donald et Melania Trump ont visité un hôpital. Toutes les victimes ont refusé les photos, un bébé maintenant orphelin n’a, lui, pas eu le choix.

  • Par Maxime Bourdeau, HuffPost France

Sous le feu des critiques pour la façon dont s’est déroulée sa visite du 7 août dans un hôpital qui accueillait les victimes de la fusillade d’El Paso, le couple présidentiel américain suscite de nouveau l’indignation ce vendredi après la publication d’une photo de ce déplacement.

Alors que Donald Trump a été accusé de vouloir attirer l’attention sur lui en se félicitant de sa popularité au milieu d’une rencontre avec le personnel soignant puis d’utiliser sa visite à des fins politiques en en profitant pour critiquer ses adversaires démocrates, Melania Trump a elle aussi choqué par son comportement.

Alors que la première dame a diffusé sur son compte Twitter une série de photos de ce déplacement à El Paso, des internautes ont remarqué qu’elle et son époux y prenaient notamment la pose tout sourire avec un bébé. Un bébé de deux mois qui se trouve être le plus jeune rescapé de la fusillade et dont les deux parents font partie des 22 personnes abattues le samedi 3 août.

Comme le rapportait le Washington Post et le confirmait CNN le 8 août, aucun des blessés de cet hôpital n’a souhaité rencontrer le président américain et sa femme pendant leur visite. Seules deux personnes qui avaient été soignées et avaient quitté l’établissement se sont proposées de revenir pour les rencontrer et prendre la pose.

Deux personnes, et ce bébé donc. Le petit garçon a été ramené à l’hôpital pour prendre une photo avec Donald et Melania Trump, a expliqué un responsable de l’hôpital à CNN.

La photo écœure d’autant plus que Trump est accusé d’alimenter le racisme a l’origine de cette tuerie et que la tragique histoire de ce bébé avait été largement racontée dans les médias: lors de la sanglante attaque, ses deux parents ont perdu la vie en utilisant leur corps, chacun leur tour, pour le protéger des balles qui pleuvaient.

La mise en scène a immédiatement créé l’émoi après les informations de CNN, notamment sur Twitter ce vendredi 9 août où nombre de personnalités et anonymes ont partagé leur incompréhension et se sont indignés de l’«indécence» du couple présidentiel.

Vous êtes en train de me dire que c’est le bébé dont la mère et le père ont été tués par un suprémaciste blanc nourri par les discours de Trump, tués parce qu’ils étaient hispaniques? Et que Donald Trump trouve ça décent de poser avec lui les pouces en l’air? Imbécile.»

Assistant: «Les parents de ce bébé ont été assassinés à El Paso»
Trump: «Ok»
Assistant: “Il faut un minimum de solennité”
Trump: «Bien sûr»
Assistant: «Pas de sourires ni de pouce…»
Trump: «C’est bon, on se calme, j’ai compris.»


«Pourquoi est-ce que ce monstre a pu porter le bébé orphelin de la fusillade d’El Paso?
Oui, je parle de Melania»

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains


Dans le passé, il y a eu beaucoup d’expériences faites sur des cobayes à leur insu. Certaines de ces expériences étaient d’une barbarie vraiment effrayantes. Beaucoup des cobayes sont resté avec des séquelles physiques et psychologiques. D’autres sont mort suites aux expériences ou encore se sont suicidé. On a essayé de cacher les faits ou défendre les auteurs de ces recherches.
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Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains

 

Des laboratoires top-secrets mènent depuis des années leurs expériences sur des cobayes humains. Une pratique aussi confidentielle qu’effrayante. Découvrez une séléction des expériences les plus choquants.

Quand la CIA efface la mémoire 

CIA

© REUTERS / LARRY DOWNING

Quand la CIA utilise du LSD pour des expériences sur la conscience

La CIA américaine a mené plusieurs projets pour effacer l’identité: Bluebird (ou Artichoke, 1951-1953) et МК ULTRA (MKSEARCH, année 1950-1960). Les principaux cobayes étaient des patients inertes des cliniques neurologiques, dont la plupart ignoraient tout des expériences menées sur eux. Bluebird avait pour but de créer un sérum de vérité infaillible. En utilisant des substances psychotropes et les électrochocs, les chercheurs provoquaient chez les sujets une amnésie artificielle, leur inculquaient de faux souvenirs et « multipliaient » leur identité.

Le projet MK ULTRA était incomparablement plus coûteux et global. Il étudiait toute la diversité des moyens d’impacter la raison (y compris des enfants): de la biologie à la radiologie. Par exemple, dans le cadre d’un des 149 sous-projets, plus de 1 500 soldats américains recevaient avec leur nourriture des produits psychotropes pour évaluer leur opérationnalité « sous l’emprise des substances ». L’information obtenue dans le cadre de MK ULTRA est utilisée aujourd’hui dans le travail des renseignements, même si en 1972 le projet a été fermé après un scandale et qu’une partie de sa documentation a disparu.

Pour une poignée de shekels 

Le Groenland du sud

© AP PHOTO / NORDFOTO

Un glacier révèle le secret de la base nucléaire secrète US au Groenland

L’armée israélienne a également mené des expériences sur ses soldats: on a appris en 2007 qu’entre 1998 et 2006, dans le cadre des projets secrets Omer-1 et Omer-2, des médecins militaires israéliens cherchaient un vaccin « contre une arme bactériologique similaire à l’anthrax ». Les 716 soldats participant aux expériences n’ont pas été informés des risques, des éventuelles conséquences et il leur était interdit d’évoquer les détails des recherches avec leurs proches.

En 2007, un groupe d’anciens sujets souffrant des conséquences de cette expérience – tumeurs, ulcères, bronchite, épilepsie – s’est adressé au ministère de la Défense pour se plaindre de leur mauvais état de santé. Ils ont été soutenus par le syndicat des médecins et l’organisation Médecins pour les droits de l’homme qui sont allés jusqu’à la Cour suprême pour exiger une enquête. Mais ils ont obtenu l’effet inverse: le tribunal n’a pas seulement décliné la requête mais il a interdit de publier une partie des informations sur l’expérience.

L’armée hésitait entre réagir en disant que rien ne s’était produit et mettre en avant que les soldats avaient accepté eux-mêmes. Il a été déclaré à la presse que les participants aux projets Omer étaient uniquement des volontaires qui savaient dans quoi ils s’engageaient et pouvaient quitter la partie à tout moment. Il a été suggéré aux victimes de s’adresser aux établissements médicaux où leur guérison promettait d’être longue, car les victimes ne disposaient pas de la moindre information sur les effets subis.

