En Thaïlande, un cerf sauvage découvert mort avec l’estomac rempli de plastique


Un animal sauvage meurt de vieillesse, par un prédateur, ou par accident est un chose, mais quand il meurt à cause de nos déchets cela est inacceptable. Qu’importe le pays, le plastique à usage unique doit absolument cesser, les autres déchets mieux gérer pour éviter que cela se retrouve dans la nature et que des animaux en meurent.
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En Thaïlande, un cerf sauvage découvert mort avec l’estomac rempli de plastique


Photo prise le 25 septembre 2019 et diffusée le 26 novembre 2019 par les autorités environnementales en Thaïlande montrant des vétérinaires se préparant à examiner un cerf sauvage retrouvé mort dans le Parc national de Khun Sathan© Office of Protected Area Region 13/AFP/Handout

Bangkok (AFP)

Un cerf sauvage a été découvert mort en Thaïlande avec dans l’estomac 7 kilogrammes de sacs en plastique et autres déchets, ont annoncé mardi les autorités en lançant une mise en garde contre le fait de jeter des ordures dans les eaux et les forêts du pays.

La Thaïlande est le premier consommateur de plastique au monde, les habitants de ce pays d’Asie du sud-est utilisant chacun jusqu’à 3.000 sacs en plastique à usage unique par an pour envelopper des courses ou la nourriture achetée dans la rue.

Des animaux marins comme les tortues et les dugongs (vaches marines) ont déjà été découverts morts en Thaïlande, l’estomac rempli de déchets en plastique. C’est dorénavant le tour d’animaux terrestres.

Le cadavre du cerf, âgé de dix ans, a été découvert dans un parc national de la province de Nan à quelque 630 km au nord de Bangkok, selon les autorités.

Une autopsie a permis de découvrir « des sacs en plastique dans son estomac, ce qui constitue l’une des causes de sa mort », a expliqué Kriangsak Thanompun, directeur de la zone protégée du Parc national de Khun Sathan.

Les sacs contenaient du marc de café, des emballages de nouilles instantanées, des sacs poubelle, des serviettes et même des sous-vêtements selon des photos fournies par le parc.

Cette découverte survient quelques mois après l’odyssée d’un bébé dugong, Mariam, devenu star des réseaux sociaux en Thaïlande.

Le petit animal est mort en août d’une infection aggravée par des déchets plastiques trouvés dans son estomac après avoir été retrouvé en mai échoué sur une plage. L’affaire a relancé le débat public sur la nécessité pour la Thaïlande de lutter contre son addiction aux plastiques.

La perte du cervidé sauvage constitue « une nouvelle tragédie », a estimé M.Kriangsak. « Cela démontre que nous devons prendre au sérieux le plastique à usage unique (…) et réduire son usage », a-t-il ajouté en appelant à utiliser plutôt « des produits en harmonie avec la nature ».

Plusieurs grandes chaînes de vente au détail, dont les magasins 7-Eleven, se sont engagées à cesser la distribution de sacs en plastique à usage unique d’ici janvier prochain.


https://www.geo.fr/

Instruction,


Cette citation vient d’un ancien directeur d’hôtel qui a eu l’idée de donner de l’éducation à des enfants défavorisées au Cambodge. Avec des professeurs bénévoles, les enfants peuvent étudier dans une école fait avec des déchets.
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Instruction

 

« Je dis toujours aux enfants : donnez-moi des ordures et je vous donnerai une instruction »

Ouk Vanday, 34 ans, qui a lancé une première école (avec des 0bjets recyclés)  de ce type sur une île près de Phnom Penh en 2013.

21 Photos Qui Vous Feront Connaître Les Détails De L’histoire


Les photos sont des souvenirs de notre vie et de ceux que nous aimons. C’est notre histoire. Il y a d’autres photos qui font partie de l’Histoire du monde. Des sites historiques qui ont marqué un peuple, des évènements qui a changer beaucoup de choses dans la vie des gens
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21 Photos Qui Vous Feront Connaître Les Détails De L’histoire

 

