Le virus Ebola continue de sévir


Le Virus Ebola revient encore cette année en Afrique Centrale au Congo. Ce virus se transmet non pas par voie aérienne, mais par fluide : sang, sécrétions, déjections … L’OMS ne croit pas qu’un jour ce virus puisse disparaitre, mais il pense qu’il est possible de le contenir.
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Le virus Ebola continue de sévir

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Repéré par Aurélie Rodrigues

L’OMS se «prépare au pire des scénarios» face à une nouvelle épidémie en République démocratique du Congo.

Repéré sur BBC News

En juillet 2017, les autorités congolaises annonçaient la fin de l’épidémie d’Ebola dans le pays. Un an plus tard, le virus inquiète une nouvelle fois: depuis le 4 avril 2018, trente cas –potentiels ou avérés– ont été décelés, faisant dix-huit morts. Ces nouveaux événements marquent la septième percée du virus en République démocratique du Congo (Afrique centrale).

Ce vendredi 9 mai, Peter Salama, directeur exécutif du programme de gestion des situations d’urgence sanitaire à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait se «préparer au pire des scénarios» concernant cette nouvelle crise en République démocratique du Congo.

«Le nombre de cas probables ou confirmés est très important. Nous sommes très inquiets. On se prépare à tous les scénarios possibles, y compris au pire», a-t-il déclaré pendant une réunion d’information à l’office des Nations unies à Genève.

Un virus difficile à appréhender

Comme l’explique la BBC, Ebola est un virus qui se transmet par un contact direct avec les fluides biologiques –sang, sécrétions ou déjections– d’une personne infectée. Même s’il ne se transmet pas par voie aérienne comme les autres virus, il reste toutefois redoutable. En cause, son taux de létalité: selon l’OMS, il tue en moyenne 70% des personnes atteintes.

Les zones de vie et d’échange sont préoccupantes pour les autorités sanitaires. Ces endroits sont propices aux contacts interhumains et donc à la propagation du virus. Le recensement des premiers cas à Bikoro, une ville marchande reliée aux réseaux de rivières et proche de la frontière nationale est d’autant plus inquiétant.

En 2014, l’épidémie en Afrique de l’Ouest avait commencé en Guinée dans un petit village frontalier pour ensuite devenir incontrôlable au contact des grands centres urbains. Personne ne pouvait alors prédire que le virus Ebola allait emporter 11.300 personnes sur 29.000 cas recensés (99% des cas en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone).

Impossible à éradiquer mais pas impossible à contenir

«C’est peu probable que nous puissions un jour éradiquer cette maladie ou arriver à prédire quand ou à quel endroit elle sévira. Cependant, il est possible d’identifier les zones à risque afin de mieux contrôler la propagation», écrit la BBC.

Les chimpanzés, gorilles, antilopes, porc-épics et les chauve-souris, en particulier, sont porteurs de la maladie. Tant que les humaines resteront en contact avec ces potentiels transmetteurs, il y aura toujours un risque que la maladie réapparaisse –l’éradication de ces animaux n’est évidemment pas une option.

En 2014, si le virus avait été détecté et maîtrisé dès les premières déclarations, sa propagation aurait été ralentie et les conséquences auraient sans doute été moins désastreuses.

Malgré tout, les autorités sanitaires ont montré qu’il était possible de contenir le virus avant qu’il en arrive au stade épidémique. En 2017, le virus avait été contenu à la province de Bas-Uele, au nord de la République démocratique du Congo, limitant les pertes à quatre morts en l’espace de deux mois.

«Une réaction rapide et bien coordonnée peut garantir le confinement de la maladie, et ensuite sauver des vies. Maintenant, la priorité est d’identifier la souche du virus et de localiser les zones à risque pour limiter sa transmission», conclut la BBC.

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La Maladie X, le prochain fléau mondial?


