Le Refuge Pageau a libéré un premier orignal


Le refuge Pageau existe depuis 1986, situé à Amos, une initiative de feu Michel Pageau ancien trappeur à décidé de soigner et hébergé des animaux en difficultés. J’ai visité avec mes enfants, il y a quelques années, alors que Michel pour faire plaisir à mes gars est rentré dans la cage des loups. Bref, la famille perpétue le travail de leur père pour aider ces animaux dans le but quand cela est possible de les remettre en liberté
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Le Refuge Pageau a libéré un premier orignal

 

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On s’affaire ici à installer le collier émetteur à Hope, qui mesurait environ 5 pieds à l’épaule et pesait entre 300 et 400 livres.

©gracieuseté – Marie-Frédérique Frigon

Martin Guindon marti

FAUNE. Après avoir mis toutes les chances de son côté, le Refuge Pageau a libéré son premier orignal, le 20 novembre dernier.

Le Refuge remet de nombreux animaux en liberté chaque année, après les avoir soignés. Le cas de l’orignal est toutefois beaucoup plus rare. Il pourrait s’agir d’une première au Canada, selon ses propres recherches.

Le premier relevé démontrait qu’elle s’était déplacée, qu’elle explorait son territoire Félix Offroy

 

«À travers le temps, on a appris avec Michel (Pageau) qu’on était capable de sauver un orignal âgé d’un mois sans lui donner de lait. En général, les orignaux nous arrivent ici âgés de quelques jours à peine. Leur survie est alors impossible s’ils ne prennent pas le lait au biberon. Pour leur donner le biberon, il faut l’imprégnation de l’humain. Et une fois qu’ils sont imprégnés, on ne peut plus les remettre en liberté. On doit les garder ici en captivité, où ils nous aident à jouer notre rôle d’éducation. Ils ont une belle vie, mais pas celle qu’ils auraient eue en forêt», explique Félix Offroy, codirecteur du Refuge Pageau.

Une occasion en or

En revanche, un orignal âgé de plus de trois semaines peut généralement survivre en se nourrissant de branches et de moulée, comme l’a appris Michel Pageau au fil de ses années à côtoyé le majestueux animal. Et c’est avec ces connaissances en tête que Félix Offroy a fait construire un enclos pour cervidés de deux à trois hectares dans le secteur de réhabilitation du Refuge, lors du plan de consolidation, en 2011. L’occasion de l’utiliser s’est enfin présentée le 15 juin dernier.

«Ce matin-là, les agents de conservation de la faune ont reçu un appel pour une femelle orignal qui circulait en ville. Ils ne l’ont jamais vue, mais ils ont trouvé une jeune femelle orpheline d’environ un mois qui a figé en les voyant. Ils ont facilement pu nous l’apporter. On l’a immédiatement placée dans l’enclos pour voir si on ne pourrait pas la réchapper et lui éviter de rester derrière une clôture le restant de sa vie», raconte Félix Offroy.

Nourriture et protection

Le Refuge s’est substitué à sa mère, lui offrant de l’eau, à manger et une protection contre les prédateurs. Et pendant les cinq mois de sa captivité, Hope (comme l’a surnommée l’employé Carl Normandin) n’a jamais eu de contacts avec l’humain.

«On a passé l’été et l’automne à la nourrir comme un fantôme. Sans qu’elle ne nous voie ou ne nous entende. Pour la voir et nous assurer qu’elle allait bien, une caméra de chasse prenait des photos d’elle», précise Félix Offroy.

Un collier émetteur

Le Refuge a choisi de la libérer après la période de la chasse à l’orignal, dans un endroit où il y avait des ravages d’orignaux et loin de la route, question de mettre toutes les chances de son côté. Avec l’aide du vétérinaire Guy Fortin, ils l’ont anesthésiée le 20 novembre pour la sortir de l’enclos. Elle a ensuite été transportée vers son lieu de libération. De nombreux bénévoles ont été impliqués dans l’aventure.

«Avec la collaboration du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, on lui a posé un collier émetteur et une boucle à l’oreille pour l’identifier. L’objectif maintenant, c’est de voir si elle survit à l’hiver. On espère qu’elle va rencontrer d’autres orignaux», confie Félix Offroy.

