(Ne pas) regarder la météo tue : cette collection de maladies que le ciel aggrave


Il serait peut-être intéressant de faire un journal de nos maux tout en inscrivant les conditions météorologiques. On constate en effet que certains jours, certains malaises sont plus présents que les autres jours tout dépendants de quel temps qu’il fait
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(Ne pas) regarder la météo tue : cette collection de maladies que le ciel aggrave

 

Selon une étude scientifique, la foudre provoquerait des maux de tête.

Selon une étude scientifique, la foudre provoquerait des maux de tête. Crédit REUTERS/Aly Song

Dame nature fait la pluie et le beau temps avec notre santé et joue avec notre système immunitaire comme avec nos nerfs.

La météo a des effets sur notre corps, c’est prouvé. En effet, si Atlantico vous avait déjà expliqué que la météo influençait nos humeurs, Business Insider a récemment démontré que la météo affecte notre organisme. Voici les top 5 des pires conditions météorologiques qui influent sur notre santé.

1 – La foudre déclenche des maux de tête

C’est en tout cas ce que met en avant une étude menée par des chercheurs de l’Université de Cincinnati et récemment publiée dans la revue Cephalalgia. Relayée sur le site Science Daily, cette enquête a été menée par Geoffrey Martin, étudiant en médecine, et son père Vincent Martin, professeur et médecin expert sur la question des maux de tête. Ils ont choisi pour cela des participants dont les migraines chroniques sont soignées à l’International Headache Society. Ceux-ci devaient enregistrer la fréquence de leurs maux de tête sur une période de trois à six mois. De leur côté, les scientifiques ont enregistré le nombre de fois où la foudre a frappé à 25 miles de leur maison.

« Nous avons utilisé des modèles mathématiques pour déterminer si la foudre elle-même était la cause de l’augmentation de la fréquence des maux de tête ou si elle pouvait être attribuée à d’autres facteurs météorologiques rencontrées avec des orages « , explique Vincent Martin.

Et les résultats sont étonnants : l’étude a permis de détecter que 31% des participants ont des maux de tête beaucoup plus intenses quand il y a des orages. La foudre augmente aussi de 28% le risque d’avoir des migraines chroniques.

« Il y a un certain nombre de façons dont les éclairs peuvent déclencher des maux de tête », note-t-il.

« Les ondes électromagnétiques émises par les éclairs seraient donc déclencheurs des maux de tête. Par ailleurs, la foudre produit l’augmentation des polluants atmosphériques tels que l’ozone et peut entraîner l’émission de spores fongiques qui pourraient conduire à la migraine. « 

2 – Le « smog » (ou la brume épaisse) entraîne des problèmes cardiovasculaires

Le smog est une brume épaisse provenant d’un mélange de polluants atmosphériques. Dès lors, si vous habitez dans une région où la pollution de l’air est très importante, vous avez de plus grands risques d’avoir des problèmes cardiovasculaires et respiratoires. C’est en tout cas ce que prouvent des chercheurs de la John Hopkins University à Baltimore : ceux-ci ont lié l’exposition aux particules fines dans l’air et le risque accru d’hospitalisation.

« Le smog affecte le système cardio-vasculaire à bien des égards », affirme dans Business Insider le cardiologue Stephen Sinatra, auteur de The Great Cholestorol Myth. « Quand vous inhalez des particules, le smog est plus compact dans les poumons, ce qui pourrait ainsi augmenter la pression du cœur provoquant une élévation de la pression artérielle pulmonaire. « 

La pollution atmosphérique peut aussi augmenter l’activité du système nerveux autonome, qui contrôle les fonctions vitales du corps, comme les battements de cœur par exemple.

« Respirer l’air pur ou de l’air filtré est essentiel dans la protection du système cardiovasculaire », conclut Stephen Sinatra.