L’Organisation Mondiale de la Santé vient de mettre une nouvelle maladie potentiellement désastreuse pour aller jusqu’à une pandémie. Cette nouvelle maladie n’existe pas encore, c’est pourquoi l’OMS l’appelle la « Maladie X » Cela parait curieux voir loufoque, pourtant avec l’expérience du virus Ebola, les autorités de la santé n’étaient pas près à cette épidémie qui a fait des milliers de morts. C’est ce qu’ils veulent éviter pour appréhender dès qu’un signe d’une maladie inconnue
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La Maladie X, le prochain fléau mondial?

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’ajouter la mystérieuse «Maladie X» –«Disease X en anglais»– à son plan d’action prioritaire de recherche et développement contre les maladies.

Une nouvelle menace appelée « maladie X » a été ajoutée à la liste des maladies de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle pourrait causer une épidémie planétaire, même si elle n’existe pas encore.

«L’histoire démontre que la prochaine grande pandémie sera quelque chose qu’on n’a jamais vu avant», alerte John-Arme Rottingen, directeur général du Conseil norvégien de la recherche et conseiller scientifique à l’OMS dans une interview au Telegraph.

Chaque année, l’OMS tient une réunion de scientifiques chevronnés afin d’établir une liste des maladies qui pourraient potentiellement causer un danger international. Lors de ce rassemblement, la Maladie X a été ajoutée à cette liste.

Il s’agit d’un pathogène encore inconnu qui pourrait, potentiellement, provoquer la prochaine grande pandémie mondiale. L’OMS a placé cette maladie dans son plan d’action prioritaire de recherche et développement. D’autres maladies –tristement connues– comme le virus Ebola ou Zika figurent dans ce plan d’action.

Les chercheurs à l’OMS ne savent pas encore comment ni quand pourrait se déclarer cette mystérieuse Maladie X, ni quels en seront les effets. Alors pourquoi se soucier d’une maladie qui n’existe pas encore? Pour être mieux préparé à toute éventualité. Le but des recherches prévues par l’OMS est de créer un nouveau système qui détectera et contrôlera toutes maladies ou pathogènes inconnus.

Ainsi, Forbes explique que la Maladie X englobe le fait de savoir qu’un prochain danger épidémique pourrait avoir lieu dans le futur. Les anciens plans d’action de l’OMS visaient à traiter et contrôler des maladies spécifiques. Problème: les solutions trouvées restaient et restent limitées à cette même maladie et ne peuvent pas être appliquées à d’autres pathogènes, surtout pas à des pathogènes inconnus.

Mieux vaut prévenir que guérir

«Nous voulons être sûrs d’être prêt à toute éventualité. Nous voulons créer des systèmes “prêts à l’emploi” qui s’adapteraient à n’importe quels types de maladies et qui nous permettraient de créer des contre-mesures le plus rapidement possible», a confié John-Arme Rottingen.

En 2014, personne ne pouvait prédire que le virus Ebola allait emporter 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest. Cette épidémie a échappé à tout contrôle à cause d’un système de santé défaillant. Si le virus avait été détecté et maîtrisé dès les premières déclarations, sa propagation aurait été ralentie et les conséquences auraient sans doute été moins désastreuses. Le proverbe «mieux vaut prévenir que guérir» n’a jamais semblé aussi approprié.

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L’inactivite physique responsable d’un deces sur dix dans le monde


150 minutes soit 20 minutes par jour ou 30 minutes, 5 jours par semaine ..seraient suffisant en  activité modéré pour améliorer l’espérance de vie, Juste en montant des escaliers, prenant une marche rapides etc .. C’est pas la fin du monde .. pourtant, les gens préfèrent rester sédentaire
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L’inactivité physique responsable d’un décès sur dix dans le monde

 

Vélo, marche rapide… les activités physiques d’intensité modérée pratiquée 150 minutes par semaine permettent d’allonger l’espérance de vie.

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Elisabeth Zingg
Agence France-Presse
Paris

Le manque d’activité physique est responsable d’un décès sur dix dans le monde, à peu près autant que le tabac ou l’obésité, selon une étude publiée mercredi dans le cadre d’un numéro spécial de la revue médicale britannique Lancet.

Pour la seule année 2008, l’inactivité physique serait ainsi responsable de 5,3 millions des 57 millions de décès répertoriés à travers le monde.