1. Les propriétaires de cet appartement avaient accumulé 130 tonnes d’ordures.

2. La procédure pour porter une robe de soirée.

3. La tradition chinoise qui serrait les pieds des femmes pour une question de beauté.

4. Un facteur avec, probablement, son fils.

5. La princesse Dagmar et le fils de Nicolas II Nikolaï Alexandrovitch.

6. Elin Wagner devant la pile de registres contenant les signatures pour obtenir le vote des femmes.

7. L’alcool est jeté pendant la période de prohibition.

8. Conditions de travail des mineurs belges.

9. Le gang entièrement féminin qui semait la peur à Londres.

10. L’enchevêtrement de câbles à New York City recouverts de neige après une tempête.

11. La foule sur le Golden Gate Bridge, le 24 mai 1987, à l’occasion du 50e anniversaire.

12. Peinture vivante, Nouveau Mexique, 1915.

13. Pratique dentaire ancienne.

14. Fouilles sur l’île de Pâques.

15. La curieuse tenue des médecins de la peste, qui cachaient dans le long bec des herbes parfumées pour dissimuler les odeurs.

16. École de danse en Russie.

17. Trafic à Berlin après la chute du mur.

18. Un des navires arrivant au port de New York, rempli de soldats revenant de la Seconde Guerre mondiale.

19. Orphelins de la guerre du Vietnam amenés aux Etats-Unis.

20. Enfants à vendre en raison de la famine.

21. New York, 14 août 1945: célébration de la fin de la guerre.

Tags: PhotographieHistoire

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Au Liban, l’enfouissement d’une «montagne d’ordures» en mer fait polémique


La gestion des déchets ne doit pas être évidente quand il n’y pas des moyens de recyclages, compostage .. L’idée d’aller jeter une montagne d’ordure dans la mer, n’est vraiment intelligent sachant que la mer à déjà son lot de déchets. Le pire, c’est que le gouvernement a laissé s’accumuler le problème de déchets sans rien y faire et maintenant, il y en trop pour améliorer le sort de l’environnement et des habitants
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Au Liban, l’enfouissement d’une «montagne d’ordures» en mer fait polémique

 

L'enfouissement d'une «montagne d'ordures» en mer près de Beyrouth en vertu... (Photo Hassan Ammar, archives Associated Press)

PHOTO HASSAN AMMAR, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

 

Agence France-Presse
Beyrouth

L’enfouissement d’une «montagne d’ordures» en mer près de Beyrouth en vertu d’un accord entre le gouvernement et une compagnie privée fait scandale au Liban, théâtre depuis deux ans d’une crise des déchets sans précédent.

Depuis une dizaine de jours, des collectifs de la société civile font circuler des images de plusieurs camions transportant des déchets et les déversant dans la mer, une opération toujours en cours.

D’après ces collectifs, ces déchets proviennent d’une «montagne d’ordures» à Borj Hammoud, banlieue nord de Beyrouth et sont enfouis en Méditerranée en vertu d’un accord entre le Conseil de développement et de la reconstruction (CDR, organe gouvernemental) et une compagnie privée.

«Ils sont en train de prendre de cette montagne des déchets qui sont là depuis 20 ans (…) et les jettent en mer», s’indigne Wadih al-Asmar, militant au sein de «Vous puez», le collectif qui a été à l’origine des manifestations contre la crise des ordures qui a éclaté en 2015.

Ce collectif, ainsi que celui de «la santé de nos enfants est une ligne rouge», ont dénoncé sur leur page Facebook un «massacre environnemental».

La polémique a enflé mardi avec des déclarations du ministre de l’Environnement qui a confirmé lors d’une tournée sur place que le «contrat entre l’entrepreneur et le CDR stipulait l’enfouissement de la montagne (de déchets) dans la mer».

Il a indiqué avoir envoyé des lettres au CDR en vue de «rectifier certaines choses» et qu’il allait s’enquérir du «meilleur moyen pour limiter» les dégâts.

Mais les militants de la société civile ont laissé éclater leur colère mardi sur les réseaux sociaux, qualifiant la situation de «honteuse».

«Des déchets sont jetés en pleine mer et le ministre de l’Environnement justifie cela (…) il leur donne le feu vert», s’indigne «Vous puez».

«Ils jettent ces ordures sans traitement. Ils tuent l’écosystème maritime», s’insurge encore M. Asmar.

Le Liban a connu à l’été 2015 une crise des déchets aiguë, avec des ordures s’accumulant dans les rues de Beyrouth et de ses environs depuis la fermeture de la principale décharge du pays.

Cette crise a donné lieu à des manifestations sans précédent de la société civile qui a exprimé son ras-le-bol de la classe politique, dans un pays souffrant depuis la fin de la guerre civile (1975-1990) d’institutions bancales et de corruption endémique.

