Le fabriquant d’Oreo accusé de déforestation: "Les orangs-outans sont sacrifiés pour des biscuits"


Si vous chercher une raison pour ne pas vous laisser tenter par les biscuits Oréo, en voilà une qui pourrait aider. Il ne pourra probablement pas respecter son engagement a évitant des fournisseurs qui font du tort de l’environnement.
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Le fabriquant d’Oreo accusé de déforestation: « Les orangs-outans sont sacrifiés pour des biscuits »

 

© photo news.

Par Mathéo Geslan
Source: L’Obs, Franceinfo

Greenpeace tire la sonnette d’alarme en accusant le groupe alimentaire Mondelez d’utiliser de l’huile de palme favorisant la déforestation. La fabrication des Oreo aurait provoqué la destruction de 25.000 hectares de forêts tropicales selon l’ONG.

Des engagements loin d’être tenus

Biscuits les plus vendus au monde, les Oreo sont riches en sucre, mais aussi en graisse végétale. Il y a presque dix ans, Mondelez avait donné l’échéance 2020 pour garantir que l’huile de palme utilisée dans les biscuits serait durable. À pratiquement un an du délai, Greenpeace affirme que le géant alimentaire est loin de tenir ses engagements.

« Les orangs-outans sont au bord de l’extinction »

« La multinationale Mondelez commerce encore avec des producteurs qui pratiquent la déforestation. L’huile de palme peut être produite sans détruire les forêts et les espèces qui y vivent, contrairement à ce que continuent de faire les fournisseurs de Mondelez. Les orangs-outans sont aujourd’hui au bord de l’extinction: ils sont sacrifiés pour des biscuits », accuse Kiki Taufik, responsable de la campagne forêts à Greenpeace Indonésie.

« Mondelez est lié à 22 producteurs responsables de déforestation »

Mondelez aurait ainsi contribué à la déforestation de 25.000 hectares de forêts tropicales. En cause notamment, leur approvisionnement d’huile de palme auprès du leader Wilmar, qui exploite des plantations en Asie du Sud-Est.

« On avait pris 25 producteurs qu’on sait responsables de déforestation en Asie du Sud-Est, et Mondelez est lié à 22 d’entre eux », constate Cécile Leuba, également chargée de la campagne forêts à Greenpeace, sur Franceinfo.

« Pas de déforestation dans les biscuits »

L’ONG lance donc une campagne pour que les consommateurs prennent conscience de l’impact de leur alimentation sur l’environnement. Le groupe Mondelez est également appelé à prendre ses responsabilités quant à ses engagements, en garantissant que « quand on achète un Oreo, il n’y aura pas de déforestation dans ses biscuits ».

« Des actions urgentes sont nécessaires », admet Mondelez

La multinationale a d’ailleurs réagi, et reconnaît que l’écart est abyssal entre le constat de Greenpeace et l’objectif de travailler intégralement de manière durable et transparente.

« Pour résorber l’écart, des actions urgentes sont nécessaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement », promet Mondelez.

12 fournisseurs exclus

Les fournisseurs sont ainsi appelés à mettre fin rapidement à la déforestation. Douze d’entre eux ont d’ailleurs été exclus car ils ne respectaient pas les règles de l’entreprise, peut-on ainsi lire dans le communiqué.

https://www.7sur7.be/

En Chine, Oreo lance des biscuits saveur poulet frit et wasabi


Les gouts ne se discutent pas, peut-être serions nous surpris de l’effet biscuit chocolat sur le wasabi ou le poulet frit. Personnellement, cela ne me tente pas vraiment.
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En Chine, Oreo lance des biscuits saveur poulet frit et wasabi

 

Crédits : Oreo

par  Ulyces

Sur Twitter, la compagnie Mondélez International, multinationale agroalimentaire qui possède notamment Oreo, a annoncé le 22 août que la marque allait vendre exclusivement en Chine des gâteaux saveur poulet frit épicé et wasabi

En lieu et place du goût sucré-lacté traditionnel du biscuit fétiche des Américains, que des chercheurs ont déclaré hautement addictif et néfaste pour l’environnement, le géant espère séduire les palais de Chine avec des saveurs qui évoquent davantage les barbecues texans et les restaurants de sushis. Osé.