3 – Les tempêtes peuvent faire naître des dépressions

Les fortes chutes de pression barométrique, qui surviennent généralement avant une tempête, peuvent augmenter le risque de symptômes de dépression chez certaines personnes, en particulier celles exposées aux troubles affectifs saisonniers, selon une étude de l’Université de Barcelone. En clair, leur étude suggère que lors du passage d’une tempête, les troubles affectifs saisonniers sont plus importants qu’à l’accoutumée. Ces troubles peuvent être caractérisés par : un sentiment de tristesse, d’anxiété, de désespoir, d’irritabilité, de difficulté à dormir…

Une autre étude menée par des chercheurs de l’Université de Louisville et publiée dans la Revue canadienne de psychiatrie montre que les chutes de pression barométrique constatée lors du passage d’une tempête augmentent les risques d’enfermement d’urgence en psychiatrie, notamment à cause d’actes violents.

4 – Le froid entraîne une aggravation de l’arthrite

Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde éprouvent souvent des poussées de douleurs articulaires pendant la saison hivernale, un symptôme confirmé dans une récente étude menée par des scientifiques espagnols. Ils ont constaté qu’en période de grand froid les salles d’urgence ont été 16% plus fréquentées par des patients entre 50 et 65 ans venus se plaindre de polyarthrite liée à l’arthrite.

« Mes patients se plaignent plus souvent lorsque le temps est humide et froid que quand il fait beau et chaud », confirme pour Business Insider le rhumatologue Nathan Wei, directeur du Centre de Traitement de l’arthrite à Frederick, dans le Maryland.

5 – Le brouillard et les problèmes respiratoires

Contrairement au smog, le brouillard peut parfois profiter aux personnes souffrant de problèmes respiratoires. En effet, il permet de « nettoyer l’air », de le filtrer. Le brouillard aide à nettoyer l’atmosphère en absorbant les particules polluantes, comme le montre une enquête publiée sur Science Daily. Toutefois sa capacité à nettoyer l’air dépend de la taille des particules en suspension. Les bienfaits du brouillard restent limités et il entraîne parfois d’autres problèmes de santé. Bref, tantôt un allié et tantôt un ennemi.

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Des armures modernes contre les ondes


Des vêtements servant d’armures contre les effets négatifs des ondes électromagnétiques … Est-ce vraiment efficace ? Ce sont des vêtements qui sont chers, mais malheureusement, ils ne sont pas testés …
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Des armures modernes contre les ondes

 

Ces tissus, qui contiennent quelques pourcentages de fibres... (Photo fournie par E.P.E)

Ces tissus, qui contiennent quelques pourcentages de fibres métalliques enrobées de coton ou autre, coûtent chers.

PHOTO FOURNIE PAR E.P.E

CLAIRE SNEGAROFF
Agence France-Presse
Paris, France

Caleçon en popeline anti-radiations, pyjama «écran» ou ceinture de «protection» pour femme enceinte… Dans un monde saturé d’ondes, les plus inquiets se tournent vers ces vêtements tissés avec du métal, armures d’un nouveau genre.

Ce phénomène est «très récent. Deux ou trois ans», explique Vincent Joly, fondateur d’E.P.E, dernier venu sur le marché des vêtements anti-ondes qui compte une dizaine de distributeurs en France, mais qui est surtout développé dans le Nord de l’Europe.

Cela reste «une niche», précise le président d’E.P.E, qui commercialise depuis 2009 un détecteur d’ondes grand public. Mais «la demande est de plus en plus importante» en dépit de prix élevés.

Car ces tissus, qui contiennent quelques pourcentages de fibres métalliques enrobées de coton ou autre, coûtent chers. Ceux d’E.P.E viennent d’Allemagne, pays en pointe dans ce domaine avec la Suisse, et la technologie utilisée qui bloque jusqu’à 99,9% des ondes porte la chemise de nuit enfant à plus de 170$.

Les clients? «Des gens qui ont une sensibilité aux questions environnementales, d’autres qui ont des problèmes de santé et une fragilité qui les amènent vers nous, et des familles avec des enfants qui veulent se protéger».