À la veille des Jeux Olympiques, la revue médicale souligne l’acuité d’un problème difficile à résoudre.

«Le rôle de l’inactivité physique continue à être sous-évalué en dépit de preuves solides existant depuis plus de 60 ans quant à son impact sur la santé», relève Harold W. Kohl (Université du Texas) qui ajoute que «beaucoup reste à faire pour traiter l’absence d’exercice comme un vrai problème de santé publique».

Selon le Dr I-Min Lee (Harvard Medical School de Boston), 6 à 10% des quatre grandes maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers du sein et du côlon) seraient liées au fait de pratiquer moins de 150 minutes d’activité modérée par semaine, comme recommandé par l’OMS.

Cette recommandation correspond à 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine.

En analysant un grand nombre d’études, le Dr I-min Lee a établi que 6% des maladies cardio-vasculaires, 7% des diabètes de type 2 (le plus courant) et 10% des cancers du sein et du côlon, pouvaient globalement être attribuées à l’inactivité physique.

Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400 000 décès (dont 121 000 en Europe) auraient ainsi pu être évités sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.

Pas de recette miracle

En généralisant l’activité physique, l’espérance de vie de la population mondiale pourrait augmenter de 0,68 année, soit à peu près autant que si tous les obèses américains revenaient à un poids normal, ajoute l’étude. On estime également que le tabac tue 5 millions de personnes par an.

Selon une autre étude réalisée sur 122 pays et dirigée par le Dr Pedro C. Hallal (Université de Pelotas au Brésil), un tiers des adultes et 4 adolescents sur 5 dans le monde ne font pas suffisamment d’exercice physique, ce qui accroît de 20 à 30% leur risques d’avoir des maladies cardio-vasculaires, du diabète et certains cancers.

Les adultes les plus inactifs se retrouvent à Malte (71%), en Serbie (68%), au Royaume Uni (63%), tandis que la Grèce et l’Estonie figurent dans le peloton de tête avec seulement 16 et 17% respectivement d’inactifs.

«Dans la plupart des pays, l’inactivité augmente avec l’âge et est plus importante chez les femmes que chez les hommes (34% contre 28%). L’inactivité augmente également dans les pays à hauts revenus», ajoute le Dr Hallal.

Quant à la question de savoir comment convaincre les gens de bouger, aucune étude ne propose de recette miracle. Selon Gregory Heath (Université du Tennessee), qui a étudié les opérations tentées entre 2001 et 2011, les plus efficaces sont les campagnes de presse ou les petits messages chocs comme «monter à pied plutôt qu’en ascenseur». Il cite également en exemple les clubs de randonnée, la création de pistes cyclables ou l’interdiction ponctuelle des centre-villes aux voitures.

Des efforts sont particulièrement nécessaires dans les pays à faibles et moyens revenus où les changements économiques et sociaux risquent de réduire rapidement l’activité physique jusque là liée au travail et aux transports, ajoute M. Heath.

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Don de sang: il suffirait d’1% de la population


S’il y a un don qui est facile a donner c’est bien le don de sang. Cela vous oblige seulement a faire une bonne pause … et les infirmières font le reste .. et en plus du moins au Québec on vous offre même une collation
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Don de sang: il suffirait d’1% de la population

 

PHOTO: ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

RelaxNews

Jeudi 14 juin se tiendra la Journée mondiale du donneur de sang.  L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite plus que jamais encourager le public à donner son sang en ce jour mais aussi le reste de l’année. L’occasion de rappeler les chiffres clefs d’un secteur qui ne parvient toujours pas à répondre à tous les besoins.

On dénombre environ 93 millions de dons de sang par an, selon des données provenant de 173 pays.

50% des dons sont faits dans les pays développés, où résident 16% de la population mondiale.

8000 centres à travers le monde reçoivent environ 10 000 dons de sang par établissement.

Si 1% de la population d’un pays donnait de son sang, cela permettrait de répondre aux besoins de tous les transfusés de ce même pays. Mais selon l’OMS, la fréquence des dons est toujours sous la barre du pourcent dans 77 pays.