Espoir et fierté

Le Refuge fonde beaucoup d’espoirs sur Hope (rarement un prénom aura été aussi bien choisi), qui fait sa fierté en ce moment.

«Si elle ne survit pas à l’hiver, il faudrait peut-être considérer de garder le veau jusqu’au printemps la prochaine fois. Ce projet fait vraiment notre fierté ici. L’objectif, c’est de perpétuer ça. On préfère toujours remettre les animaux dans leur milieu de vie après les avoir soignés», fait valoir Félix Offroy.

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Bienvenue à Anchorage, la ville des orignaux


C’est surprenant que des orignaux puissent circuler librement dans une ville en Alaska, sans peur d’être la cible d’un fusil. Plus de la moitié de la population humaine aime cohabiter avec ces animaux sauvages imposants qui peuvent provoquer des collisions extrême sur la route avec une voiture ou même être agressifs s’ils se sentent menacés
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Bienvenue à Anchorage, la ville des orignaux

 

Un bébé orignal juste à côté d'une affiche où on peut lire : «Welcome».

Un bébé orignal cherche à se nourrir dans un massif de verdure devant une maison à Anchorage, en Alaska.   Photo : Anne Kessler

Près de 2000 orignaux ont élu domicile dans les rues et les arrière-cours d’Anchorage, en Alaska. Les résidents se sont habitués à leur présence, et ils sont même fiers de cohabiter avec ces animaux pourtant dangereux.

Un texte de Benoît Ferradini, à La semaine verte

Les orignaux font partie du quotidien des habitants d’Anchorage. Cela va des combats de mâles en rut en pleine rue, jusqu’aux ébats des bébés en mai.

C’est fréquent de les voir traverser la rue devant les voitures, de marcher sur les trottoirs. On a même des photos d’eux dans des épiceries, ou en train d’entrer à l’hôpital. Don Dyer, de l’Alaska Moose Federation

Les voir de son salon

Michel Villon habite à Anchorage depuis 50 ans. Il a appris à respecter ces quadrupèdes imposants, qui mesurent plus de deux mètres et peuvent peser jusqu’à 700 kilos.

« Il y a deux mois, je sors, et l’orignal était juste là », explique Michel Villon en montrant du doigt l’entrée de sa maison.

Le plus souvent, il reste dans son salon et observe les orignaux qui traversent son arrière-cour.

S’ils se retrouvent dans ce quartier, c’est qu’ils suivent des ruisseaux qui descendent des montagnes avoisinantes où ils passent l’hiver.

« Ça permet aux orignaux de descendre quand il y a beaucoup de neige en hiver », dit Michel Villon.

Comprendre leurs déplacements

Ces déplacements intriguent le département de la Pêche et de la Chasse d’Alaska, qui tente de mieux comprendre l’organisation de la population d’orignaux.

« Nous avons quelques centaines d’orignaux qui sont résidents permanents d’Anchorage, mais pendant l’hiver, ils sont rejoints par les orignaux des montagnes Chugach, à l’est et au sud de la ville », explique l’agent de la faune Dave Saalfeld.

Personne ne sait exactement combien d’orignaux s’installent dans les nombreux parcs de la ville. Selon les dernières estimations, leur nombre varierait entre 1200 et 2000 individus.

Mais impossible pour le département de faire des inventaires par avion; il y a trop de trafic aérien au-dessus d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska.

En février, le gouvernement a donc lancé un projet pilote : compter les bêtes en se basant sur les appels des résidents.

« Si on se base sur les centaines d’appels qu’on a reçus, on peut dire que tout le monde est très satisfait de notre projet », se réjouit Dave Saalfeld.

Une fois que les orignaux repérés grâce aux appels, des agents de la faune tentent de les approcher pour prélever des échantillons d’ADN. L’objectif : dresser une carte génétique des familles d’orignaux.

Les chercheurs espèrent ainsi les dénombrer et comprendre leurs déplacements. L’étude se poursuivra pendant trois ans. Elle devrait permettre de mieux gérer une population dont la présence provoque aussi bien des dégâts.

Plus agressifs que des grizzlis

Don Dyer, de l’Alaska Moose Federation, raconte que les collisions entre voitures et orignaux sont monnaie courante. Lorsque nous l’avons rencontré, il venait de se rendre sur le lieu d’un tel accident.