En 2016, le gouvernement a décidé de rouvrir cette décharge et de créer deux autres dépotoirs, dont un à Borj Hammoud, à côté duquel se trouve «la montagne d’ordures» qui dégage des odeurs nauséabondes dans les banlieues nord de la capitale

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Des armées d’insectes contribuent à la propreté de New York


D’un côté l’on peut voir l’efficacité de voir que des insectes peuvent faire le nettoyage des déchets alimentaires et que les fourmis aident aussi à limiter les populations d’animaux nuisible tel que le rat. Mais de l’autre côté, il est aberrant de voir autant déchets de la malbouffe qui peuvent nous nourrir d’innombrables insectes et animaux nuisibles
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Des armées d’insectes contribuent à la propreté de New York

 

Les fourmis contribuent à nettoyer les villes

Les fourmis contribuent à nettoyer les villes © AFP/Archives – Eric Feferberg

Des armées d’insectes et autres arthropodes jouent un rôle important pour nettoyer les tonnes de déchets alimentaires produits par les humains qui se retrouvent dans les rues et parcs de Manhattan, ont déterminé des chercheurs.

« Nous estimons que les insectes dans la seule partie médiane du corridor de Broadway à West Street consomment plus de 950 kilos d’aliments de restauration rapide par an qui ont été jetés, soit l’équivalent de 60.000 hot-dogs », estime Elsa Youngsteadt, une chercheuse de l’Université de Caroline du Nord, principale auteur de cette recherche publiée en ligne mardi dans la revue américaine Global Change Biology.

« Ceci met en lumière le véritable service que ces insectes fournissent en éliminant efficacement nos ordures », poursuit-elle.

Ces entomologistes menaient leur étude sur les insectes urbains quand l’ouragan Sandy a frappé New York fin 2012.

Au printemps 2013, ils ont donc élargi leurs travaux pour voir si les inondations provoquées par Sandy avaient affecté le comportement des populations d’insectes dans Manhattan.

Pour mesurer les quantités de restes de nourriture consommée par ces différents arthropodes de ville dont surtout les fourmis, les millepattes, les mites et les araignées, les chercheurs ont placé les aliments les plus fréquemment trouvés dans les poubelles et sur les trottoirs, chips, biscuits, pain, hot-dog, dans plusieurs rues et parcs de la ville, dont Central Park.

Ils ont mis de la nourriture dans des cages de façon à ce que seuls les insectes puissent y accéder, et d’autres déchets alimentaires à l’air libre où différents animaux pouvaient les manger.

Vingt-quatre heures après, les scientifiques ont récupéré les restes pour mesurer les quantités qui avaient été consommées.

Ils ont constaté que Sandy n’avait pas eu d’impact sur la consommation des populations d’arthropodes à New York, ce qui est surprenant puisque de nombreux sites de la recherche avaient été inondés avec l’ouragan.

Mais la plus grande surprise a été que les populations d’insectes des rues mangeaient de deux à trois fois plus de détritus alimentaires que celles qui se trouvaient dans les parcs.

« Ceci s’explique apparemment par le fait que l’une des espèces d’insectes les plus nombreuses dans les rues de New York sont les fourmis de trottoir, particulièrement efficaces pour dévorer des déchets alimentaires dans l’environnement urbain », explique Elsa Youngsteadt.

De plus, en comparant les quantités de nourriture consommées à l’intérieur des cages et à l’extérieur, les chercheurs ont vu que d’autres animaux, surtout les rats et les pigeons, mangeaient aussi les restes de « junk-food ».

Pour ces entomologistes cela indique que les fourmis et les rats sont en concurrence pour dévorer les détritus alimentaires humains et que tout ce que mangent les fourmis échappe aux rats.

Ainsi, « les fourmis ne contribuent pas seulement à nettoyer nos villes, elles aident aussi à contenir les populations de rats et d’autres nuisibles », conclut Elsa Youngsteadt.

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Une tonne de déchets par kilomètre aux abords des autoroutes


C’est quoi qui est compliqué à comprendre de ne pas jeter des ordures que ce soit des papiers, des boites, des mégots de cigarette par terre ? En ville, je trouve qu’il n’y a pas assez de poubelles et encore, on trouve des ordures à côté de ces poubelles, alors que sur l’autoroute, il n’y a aucune raison de jeter des déchets sur le bord des routes. Sommes-nous si irresponsables ?
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Une tonne de déchets par kilomètre aux abords des autoroutes

 

Les bordures des autoroutes du Québec se transforment en véritables dépotoirs à la fin du printemps. Chaque année, le ministère des Transports doit faire appel à des entreprises pour ramasser les ordures laissées par les automobilistes.