Dans 62 pays, la totalité du sang donné provient de donneurs bénévoles, un mieux depuis 2007 où on ne dénombrait que 57 pays dans ce cas. Le Bélarus, l’Iran, le Kenya, la Malaisie et la Zambie figurent parmi les derniers pays à rejoindre cette liste.

On estime à 38% le nombre de dons de sang provenant de donneurs de moins de 25 ans.

Les femmes fournissent au moins 40% du sang nécessaire dans 25 pays.

On note un nombre moindre de personnes atteintes d’infections sanguines, d’hépatites ou du VIH parmi les donneurs spontanés et bénévoles que parmi les personnes rémunérées ou celles le faisant pour un membre de leur famille.

Dans 130 pays, 46 700 hôpitaux pratiquent des transfusions sanguines pouvant ainsi répondre aux besoins de 4 milliards de personnes à travers le monde.

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Trop de caries chez les jeunes enfants


On dit souvent aux enfants de se brosser les dents si possible a chaque repas, mais adultes plusieurs oublient qu’ils faut continuer a garder une bonne hygiène dentaire et oui même l’alimentation et de bonnes habitudes contribue a garder ses dents le plus longtemps possible et ce sans ou moins de caries
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Trop de caries chez les jeunes enfants

 

Trop de caries chez les jeunes enfants

© AFP Photo

Entre 60% et 90% des enfants scolarisés dans le monde ont des caries, d’après les derniers chiffres présentés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mercredi 18 avril.

Un nombre qui grimpe à près de 100% pour la population adulte, alors que de simples mesures d’hygiène peuvent contribuer à réduire ce problème de santé.

D’après les données publiées par l’OMS, 15% à 20% des adultes âgés de 35 à 44 ans présentent des parodontopathies sévères dans le monde, une affection touchant les gencives et pouvant provoquer la perte des dents.

L’incidence du cancer buccal est estimée entre un et dix cas pour 100 000 habitants dans la plupart des pays membres de l’OMS. Autre constat, près d’un tiers des personnes âgées de 65 à 74 ans (30%) ne possède pas de dents naturelles.

Une mauvaise alimentation, le tabagisme, l’usage excessif de l’alcool et une mauvaise hygiène de la bouche sont responsables des nombreuses maladies bucco-dentaires existantes, telles que les caries, les parodontopathies, le cancer buccal ou les différents traumatismes.

Face à ce constat, l’OMS appelle les particuliers à limiter les quantités de sucres consommées, à suivre un régime alimentaire équilibré, à manger des fruits et des légumes, à arrêter de fumer, à réduire la consommation d’alcool et à adopter une bonne hygiène bucco-dentaire.

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Résistance aux antimicrobiens: «Une menace grave pour la santé»


Alors que les technologies vont de plus en plus loin, de plus en plus vite, la médecine humaine et animale se trouve vers un tournant qui risque de prendre un grand recul au combat contre les virus, les bactéries … Ce qui était une maladie mortelle hier, pourrait le redevenir demain
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Résistance aux antimicrobiens: «Une menace grave pour la santé»

 

Un projet-pilote d’élevage industriel de poulets sans antibiotiques est en cours au Québec. Il est difficile d’en élever en grand nombre sans faire monter en flèche le taux de mortalité.

PHOTO: ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

 

Marie Allard
La Presse

Le monde est sur le point de perdre les médicaments miracles que sont les antimicrobiens, tant les virus et bactéries résistants se multiplient, prévient l’OMS. Pour restreindre leur dissémination dans la viande et l’environnement, l’Europe a interdit l’usage d’antibiotiques destinés à stimuler la croissance du bétail. Un juge américain veut pousser nos voisins du Sud à faire pareil. Chez nous? C’est toujours permis.

Une écorchure au genou d’un enfant pourrait bientôt redevenir mortelle. La pose d’une prothèse de la hanche, les transplantations d’organe, la chimiothérapie? Cela sera bien difficile à réussir, voire trop dangereux pour être tenté. Pareil pour le soin des prématurés. Une ère post-antibiotiques s’ouvre, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et elle est effrayante.

«Nous sommes en train de perdre nos antimicrobiens de première intention», a déclaré Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, dans un récent discours au Danemark.