Le principal concepteur de l’expérience, le docteur Avigdor Sheferman (ancien directeur de l’Institut israélien de biologie), est parti ensuite au Canada pour mener des recherches identiques dans une compagnie médicale. Les résultats des projets Omer ont été remis à l’armée américaine pour plusieurs centaines de milliers de shekels.

Une véritable ségrégation médicale

Les États-Unis sont leaders de ce genre d’expériences. C’est dans ce pays qu’entre 1932 et 1972 se déroulait une expérience qu’on pourrait considérer à la fois comme un symbole de ségrégation raciale et de barbarie médicale. A Tuskegee, Alabama, le groupe médical sous la direction du docteur Clark Taliaferro avait pour objectif d’étudier tous les stades de la syphilis.

L’étude consistait à suivre un groupe de Noirs déjà contaminés. Pourquoi? Car à cette époque ils étaient encore considérés comme moins instruits et plus influençables. La plupart ignoraient leur maladie – c’était une condition de l’expérience. Toutes les manipulations étaient présentées comme des « soins du mauvais sang ». 76 des 399 participants sont restés en vie à l’issue de l’expérience. 128 personnes sont décédées de la syphilis et de ses complications. 40 hommes ont infecté leur femme et 19 enfants sont nés avec la syphilis.

En 1946 l’expérience a été élargie: une partie des médecins a été envoyée au Guatemala où pendant deux ans ils infectaient sciemment des soldats, des prostituées, des prisonniers, des mendiants ou des malades mentaux – jusqu’à 5 000 personnes au total.

C’est seulement en 1972 après la tribune d’un médecin dans le Washington Star qu’une commission spéciale s’est penchée sur les recherches à Tuskegee pour reconnaître leur illégitimité. Le gouvernement américain a alloué 9 millions de dollars pour aider les survivants, et 25 ans plus tard leurs proches ont entendu les excuses du président Bill Clinton. La trace latino-américaine n’a été découverte qu’en 2010 grâce à la publication des notes du docteur Cutler – l’un de ceux qui travaillaient pour ce programme au Guatemala. 750 victimes guatémaltèques ont porté plainte contre l’université Jones Hopkins, et Barack Obama a présenté ses excuses au peuple du Guatemala en la personne du président Alvaro Colom.

Des épidémies artificielles introduites dans le métro

Les chercheurs américains ne ménageaient pas vraiment leur grande nation. Des chimistes testaient sur les recrues l’effet toxique de l’ypérite (pour améliorer les masques à gaz), ou encore pulvérisaient des composants toxiques sur plusieurs villes canadiennes et américaines. Dans les années 1950, des épidémies artificielles ont été provoquées en Floride et en Géorgie. A la fin des années 1960, on a testé dans le métro de New York et de Chicago la vulnérabilité des passagers aux attaques biochimiques cachées en envoyant sous terre la bactérie Bacillus subtilis. En 1963-1969, le Pentagone a lancé sans avertissement sur les navires de sa marine plusieurs types d’armes chimiques et bactériologiques.

Les analystes de la radiation soignaient à différentes époques les adénoïdes avec des barres de radium et le cancer de l’estomac (les diagnostics étaient faux) avec des injections de plutonium, nourrissaient des futures mères avec des sels de fer radioactif sous la forme d’une boisson de vitamines, faisaient exploser des bombes atomiques dans le Nevada et sur les îles Marshall, testaient l’iode radioactif sur les femmes enceintes et en nourrissaient les nouveau-nés.

Des orphelins-cobayes

Les enfants ont toujours été les sujets les plus convoités par les chercheurs.

« L’étude de l’effet des jugements de valeur sur la fluidité verbale des enfants » réalisée en 1939 à l’université de l’Iowa, connue comme « Monster study », est une expérience horrible même si elle n’a pas provoqué de nombreuses morts ni d’invalidités et impliquait seulement une influence verbale.

Le psychologue Wendell Johnson et son aspirante Mary Tudor ont sélectionné dans un orphelinat 22 enfants de différents âges, et dans les cinq mois qui ont suivi Tudor rendait régulièrement visite à chacun d’entre eux pour une conversation de 45 minutes. Certains appréciaient ces échanges car Mary les félicitait pour leur capacité de lecture et leur élocution. Mais d’autres enfants, après quelques visites, ont commencé à éprouver des problèmes d’élocution, de comportement et de réussite à l’école parce que Tudor se moquait d’eux et leur reprochait de faire des fautes verbales.

Il faut dire que Johnson était guidé par un intérêt tout à fait scientifique: les véritables causes du bégaiement n’ont toujours pas été établies. Il supposait qu’il était possible de provoquer un bégaiement même en l’absence de prédispositions physiologiques.

Les successeurs de Johnson et de Tudor jugent que les travaux de ces derniers sont les plus exhaustifs sur le bégaiement, y compris les premières informations qu’ils ont pu recueillir sur le rôle des sentiments et des pensées du bégayant. Par contre, les enfants traumatisés ont vécu avec leurs complexes toute leur vie.

A l’issue de l’expérience, Mary Tudor est revenue plusieurs fois à l’orphelinat pour se repentir, espérant redonner aux enfants leur estime de soi. L’université, pour sa part, a tenu secrètes ces recherches jusqu’en 2001, date à laquelle la presse en a pris connaissance: l’établissement a alors présenté des excuses officielles aux victimes. En 2003, six d’entre elles ont saisi le parquet de l’État pour exiger de les indemniser pour préjudice moral. Quatre ans plus tard, ils ont obtenu 925 000 dollars pour tous les plaignants.

Une expérimentation pour éradiquer l’homosexualité dans un pays

Les victimes des expériences homophobes d’Aubrey Levin pourront difficilement compter sur une indemnité ou même une enquête officielle. Entre 1970 et 1989, l’armée sud-africaine faisait l’objet d’un « nettoyage » des recrues homosexuels. Les données officielles parlent de milliers de victimes mais nul ne connaît le chiffre réel. L’information sur ce programme a été révélée en 1995 dans le journal sud-africain Daily Mail and Guardian. Dans une interview le responsable du projet, ex-psychiatre en chef d’un hôpital militaire Aubrey Levin, affirmait:

« Nous ne considérions pas les gens comme des cobayes. Nous avions seulement des patients qui voulaient guérir et venaient de leur plein gré ». Il disait également pratiquer une « thérapie d’aversion sur les soldats homosexuels, sans pour autant recourir au choc électrique ».

Alors que s’est-il passé en Afrique du Sud à cette époque?