Sur l’autoroute 20, entre le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine et Sainte-Julie, les travailleurs du sous-traitant EMR recueillent l’équivalent d’une tonne de déchets par kilomètre au printemps. Il s’agit d’un des pires secteurs au Québec.

Un de ces travailleurs, Jocelyn 64 ans, tente de se faire à l’idée que les comportements ne changeront pas de si tôt.

« On ramasse juste les morceaux apparents, les morceaux assez gros. Les petits morceaux, on ne les ramasse pas parce qu’on ne fournirait pas. Y en a trop! »

« Tout ce que le monde jette par terre, des bouteilles de bière, des déchets, des couches… On trouve de toute, on trouve de toute », explique un autre travailleur Stéphane Chamard.

Même des objets inusités comme une baignoire ou une cuvette ont déjà été retrouvés dans un fossé.

Le ministère des Transports consacre un important budget au nettoyage de ces bordures et à tondre la pelouse.

« On a un budget dédié à ça. Pour l’année 2013-2014, on parle d’un peu moins de 5 millions de dollars », explique la porte-parole Sarah Bensadoun.

Pourtant, depuis des décennies, une loi interdit de jeter quoi que ce soit sur un chemin public.

Le nombre de contraventions, de 100 $, émises par la Sûreté du Québec est passé de près 300 $ en 2011 à 500 $ deux ans plus tard.

D’après un reportage de Mathieu Dion

http://ici.radio-canada.ca/

L’abandonné


Pour un bien, pour un mal, tous et chacun nous parlons de la misère du monde. Dans les lieux saints on nous demande la charité pour cette pauvreté milles fois chanté pour toucher notre pauvre coeur meurtrie par tant de pauvreté … Même la politique s’en mêle quand on cherche des fonds pour atténuer la souffrance mais, après ces tristes images nous oublions pour laissé place a nos petits problèmes ..Sauf en cas de grosses catastrophes, alors souvent les moins nantis vont partager leur maigres bien pour une aide collectif …qu’importe ou le désastre a sévit
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L’abandonné

 

Non ! Il n’avait rien en commun
Avec les prétendus vicaires
Tous ces frimeurs, ces tribuns
Ils flairaient que la bonne affaire

Plus beaux fleurons de la peinture
Ses larmes et habits d’arlequin
Dévoilent comment se triturent
Les cœurs des candides orphelins

Voilà l’essaim de grands chanteurs
Roucoulant le chagrin d’enfants
Avec les mots provocateurs
Vibrant l’astre du firmament

Mais la magie de l’être humain
Ne fut pourtant quelques secondes
Ne peuvent ressentir la faim
Cœur de la misère du monde

Les coins de la rue son alcôve
Où l’austère gerce sa peau
Affamé tout comme le fauve
Dans un désert vide sans eau

Il était loin de ces vicaires
Ses rouges prunelles mortelles
L’enfance et la santé précaire
Cherchant trésor dans les poubelles

Les chiens s’unissent dans la nuit
Cherchent pitance dans les lieux
L’enfant sous la lampe qui luit
Dans sa honte, il baisse les yeux

Cet être ne serait qu’intrigue
Rue et ordures son ghetto
Dans un corps meurtrie de fatigue
Une bourde mise sous veto

Enfant de mère sans union
Engendre par erreur le germe
D’un père qui sans affection
L’a abandonné dans les bermes

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
12 Mai 2005

Brésil: l’un des plus grands dépotoirs du monde ferme


Il était comme temps de faire quelque chose avec ce dépotoir dans un pays ou la nature est pourtant généreuse Malheureusement ce qui vivent de ce dépotoir seront sans travail … 
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Brésil: l’un des plus grands dépotoirs du monde ferme

 

Le dépotoir Gramacho de Rio de Janeiro, au Brésil.

PHOTO REUTERS

Jenny Barchfield
Associated Press
Rio de Janeiro

L’un des plus grands dépotoirs en plein air du monde fermera dans les prochains jours, après 34 ans de services malodorants. Longtemps considéré comme un symbole de mauvaise planification urbaine et de négligence environnementale, le dépotoir Gramacho de Rio de Janeiro, au Brésil, sera transformé en installation qui captera les gaz à effet de serre générés par les ordures et qui les transformera en énergie capable de chauffer des maisons et de faire rouler des voitures.