Et les articles vedettes sont les sous-vêtements– caleçons et t-shirts–, «parce qu’on est quand même un peu dans la mode et on peut les recouvrir d’autre chose», les pyjamas «parce que les gens préfèrent se protéger pendant leur sommeil, qui est réparateur» et les baldaquins.

Comme d’autres fournisseurs, E.P.E met en avant le caractère scientifique de sa démarche, ses tissus étant contrôlés en l’occurrence par le professeur P. Pauli de l’Université de Munich.

«On prouve qu’il y a un effet écran, mais on n’est pas sur le médical. On ne prouve pas que les gens n’ont pas de leucémies ou d’autres cancers» avec ces vêtements, précise M. Joly.

L’impact des ondes électro-magnétiques (téléphones portables, wifi…) sur la santé est loin de faire l’objet d’un consensus sur le plan scientifique. Dans un avis rendu mardi, l’Agence sanitaire française (Anses) réfute tout «effet» sanitaire «avéré».

En revanche, elle reconnaît des cas de modifications biologiques, sur le sens de l’orientation, le sommeil ou encore la fertilité masculine.

«Extra-terrestres»

Evelyne Rouquier, elle, se décrit «hyper-sensible» aux ondes. Elle souffre de symptômes (maux de tête, troubles de la concentration, sifflements dans les oreilles..) que cherche toujours à comprendre la communauté scientifique- et qui l’ont amenée à utiliser ces tissus ultra-modernes.

En plus d’une peinture au carbone, elle a doté son appartement parisien de rideaux anti-ondes.

«Ca marche parfaitement bien. Quand vous ouvrez les rideaux, le compteur crépite. Et quand je les ferme, il n’y a plus un bruit. C’est impressionnant!», raconte-t-elle.

En revanche, elle n’aime pas l’idée de porter ces tissus à même la peau, à l’instar de Manuel Hervouet, porte parole du Collectif des electro-sensibles de France, qui «ne les supporte pas».

Si certaines casquettes ont «diminué ses symptômes», les chemises ont entraîné des «fourmillement». D’autres se plaignent de démangeaisons, relate-t-il.

L’efficacité de ces vêtements?

«Tout dépend de la sensibilité de la personne», dit-il. Mais «le problème des ondes, c’est que ça passe partout», ajoute-t-il, faisant état «d’électro-sensibles» obligés de s’envelopper totalement dans des voiles anti-ondes au risque d’être perçus comme «des extra-terrestres».

«Il n’y a jamais eu d’évaluation scientifique», regrette Christine Campagnac, responsable de projet à l’Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (Artac), présidée par le professeur Dominique Belpomme.

«Certaines personnes trouvent que ça leur fait du bien, d’autres moins», constate-t-elle

Et à cet égard, l’Artac s’apprête à tester certains produits et fera état de ses conclusions sur un site internet «qui va aider les gens sur leurs choix de mode de protection».

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La poussière spatiale peut tuer des satellites en formant du plasma


 

La  »vie » de satellite n’est vraiment pas facile dans l’espace, bien sur, il y a des menaces d’éruptions solaires, de météorites .. mais aussi des poussières spatiales qui semblent formé une sorte de plasma qui serait une hypothèse envisagée pour les satellites qui arrêtent de fonctionner bizarrement
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La poussière spatiale peut tuer des satellites en formant du plasma

 

 

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

De nombreux satellites en orbite cessent mystérieusement de fonctionner sans qu’un impact de micrométéorite ou de débris puisse être accusé. Il semble maintenant que le responsable pourrait être le flash électromagnétique émis par des poussières spatiales transformées en plasma lorsqu’elles percutent un satellite.

En août 1993, l’Esa a constaté que le plus grand satellite civil de télécommunications jamais lancé, Olympus 1, a brusquement cessé de fonctionner. Cela s’est produit au moment où la pluie d’étoiles filantes des Perséides était à son maximum. Du fait des hypervitesses de certaines micrométéorites dans l’espace, même des objets de quelques millimètres de diamètre peuvent avoir des effets dévastateurs sur l’intégrité d’un satellite. Rappelons que le terme hypervitesse désigne en général des vitesses d’au moins 11.000 km/h, ou encore Mach 8,8. Lors d’une collision à ce niveau de vitesse, l’impacteur et la cible se vaporisent et du plasma est même parfois produit.

