Le naufrage du premier sous-marin militaire de l’histoire élucidé


Le sous-marin CSS HL. Hunley à été trouvé et sorti des eaux en 2000. Les corps étaient tous à leur poste et n’avaient pas essayer d’extirper du sous-marin. Les chercheurs ont fini par trouver la réponse de ce mystère
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Le naufrage du premier sous-marin militaire de l’histoire élucidé

 

le CSS HL Hunley

Une représentation du CSS HL Hunley par le peintre américain Conrad Wise Chapman, datant de 1864.

En 1864, durant la guerre de sécession américaine, le premier sous-marin militaire, le CSS HL. Hunley, sombre juste après avoir réussi à couler un navire de l’Union. Des essais sur un modèle réduit ont révélé pourquoi.

François Savatier

 

Un blast pulmonaire, c’est-à-dire la destruction des poumons par une onde de choc, a-t-il tué les huit premiers sous-mariniers de l’histoire ? C’est en tout cas ce que suggère l’essai qu’a mené l’équipe d’ingénieurs de Rachel Lance, du Centre pour la recherche militaire navale de Panama City, en Floride.

Bien qu’Horace Lawson Hunley (1823-1863), son inventeur, soit mort noyé au cours d’essais de routine, le sous-marin confédéré CSS HL. Hunley, un bâtiment d’une douzaine de mètres de long pour 1,2 mètre de large, fut remis à flot et remis en service.

Construit à partir de la chaudière d’un navire à vapeur, le petit sous-matin était dirigé depuis une tourelle de commande par un membre de l’équipage, pendant que sept autres le propulsaient en actionnant à la main un vilebrequin faisant tourner l’hélice. Des lests de quille pouvaient être libérés manuellement tandis que, comme dans les sous-marins modernes, des ballasts se remplissaient d’eau afin d’avancer à demi immergé vers la cible. Le haut de l’étrave était prolongé par un système de poutres de sept mètres de long au bout duquel était suspendu un baril de poudre à canon.

Le 17 février 1864, le CSS HL. Hunley fonça sur le navire de l’Union USS Housatonic à l’entrée du port de Charleston. L’explosion entraina la perte du USS Housatonic et la mort de cinq membres d’équipage. Mais juste après ce fait d’armes, le petit se mit à dériver puis coula, entrainant par le fond ses huit équipiers.

Quelle fut la cause de ce naufrage mystérieux ? Le CSS HL. Hunleyfut localisé et sorti des eaux en 2000. Les squelettes des membres d’équipage furent tous retrouvés à leurs postes de combat, comme s’ils n’avaient pas essayé de sortir du sous-marin en train de sombrer.

Afin d’en savoir plus, les ingénieurs de l’équipe de Rachel Lance ont construit un modèle réduit au 1/6 du sous-marin. Puis ils ont soumis ce « CSS Tiny » le minuscule CSS – à des ondes de chocs par trois méthodes différentes : d’abord à l’aide d’un tube à choc, puis en faisant exploser un baril rempli de poudre noire placé en avant de l’étrave (à une distance reproduisant les conditions de 1864) et enfin en plaçant le baril sur l’un des côtés de l’étrave afin de tenir compte d’éventuel effets de réflexion sur la coque du navire adverse.

Leurs essais ont montré que l’onde de choc de l’explosion (d’une pression de l’ordre d’une dizaine de mégapascals) engendre une onde de choc de l’ordre de 160 kilopascals à l’intérieur du sous-marin. Une surpression très probablement suffisante pour provoquer un blast pulmonaire, c’est-à-dire détruire les poumons des équipiers. Ainsi, les huit marins du HL Hunley, le souffle littéralement coupé par l’onde de choc, auront-ils été incapables de s’extraire de leur cercueil de fer.