« La voiture a heurté l’orignal, il a roulé sur le toit et a ensuite écrasé l’arrière du véhicule », raconte-t-il.

Le toit et le pare-brise du véhicule étaient complètement enfoncés.

Don Dyer explique que ses collègues et lui récupèrent les carcasses des orignaux tués après les accidents.

« On en ramasse 500 à 600 par an », dit-il, avant d’ajouter qu’il récupère la viande en l’apportant à des associations à but caritatif.

« On tire environ 275 livres de viande d’un orignal tué. Si on compte tout ce qu’on a déjà distribué, en nombre de steaks hachés, cela fait 700 000 hamburgers! », explique Don Dyer.

Les risques liés à la cohabitation avec les orignaux ne se limitent pas aux collisions routières. Les orignaux sont considérés comme étant les animaux les plus dangereux de l’État, plus agressifs que les grizzlis. En mai, huit personnes ont été blessées par des orignaux à Anchorage, surtout par des mères protégeant leurs petits.

Michel Villon est très conscient des risques encourus.

On a un sens un petit peu plus développé que les nouveaux arrivés qui regardent ces animaux comme au zoo : « Oh, c’est mignon! » Oui, c’est mignon, mais ça peut tuer; c’est ça le problème.

Michel Villon

 

 

Reste que la population d’Anchorage aime ces bêtes. En 2010, un sondage du département de la Pêche et de la Chasse a démontré que 87 % des résidents apprécient la présence des orignaux malgré les risques.

Une fierté qui fait maintenant partie de la ville. Anchorage est reconnue mondialement pour sa population d’orignaux urbains.

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Un orignal rare


Un orignal entièrement blanc est impressionnant à voir sur photo, alors imaginée en réalité surtout que c’est un animal imposant. Espérons qu’il pourra vivre longtemps et qu’il est dans une zone protégée
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Un orignal rare

 

Crédit photo à la une: IMGUR

Parfois, dans la nature, des animaux se démarquent plus que d’autres. Par leur comportement, leurs amitiés inter-espèces, leurs mésaventures… et parfois même leur allure impressionnante.

C’est le cas des animaux albinos, qui sont souvent rejetés par leurs paires ou qui se démarquent tout simplement de leur environnement, comme cet élan, qui semble tout droit sorti d’un univers féérique…

Dans le nord de la nature sauvage canadienne erre l’orignal, le plus grand membre de la famille des cervidés. Ces créatures géantes mesurent à près de sept pieds de l’ épaule à sabot, et peser plus de 1500 livres.

Les chances qu’un orignal  soit albinos sont environ de 1 sur 100 000.

L’hiver, leur pelage est toutefois très avantageux pour se fonder dans leur environnement.

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Les ours ne dorment plus et les lièvres sont morts de peur


 

Si l’absence de grands froids et de neige fait le plaisir des uns, il fait aussi le malheur des autres, c’est aussi vrai dans le monde animal.
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Les ours ne dorment plus et les lièvres sont morts de peur

 

Les ours sont plus grognons, les orignaux sont attaqués par des tiques, les chevreuils s’empiffrent d’herbe et les lièvres blancs courent pour leur vie comme jamais. Ce mois de décembre anormalement chaud dérègle le monde animal.

«Les ours ne dorment pas, mais il n’y a plus de petits fruits dehors. Est-ce qu’ils auront assez de nourriture?» s’inquiète Bruno Dumont, directeur de la faune à la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ).

«Les ours, a rappelé Bruno Dumont, aiment se laisser enterrer par la neige sous un arbre renversé.»

Proies faciles

Difficile d’hiverner ainsi, vu que la neige n’a pas recouvert tout le Québec.

La chaleur est aussi problématique pour les orignaux dans le sud-ouest du Québec.

«L’orignal vit dans un écosystème affecté», a résumé Bruno Dumont.

La tique d’hiver continue de s’y agripper et d’en sucer le sang, puisqu’elle n’est pas paralysée par le froid ni ensevelie sous la neige. Les orignaux perdent leurs poils à force de se gratter pour s’en débarrasser. Certains meurent.

Quant aux lièvres, ils ont de quoi trembler de peur. Chaque fin d’automne, le pelage de ces petits mammifères devient blanc pour qu’ils puissent se camoufler dans la neige pendant l’hiver. Résultat cette année: ils «brillent» dans des forêts sans neige. Leurs prédateurs et les chasseurs les repèrent de loin.