Les bactéries, virus et parasites sont de moins en moins vulnérables à l’attaque des traitements classiques, qui ont révolutionné la médecine dans les années 40.

Cette résistance grandissante aux antimicrobiens est «une menace grave et croissante, d’envergure mondiale, pour la santé, a indiqué Mme Chan. Si les tendances actuelles ne s’infléchissent pas, l’avenir est facile à prédire, a-t-elle précisé. Selon certains experts, nous sommes en train de revenir à l’époque d’avant les antibiotiques.» Soit quand la tuberculose, la lèpre ou la syphilis n’étaient pas maîtrisées.

Déjà, 650 000 personnes ont souffert de tuberculose multirésistante dans le monde en 2010, selon l’OMS. Des cas sont signalés au Canada et dans 63 autres pays. Seulement un peu plus de la moitié des malades en guérira. Autre exemple: une inquiétante souche de gonorrhée résistante à tous les antibiotiques a fait son apparition, notamment à Toronto.

Pathogènes résistants: 50% plus de mortalité

Les solutions de rechange sont moins efficaces et plus chères.

«La résistance aux antimicrobiens multiplie au moins par deux le coût du traitement d’une infection bactérienne», estime l’Agence de la santé publique du Canada. La mortalité, quant à elle, augmente d’environ 50%.

Et l’espoir de trouver de nouveaux médicaments miracles est faible. Les antibiotiques représentent moins de 5% des produits qui font actuellement l’objet de recherche et de développement, selon l’OMS.

«La filière est pratiquement tarie, notamment pour les bactéries à Gram négatif (choléra, salmonelle, E. Coli, etc.), a précisé la Dre Chan, diplômée de l’Université Western Ontario. L’armoire est presque vide.» Autre problème: le secteur pharmaceutique craint que les nouveaux antimicrobiens ne deviennent inefficaces avant d’être rentabilisés.

Le ministère de la Santé est préoccupé

Au Québec, le ministère de la Santé (MSSS) «est préoccupé par l’antibiorésistance», a assuré Noémie Vanheuverzwijn, relationniste du MSSS.

 

Parmi les mesures prises récemment, les hôpitaux devaient nommer avant le 1er avril une entité responsable de «la mise en oeuvre d’un programme d’usage optimal des antibiotiques au palier local», a-t-elle indiqué.

Un plan d’action et un bilan annuel des progrès accomplis doivent désormais être remis aux conseils d’administration des hôpitaux.

Un système de surveillance intégrée de l’antibiorésistance est également créé par l’Institut national de santé publique (INSPQ). Ce système «sera développé au courant de l’année et mis en place par la suite», a indiqué Mme Vanheuverzwijn.

Selon l’OMS, c’est l’usage «inadapté et irrationnel» des médicaments (donnés aux humains comme aux animaux) qui cause l’apparition de micro-organismes résistants, à la suite d’une mutation ou de l’acquisition d’un gène de résistance.

Les actions entreprises jusqu’à maintenant pour lutter contre l’antibiorésistance «sont bien insuffisantes», estime la Dre Chan. Une riposte «multisectorielle nationale et mondiale» est urgente pour éviter une nouvelle crise mondiale.

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Fumer deux paquets par jour à 8 ans


Pendant qu’au pays on essaie de faire baisser le nombre de fumeur ailleurs dans le monde les cigarettiers font leur fortune  Malgré qu’ils sont conscients de vendre du poison et des difficultés d’arrêter de fumer, ils vendent dans des pays plus pauvres et moins informées des conséquences de leur consommations et y voient même certes vertus contre des maladies graves ..
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Fumer deux paquets par jour à 8 ans

 

Agence France-Presse
JAKARTA

Le cas d’un Indonésien de huit ans qui fume deux paquets de cigarettes par jour a été cité lundi par la presse locale, nouvel exemple de l’important tabagisme dont souffre le quatrième pays le plus peuplé de la planète, en particulier chez les enfants.