Sources : Mondelēz Intl‏/Twitter

http://www.ulyces.co/

Indonésie: Oreo et Gillette accusés de favoriser la déforestation


En temps que consommateur, on achète un produit parce qu’on l’aime, parce qu’il n’est pas cher sans vraiment savoir les conséquences environnementale .. Et en plus si c’est à l’autre bout du monde on ne se sent pas vraiment touché
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Indonésie: Oreo et Gillette accusés de favoriser la déforestation

 

Tant que Wilmar ne s’engagera pas envers une politique de non-déforestation, la vente de leur huile de palme à des marques de grande consommation comme les fabricants des biscuits Oreo (ci-dessus) ou des produits de rasage Gillette font des consommateurs des complices involontaires de la disparition des 400 tigres de Sumatra encore en Indonésie», estime Bustar Maitar, responsable des campagnes de Greenpeace pour les forêts indonésiennes.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Agence France-Presse
Jakarta, Indonésie

L’organisation écologique Greenpeace a accusé jeudi les biscuits Oreo et les produits de rasage Gillette de favoriser la déforestation en se fournissant en huile de palme provenant de terrains illégalement défrichés.

Dans un rapport intitulé Permis de tuer, Greenpeace affirme que le singapourien Wilmar, qui se présente comme le premier producteur mondial d’huile de palme, se fournit auprès de plantations accusées d’avoir défriché une partie du parc protégé de Tesso Nilo, sur l’île indonésienne de Sumatra, où vivent la plupart des tigres éponymes menacés d’extinction.

«Tant que Wilmar ne s’engagera pas envers une politique de non-déforestation, la vente de leur huile de palme à des marques de grande consommation comme les fabricants des biscuits Oreo ou des produits de rasage Gillette font des consommateurs des complices involontaires de la disparition des 400 tigres de Sumatra encore en Indonésie», estime Bustar Maitar, responsable des campagnes de Greenpeace pour les forêts indonésiennes.

Interrogée par l’AFP, une porte-parole de Wilmar, Lim Li Chuen, a indiqué que la société était «actuellement en train de passer en revue ses règles de fonctionnement et en particulier sa politique d’approvisionnement».

Wilmar a diffusé «une sévère mise en garde auprès de tous ses employés» leur rappelant de se fournir exclusivement auprès de plantations légales et que tout fournisseur tentant de vendre des fruits de palmiers illégaux serait «totalement écarté», a ajouté le porte-parole.

L’Indonésie, archipel de 240 millions d’habitants, possède le troisième bassin de forêts équatoriales dans le monde, après le Brésil et la République démocratique du Congo.

La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, soit l’équivalent de six terrains de football chaque minute, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d’huile de palme, dont l’Indonésie est le premier producteur mondial.

La surface plantée en palmiers a été multipliée par près de 27 dans l’archipel en une vingtaine d’années, selon des chiffres officiels. Et le pays a pour ambition d’augmenter de plus de 60 % sa production d’huile de palme d’ici à 2020.

Le gouvernement indonésien a instauré en 2011 un moratoire sur les permis de défrichement des forêts primaires, mais il est largement considéré comme un échec.

http://www.lapresse.ca

Le saviez-vous ► Anniversaire : Le biscuit Oreo a 100 ans


100 ans pour un biscuit que l’on retrouve dans bien des garde-mangés, des jarres a biscuits, … Qu’ils soit manger tout rond, grignoter, séparer pour manger la crème en premier ou tout simplement tremper avec un bon grand verre de lait .. chacun a un rituel bien  lui
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Anniversaire  : Le biscuit Oreo a 100 ans

Anniversaire - Le biscuit Oreo a 100 ans

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© Courtoisie

MONTRÉAL – Méconnue des Montréalais, la boulangerie industrielle Kraft située sur la rue Viau est le site de production du milliard de biscuits Oreo vendus tous les ans dans l’ensemble du Canada.

L’usine a ouvert ses portes pour la première fois depuis sa mise en fonction en 1956 pour souligner le centième anniversaire de l’Oreo, le 6 mars prochain.