«Les chasseurs qui ont un peu de loisirs vont peut-être aller faire un petit tour dans les bois», estime Daniel Blanchard, président du Club de chasse, pêche et tir de Farnham.

Être une proie aux poils blancs ces jours-ci «n’est pas excellent», compatit Daniel Fortin, professeur au Département de biologie de l’Université Laval.

Il n’y a cependant pas de quoi s’angoisser pour la survie des lièvres, car, même s’ils passent un sale quart d’heure, ils se reproduisent trois ou quatre fois par an.

«Je ne m’inquiète pas trop pour eux. Je vais bien dormir ce soir», a-t-il dit en souriant.

De l’herbe à profusion

Pour l’instant, l’absence de neige fait quand même des heureux. Les chevreuils et les dindons sauvages n’ont qu’à se baisser pour manger de l’herbe.

«Ils n’ont pas besoin de gratter la neige», a dit Bruno Dumont de la FPQ.

Les écureuils, eux, se gavent tellement que certains deviennent obèses cette année, constate Patricia Presseau, directrice des collections du zoo Écomuseum à Sainte-Anne-de-Bellevue.

«Le sol n’est pas gelé, alors ils continuent à manger des matières végétales au sol», a-t-elle expliqué.

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Alaska: un orignal enseveli est secouru par des motoneigistes


Un très beau sauvetage après une avalanche en Alaska. L’animal a-t-il compris que ces hommes ne lui voulaient aucun mal, mais plutôt le délivré d’une mort certaine ?
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Alaska: un orignal enseveli est secouru par des motoneigistes

 

Male buck moose

Photo Fotolia

Trois motoneigistes ont réussi à dégager un orignal enseveli sous la neige à cause d’une avalanche, le sauvant d’une mort certaine, la semaine dernière, à Hatcher Pass, au nord-est d’Anchorage, en Alaska.

Le 28 décembre dernier, les trois amis circulaient en motoneige à Hatcher Pass, une région propice aux avalanches. Lorsqu’ils ont fait demi-tour, ils ont remarqué que des traces d’orignal avaient été effacées par une avalanche qui venait de s’abattre sur le sentier. Ils ont également aperçu une forme qui bougeait.

«On ne voyait que son museau qui sortait de la neige, lui permettant de respirer», a dit Marty Mobley au Alaska Dispatch News.

«On a d’abord cru que c’était le bras d’un skieur, mais ça bougeait et on entendait des plaintes et des gémissements, et on s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un orignal», a-t-il ajouté.

Ils ont alors sorti leurs pelles pour dégager l’animal.

«Il ne nous a pas attaqués, a dit M. Mobley. C’est comme s’il nous disait « aidez-moi, aidez-moi ». Il était très docile et nous a laissé le toucher.»

Dix minutes plus tard, l’orignal a réussi à s’extirper de l’amoncellement de neige.

«Il s’est relevé complètement et il est passé par-dessus nous, parce qu’à force de pelleter, nous étions dans une sorte de trou, a dit le motoneigiste. Il ressemblait à l’abominable homme des neiges, car sa fourrure était pleine de neige. Il nous a regardés, il s’est secoué et il est parti.»

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Une tique capable de tuer des orignaux se répand au Québec


L’automne, c’est la chasse à l’orignal, mais elle est règlementée pour éviter que les populations animales se déciment. Cependant, avec cette tique d’hiver qui s’installent malgré le froid, mettent en danger la continuité des orignaux
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Une tique capable de tuer des orignaux se répand au Québec

 

Photo :  LINDA BROCHU/ SERGE SIMONEAU

Un texte de Jean-Pierre Rogel

La population d’orignaux au Québec est en pleine croissance, mais elle fait face à une nouvelle menace. Un parasite, la tique d’hiver, se loge dans la fourrure de l’animal à l’automne et se nourrit de son sang.

À la fin de l’hiver, on retrouve les orignaux couverts de milliers de tiques et ensanglantés. Même si certains s’en remettent progressivement, beaucoup meurent d’épuisement.