De façon surprenante, et malgré son dysfonctionnement, Olympus 1 a fourni des informations montrant qu’aucun transfert de quantité de mouvement notable n’avait accompagné sa brutale mise hors service. On ne pouvait donc pas faire intervenir d’impact de micrométéorite. L’histoire d’Olympus 1 ne faisait en fait que s’ajouter sur une longue liste de cas similaires et tout aussi énigmatiques.

Une image montrant l'impact hypervéloce d'une bille d'aluminium. La cible est elle-même en aluminium. En fait, beaucoup de satellites ne seraient pas victimes d'impacts aussi violents.
Une image montrant l’impact hypervéloce d’une bille d’aluminium. La cible est elle-même en aluminium. En fait, beaucoup de satellites ne seraient pas victimes d’impacts aussi violents. © Esa

 

L’énigme du satellite Olympus 1

On pourrait penser résoudre ces énigmes en faisant intervenir des électrons tueurs, mais cela ne semble pas être toujours possible. Une autre explication bien plus séduisante et vraisemblable est en train d’émerger à la suite de travaux menés par une chercheuse en astronautique de l’université de Stanford : Sigrid Close.

Pour elle et ses collègues, la clé de l’énigme repose sur un phénomène connu depuis 1945 et la première explosion atomique de l’histoire : l’effet EMP (de l’anglais electromagnetic pulse). Il s’agit d’une émission d’ondes électromagnétiques brève et de très forte amplitude qui peut détruire de nombreux appareils électriques et électroniques. En français, on la désigne sous le terme d’impulsion électromagnétique (IEM).

Le phénomène avait été prévu par le génial Enrico Fermi avant même le premier essai nucléaire américain du 16 juillet 1945. Il avait fait blinder une partie des appareils utilisés lors de cette expérience. Plus tard, les physiciens ont découvert l’ampleur insoupçonnée des effets EMP associés à des explosions nucléaires et ont même proposé de s’en servir comme arme de guerre pour détruire les systèmes électroniques de l’ennemi.

Bientôt des essais à bord de l’ISS pour protéger les satellites ?

Lors d’expériences au sol, Sigrid Close et ses collègues ont pu montrer que l’impact de poussières reproduisant en laboratoire ce qui pouvait se passer dans l’espace conduisait à la vaporisation de ces dernières et à la formation d’un plasma. Ce qui s’accompagne d’un flash d’ondes électromagnétiques, apparemment assez puissantes pour endommager l’électronique des satellites en orbite.

Afin de rendre encore plus solide la thèse de la poussière tueuse de satellites, les chercheurs envisagent maintenant de faire des expériences dans l’espace à bord de l’ISS. Leur but est de trouver des moyens de protéger plus efficacement les satellites contre cette menace.

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INSOLITE : PLUS DE MIGRAINES EN CAS DE TEMPÊTES


Ceux qui ont des maux de tête pourrait peut-être écrire un journal ou en plus des causes conventionnelles .. la météo pourrait y être inscrit .. voir si les orages, tempêtes, foudres pourraient y être pour quelque chose
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INSOLITE : PLUS DE MIGRAINES EN CAS DE TEMPÊTES

 

  • Insolite : plus de migraines en cas de tempêtes
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  • Pouvoir prédire une crise de migraine en fonction de la météo ? C’est ce que soutiennent des chercheurs américains dans une étude inattendue.

 

Douleurs lancinantes dans la tête associées à des nausées voire des vomissements. Tels sont les symptômes que peuvent ressentir les migraineux à tout moment. Et s’il était possible de prévoir certaines de ces crises ? Des chercheurs américains semblent avoir établi un lien entre les maux de tête et la foudre !