La production y est gargantuesque : en un seul quart de travail de huit heures, plus de 1,1 million de biscuits Oreo sont confectionnés. La boulangerie est en marche autant de jour que de nuit. Près de 125 travailleurs sont assignés à la ligne de production des Oreo.

Pourtant, la fabrication du «sandwich» à la crème est plutôt simple. Les ingrédients du mélange de pâte à biscuit se retrouvent dans toutes les cuisines québécoises. De la farine, du sucre, de l’huile, du cacao noir, de l’eau et du bicarbonate de sodium suffisent à les confectionner.

La quantité de pâte et de crème qui y sont préparées est étourdissante. Il faut 18 minutes pour mélanger 937 kilogrammes de pâte à biscuits contenus dans une cuve et 25 minutes pour mélanger deux cuves de 361 kilogrammes de crème, ce qui est suffisant pour fabriquer 100 000 Oreo.

Un four de 85 mètres de long

Après avoir été moulées, les petites rondelles passent de cinq à six minutes dans un four industriel d’une longueur de 85 mètres, l’un des plus gros au monde.

Le four chauffé à 200 degrés Celsius peut cuire 3 000 biscuits Oreo par minute.

Puis, vient l’étape du culbutage où la moitié des biscuits sont retournés à une vitesse fulgurante pour ensuite recevoir le mélange de sucre glace, d’huile et de vanille qui constitue la fameuse crème blanche. Une machine monte alors délicatement le sandwich en ajoutant l’autre moitié du biscuit, pour enfin passer à l’emballage.

De la confection à la mise en boîte, il faut compter environ 90 minutes.

Créé en 1912 dans une boulangerie de Chelsea, à New York, le biscuit Oreo est introduit au Canada en 1949, où il fait rapidement fureur. C’est le 4e meilleur marché au monde, après les États-Unis, la Chine et le Venezuela.

http://fr.canoe.ca

L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie


Vous avez remarquer que l’ont parle souvent des moments de notre enfance, des tendances d’autrefois et ce que ce soit a la télévision, musique, mode … Le monde de l’alimentation n’est pas sans reste car eux aussi visent les souvenirs et pour y arriver joue sur nos émotions du temps ou les familles étaient plus unies, ou qu’on mangeaient des mets fait maison … Oui ce temps-la !!!! Vous voyez dans notre monde de consommation tout est de savoir utiliser la psychologie des gens pour vendre .. Peut importe si nous en avons vraiment besoin ou non .. il faut que ce soit rentable
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L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

Au cours des prochains jours, un emballage anniversaire de biscuits Oreo sera mis en vente.

LE SOLEIL, JOCELYN BERNIER

 

Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) La tendance vintage est partout, dans la mode, en musique, dans les émissions de télé… et en alimentation. Au début mars, ce sera au tour de la compagnie Kraft Foods de jouer à fond la carte de la nostalgie à l’occasion du 100e anniversaire du biscuit Oreo.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

«S’amuser avec un biscuit Oreo est un souvenir réconfortant pour des millions de personnes dans le monde», écrit l’entreprise dans un communiqué.

Pour l’occasion, elle a même produit un sondage mondial (!) selon lequel ceux et celles qui réussissent à garder leur âme d’enfant sont des espèces en voie de disparition. Des «célébrations» auront lieu dans une vingtaine de pays, et des activités spéciales seront proposées à ses 23 millions de fans sur Facebook.

Les grands-parents sont quant à eux invités à partager le plaisir du «Tournez, léchez, trempez» de leur enfance avec leurs petits-enfants. Bref, Oreo est «tout près de notre coeur»…

Le Whippet de Dare n’est pas en reste, lui qui souligne présentement son 85e anniversaire et «fait partie de notre mémoire collective».

Encore là, les amateurs peuvent se rendre sur Facebook et voter pour la prochaine saveur qui sera mise en marché, en plus de partager leur méthode favorite pour manger le populaire biscuit à la guimauve.

Et quoi d’autre… Corn Flakes, qui sort une boîte en quantité limitée avec l’image vieillotte d’un petit garçon comme il ne s’en fait plus. Il y a quelques années, on a eu droit au retour de la bouteille de Coke traditionnelle, au Pepsi Rétro, à la bouteille de bière à l’ancienne avec La Bolduc d’Unibroue. Des symboles surannés traversent le temps (Géant vert, Aunt Jemima…), parce que les consommateurs y sont attachés.