Près de 900 opérations de « réorientation sexuelle » ont eu lieu dans des hôpitaux sud-africains dans les années 1970-1980 dans le cadre de programmes pour éradiquer l’homosexualité. Certains patients étaient « soignés » à l’aide de drogues et d’hormones, d’autres ont subi des méthodes radicales – un traitement d’aversion. Dans le cadre de ce dernier on reproduisait une forme « inadmissible » de conduite (par exemple, l’excitation de l’homosexuel avec des images pornographiques) tout en provoquant des sentiments désagréables (par exemple, un électrochoc), avant de montrer une image positive (photo d’une femme nue) sans électrochoc.

La pratique traditionnelle admet le traitement d’aversion uniquement en dernier recours, et même dans ce cas le sentiment désagréable doit être équivalent à la piqûre d’une aiguille, et non faire voler en l’air les chaussures de l’individu, comme ce fut le cas dans les expériences de Levin. La mesure extrême du projet Aversion était la castration ou un changement forcé de sexe, et beaucoup de ceux qui l’ont subi ont choisi le suicide plutôt que de vivre dans un corps étranger. Finalement, la partie « scientifique » du projet fut un fiasco mais les seuls ennuis que ses instigateurs ont connu étaient avec leur propre conscience.

La conscience par intraveineuse

Certains ignorent que les exploits des chercheurs soviétiques dans l’élaboration de poisons ont même dépassé le niveau atteint par les expériences des nazis. Le « Cabinet spécial » (Laboratoire 1, Laboratoire X, Cellule), laboratoire toxicologique créé en 1921 par la direction du NKVD dirigé par le professeur Grigori Maïranovski, procédait à la recherche de poisons impossibles à identifier. Les expériences étaient menées sur des détenus condamnés à la peine capitale: 10 personnes pour chaque produit (sans compter les expériences sur les animaux).

L’agonie de ceux qui ne mourraient pas immédiatement était suivie pendant 10-14 jours avant de les achever. Le poison recherché a été finalement trouvé: le carbylamine-choline-chloride ou K-2, qui tuait en 15 minutes et sans traces (les médecins légistes indépendants diagnostiquait un décès pour insuffisance cardiaque). Grigori Maïranovski travaillait également sur le « problème de sincérité » pendant les interrogatoires avec des produits médicaux et élaborait des poisons en poussière qui tuaient quand on les respirait…

Au total, le Laboratoire 1 a fait entre 150 et 300 victimes (des criminels mais également des prisonniers de guerre), parmi lesquelles on peut également compter les médecins de la Cellule: des années plus tard Maïranovski, finalement condamné, écrivait que deux de ses collègues avaient mis fin à leur vie, que deux autres avaient perdu la capacité de travailler et que trois étaient devenus alcooliques.

Les testicules de jeunesse éternelle

La création d’un poison idéal sera probablement toujours d’actualité, tout comme la recherche de la pierre philosophale et de la fontaine de jeunesse. Par exemple, le professeur Preobrajenski du Cœur de chien écrit par Mikhaïl Boulgakov, pratiquait une méthode de rajeunissement assez répandue pour les années 1920: son homologue vivant aurait pu être le docteur américain Leo Stanley – à l’exception de leur mentalité. Ce médecin en chef d’une prison de San Quentin (Californie) était un adepte de l’eugénisme et testait différentes méthodes de purification de la race humaine: la chirurgie plastique (car la laideur extérieure provoque la laideur intérieure et inversement), les manipulations des glandes génitales et, pour finir, la stérilisation.

Il a commencé à mener des expériences sur le rajeunissement en 1918 en transplantant aux détenus âgés les testicules de jeunes criminels exécutés. La « matière première » a rapidement commencé à manquer et le docteur s’est alors orienté vers les animaux en utilisant des testicules de boucs, de sangliers et de cerfs. D’après ses rapports, les sujets éprouvaient un « gain de forces et se sentaient mieux » – on ignore s’il s’agissait d’un effet placebo ou d’un véritable rajeunissement mais le docteur promettait la seconde variante.

Un autre but de l’étude était de confirmer l’hypothèse selon laquelle le comportement criminel dépendait des problèmes hormonaux. Pour régler les deux problèmes, il fallait donc stériliser le sujet — 600 détenus ont subi ce traitement jusqu’en 1940. Certains d’entre eux ne voulaient pas avoir d’enfants, d’autres voulaient rajeunir: le docteur Stanley présentait la stérilisation comme un moyen permettant de rajeunir et de guérir, il avait promis à certains un régime de détention plus souple. Cependant, son véritable objectif était de pacifier les gènes « criminels » et l’instinct sexuel qui poussait selon lui le criminel à récidiver. Il a poursuivi ses recherches jusqu’en 1951, et compte tenu de sa contribution à la réforme des établissements médicaux cette activité ne paraît pas absolument insensée.

L’hôpital du docteur Cotton

Contrairement aux recherches d’Henry Cotton, l’élève d’Alzheimer en personne à 30 ans déjà (à partir de 1907) dirigeait un hôpital psychiatrique à Trenton (New Jersey). Le poste de médecin en chef lui accordait de vastes opportunités pour tester en pratique son hypothèse sur l’origine des troubles psychiques. Il estimait que les gens devenaient fous par infection et que le foyer de cette dernière se trouvait avant tout dans les dents malades — très proches du cerveau. Par conséquent, la première procédure subie par les patients de Cotton était l’arrachage de dents.

Si cela ne fonctionnait pas, on continuait de chercher l’infection au hasard (ou par ablation): dans les amygdales, la vésicule biliaire, l’intestin, l’estomac, les testicules, les ovaires… Même la famille de Cotton n’a pas échappé à cette « chirurgie bactériologique » (nom donné par l’auteur de la méthode): il a arraché les dents de son épouse, de ses deux fils et même les siennes. Ce dernier acte avait été précédé par une dépression nerveuse suite à l’ouverture d’une enquête dans sa clinique par une commission du sénat local.

Malgré les données reflétant une efficacité élevée de sa méthode (85% de guérison) diffusées activement par le docteur dans ses discours et ses articles, ainsi que la forte popularité de l’hôpital de Trenton (même les hommes aisés et les célébrités y envoyaient leurs proches pour une grande somme d’argent), en 1924 le conseil de tutelle a senti que quelque chose ne tournait pas rond et a consulté l’université Jones Hopkins. La docteure Phyllis Greenacre envoyée à l’hôpital pour vérifier les statistiques a découvert que seulement 8% des patients de Cotton guérissaient, 41,9% ne ressentaient aucune amélioration et 43,4% mourraient. Sachant que les 8% n’avaient pas subi de soins et que les 43,4% décédés avaient fait les frais de la pratique de Cotton.