30 % de crises en plus

C’est la première fois qu’un tel lien de cause à effet est révélé. Le professeur Vincent Martin, de l’Université de Cincinnati a relevé avec son équipe la fréquence de maux de tête chez un groupe de volontaires tous les jours pendant trois à six mois. Il a ensuite comparé ces résultats avec la météo  pendant ces périodes en particulier les tempêtes. Les chercheurs ont relevé aussi l’endroit où la foudre est tombée, sa distance par rapport aux maisons des participants ainsi que l’ampleur de la décharge électrique.

Ils ont constaté que les maux de tête et migraines ont augmenté d’environ 30 % les jours d’orages. Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue médicale Cephalalgia.

La foudre en cause

« Nous avons utilisé des modèles mathématiques pour déterminer si la foudre elle-même était la cause de l’augmentation de la fréquence des crises ou si elle pouvait être attribuée à d’autres facteurs météorologiques rencontrés dans les orages. Nos résultats ont montré que le risque était accru de 19 % les jours de foudre en dehors des autres facteurs météorologiques. Cela suggère que la foudre a son propre effet. »

Les ondes électromagnétiques émises par la foudre pourraient être le facteur déclenchant des maux de tête de même que la hausse du taux d’ozone dans l’air qu’elle produit. Mais les mécanismes exacts d’action restent encore à découvrir.

« En fin de compte, l’effet des conditions météorologiques sur les maux de tête est complexe, et de futures études seront nécessaires pour définir plus précisément le rôle de la foudre et des orages sur les migraines », concède le scientifique.

Auteur : Karen Jégo

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Mobile et Wi-Fi Les accessoires «anti-ondes» sont-ils vraiment efficaces?


Ils se peut fort bien que les ondes électromagnétiques ont des effets indésirables sur l’être humain, mais pour le moment, ce n’est pas encore très clair Par contre le marché pour se protéger de ces ondes sont florissantes mais pas toujours efficaces
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Mobile et Wi-Fi

Les accessoires «anti-ondes» sont-ils vraiment efficaces?

 

Mobile et Wi-Fi - Les accessoires «anti-ondes» sont-ils vraiment efficaces?

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Du slip renforcé de fils d’argent à la puce collée derrière le mobile, voire le lit à baldaquin isolant, la peur des ondes électromagnétiques, boostée par le développement des téléphones intelligents et du Wi-Fi, fait naître un marché florissant d’accessoires censés protéger le corps humain.

«Au mieux, ces produits sont sans effet, et au pire ils aggravent la situation», estime cependant Jean-Philippe Desreumaux, directeur fréquences et protection de l’opérateur Bouygues Telecom.

Dans le cas du téléphone mobile, il indique à l’AFP que «si on modifie la réception, en masquant par exemple l’antenne avec un étui, l’appareil reçoit moins bien voire plus du tout le signal, et il va donc émettre encore plus fort car il n’arrive plus à joindre l’antenne relais».

«On n’a aucune garantie que ces systèmes soient protecteurs comme leurs concepteurs l’affirment», juge également Joe Wiart, responsable du laboratoire de dosimétrie d’Orange, qui parle de «gris-gris».

En 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que les radiofréquences électromagnétiques étaient «peut-être cancérigènes».
Les coques spéciales et les puces à coller au dos du téléphone sont les accessoires anti-ondes les plus répandus sur le marché.

La puce de marque Radisafe (disponible sur Amazon.com au prix de 14,99$), promet par exemple «d’absorber 99% des ondes et de réduire de 80% la chaleur du téléphone, sans bloquer les communications» grâce au minerai volcanique qui la compose.

Quant à l’étui de marque Pong son antenne intégrée «dévie les radiations électromagnétiques vers l’extérieur du téléphone, à l’opposé du corps».

