Le Saviez-Vous ► La Terre a échappé de justesse à une gigantesque tempête solaire en 2012


En mars 1989 une autre tempête beaucoup moins forte,à fait disjoncter l’alimentation électrique au Québec, des millions de personnes étaient sans électricité pendant neuf heures… alors celle de 2012 aurait pu faire beaucoup plus de dégâts et toutes les télécommunications auraient été touchées, plus d’internet, de télévision, de retrait au guichet, cela monterait comment nous sommes dépendant de la technologie
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La Terre a échappé de justesse à une gigantesque tempête solaire en 2012

Schéma décrivant la trajectoire potentielle d'une tempête solaire.

Schéma décrivant la trajectoire potentielle d’une tempête solaire. | Wikimédia

En 2012, une tempête solaire d’une puissance jamais vue depuis 1859 est passée tout près de la Terre, sans la frapper. C’est une chance :

elle aurait pu perturber tous les circuits électriques de la planète et « renvoyer la civilisation contemporaine au XVIIIe siècle », selon un communiqué de la NASA diffusé le 23 juillet.

Dans le détail, les tempêtes solaires naissent à la surface du Soleil : des explosions (ou éjections de masse coronale) projettent du plasma ionisé dans l’espace à de grandes vitesses. Les vents solaires chargés de puissantes radiations qui en résultent peuvent provoquer des orages géomagnétiques lors de leur entrée en contact avec le champ magnétique terrestre.

Résultat : les tempêtes solaires ont la capacité de perturber tous les réseaux électriques terrestres, et interrompre les télécommunications, les transports aériens ou tout autre système reposant sur l’électricité. Internet compris.

À UNE SEMAINE PRÈS

La tempête solaire évoquée par la NASA s’est produite le 23 juillet 2012.

« Un nuage de plasma s’est échappé du soleil à la vitesse de 3 000 km/s, quatre fois supérieure à celle observée pour des éruptions solaires classiques. La tempête s’est dirigée vers l’orbite terrestre. Heureusement, la Terre n’était pas sur son passage [lorsqu’elle l’a traversée]. »

« Si l’éruption avait eu lieu une semaine plus tôt, la Terre aurait été en première ligne », souligne Daniel Baker de l’université du Colorado.

Ceci alors qu’en 2012, plusieurs tempêtes solaires importantes avaient touché notre planète, notamment en mars.

Le satellite de la NASA Stereo-A, qui surveille ce type d’événements, a en revanche pu enregistrer le passage de la tempête de juillet 2012 de manière précise. Selon les informations recueillies, il s’agissait de la plus puissante tempête solaire observée depuis 1859.

Aux Etats-Unis, l’académie nationale des Sciences a estimé que l’impact d’une tempête de l’ampleur de celle de 1859, si elle frappait la Terre aujourd’hui, causerait des dégâts d’une ampleur inédite et coûterait à l’économie mondiale 2 000 milliards de dollars.

http://www.lemonde.fr/

En 24 heures Trois grandes éruptions solaires en 24h, dont la plus puissante


Le soleil s’emporte, bouillonne et explose. Des éruptions solaires ont été détectés depuis 24 heures. Phénomène normale mais la technologie peut-être affecté comme cela a déjà arrivé .. Par contre, cette fois ces éruptions semblent avoir pris une autre direction que la terre
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En 24 heures

Trois grandes éruptions solaires en 24h, dont la plus puissante

 

En 24 heures - Trois grandes éruptions solaires en 24h, dont la plus puissante

Photo AFP / NASA

WASHINGTON – Trois grandes éruptions solaires se sont produites en 24 heures, dont la plus puissante à ce jour cette année, indique la Nasa, qui montre sur son site des images spectaculaires de ces phénomènes.

La précédente plus importante éruption solaire de 2013 a eu lieu en avril.

Les trois dernières éruptions observées lundi et mardi étaient de catégorie dite X, qui correspond à la plus grande intensité de ces phénomènes. Ce sont les premières de ce groupe cette année, précise l’agence spatiale américaine.

Ces explosions ou éjections de masse coronale (EMC) projettent du plasma ionisé dans l’espace à de grandes vitesses, dont la dernière observée mardi à 2250 km par seconde, ce qui est particulièrement rapide, souligne la Nasa.

Ces trois dernières éjections coronales vont former un nuage de matériaux solaire qui pourrait affecter le fonctionnement des deux satellites STEREO-B et Epoxi qui surveillent les tempêtes solaires et les comètes.

«Les membres du personnel responsable de ces satellites ont été avertis et si nécessaire ils prendront des mesures de sauvegarde des instruments», indique encore la Nasa.

L’accroissement du nombre et de l’intensité de ces éruptions solaires correspond au début du nouveau cycle d’activité du Soleil qui atteindra son maximum en 2013. Le Soleil connaît alternativement des cycles de onze ans d’activité et de calme.

Les vents solaires chargés de puissantes radiations résultant de ces éjections de masse coronale provoquent des orages géomagnétiques en interagissant avec le champ magnétique terrestre.

Ils produisent des aurores boréales et australes mais peuvent aussi perturber temporairement le réseau électrique, les communications satellite et radio.

Le plus souvent le champ magnétique terrestre permet de protéger la planète.

L’éruption solaire observée en avril, qui avait entraîné des perturbations des télécommunications, était bien plus faible que celles de ces deux derniers jours.

Mais celles-ci ne se sont pas produites en direction de la Terre.