L’enquête de la commission créée par le sénat local avait précisément pour but de découvrir les causes de cet état de fait mais elle a à peine eu le temps d’entamer son travail: des collègues de renommée et même des hommes politiques ont pris la défense de Cotton, qui a tranquillement repris son travail pour prendre sa retraite cinq ans plus tard. Personne n’a voulu poursuivre ses recherches.

Les bonnes nouvelles

Virus Zika

© REUTERS / IVAN ALVARADO

Des expériences scientifiques auraient provoqué la recrudescence de Zika

Au courant de l’été 2014, les utilisateurs anglophones de Facebook ont été surpris d’apprendre que 689 003 d’entre eux avaient joué le rôle de cobayes contre leur gré dans une expérience conjointe des chercheurs américains et du réseau social. Les résultats parus dans le magazine Proceedings of the National Academy of Sciences stipulaient:

« Les états émotionnels peuvent être transmis à d’autres individus à travers une infection émotionnelle, après quoi, sans en être conscients, ils peuvent éprouver les mêmes émotions ».

Cela signifie que la bonne et la mauvaise humeur sont contagieuses de la même manière que l’absence d’un contact direct n’empêche pas cette infection. L’expérience était simple: un groupe de sujets recevait dans son fil d’actualité des positifs, l’autre des messages négatifs. Les utilisateurs ont immédiatement réagi: les « heureux » ont commencé à publier des commentaires optimistes et le groupe attaqué par des posts négatifs a commencé à écrire des choses négatives.

Les militants ont critiqué les méthodes des chercheurs et ont même supposé que pour certains, le contenu négatif avait pu être « la dernière goutte » — mais avec autant de probabilité le contenu positif a aussi pu redonner espoir à quelqu’un. Dans l’ensemble, les deux manipulations peuvent être perçues comme un petit pas vers la sophistication des méthodes pour influencer le public. Par conséquent, il faut remettre en question et analyser tout ce qui tombe dans le champ de votre attention, sans oublier la probabilité qu’à chaque instant vous faites peut-être partie d’une expérience.

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«Même si les éléphants retournent à l’état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie»


Joachim Schmeisser est un photographe animalier, dans son livre David Sheldrick Wildlife Trust, montre le magnifique travail des gardiens qui s’occupent des éléphants orphelins pour qu’ils puissent retourner à la vie sauvage. Les éléphants sont bien soignés autant physiquement que psychologiquement. Ces photos sont vraiment magnifiques
Nuage

 

«Même si les éléphants retournent à l’état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie»

 

Fanny Arlandis

«J’aime les éléphants depuis mon enfance, raconte le photographe animalier Joachim Schmeisser. Leur beauté et leur force sont irrésistibles. Ce sont les créatures les plus majestueuses que j’ai jamais rencontrées. Elles sont dotées d’une intelligence étonnante et d’une incroyable vie sociale.»

Dans son livre récemment publié Elephants in Heaven (teNeues), il compile ses images des éléphants orphelins recueillis par le David Sheldrick Wildlife Trust de Nairobi, au Kenya.

 

«Ce projet a commencé comme une sorte de coïncidence –ou comme un signe du destin, si vous préférez. J'étais déjà tombé amoureux de l'Afrique; je m'étais rendu au Ghana et en Afrique du Sud pour plusieurs reportages. En 2009, mon fils Konstantin a eu 15 ans et comme cadeau d'anniversaire, nous avons fait de lui le parent adoptif d'un petit éléphant orphelin, âgé d'un an et nommé Kibo.»

Kibo est pris en photo dans le parc national de Nairobi, en 2009. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Ce projet a commencé comme une sorte de coïncidence –ou comme un signe du destin, si vous préférez. J’étais déjà tombé amoureux de l’Afrique; je m’étais rendu au Ghana et en Afrique du Sud pour plusieurs reportages. En 2009, mon fils Konstantin a eu 15 ans et comme cadeau d’anniversaire, nous avons fait de lui le parent adoptif d’un petit éléphant orphelin, âgé d’un an et nommé Kibo.»

«Kibo avait été sauvé par le David Sheldrick Wildlife Trust dans des circonstances dramatiques, puis avait été élevé dans la nurserie de la Fiducie à Nairobi. Nous étions en route pour aller voir la tribu Hadzabe en Tanzanie et les gorilles des montagnes du Rwanda, mais nous avions une longue escale à Nairobi. Il était donc naturel que nous rendions visite à Kibo et prenions quelques photos. Aujourd'hui, il vit dans le bush avec d'autres éléphants sauvages.»

Un gardien prend soin d’un bébé éléphant dans la nurserie, au parc national de Nairobi, en 2013. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Kibo avait été sauvé par le David Sheldrick Wildlife Trust dans des circonstances dramatiques, puis avait été élevé dans la nurserie de la Fiducie à Nairobi. Nous étions en route pour aller voir la tribu Hadzabe en Tanzanie et les gorilles des montagnes du Rwanda, mais nous avions une longue escale à Nairobi. Il était donc naturel que nous rendions visite à Kibo et prenions quelques photos. Aujourd’hui, il vit dans le bush avec d’autres éléphants sauvages.»

«Être entourés par tous ces petits éléphants orphelins a changé nos vies. C’était le début d'une amitié merveilleuse et de notre collaboration avec le Trust. Les images nous ont donné la possibilité d'aider cette organisation, de soutenir son fantastique travail au fil des années et de le rendre plus connu en Allemagne.»

L’éléphant Sabachi pose pour le photographe, 2009. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Être entourés par tous ces petits éléphants orphelins a changé nos vies. C’était le début d’une amitié merveilleuse et de notre collaboration avec le Trust. Les images nous ont donné la possibilité d’aider cette organisation, de soutenir son fantastique travail au fil des années et de le rendre plus connu en Allemagne.»

«J'ai été témoin de beaucoup de similitudes entre le comportement humain et celui des éléphants. Ils ont une forte conscience de soi, sont très sensibles et communiquent via des infrasons.»

Le jeune éléphant Layoni s’amuse. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«J’ai été témoin de beaucoup de similitudes entre le comportement humain et celui des éléphants. Ils ont une forte conscience de soi, sont très sensibles et communiquent via des infrasons.»