Le kit mains-libres, seule protection validée

 

«Notre technologie est la seule brevetée au monde qui réduise l’exposition tout en optimisant le signal, en le redirigeant loin du corps et de la tête contrairement à d’autres étuis qui font bouclier et peuvent bloquer le signal», indique Darcy Dinga, vice-président en charge des ventes de Pong.

«Je ne connais pas aujourd’hui de système ayant la capacité d’envoyer les ondes en-dehors de la tête», affirme de son côté Joe Wiart.

Aujourd’hui, «la seule chose dont on soit sûr, c’est qu’éloigner de soi le téléphone réduit l’exposition de manière mécanique. Le kit mains-libres est ainsi proposé comme protection individuelle pour les gens qui se poseraient des questions», résume-t-il.

Les opérateurs assurent tous que les appareils mis sur le marché ont «tous des niveaux d’exposition conformes à ceux recommandés par la Commission européenne».

Parallèlement aux puces et étuis, d’autres produits proposés à la vente «peuvent dériver très vite sur des inepties», juge Joe Wiart.

Outre le papier peint ou la peinture anti-wifi, on peut ainsi acheter sur internet des lits à baldaquin aux voilages renforcés de fibres métalliques « pour dormir à l’abri des ondes », ou encore des slips tissés de fil d’argent « pour protéger la fertilité » des hommes qui rangent leur smartphone dans leur pantalon.

« On ne peut pas dire que ces matériaux soient absolument inefficaces car ils sont utilisés dans certains milieux pour recréer l’effet +cage de Faraday+, mais dans la pratique c’est excessivement difficile de blinder une pièce car il ne faut aucune fuite ou ouverture » comme le sol, le plafond ou les fenêtres, estime M. Desreumaux.

Et selon lui, « si le blindage est efficace et qu’on ne reçoit plus les signaux de l’extérieur (mobile, TV, FM, etc.), on ne peut alors plus émettre vers l’extérieur » avec son propre portable « dont les ondes peuvent même se réfléchir sur les parois de la pièce ».

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Téléphonie cellulaire: catastrophe sanitaire à l’horizon?


Quelques études ont été fait sur les effets des cellulaires sur la santé, mais malheureusement, elles sont souvent contredites .. Est-ce que les études commandé par des compagnies de téléphonies .. sont fiables ? Quoiqu’il en soit nous devrions nous servir de ces téléphones avec modération
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Téléphonie cellulaire: catastrophe sanitaire à l’horizon?

 

Ce téléphone intelligent est muni d'une application qui... (Photo : Beatrice de Gea, The New York Times)

Ce téléphone intelligent est muni d’une application qui aide les médecins à gérer les dossiers de leurs patients.

PHOTO : BEATRICE DE GEA, THE NEW YORK TIMES

MARC THIBODEAU
La Presse

(Paris) Les États européens doivent lancer des campagnes de sensibilisation à grande échelle sur les risques que représente l’usage intensif du téléphone cellulaire s’ils veulent éviter une «catastrophe sanitaire d’ampleur» comme celle de l’amiante ou du tabac.

Tel est du moins l’avis de la députée européenne Michèle Rivasi, qui reproche à la Commission européenne de «jouer à l’autruche» devant le problème sanitaire posé par la prolifération de ces appareils.

«Nous n’en sommes plus au stade de la précaution, mais bien de la prévention», souligne en entrevue l’élue d’origine française.

Bien que les études scientifiques à ce sujet se contredisent, la politicienne se dit convaincue que l’exposition répétée aux ondes électromagnétiques utilisées par les téléphones cellulaires peut entraîner des problèmes de santé importants.

Un précédent

Mme Rivasi en veut notamment pour preuve le précédent créé par Innocente Marcolini, un Italien de 60 ans qui vient d’obtenir en justice le droit à une pension d’invalidité à vie après avoir contracté une tumeur bénigne au cerveau.

Cet ancien cadre d’une multinationale maintient depuis des années que ses troubles de santé découlaient de l’utilisation intensive de son téléphone cellulaire sur une période de plus de 10 ans.