La première éruption solaire de catégorie X de ce cycle d’activité maximale du Soleil s’était produite en février 2011 et la plus puissante en août 2011.

http://fr.canoe.ca

Tempêtes solaires : un danger sous-estimé


La Nasa a pu présenter sur plusieurs vidéo des éruptions solaires, des flammes qui s’étendent dans l’espace .. Ce sont des phénomènes naturels mais par contre sur Terre, il peut arrive que nous en ressentons les effets surtout dans notre monde moderne ou tout ou presque fonctionnent avec l’électricité, par satellites Imaginez plus moyens de communiquer, pas de télévision, d’ordinateur, de transactions a la banque … nous serions bloqués .. et reviendrons quasi 100 ans en arrière pour un jour, un mois, une année
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Tempêtes solaires : un danger sous-estimé

 

Zone d'intense activité solaire en novembre 2011, vue par le satellite SDO de la Nasa.
Zone d’intense activité solaire en novembre 2011, vue par le satellite SDO de la Nasa.

Un orage géomagnétique géant pourrait provoquer des milliards de dollars de dégâts. Dans un article publié cette semaine dans Nature, l’astronome Mike Hapgood appelle le monde à s’y préparer.

Il peut arriver que le ciel nous tombe sur la tête. Cela s’est déjà produit en mars 1989, en mai 1921 ou encore en 1859 et cela peut recommencer… demain. Sans crier gare.

Inconnus du grand public, ces cataclysmes naturels qui, contrairement aux séismes, aux éruptions volcaniques ou aux inondations, n’engendrent aucune perte en vies humaines, peuvent provoquer un véritable désastre en mettant hors service les réseaux de distributions électriques sur de larges portions du territoire pendant un temps indéterminé. Privée d’ordinateurs, d’Internet, de GPS (indispensable pour dater les transactions bancaires), de satellites de télécommunications, notre économie, de plus en plus dépendante de ces nouvelles technologies, serait quasiment à l’arrêt.

Brutales sautes d’humeur

Les responsables de ces scénarios d’apocalypse sont bien connus des astronomes. Il s’agit d’orages géomagnétiques provoqués par des éruptions solaires d’une violence inhabituelle. Lors de ces brutales sautes d’humeur, le Soleil relargue d’énormes quantités de particules ionisées à haute énergie capables de traverser la magnétosphère terrestre, le bouclier qui protège notre planète de ces rayons cosmiques particulièrement délétères. Lesquels sont également à l’origine du magnifique spectacle des aurores boréales visibles près des pôles.

Les 13 et 14 mars 1989, au Québec, le plus violent orage magnétique, ou tempête solaire, survenu depuis des décennies a privé d’électricité 5 millions de personnes pendant neuf heures et provoqué des dégâts évalués à 2 milliards de dollars. Aux États-Unis, un important transformateur électrique fut entièrement détruit. Même chose au Royaume-Uni, où deux grosses installations de ce type furent endommagées.

Des régions entières privées d’électricité

 

Pourtant, «nous devrions être préparés à bien pire, écrit Mike Hapgood, chercheur au Rutherford Appleton Laboratory (Angleterre), dans un commentaire publié ce jeudi 19 avril dans la revue scientifique Nature. Des orages géomagnétiques beaucoup plus violents ont été enregistrés par le passé, à une époque où la société était moins dépendante des systèmes électriques et donc moins vulnérable.»

Membre d’un groupe d’experts auprès du gouvernement britannique sur ces questions de «météorologie spatiale», l’auteur avance que des tempêtes solaires d’une intensité équivalente à celles de 1859 et 1921 «pourraient priver des régions entières d’électricité pendant plusieurs mois». Et de citer des études américaines prédisant un black-out géant dont les effets pourraient se faire sentir pendant des années et coûter, au final, plusieurs milliers de milliards de dollars, au titre des réparations et du manque à gagner. Sans parler du risque d’irradiation des pilotes d’avion et de leurs passagers ou encore des astronautes en mission à bord d’un vaisseau spatial.

Des modèles de prévision embryonnaires

 

Pour l’heure, les satellites sont capables de prévoir l’arrivée des orages magnétiques avec six heures d’avance. C’est notamment le cas des deux satellites Stereo de la Nasa, lancés en 2006. Mais cette marge est insuffisante, comme l’a prouvé la récente éjection de masse coronale survenue le mois dernier qui, par chance, est passée à côté de la Terre.

«La météorologie spatiale en est au stade où se trouvait la météo classique il y a quarante à cinquante ans avec des points d’observation limités et des modèles de prévision embryonnaires», explique au Figaro Jean-Yves Prado, responsable des relations Soleil-Terre, au Centre national d’études spatiales (Cnes).

Lancé il y a deux ans, le satellite américain SDO, successeur de l’européen Soho, toujours en activité, devrait permettre d’améliorer sensiblement le dispositif.

Big One cosmique

 

Une autre question soulevée par Mike Hapgood est de déterminer l’intensité de l’événement maximum auquel l’humanité doit se préparer.

«Beaucoup de systèmes électriques à risques sont conçus pour résister à des événements comparables à ceux des quarante dernières années», écrit-il.

Mais le tremblement de terre et le tsunami survenus l’an passé au Japon, d’une magnitude très supérieure à ce qui avait été anticipé, montre les dangers d’une vision trop restrictive.

«Nous devrions plutôt nous préparer à des orages magnétiques susceptibles de ne se produire qu’une fois tous les 1000 ans.»

Autrement dit le Big One cosmique. «Ce changement d’approche est en cours mais pas assez vite», déplore l’auteur.

http://www.lefigaro.fr