On le devine, la tendance est payante pour les compagnies. Mais qu’est-ce qui se passe donc dans notre subconscient pour que l’on soit si sensibles aux rappels de notre passé?

Clairement, les fabricants de produits alimentaires misent sur la forte charge émotive qui entoure le geste de manger, disent d’entrée de jeu Véronique Provencher, nutritionniste à l’Université Laval spécialisée dans les facteurs psychologiques liés à l’alimentation, et Luc Dupont, professeur au département de communication à l’Université d’Ottawa, qui s’intéresse particulièrement aux stratégies de marketing.

Bien d’autres arguments peuvent être utilisés par les fabricants : faire partie d’une gang, le pouvoir de séduction, etc.

 Mais pour Luc Dupont, la nostalgie est une émotion «extrêmement puissante», parce qu’elle nous ramène à une époque où la fabrication des aliments était artisanale et souvent empreinte d’amour. Celle de grand-maman qui cuisinait des biscuits ou des beignes spécialement pour notre venue. L’ère d’avant l’industrialisation et les aliments congelés.

«Un temps sans faille, plus heureux, plus équilibré, quand papa et maman vivaient ensemble, que la vie était plus facile.» Et ce, même si cette image n’a rien à voir avec la réalité.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

Il dit entendre régulièrement des gens dire «avec le plus grand sérieux» que le Coca-Cola vendu dans la traditionnelle bouteille verte est «bien meilleur», ce qui le fait bien rire.

Un phénomène récent

Le premier à avoir mis le doigt sur ce phénomène est le psychanalyste juif d’origine autrichienne Ernest Dichter, qui a émigré aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Il avait alors été recruté par des compagnies d’alimentation qui voulaient savoir comment mieux appâter leurs clients.

Avant cette époque, les emballages des différents produits étaient relativement semblables, et les arguments de vente assez similaires. Mais on découvrait tout à coup que les aliments «ont une personnalité», explique le professeur Dupont. Ainsi, certains sont perçus comme «joyeux» (les fraises), alors que d’autres sont «sévères», par exemple le brocoli.

Quand on y regarde de plus près, on constate toutefois que ce sont surtout des aliments de type gâteries qui se retrouvent au coeur de ces campagnes de mise en marché. C’est que dans notre subconscient, ils sont associés aux récompenses que nous recevions enfants, lorsque nous avions été sages, avance le spécialiste.

Et ce qui est encore plus étonnant, c’est que la nostalgie fonctionne aussi avec les jeunes, qui veulent volontiers croire que «c’était mieux avant».

La nutritionniste Véronique Provencher observe pour sa part que c’est une bonne façon de mousser des produits qui, autrement, peuvent difficilement prétendre à une place de choix dans le Guide alimentaire canadien.

«C’est astucieux», dit-elle.

Dans leur travail clinique, les nutritionnistes amènent d’ailleurs leurs clients à cette prise de conscience pour comprendre pourquoi ils abusent de tel ou tel aliment, les frites par exemple.

Apparemment, la plupart des gens résistent difficilement à ce transfert émotif envers l’emballage et, conséquemment, le produit qu’il renferme. Pourtant, selon Luc Dupont, la majorité des consommateurs ne distinguent pas à l’aveugle deux produits comparables.

La prochaine fois que vous arpenterez les allées de votre épicerie, tentez d’identifier vos propres émotions devant certaines images, et les raisons qui vous incitent à choisir un produit en particulier. Il y a bien des chances pour que le prix ou la liste des ingrédients n’expliquent pas tout!

Et si, malgré tout, vous doutez encore des motivations des commerçants, méditez sur cette petite phrase tirée d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne par Galen G. Weston, président exécutif du conseil d’administration de la chaîne Loblaws, en novembre 2010 :

«Nous sommes fondamentalement agnostiques face à ce que nous vendons. Nous nous en foutons. Nous nous préoccupons de la quantité de produits que nous vendons et de leurs prix, mais cela nous importe peu de vendre des brocolis ou des biscuits Oreo.»

Et voilà. La boucle est bouclée.

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