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La mystérieuse disparition d’un des premiers sous-marins de guerre élucidée


Je n’aime pas la guerre, cependant, j’ai trouvé intéressante l’histoire du sous-marin H.L. Hunley, l’arme secrète de l’armée confédérée lors de la guerre civile américaine, ce fut la première utilisée par des militaires. Malgré le succès de sa bombe lancée, ce sous-marin n’est pas revenu à la surface, quand il fut retrouvé 131 ans plus tard, ce fut le mystère complet. Aucun dommage au sous-marin et les soldats (mort évidemment) étaient à leur poste et n’avaient aucune blessure
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La mystérieuse disparition d’un des premiers sous-marins de guerre élucidée

 

Les chercheurs ont retiré la rouille et les sédiments sur le sous-marin américain H.L. Hunley.

Les chercheurs ont retiré la rouille et les sédiments sur le sous-marin américain H.L. Hunley. Photo : La Presse canadienne

Le sous-marin H.L. Hunley, l’arme secrète de l’armée confédérée lors de la guerre civile américaine, n’est jamais remonté à la surface malgré le succès de sa première mission. Cent cinquante ans plus tard, des chercheurs ont découvert que l’équipage a été victime… de ses propres armes.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Un siècle et demi après avoir été le premier sous-marin de l’histoire à couler un navire ennemi, le destin du H.L. Hunley était toujours un des plus grands mystères de la guerre civile américaine.

Ce conflit, récemment revenu à l’avant-scène aux États-Unis dans la foulée du débat sur les monuments confédérés, a commencé en 1861 et a opposé pendant quatre ans les États du Nord unioniste et ceux du Sud confédéré. En dehors des idéologies, ce conflit, comme la plupart des guerres, a aussi été associé à des avancées technologiques.

Une victoire amère

C’est lors de cette guerre civile que les sous-marins ont été utilisés pour la première fois à des fins militaires. Bien que les deux camps aient développé leur propre version de cette arme capable de révolutionner les batailles navales, le seul sous-marin à avoir été utilisé avec succès est le H.L. Hunley.

Sa légende a commencé dans la ville de Charleston, en Caroline du Sud, un port important pour les soldats confédérés pendant la guerre.

Les forces de l’Union y avaient établi un blocus naval en stationnant un navire, l’USS Housatonic, à l’entrée du port. Le blocus a pris fin le 17 février 1864, quand le bateau a été frappé par une torpille du H.L. Hunley.

Malgré son succès, le H.L. Hunley n’est jamais remonté à la surface. Il a disparu et n’a été retrouvé que 131 ans plus tard, en 1995. C’est alors que des détails très étranges sont apparus au grand jour.

Le mystère de la chambre close

Ce qu'il reste de l'enveloppe de la torpille du sous-marin H.L. Hunley

Ce qu’il reste de l’enveloppe de la torpille du sous-marin H.L. Hunley Photo : La Presse canadienne/AP/Bruce Smith

Le sous-marin n’avait pas été endommagé au combat. Les squelettes des membres de l’équipage ont tous été trouvés à leurs postes et ne portaient aucune marque de blessure. Aucun des systèmes pour faire remonter le sous-marin n’avait été activé. Comme si les huit hommes étaient morts sur le coup, sans avoir eu le temps de réagir et, surtout, sans raison apparente.

En fin de compte, ce n’est pas le manque d’air, ni un problème technique, ni même leurs ennemis qui ont mis fin à leur jour : ils ont été emportés par l’explosion de la même torpille qui a coulé leurs adversaires.

Dans la mire des chercheurs

Pour comprendre comment une explosion a pu tuer l’équipage sans endommager le bateau, une équipe de chercheurs américains a recréé un modèle réduit du H.L. Hunley, baptisé le CSS Tiny, et l’a exposé à différents types d’explosions. Ils ont publié leurs observations dans la revue scientifique PLOS ONE.

Un sous-marin du 19e siècle est très différent de ceux que l’on retrouve aujourd’hui. Le H.L. Hunley était un cylindre en métal de 12 mètres de long avec un diamètre de 1,5 mètre et une coque d’une épaisseur d’un peu plus de 1 centimètre. Il était dépourvu de moteur, et l’hélice était activée par la force des bras de l’équipage.