La Cour de cassation italienne, la plus haute instance judiciaire du pays, a validé définitivement en octobre la décision d’un tribunal inférieur selon laquelle l’appareil avait contribué au développement de la tumeur.

«S’ils m’avaient avisé des risques qu’il y avait à utiliser autant le téléphone, j’aurais évité», a déclaré cette semaine M. Marcolini lors d’un passage à Bruxelles.

L’ancien cadre, qui souffre de douleurs chroniques, multiplie les interventions publiques à ce sujet. Il a reçu l’appui devant les tribunaux de chercheurs italiens qui étudient de longue date l’effet des ondes électromagnétiques sur la santé.

Le professeur Angelo Levis, qui a étudié et défendu le cas de M. Marcolini, estime que la décision de la justice italienne marque un tournant important. Beaucoup reste cependant à faire puisque la plupart des États conservent, selon lui, des normes d’exposition beaucoup trop élevées.

«On ne veut pas supprimer les téléphones cellulaires, mais garantir qu’ils sont utilisés de manière compatible avec la santé», relève ce spécialiste retraité de l’Université de Padoue, joint hier en Italie.

En Grande-Bretagne

Les sociétés de téléphonie mobile, dit-il, reconnaissent à mots couverts les risques que représentent leurs appareils en affichant des mises en garde qui visent à les protéger d’éventuelles poursuites. Celles-ci demeurent, selon lui, beaucoup trop discrètes et échappent à l’attention du public.

Mme Rivasi estime aussi que la décision rendue par la justice italienne est une étape importante dans la lutte entreprise par nombre d’associations convaincues des effets néfastes des champs électromagnétiques sur la santé.

Elle pense que la Commission européenne devrait prendre la mesure de la situation et lancer une nouvelle directive forçant les États membres à organiser des campagnes de sensibilisation.

Certains pays ont déjà entrepris des démarches en ce sens. C’est le cas notamment de la Grande-Bretagne, qui finalise actuellement un feuillet d’information devant rappeler les «incertitudes scientifiques» liées à l’usage des téléphones cellulaires. Il doit être distribué dans les magasins où ces appareils sont vendus en prévision de la période de Noël.

Mme Rivasi espère que la France et le reste du continent emboîteront rapidement le pas aux Britanniques.

«Ce qui est arrivé à Innocente Marcolini peut nous arriver aussi», conclut-elle.

Selon la firme suédoise Ericsson, on comptait 6 milliards d’abonnements de téléphonie cellulaire dans le monde à la fin de 2011. Environ 4 milliards de personnes seraient concernées puisque plusieurs usagers ont plus d’un abonnement.

Des études contradictoires et contestées

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), lié à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a conclu en 2010 à l’issue d’une vaste étude qu’il n’y avait pas de «prévalence accrue» de cancers cérébraux chez les usagers de téléphones mobiles.

Un groupe d’experts du CIRC réunis à Lyon a néanmoins amené l’année suivante l’OMS à classer ces produits comme étant «possiblement cancérigènes», au niveau 2 d’une échelle de classification allant de 1 (cancérigène) à 4 (non cancérigène).

Une autre étude importante, produite par la Société danoise du cancer, a conclu plus récemment qu’il n’y avait pas de risque accru de cancer cérébral chez les usagers de téléphones cellulaires.

L’eurodéputée Michèle Rivasi note que nombre de travaux scientifiques dans ce domaine sont financés par l’industrie téléphonique elle-même et que leurs conclusions doivent donc être accueillies avec précaution.

Le professeur Levis croit que la classification retenue par l’OMS «sous-évalue» les risques posés par les téléphones cellulaires.

Il juge plus crédibles des études produites en Suède par le chercheur Lennart Hardell qui suggèrent un impact sanitaire important.

6 milliards

Selon la firme suédoise Ericsson, on comptait 6 milliards d’abonnements de téléphonie cellulaire dans le monde à la fin de 2011. Environ 4 milliards de personnes seraient concernées puisque plusieurs usagers ont plus d’un abonnement.

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