« C’est certain qu’il y a des orignaux qui sont très fortement affectés par la tique. Et puis les taux de mortalité demeurent un facteur sur lequel on devra se pencher très rapidement pour être en mesure de mieux évaluer l’effet de ces parasites-là sur les populations. » — Éric Jaccard, biologiste au ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs

Le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs confirme plusieurs cas de décès d’orignaux dus à cette cause et a établi un programme de suivi. Selon les premières données recueillies,  les trois quarts des orignaux échantillonnés au sud du 50e parallèle sont porteurs de tiques. Au sud du Saint-Laurent, ce pourcentage grimpe à 93 %.

Ces chiffres sont élevés, mais on ne connaît pas pour le moment l’impact de ces parasites sur la santé des animaux qualifiés de porteurs. On ne l’a pas évalué.

L'oreille infestée de tiques d'un orignal L’oreille infestée de tiques d’un orignal Photo :  LINDA BROCHU/ SERGE SIMONEAU

L’inquiétude vient largement du fait que dans l’État du New Hampshire, la population d’orignaux a diminué de moitié en 15 ans.

« Notre dernière recherche a montré que la tique d’hiver est la principale cause de mortalité pour l’orignal. Mais bien que nous ayons réduit les permis de chasse, la population d’orignaux a continué à baisser. » — Kristine Rines, biologiste au ministère de la Pêche et de la Chasse du New Hampshire

Le cycle de vie de la tique d'hiver Le cycle de vie de la tique d’hiver Photo :  « Sur la piste des cervidés », éditions Orinha, 2013.

Il n’existe pas de traitement possible pour stopper la menace, puisqu’il serait impensable de mettre l’équivalent de colliers antipuces à ces animaux sauvages.

Une hypothèse est que la tique d’hiver remonte vers le nord à la faveur du réchauffement climatique. Si bien qu’il y a peu d’espoir que cette nouvelle menace s’estompe rapidement.

L'apparence d'un orignal infesté de tiques Photo :  LINDA BROCHU/ SERGE SIMONEAU

Un chasseur et son gibier

Le chasseur à l’arbalète Serge Simoneau possède une cache tout près de la frontière du Maine dans la ZEC (zone d’exploitation contrôlée) Louise-Gosford, en Estrie, depuis plus de 20 ans.

Les orignaux viennent régulièrement manger à sa saline. Il a remarqué depuis une dizaine d’années que certaines bêtes étaient porteuses de tiques d’hiver. Au début, elles n’étaient que quelques-unes. Puis, au fil des années, le nombre de bêtes infectées et l’importance de l’infection ont pris de l’importance. Selon le chasseur, on pouvait trouver plusieurs dizaines de milliers de tiques par individu. Il a alerté le ministère en 2007.

Il a fait signer des pétitions auprès des autres chasseurs afin d’éviter que les femelles soient tuées, car le cheptel baissait radicalement. Selon lui, la plupart des orignaux de la région sont affectés par la tique d’hiver. Il a donc décidé de décrire le phénomène en prenant des photos des orignaux qui venaient près de sa saline.

Les résultats ont été stupéfiants. Sur les photos, il est possible d’apercevoir des animaux dans un piètre état, avec des plaies ouvertes, des tumeurs, et montrant des signes d’épuisement.

La femelle est beaucoup plus grosse que le mâle La femelle est beaucoup plus grosse que le mâle Photo :  Découverte

Pour voir le reportage complet diffusé à l’émission Découverte, cliquez ici.

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Des motoneigistes surpris à Dégelis Toute une rencontre avec un bébé orignal


C’est vrai que voir un animal sauvage est captivant, mais je redoute quand l’être humain l’approche et le nourris. Surtout que l’orignal en automne est convoité pour la chasse. Il faut que ce bébé puisse avoir une méfiance naturelle envers l’être humain
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Des motoneigistes surpris à Dégelis

Toute une rencontre avec un bébé orignal

 

Toute une rencontre avec un bébé orignal

Crédit photo : Capture d’écran YouTube

Il est toujours impressionnant de voir de près des animaux sauvages. Des motoneigistes ont pu avoir un contact privilégié avec un jeune orignal il y a quelques jours à Dégelis, au Témiscouata.

Cette vidéo a été partagée sur Facebook. L’animal était couché en bordure du sentier. À l’arrivée des motoneiges, le veau s’est levé, sans s’enfuir. Le groupe a pu l’approcher, le toucher et l’admirer.