Les environnementalistes ont longtemps blâmé le dépotoir pour les hauts niveaux de pollution dans la baie Guanabara, où s’écoulent des liquides toxiques provenant des déchets.

Mais on ne sait pas très bien ce qui arrivera avec les 1700 personnes qui travaillent dans le dépotoir pour trier les 9000 tonnes de détritus qui y sont déversés chaque jour. Connus sous le nom de «catadores», ces travailleurs du dépotoir recevront un petit dédommagement des autorités municipales, mais il n’y aura pas de place pour eux dans le dépotoir de remplacement, où la majorité des déchets sont déjà envoyés.

«Quand vous arrivez ici pour la première fois, vous vous demandez si vous serez capable de le faire, mais on s’y habitue, on se fait des amis et on trouve que c’est un bon travail», a expliqué Lorival Francisco dos Santos, un homme âgé de 46 ans qui travaille dans le dépotoir depuis 13 ans.

La fermeture du dépotoir Gramacho a été reportée à plusieurs reprises au cours des dernières années, mais cette fois-ci sera la bonne.

«Nous le disons depuis des années aux «catadores», mais ils n’ont jamais cru que ça se produirait pour vrai», a expliqué le directeur du dépotoir, Lucio Alves Vianna.

Le dépotoir Gramacho a été construit en 1978 sur un marécage écologiquement fragile qui surplombe la baie Guanabara. Pendant 20 ans, il a fonctionné presque sans supervision gouvernementale. Il n’y a pas eu d’aménagements pour éviter que les liquides de matières toxiques et organiques se déversent directement dans la baie, qui est devenue impropre à la baignade.

En 1996, les autorités de Rio sont intervenues et ont mis fin au travail des enfants dans le dépotoir. Les «catadores» ont été enregistrés et des restrictions ont été imposées sur les types de déchets qui pouvaient y être déposés.

Des camions ont commencé à recouvrir les déchets avec d’épaisses couches de terre. Aujourd’hui, avec 12 couches de terre de cinq mètres chacune, le terrain de 130 hectares ressemble à une véritable montagne de déchets qui surplombe la baie.

Dans le cadre du projet de reconversion du dépotoir, 200 puits permettront de capter le dioxyde de carbone et le méthane qui émanent des ordures en décomposition. Les gaz seront acheminés vers les installations gérées par Petrobas, la société pétrolière publique brésilienne.

Les ventes de crédits de carbone et de biogaz devraient rapporter environ 232 millions de dollars US en 15 ans, dont un pourcentage sera reversé aux «catadores».

Le transport des déchets vers le nouveau dépotoir conforme aux normes écologiques devrait permettre de réduire les émissions de gaz carboniques de 1400 tonnes par année.

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Contenants consignés: 20 millions gaspillés


Nous voulons préserver l’environnement, mais quand il s’agit de faire certains efforts, c’est moins intéressant, Comment de canettes, bouteilles qui polluent l’environnement faute de les rapporter chez soi en attendant d’aller les revendre pour en retirer un petit bénéfice.
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Contenants consignés: 20 millions gaspillés

 

Sur les quelque 1,5 milliard de contenants consignés mis en circulation chaque année, 400 millions ne sont jamais rapportés, en dépit des 5 cents de dépôt.

PHOTO: MARC GALLICHAN, COLLABORATION SPÉCIALE

20 millions. C’est la somme que les Québécois envoient aux ordures chaque année en négligeant de rapporter les contenants consignés.

Sur les quelque 1,5 milliard de contenants consignés mis en circulation chaque année, 400 millions ne sont jamais rapportés, en dépit des 5 cents de dépôt.

Le taux de récupération de 67% pourrait s’améliorer, affirme l’organisme Boissons Gazeuses Environnement (BGE), qui gère le système de consigne pour les contenants à remplissage unique.

«Les gens sont bien sensibilisés, mais beaucoup de contenants sont utilisés hors du domicile, dit Normand Bisson, de BGE. Il y a déjà 25 000 boîtes de récupération de contenants consignés dans les entreprises, commerces, arénas, campings, golf, écoles, etc. Il faudrait que plus d’endroits où il y a des points de vente de boissons, comme les machines distributrices, installent de ces boîtes.»

On peut obtenir gratuitement une boîte en composant le 1-877-CANETTE (1-877-226-3883).

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