La torpille qu’il employait était aussi très différente. Elle n’avait pas de propulsion et était reliée au sous-marin par une tige de cuivre de 5 mètres. Le sous-marin était assez loin pour éviter l’explosion, mais pas son onde de choc, une zone de très forte pression causée au site d’explosion par le déplacement instantané de l’air ou de l’eau.

Le danger des ondes de choc

Même si on n’est pas projeté au loin par une onde de choc, la pression peut être assez forte pour expulser l’air des poumons et faire éclater de petits vaisseaux sanguins dans les organes.

Grâce aux capteurs sur la surface de leur maquette, les chercheurs ont pu estimer que l’onde de choc produite par l’explosion de la torpille a frappé le H.L. Hunley de plein fouet. Même si la coque en métal a absorbé l’essentiel du choc, une bonne partie a été retransmise à l’intérieur du sous-marin, qui a alors fait office d’une caisse de résonnance.

Pendant une seconde, la pression de l’air dans le sous-marin a triplé par rapport à la pression normale à la surface de la Terre, ce qui représente l’équivalent de ce qu’on retrouve à 20 mètres sous l’eau. Ça peut paraître peu, mais il faut rappeler que c’est arrivé instantanément.

Tout amateur de plongée sous-marine sait que les changements de pression sont dangereux pour le corps et qu’il faut descendre et remonter très lentement si on veut éviter les blessures.

Selon les calculs des chercheurs, une telle force appliquée aussi rapidement aurait assommé tous les membres de l’équipage et leur aurait infligé de graves blessures aux poumons et à d’autres organes, ne leur laissant que 16 % de chance de survie.

Une autopsie serait nécessaire pour confirmer ces résultats, mais l’état des dépouilles, un siècle et demi après la mort, rend toute analyse posthume impossible. Toutefois, l’explication concorde avec l’absence de réaction de l’équipage et le destin du sous-marin.

Pendant un siècle, les ondes de choc engendrées par des explosions sous-marines sont restées l’une des principales armes contre les sous-marins, jusqu’à l’arrivée d’armes plus précises au cours de la guerre froide. De nos jours, les sous-marins possèdent plusieurs épaisseurs de coques capables d’éviter les changements de pression.

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Une nouvelle ceinture de radiations entoure brièvement la Terre


Il s’en passe des choses en haut de nos têtes, des radiations créant une ceinture autour de la Terre. Cela pourrait créer des problèmes aux satellites qui gravitent autour de la planète
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Une nouvelle ceinture de radiations entoure brièvement la Terre

 

La NASA affirme avoir observé la formation d’une ceinture de radiations autour de la Terre au début de septembre 2012.

Le phénomène, détecté par les satellites jumeaux Van Allen, a persisté pendant quatre semaines avant d’être disloqué par une puissante onde de choc interplanétaire.

Le saviez-vous?

La Terre est ceinturée par deux anneaux permanents de particules relativistes, repérés pour la première fois en 1958 par le scientifique américain James Van Allen.

Le rayonnement créé par ces ceintures pose de sérieux risques pour les satellites en orbite géostationnaire.

La NASA a lancé les satellites Van Allen en 2012 pour mesurer et caractériser les régions qui subissent les rayonnements des ceintures.

La vidéo qui suit explique en anglais la présente découverte. Des sous-titres en français en version beta sont offerts.

 

L’éphémère troisième ceinture de radiations était faite d’électrons de super haute énergie. Cette structure inexpliquée était exposée au vent solaire et a disparu rapidement.

Selon Shri Kanekal, de la NASA, ces résultats illustrent l’extrême variabilité des ceintures de Van Allen.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Science.