«Les jeunes éléphants prennent des bains de boue tous les jours: il est très important de protéger leur peau contre l'agressif soleil africain. Ils sont comme des enfants dans une piscine: les plus âgés submergent les petits et les poussent dans la boue. C'est pourquoi tous ne sont pas autorisés à y aller en même temps. Cette image du bain de boue est l’assemblage de plusieurs images prises au même endroit, pendant une heure.»

Les éléphants prennent un bain de boue à Ithumba, dans le parc national de Tsavo East Tsavo au Kenya, en 2017. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Les jeunes éléphants prennent des bains de boue tous les jours: il est très important de protéger leur peau contre l’agressif soleil africain. Ils sont comme des enfants dans une piscine: les plus âgés submergent les petits et les poussent dans la boue. C’est pourquoi tous ne sont pas autorisés à y aller en même temps. Cette image du bain de boue est l’assemblage de plusieurs images prises au même endroit, pendant une heure.»

«Les gardiens s'occupent vingt-quatre heures sur vingt-quatre des bébés éléphants orphelins. Ils dorment avec eux dans les abris et leur donnent du lait toutes les trois heures. Ils sont une famille de substitution pour eux. Même quand les éléphants retournent à l'état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie.»

Un gardien nourrit un éléphanteau. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Les gardiens s’occupent vingt-quatre heures sur vingt-quatre des bébés éléphants orphelins. Ils dorment avec eux dans les abris et leur donnent du lait toutes les trois heures. Ils sont une famille de substitution pour eux. Même quand les éléphants retournent à l’état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie.»

«Le David Sheldrick Wildlife Trust s'occupe des éléphants orphelins depuis plus de quarante ans. Il les élève avec tendresse et amour pendant huit à dix ans, avant de les relâcher dans la nature, où ils peuvent être libres et fonder une famille. À ce jour, le David Sheldrick Wildlife Trust a réussi à élever plus de 200 éléphants et à les réintégrer efficacement dans les troupeaux sauvages de Tsavo, revendiquant de nombreux bébés en bonne santé né d'anciens éléphants orphelins élevés par leurs soins.»

Des dispositions sont prises pour que les élephants puissent s’ébattre dans l’eau et la boue, même pendant les périodes de sécheresse. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Le David Sheldrick Wildlife Trust s’occupe des éléphants orphelins depuis plus de quarante ans. Il les élève avec tendresse et amour pendant huit à dix ans, avant de les relâcher dans la nature, où ils peuvent être libres et fonder une famille. À ce jour, le David Sheldrick Wildlife Trust a réussi à élever plus de 200 éléphants et à les réintégrer efficacement dans les troupeaux sauvages de Tsavo, revendiquant de nombreux bébés en bonne santé né d’anciens éléphants orphelins élevés par leurs soins.»

«Le Trust milite contre le braconnage, pour la protection de la vie sauvage, de l’environnement et le bien-être animal. Il fournit une assistance vétérinaire aux animaux dans le besoin, sauve et élève des éléphants et des rhinocéros, entre autres espèces. Tout comme les humains, les éléphants se réconfortent dans les situations stressantes: c'est l'une des nombreuses fonctions de la trompe. Ici, la main du gardien assume ce rôle, jusqu'à ce que l'éléphant ait deux ans.»

L’éléphanteau recherche le contact de son gardien. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Le Trust milite contre le braconnage, pour la protection de la vie sauvage, de l’environnement et le bien-être animal. Il fournit une assistance vétérinaire aux animaux dans le besoin, sauve et élève des éléphants et des rhinocéros, entre autres espèces. Tout comme les humains, les éléphants se réconfortent dans les situations stressantes: c’est l’une des nombreuses fonctions de la trompe. Ici, la main du gardien assume ce rôle, jusqu’à ce que l’éléphant ait deux ans.»

«La couleur distrait, c'est pourquoi je photographie en noir et blanc, ce qui permet de diriger l'attention sur la composition, la lumière et le contenu. Presque toutes les photographies ont été prises avec un format moyen Hasselblad numérique. Je n’ai presque jamais utilisé de téléobjectif, car je voulais être proche des animaux.»

Au coucher du soleil, les éléphants marchent à travers les herbes hautes du parc national d’Amboseli, au Kenya. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«La couleur distrait, c’est pourquoi je photographie en noir et blanc, ce qui permet de diriger l’attention sur la composition, la lumière et le contenu. Presque toutes les photographies ont été prises avec un format moyen Hasselblad numérique. Je n’ai presque jamais utilisé de téléobjectif, car je voulais être proche des animaux.»

http://www.slate.fr/

21 Photos Qui Vous Feront Connaître Les Détails De L’histoire


Les photos sont des souvenirs de notre vie et de ceux que nous aimons. C’est notre histoire. Il y a d’autres photos qui font partie de l’Histoire du monde. Des sites historiques qui ont marqué un peuple, des évènements qui a changer beaucoup de choses dans la vie des gens
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21 Photos Qui Vous Feront Connaître Les Détails De L’histoire

 

1. Les propriétaires de cet appartement avaient accumulé 130 tonnes d’ordures.

2. La procédure pour porter une robe de soirée.

3. La tradition chinoise qui serrait les pieds des femmes pour une question de beauté.

4. Un facteur avec, probablement, son fils.

5. La princesse Dagmar et le fils de Nicolas II Nikolaï Alexandrovitch.

6. Elin Wagner devant la pile de registres contenant les signatures pour obtenir le vote des femmes.

7. L’alcool est jeté pendant la période de prohibition.

8. Conditions de travail des mineurs belges.

9. Le gang entièrement féminin qui semait la peur à Londres.

10. L’enchevêtrement de câbles à New York City recouverts de neige après une tempête.

11. La foule sur le Golden Gate Bridge, le 24 mai 1987, à l’occasion du 50e anniversaire.

12. Peinture vivante, Nouveau Mexique, 1915.

13. Pratique dentaire ancienne.

14. Fouilles sur l’île de Pâques.

15. La curieuse tenue des médecins de la peste, qui cachaient dans le long bec des herbes parfumées pour dissimuler les odeurs.

16. École de danse en Russie.