(Capture d’écran YouTube)

Les motoneigistes ont aussi tenté de le nourrir. Ils ont pu immortaliser cette rencontre inattendue avec plusieurs photos et vidéos, avant de finalement lui dire au revoir et quitter les lieux.

Selon un agent de la faune, un tel comportement demeure anormal pour un animal sauvage. Il est probable que le jeune orignal ait perdu sa mère pendant l’hiver ou pendant la saison de la chasse. Il peut être affaibli par un manque de nourriture ou encore malade.

Dans une telle situation, il est recommandé de se tenir loin de la bête, qui demeure imprévisible, et de contacter les agents de la faune. Ces derniers se rendront sur place pour constater si l’animal est blessé, s’il a été victime d’un acte de braconnage et s’il est possible de le sauver.

(Capture d’écran YouTube)

Des bébés orignaux orphelins, qui ont perdu leur mère quelques jours après leur naissance, peuvent parfois être transportés dans un zoo.

Dans ce cas-ci, ce contact avec des humains n’a fort probablement rien changé au sort de l’animal. Pour ces motoneigistes toutefois, ce fut certainement une expérience inoubliable!

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Une amende pour avoir intimidé un orignal


 

C’est une bonne chose que des témoins ont fait des plaintes aux agents de la faune pour ce genre de conneries fait sur un orignal
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Une amende pour avoir intimidé un orignal

Orignal mâle

 

Orignal mâle

Deux Canadiens ont été reconnus coupables d’avoir intimidé un orignal, cet été, sur un lac du nord-ouest de l’Ontario. Andrew Weiers de Dryden et Matthew Weiers de l’Alberta écopent du même coup d’une amende de 2500 $.

Les deux hommes pourchassaient en bateau, le 19 juillet dernier, un orignal qui nageait dans le lac Eagle, près de Dryden. L’embarcation encerclait l’animal, afin de l’empêcher de regagner la rive. Matthew Weiers a même sauté sur le dos de la bête, alors qu’elle se trouvait dans le lac.

Plusieurs témoins de la scène ont fourni des informations aux agents de la faune, ainsi qu’un enregistrement vidéo, qui montre le bateau faire des cercles autour de l’animal.

Il est illégal de chasser un animal qui nage. Le ministère des Richesses naturelles souligne qu’un orignal peut souffrir d’épuisement extrême, de stress et même mourir à la suite d’une telle intimidation.

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Des orignaux ivres forcent la police à intervenir


Que la police vienne mettre de l’ordre quand a cause de l’ivresse est malheureusement normale, mais pour des orignaux, cela doit être plutôt rare.  On dit que l’alcool rend l’homme semblable a la bête, mais je dirais que c’est plutôt le contraire … Au Québec aussi, les orignaux, les chevreuils aiment les pommes jusqu’à l’ivresse. 
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Des orignaux ivres forcent la police à intervenir

 

La police suédoise d'une ville tranquille de la région de Stockholm a rapporté... (Photo Patrik Stollarz, archives AFP)

PHOTO PATRIK STOLLARZ, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
Stockholm

La police suédoise d’une ville tranquille de la région de Stockholm a rapporté mercredi avoir dû intervenir pour chasser une bande prête à en découdre avec un habitant: des orignaux enivrés par des pommes fermentées.

L’incident s’est déroulé mardi soir, dans une rue qui serpente au milieu des bois sur l’île d’Ingarö.

«Cinq orignaux ivres se montrent menaçants envers un résident qui ne peut rentrer dans sa maison. Les orignaux restent sur place et mangent des pommes fermentées», écrit dans un rapport la police de Värmdö, à une vingtaine de kilomètres à l’est de la capitale suédoise.

«La police qui se rend sur place pour aller voir les orignaux constate que ces derniers ont été prévenus de l’arrivée de la police et ont eu la présence d’esprit de quitter les lieux», ajoute la police, avec une pointe d’humour.

Les forces de l’ordre conseillent au propriétaire de «se débarrasser de tous les fruits tombés à terre. Les orignaux pourraient chercher l’ivresse ailleurs».

Les orignaux qui s’enivrent avec des pommes en fin d’été et en automne peuvent se montrer agressifs, si bien qu’il est conseillé de s’en éloigner.

http://www.lapresse.ca/a