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Premiers essais nucléaires


Non, ce n’est pas la nature dans toute sa beauté, ni un chef d’oeuvre d’un artiste, mais la bêtise humaine exposée dans toute sa splendeur destructive .. Combien de personne aujourd’hui ont des séquelles de ces « Opérations nucléaires » Combien vont payer de leur vie quand les installations nucléaires font défaut soit pour une erreur humaine, ou par la colère de la nature … ??
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Premiers essais nucléaires

 

Les premières images de la bombe atomique

 

Le 16 juillet 1945, la première bombe nucléaire fabriquée par les Etats-Unis explose dans le désert du Nouveau-Mexique. Moins d’un mois plus tard, elle sera lancée sur Hiroshima et Nagasaki, signant la fin de la Seconde guerre mondiale. Mais son histoire ne s’est pas arrêtée là.  Voici, en images, l’épopée d’une bombe qui changea la face du monde. © U.S. Department of Defense


La boule de feu

 

la boule de feu

La boule de feu en expansion et l’onde de choc de l’explosion de « Trinity », vues 0,025 secondes après la détonation, le 16 Juillet 1945. © U.S. Department of Defense


La bombe thermonucléaire

 

la bombe thermonucléaire

L’opération « Greenhouse », qui eut lieu au printemps 1951 dans le Pacifique, est une autre étape importante dans l’élaboration de la bombe atomique pusqu’elle signe la transition entre la bombe A et la bombe H. Cette photo provient du troisième test de la première bombe thermonucléaire de 225 kilotonnes, le 9 mai 1951. © U.S. Department of Defense


L’opération Ivy

 

opération ivy

Le 16 novembre 1952, un bombardier « B-36H » lâche une bombe nucléaire au nord de l’île Runit, dans l’atoll d’Enewetak, produisant une explosion de 500 kilotonnes. Cette fois, la bombe H, dite « bombe à fusion » ou « thermonucléaire », est née. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office


L’obus nucléaire

 

l'obus nucléaire

Le 25 mai 1953, l’armée américaine effectue un test d’obus nucléaire de 280 mm : tirée à 1 km dans le désert du Nevada, la bombe de 15 kilotonnes explosera à 1500 mètres du sol. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office


Une maison détruite en 2,3 secondes

 

maison détruite

Tir de nuit dans le Nevada, le 17 mars 1953. Située à 3500 mètres de l’explosion, cette maison fut entièrement détruite en 2,3 secondes. La caméra, enfermée dans une gaine de plomb de 5 mm, n’utilise que la lumière émise par la bombe comme source lumineuse. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office


Les tests sur des mannequins

 

les tests sur mannequins

Après l’explosion atomique du 17 mars 1953, les membres d’une famille de mannequins étaient ballotés voire portés disparus. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office


La ionisation

 

la ionisation

La lueur créée par la ionisation entoure la boule de feu de la bombe « Diablo », tirée à Yucca Flat à 4h30, le lundi 15 Juillet, 1957. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office

 

La bombe « Smoky »

 

la bombe smoky

Explosion de la bombe « Smoky », dans le cadre du programme « Plumbbob », le 31 août 1957 dans le désert du Nevada. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office

Les essais atmosphériques

 

les essais atmosphériques

En 1958, des observateurs regardent la détonation thermonucléaire dans l’atmosphère lors de l’opération « Hardtack », réalisée dans le Pacifique. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office


Le projet « Soc »

 

le projet soc

Le Projet « Soc », le 6 Juillet 1962, a été réalisé dans le cadre du programme « Plowshare », au Nevada. Les particules les plus lourdes ont commencé à tomber vers la terre tandis que le nuage principal continuait à augmenter. La base, elle, se mit à souffler de la poussière longeant le sol. © National Nuclear Security Administration/Nevada Site Office

 

Opération « Arkansas »

 

opération arkansas

Une vue du test « Arkansas », dans le cadre de l’opération « Dominic », une série de plus de 100 explosions nucléaires réalisée dans le Nevada et le Pacifique en 1962. © U.S. Department of Defense

 

Les anneaux atomiques

 

les anneaux atomiques

Les anneaux en expansion entourent un champignon atomique, lors de l’explosion du test de la bombe « Yeso », toujours dans le cadre de l’opération « Dominic », en 1962. Comptant parmi les derniers tests, l’opération visait à valider l’arsenal nucléaire des USA. © U.S. Department of Defense

http://www.linternaute.com