17. Trafic à Berlin après la chute du mur.

18. Un des navires arrivant au port de New York, rempli de soldats revenant de la Seconde Guerre mondiale.

19. Orphelins de la guerre du Vietnam amenés aux Etats-Unis.

20. Enfants à vendre en raison de la famine.

21. New York, 14 août 1945: célébration de la fin de la guerre.

Tags: PhotographieHistoire

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La tragédie des 100 000 enfants envoyés de force au Canada


    Une enquête publique au Royaume-Uni sur les 100 000 enfants envoyés de force au Canada et d’autres enfants ont connu le même sort un peu partout dans le monde, après la Deuxième Guerre Mondiale. Leur crime était la pauvreté, et ou être orphelin. La majorité des enfants ont subi des sévices psychologiques, physiques et sexuels. En ce temps-là, le gouvernement britannique et Canadien, avaient fermé les yeux devant cette abomination …
    Nuage

ENQUÊTE PUBLIQUE AU ROYAUME-UNI

La tragédie des 100 000 enfants envoyés de force au Canada

 

Plus de 100 000 enfants pauvres anglais ont été envoyés de force au Canada de la fin de XIXe siècle jusqu’après la Seconde Guerre mondiale. Souvent traités comme des esclaves, ils ont souffert d’agressions et de violences sexuelles, rappelle une enquête qui vient de s’ouvrir cette semaine au Royaume-Uni.

NICOLAS BÉRUBÉLA PRESSE

FAIT MAL CONNU

Ils étaient des enfants de familles pauvres, des enfants de la rue et des orphelins. Dans la seconde moitié du XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe siècle, le gouvernement anglais a décidé de les envoyer, souvent de force, aux quatre coins de l’Empire britannique, où ils pourraient travailler. Plus de 100 000 enfants non accompagnés ont ainsi « émigré » dans des fermes canadiennes, dont plus de 8000 au Québec.

« Pour la quasi-totalité, ils ont travaillé dans des champs, dans des conditions d’esclavagisme », explique Lori Oschefski, présidente de l’Association canadienne des « Home Children » anglais. « Les agressions physiques, psychologiques et sexuelles qu’ils ont subies étaient courantes et sont bien documentées. »

LE GOUVERNEMENT A FERMÉ LES YEUX

Les enfants ne recevaient souvent aucune éducation et habitaient à l’écart de la maison familiale de la ferme.

« À cette époque, la pauvreté était vue comme une maladie infectieuse, alors ces enfants étaient souvent isolés, dit Mme Oschefski. Certains dormaient dans des granges non chauffées, même durant l’hiver. Les enfants étaient transportés d’une ferme à l’autre, ils pouvaient déménager des dizaines de fois. Ma tante Mary était une de ces enfants. Elle a été battue, fouettée, violée. Elle a donné naissance à un enfant mort-né à l’âge de 14 ans. Quand ma tante est morte, on pouvait encore voir les cicatrices des coups de fouet sur son dos. »

LOI DU SILENCE

Au début du programme, ces histoires étaient peu connues.

 « Mais durant les années 1890, le gouvernement britannique et le gouvernement canadien savaient que le programme envoyait les enfants dans une vie de misère et d’abus, et ils ont continué à le soutenir », dit Lori Oschefski.

Cette semaine, le gouvernement britannique a lancé une enquête publique sur les enfants qui ont émigré de force, un phénomène qui a continué jusqu’en 1974, notamment en Australie. David Hill, qui a été envoyé de force et violé en Australie à l’âge de 12 ans, a témoigné qu’il voulait que les responsables soient « nommés sur la place publique ». Ce mois-ci, la Chambre des communes à Ottawa a reconnu « la souffrance et l’abus » des enfants qui ont émigré de force au Canada. Mme Oschefski aimerait désormais entendre le premier ministre Trudeau s’excuser au nom du Canada auprès des familles de ces enfants.

GILLES DUCEPPE, PETIT-FILS D’ENFANT ÉMIGRÉ

Des enfants émigrés ont éventuellement eu des familles, et leurs descendants sont nombreux au pays. Parmi eux, l’ex-chef du Bloc québécois Gilles Duceppe, dont le grand-père paternel, John James Rowley, est arrivé à Montréal en 1906.

John James Rowley, grand-père de Gilles Duceppe

« Mon grand-père a été chanceux, car il a été adopté par une bonne famille, qui voulait un enfant, à Saint-Benoît-du-Lac. Personne ne parlait anglais, alors mon grand-père allait parler avec les autochtones de la réserve de Kanesatake. »

La pièce Ne m’oublie pas, actuellement présentée au Théâtre Jean-Duceppe, salle nommée en l’honneur du père de Gilles Duceppe, raconte justement l’histoire d’un « Home Child » envoyé en Australie. M. Duceppe dit souhaiter que cet épisode difficile et peu glorieux de l’histoire du Québec et du Canada soit mieux enseigné.

« Nous, les descendants des British Home Children, on représente entre 3,5 et 4 millions de personnes à travers le Canada. Ce n’est pas rien, et pourtant, c’est une histoire qui est inconnue. »

http://plus.lapresse.ca

Cet enfant de la rue s’approche de la voiture pour mendier


Une histoire qui finit bien grâce aux réseaux sociaux. Un jeune orphelin a qui vit de mendicité est affecté par une femme malade, qui lui donnait l’argent qu’il avait réussi a mendier. Des gens ont pris des photos sur ce moment sur le fait et ils ont partagé sur les réseaux sociaux qui a changé la vie de cette dame et donner un avenir à l’enfant
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Cet enfant de la rue s’approche de la voiture pour mendier

 

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SPLENDOR MAG

 

Cette histoire particulièrement émouvante se passe à Nairobi au Kenya. Le petit John Thuo est l’un des nombreux enfants des rues qui tentent de survivre comme ils peuvent. Ces orphelins sont souvent pris pour des pick-pockets et des mendiants  sans vergogne mais John a prouvé que même un mendiant tout en bas de l’échelle sociale pouvait avoir un vrai cœur en or.

Un jour, alors qu’il demandait de l’argent à des conducteurs arrêtés, il a rencontré Gladys Kamande. Cette femme de 32 ans avait été victime de graves problèmes aux poumons et était obligée d’être branchée en permanence à une bombonne d’oxygène et à plusieurs appareils assez impressionnants qui lui permettent de respirer. Comble de malchance, lors de l’une des opérations, son nerf optique a été touché et elle est devenue aveugle.

Lorsque John a vu tous les appareils de Gladys, il lui a demandé à quoi ils servaient. En écoutant son histoire, des larmes ont commencé à couler sur ses joues. En tant qu’enfant des rues, la vie de John n’est pas facile mais en réalisant que celle de Gladys était très difficile, et surtout qu’il ne pouvait absolument rien faire pour l’aider, il n’a pas pu contenir ses pleurs.

John pria avec Gladys en espérant qu’elle obtienne les fonds nécessaire à ses opérations. Ensuite, il lui donna tout l’argent dont il disposait. Des conducteurs, témoins de la scène, prirent la photo et la partagèrent sur les réseaux sociaux.

