Cellulaire au volant ►Message dur à passer


Le message ne passe pas .. je pense que si les jeunes pouvaient être mit en situation cela pourrait aider … Avec la technologie il est possible de créer un environnement quasi réelle .. il en existe déjà d’ailleurs comme une personne assise devant un volant et texte tout en conduisant comme s’il était sur la route .. mais je trouve qu’il devrait ajouter des personnages sur la route, plus de rencontre de d’autres auto, un enfant qui court après son ballon ect .. Si les simulations étaient un peu plus la réalité que les jeunes rencontre sur la route, plus que ces simulations seraient obligatoire dans un cours de conduite .. peut-être que cela changerait beaucoup de chose
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Cellulaire au volant ►Message dur à passer

 

ÉRIC THIBAULT

Un jeune Québécois sur deux utilise son téléphone cellulaire au volant, même si cela est interdit depuis près de quatre ans.

C’est ce que révèle un sondage Léger Marketing sur les comportements des automobilistes de 16 à 24 ans, réalisé pour les besoins du film Dérapages, de Paul Arcand, et dont le Journal a obtenu copie.

« C’est une donnée inquiétante », a observé Jean-Marie De Koninck, président de la Table québécoise de la sécurité routière,

à propos de cette catégorie d’usagers de la route qui détient 10 % des permis de conduire, tout en se méritant 45 % des contraventions pour grands excès de vitesse ou conduite dangereuse, en plus d’être impliquée dans 25 % de tous les accidents.

Conduire trop vite, écrire des textos, ou avoir une main sur le téléphone et l’autre sur le volant sont les infractions les plus fréquentes chez les jeunes conducteurs, selon l’étude.

Cela résulte d’une méconnaissance évidente des dangers liés à la conduite automobile, a ajouté le fondateur de l’opération Nez rouge, en précisant toutefois que « ce comportement à risque n’est pas propre aux jeunes ».

Prise de conscience

« La répression est là pour rester puisque plusieurs ne comprennent pas, a noté le lieutenant Michel Brunet, de la Sûreté du Québec. Au dernier Salon de l’auto à Montréal, des jeunes nous ont dit avoir perdu des amis dans ces circonstances. À eux, ça leur a servi de leçon. »

Pour le CAA-Québec, ce sondage est « décevant ». « Ça confirme que ces comportements sont proportionnellement plus fréquents chez les 16 à 24 ans que dans l’ensemble de la population. Il faut amener les jeunes à comprendre qu’ils font partie du problème et à faire leur mea culpa », a mentionné sa porte-parole, Sophie Gagnon, en déplorant que l’automobiliste québécois soit « toujours plus indulgent pour lui-même que pour les autres ».

M. De Koninck s’est dit encouragé du fait que trois jeunes répondants sur cinq aient déjà joué le rôle de conducteur désigné. Mais pour Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool, on devrait s’attendre à mieux. D’autant plus que 18 % ont néanmoins accepté d’être le passager d’un conducteur qu’ils savaient ivre ou drogué.

« C’est 18 % de trop. C’est la preuve que la modération a bien meilleur goût, même quand on ne conduit pas », a-t-il argué.

Plus du tiers des jeunes sondés ont toutefois dit avoir cessé de texter au volant après avoir visionné une récente publicité-choc de la Société d’assurance automobile du Québec. Mais en matière d’excès de vitesse, la dernière pub n’a produit aucun effet dissuasif sur 59 % d’entre eux.

« Il y a encore du travail à faire. Il n’y a pas de consensus social pour désapprouver la vitesse, contrairement à l’alcool au volant », dit Gino Desrosiers de la SAAQ.

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Le bénévolat vaut 3,7 G$ au Québec


Mettre un prix au bénévolat exercer dans tous les secteurs du pays, ce serait exorbitant autant par le coût que par le nombres d’heures. Heureusement, pour les organismes le bénévolat est un temps gratuit que l’on donne pour une cause .. sans cela bien des activités, services entraide n’auraient tout simplement pas lieu
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Le bénévolat vaut 3,7 G$ au Québec

Photo : Reuters

Le bénévolat est une véritable industrie au Québec où plus du quart de la population offre du temps gratuitement pour soutenir une cause ou un organisme

Le bénévolat est une véritable industrie au Québec où plus du quart de la population offre du temps gratuitement pour soutenir une cause ou un organisme. Un calcul rapide démontre qu’il représenterait 3,7 G$ en salaires versés dans la province

L’implication est telle que la collectivité québécoise devrait créer 200 000 emplois à temps plein pour acquitter le travail de ses 2,2 millions de bénévoles, selon des données de Statistique Canada.

Argent a choisi de tracer le portrait socio-économique de ce secteur méconnu, en marge de la Journée internationale des bénévoles. Le travail des bénévoles de la province a une valeur inestimable aux yeux du Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ).

«On ne pourrait pas collectivement s’offrir tous ces services», a exprimé Denis Nantel, président du RABQ, soulignant que le travail accompli par les bénévoles améliore également la qualité de vie de tous les Québécois.

Le travail des bénévoles québécois vaut son pesant d’or. On estime que ces derniers accomplissent près de 385 millions d’heures de travail chaque année. Les organismes qui recourent à leurs services devraient verser 3,7 G$ en salaires, au salaire minimum de 9,65$, s’ils devaient les engager.

Des événements renommés comme la Grande guignolée des Médias, Opération Nez rouge ou le Tour de l’Île de Montréal ne pourraient pas se dérouler sans l’apport de milliers de bénévoles.

Guylène Roy de la Société Saint-Vincent de Paul de Montréal peut en témoigner. À l’exception d’une dizaine de gestionnaires, tous les travailleurs de l’organisme sont des bénévoles.

«La Société Saint-Vincent de Paul de Montréal n’existerait pas sans le travail de ses bénévoles. Il y en a 1 400 qui assurent le service dans nos 100 points de service», a affirmé la coordonatrice des communications de l’organisation.

L’action des bénévoles laisse aussi une marque positive dans le bilan économique des gouvernements. Des données de Statistique Canada indiquaient en l’an 2000 que la valeur du travail bénévole se chiffrait à 14 G$ à l’échelle du pays, soit 1,4% du PIB.

Les fondements du bénévolat méconnus

Le Réseau de l’action bénévole du Québec a profité de la Journée internationale des bénévoles pour dévoiler un sondage démontrant que les fondements du bénévolat sont encore méconnus des Québécois.

Selon les données compilées par la firme SOM, la moitié des Québécois sont incapables de faire le lien entre le bénévolat et sa définition officielle, soit que le bénévolat est un geste libre et gratuit.

«Nous avons encore un grand travail de promotion à faire auprès du public parce que trop de personnes croient que le bénévolat est du cheap labor», a observé Denis Nantel.

Le tiers des répondants pensent par ailleurs que le bénévolat est uniquement un service rendu à des personnes dans le besoin alors que 11% des répondants pensent qu’ils s’agit d’un devoir de citoyen.

http://argent.canoe.ca