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FACEBOOK

 

L’histoire de John et Gladys est devenue virale au Kenya et depuis la publication une collecte de fonds a été lancée. Plus de 3 millions de shillings ont été récoltés, soit la moitié de de l’argent nécessaire pour qu’elle puisse recevoir son traitement en Inde.

Mais la vie de John et Gladys a pris un tournant radical depuis ce jour. En effet, devant le geste émouvant de John, Gladys n’a pas pu oublier le jeune garçon et a décidé de tout faire pour l’aider à sortir de la rue. Les deux sont tombés d’accord pour que John retourne à l’école. Il lui a dit qu’il serait enchanté, du moment qu’il peut continuer à être proche d’elle car il la considère comme sa nouvelle maman

http://incroyable.co/

Le Saviez-Vous ► La vente des pauvres, une part oubliée de l’histoire acadienne


Une page d’histoire du Canada dans la province du Nouveau-Brunswick qui est assez surprenante. La vente des non voulus était des handicapés, des déficients mentaux, des pauvres, des personnes âgées Les gens achetaient ces personnes qui ne pouvaient s’auto-suffire pour les loger et les nourrir. Il y a eu bien sûr des abus, des maltraitances alors que d’autres ont été bien traités.
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La vente des pauvres, une part oubliée de l’histoire acadienne

 

CHAQUE MOIS D’AOÛT, LE VILLAGE HISTORIQUE ACADIEN PRÉSENTE UNE RECONSTITUTION DE VENTE DES PAUVRES. – GRACIEUSETÉ: VILLAGE HISTORIQUE ACADIEN

Il y a un siècle au Nouveau-Brunswick, sans-abri, orphelins et aînés démunis étaient vendus lors d’enchères publiques et devaient travailler gratuitement pour leurs acheteurs. Une pratique honteuse ou nécessaire?

Le rituel de la mise aux enchères d’enfants et d’adultes isolés a bien eu lieu dans la province, probablement entre 1875 et 1955.

Très peu connues aujourd’hui, ces «ventes de pauvres» ou «ventes d’honneur» étaient organisées dans certaines paroisses pour offrir un foyer à des personnes dépendantes. Certains ont profité de cette main-d’œuvre gratuite, d’autres en prenaient soin.

«Dans la salle, il y avait 50 à 60 acheteurs, décrit Aristide Leblanc dans l’hebdomadaire La Boueille en 1980. Un homme se levait et disait qu’il prendrait garde d’un tel vieux pour 7 $ par mois. Un autre aurait dit qu’il le prendrait pour 1 $ de moins et les offres continuaient. Ces vendus étaient du monde abandonné de leurs familles, des vieux veufs, des estropiés et des malades mentaux.»

Cette vente aux enchères au moins offrant se déroulait sous l’autorité du commissaire des pauvres. La famille d’accueil recevait une maigre compensation, à partir d’une collecte de fonds récoltée au sein de la paroisse. Des abus ont été relevés dans les communautés francophones et anglophones.

«Il y avait des acheteurs qui gardaient leurs vieux comme il faut, propres et bien nourris, développe M. Leblanc. Mais à beaucoup d’endroits, les vieux étaient très mal gardés. Les acheteurs les faisaient travailler dans le jardin ou dans la grange. Beaucoup se vantaient des bons revenus qu’ils tiraient de leurs esclaves. Beaucoup de ces vieux ne mangeaient pas avec la famille, ils avaient leur plat au grenier, qui le plus souvent n’était pas chauffé. Ça a été su que des vieux ont été trouvés morts gelés.»

Cette pratique a frappé l’auteur Daniel Poliquin, qui en a tiré un roman, Le vol de l’ange.

«Je n’en revenais pas d’apprendre que cette pratique avait eu cours au Canada, partage-t-il. Quand on regarde en arrière, on se dit c’est épouvantable que ça ait eu lieu, ou extraordinaire je ne sais pas.»

À partir d’une recherche méticuleuse, il a imaginé l’une ces ventes au travers des yeux d’un jeune homme mis aux enchères. L’auteur précise qu’il ne s’agissait pas d’esclavagisme.

«Les gens étaient libres de s’en aller, mais souvent ils étaient trop pauvres et n’avaient pas vraiment le choix.»

De sombres récits

Deux cousines d’Anna Girouard ont été vendues à l’encan. - Acadie Nouvelle: Simon Delattre

DEUX COUSINES D’ANNA GIROUARD ONT ÉTÉ VENDUES À L’ENCAN. – ACADIE NOUVELLE: SIMON DELATTRE

Installée à Sainte-Marie-de-Kent, la famille d’Anna Girouard a connu ces criées publiques. Une de ses cousines a été vendue à l’encan, ne pouvant plus travailler pour le père Ouellette après s’être cassé le bras.

«Elle n’était pas maltraitée, la famille lui donnait de la nourriture dans sa chambre et elle triait le blé.»

Anna Girouard a passé plusieurs années à récolter des anecdotes pour en tirer un roman historique, la saga de La Vente d’honneur. Elle reconnaît que les excès ont existé.

«Une autre de nos cousines était battue et avait une place sous l’escalier.»

Certaines histoires qu’elle a recueillies font froid dans le dos. Plusieurs exclus auraient été vendus à une usine de confection de souliers à Moncton. Dans le comté de Kent et Westmorland, certaines personnes handicapées auraient été cachées dans le grenier toute leur vie.

Une femme lui aurait aussi raconté que les deux vieillards qu’elle logeait ont été retrouvés sans vie.

«Il y a des places que c’était négatif, mais c’était très rare», complète-t-elle.

Une forme de «bienfaisance sociale»

TÉMOIN D’UNE VENTE DANS SON ENFANCE À SHEDIAC, CAMILLE CORMIER A PEINT L’UN DES SEULS TABLEAUX ILLUSTRANT CETTE TRADITION. – GRACIEUSETÉ: MUSÉE ACADIEN DE L’UNIVERSITÉ DE MONCTON

Témoin d’une vente dans son enfance à Shediac, Camille Cormier a peint l’un des seuls tableaux illustrant cette tradition. – Gracieuseté: Musée acadien de l’Université de Moncton

Ce rituel inhumain à première vue avait aussi ses mérites, semble-t-il. Les laissés-pour-compte évitaient l’orphelinat ou l’hospice, qui pouvaient être pires à l’époque. Dans un contexte de pauvreté extrême, il fallait assurer qu’ils survivent à l’hiver.

«Être vendu c’était un déshonneur, la personne âgée voulait racheter son honneur en travaillant, assure Anna Girouard. Cette personne se sentait utile, elle aidait la famille et s’était sa gloire d’aider.»

Selon l’auteure, le vendu pouvait devenir un bras droit de la famille, en devenant par exemple un tuteur des enfants.

«Aujourd’hui on fourre les personnes âgées dans des boîtes de sardines. Est-ce qu’elles s’y sentent utiles?»

Pour elle, il faut aussi y voir la preuve d’une grande coopération au sein des communautés  à l’époque pour secourir les assistés sociaux, et de leur capacité à s’auto suffire, à s’entraider.

Une tradition presque disparue de la mémoire collective

La vente des non voulus n’a quasiment jamais fait l’objet d’une recherche historique. Les archives sont également très rares. On ne sait donc pas précisément dans quelles régions cela s’est produit. En 1961, l’historien Grace Aiton décrit une vente des non voulus dans la paroisse de Sussex.

Le Moniteur Acadien en faisait l’annonce le 4 janvier 1900.

«La vente de l’entretien des Pauvres Français de la Paroisse de Shédiac aura lieu au magasin de O.M. Melanson le 24 janvier à dix heures du matin.»

L’historien Régis Brun, dont le grand-père a lui-même été vendu, en fait mention dans son ouvrage, Shediac l’histoire se raconte. Le Village historique acadien continue d’en proposer une reconstitution chaque année.

Cette réalité semble pourtant avoir été mise aux oubliettes.

«C’est un secret d’hommes, plusieurs femmes à qui j’ai parlé ne savaient rien», confie Anna Girouard.

Daniel Poliquin reconnaît que beaucoup de mystères persistent.

«Ça a disparu d’un coup de la mémoire populaire. Ce n’était pas un sujet glorieux, on ne préférait pas en parler sans doute.»

http://www.acadienouvelle.com/

Le trauma de l’éléphant


Cela s’est passé, il y a quelques années, même sans études, il me semble évident qu’ils ont fait grands tords aux éléphants en tuant les plus vieux et déplaçant les plus jeunes. Ils vivent en groupe et transmettent leurs connaissances à la génération suivante … Et de toute manière, c’est cruel. Cela me fait penser à un reportage d’une jeune mère éléphante qui essayait d’aider son éléphanteau à se sortir d’un piège de boue. Son poids ne faisait qu’enfoncer son petit. Alors, la grand-mère est venue l’aider et par son expérience, elle a réussi à sortir le bébé. Voilà ce qui forme la force d’un groupe d’éléphant
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Le trauma de l’éléphant

 

Des éléphants traversent le lit d'un lac, dans le parc national d'Amboseli, au Kenya. Là, transferts et abattages n'ont pas affecté les liens familiaux. Crédit photo: Nick Brandt

Des éléphants traversent le lit d’un lac, dans le parc national d’Amboseli, au Kenya. Là, transferts et abattages n’ont pas affecté les liens familiaux. Crédit photo: Nick Brandt

Les prélèvements sélectifs qui consistent à tuer les éléphants les plus âgés d’une population et à déplacer les plus jeunes ont des impacts à long terme.

Graeme Shannon et Karen McComb (université du Sussex, Royaume-Uni) ont étudié des éléphants laissés orphelins par des opérations d’abattage sélectif et de transfert, dans le parc national du Pilanesberg, en Afrique du Sud. Leur constat : cette pratique a un lourd impact sur le comportement des survivants et induit des symptômes pareils à ceux du stress post-traumatique chez les humains.

Des années 1960 à 1995, l’Afrique du Sud a effectué des prélèvements pour contrôler les populations d’éléphants. Afin d’en évaluer les effets, Shannon et McComb ont comparé des groupes familiaux du Pilanesberg avec d’autres du parc national d’Amboseli, au Kenya, où cette solution n’a jamais été utilisée.

Les chercheurs ont diffusé aux populations des deux parcs des enregistrements d’éléphants connus et inconnus, de différents âges. Quand ils percevaient une grande menace, les éléphants d’Amboseli se blottissaient les uns contre les autres, mais se détendaient aux cris moins inquiétants. Au Pilanesberg, la réaction des éléphants ne montrait aucun lien clair avec le niveau de menace. Les scientifiques attribuent ces comportements inadaptés au traumatisme initial, ainsi qu’à la perte des figures tutélaires provoquée par les prélèvements.

« Des aspects fondamentaux du fonctionnement social complexe des éléphants peuvent être fortement modiés à long terme », conclut l’étude.

Or les éléphants transmettent leurs connaissances à leurs petits. Les problèmes pourraient donc se répercuter d’une génération à l’autre.

Par Lindsay N. Smith

http://www.nationalgeographic.fr/

L’abandonné


Pour un bien, pour un mal, tous et chacun nous parlons de la misère du monde. Dans les lieux saints on nous demande la charité pour cette pauvreté milles fois chanté pour toucher notre pauvre coeur meurtrie par tant de pauvreté … Même la politique s’en mêle quand on cherche des fonds pour atténuer la souffrance mais, après ces tristes images nous oublions pour laissé place a nos petits problèmes ..Sauf en cas de grosses catastrophes, alors souvent les moins nantis vont partager leur maigres bien pour une aide collectif …qu’importe ou le désastre a sévit
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L’abandonné

 

Non ! Il n’avait rien en commun
Avec les prétendus vicaires
Tous ces frimeurs, ces tribuns
Ils flairaient que la bonne affaire

Plus beaux fleurons de la peinture
Ses larmes et habits d’arlequin
Dévoilent comment se triturent
Les cœurs des candides orphelins

Voilà l’essaim de grands chanteurs
Roucoulant le chagrin d’enfants
Avec les mots provocateurs
Vibrant l’astre du firmament

Mais la magie de l’être humain
Ne fut pourtant quelques secondes
Ne peuvent ressentir la faim
Cœur de la misère du monde

Les coins de la rue son alcôve
Où l’austère gerce sa peau
Affamé tout comme le fauve
Dans un désert vide sans eau

Il était loin de ces vicaires
Ses rouges prunelles mortelles
L’enfance et la santé précaire
Cherchant trésor dans les poubelles

Les chiens s’unissent dans la nuit
Cherchent pitance dans les lieux
L’enfant sous la lampe qui luit
Dans sa honte, il baisse les yeux

Cet être ne serait qu’intrigue
Rue et ordures son ghetto
Dans un corps meurtrie de fatigue
Une bourde mise sous veto

Enfant de mère sans union
Engendre par erreur le germe
D’un père qui sans affection
L’a abandonné dans les bermes

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
12 Mai 2005