Ilham, un garçon du district de Sukabumi, sur l’île de Java, «a commencé à fumer à l’âge de quatre ans», a témoigné son père dans une interview à l’agence publique Antara. «Il s’est mis à fumer de plus en plus et maintenant il finit deux paquets par jour», a ajouté le père, un conducteur de mototaxi dont l’identité n’a pas été révélée.

«Il ne veut plus aller à l’école. Il passe toutes ses journées à fumer et jouer», a-t-il déclaré, expliquant que son fils piquait des colères monstres quand son père refuse de lui donner des cigarettes.

La consommation de tabac est très répandue en Indonésie, immense archipel de 240 millions d’habitants où la proportion de fumeurs a été multipliée par six en quarante ans, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Aujourd’hui, environ 65 millions d’Indonésiens se disent fumeurs.

Un paquet coûte environ un dollar, une petite fortune quand on sait que près de la moitié de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Mais le tabac n’est pas en Indonésie montré du doigt comme dans nombre d’autres pays: à Jakarta, une clinique prétend ainsi soigner les maladies, et même les cancers, grâce à la fumée de cigarette.

Et la consommation touche toutes les couches d’âge: en 2010, un garçon de deux ans a dû être placé en cure de désintoxication: il fumait une quarantaine de cigarettes par jour.

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L’ignorance peut aggraver des crises mondiales


Personnellement je ne crois pas en la théorie de l’évolution. Est-ce que les animaux de la préhistoire ont existé avant l’homme .. surement pour certains. Qu’on y croit ou non, cela ne doit nullement nous empêcher a croire en la science et d’être assez objectif pour s’apercevoir que nous sommes vers un changement climatique .. Certes ce n’est pas la première fois que la Terre subit ces changements mais la différence c’est que nous avons accéléré ces changements
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L’ignorance peut aggraver des crises mondiales

L'ignorance peut aggraver des crises mondiales

Certains opposants à l’enseignement de la théorie de l’évolution croient que les dinosaures et les humains vivaient côte à côte, il y a 6000 ans, lorsque la Terre a été «créée». Sur la photo: une installation dans un musée du créationnisme au Kentucky.

Photo: AFP

Agence France-Presse
Vancouver

L’ignorance sur les grands enjeux scientifiques risque d’aggraver des crises sanitaires, alimentaires ou écologiques mondiales, ont regretté lundi des chercheurs lors de la rencontre de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS).

Des solutions scientifiques sont nécessaires pour aider à venir à bout de graves problèmes comme la raréfaction de l’eau dans certains pays, des maladies ou des désastres écologiques, «mais la population ne comprend pas la science actuellement», a déploré le scientifique et activiste américain James Hansen.

«Nous sommes confrontés à une urgence planétaire et bien peu de gens le reconnaisse», a-t-il ajouté en plénière lors de la conférence réunissant cette année quelque 8000 chercheurs à Vancouver, métropole de l’ouest canadien.

«Il faut convaincre la population de croire à la science à une époque où un nombre perturbant de gens n’y croient pas», a renchéri Andrew Petter, co-organisateur de l’événement et président de l’université Simon Fraser, à Vancouver.

Censure, opposition à l’enseignement de la théorie de l’évolution par des organisations religieuses américaines, scepticisme à l’égard du réchauffement climatique, déclin de la qualité de l’enseignement des sciences: le savoir est encore aujourd’hui confronté à de nombreux obstacles.

«Il y a de moins en moins de gens chaque année qui « croient » au changement climatique» aux États-Unis, première puissance mondiale, a déploré Nina Fedoroff, présidente de l’AAAS.

La question de la communication ou non de résultats de recherche sur une forme mutante du virus de la grippe aviaire – qui peut se transmettre aux humains – a d’ailleurs été au coeur de vifs débats lors du congrès.

En novembre, le Bureau national américain de la science pour la biosécurité (NSABB) avait demandé aux grandes revues spécialisées Science et Nature qu’une partie des résultats de la recherche sur le virus H5N1 ne soit pas publiée, évoquant un risque potentiel de biosécurité.

Si la grippe aviaire causée par le virus H5N1 se transmet essentiellement entre volatiles, elle peut également toucher l’homme et est alors à 60% mortelle.

«Je ne suis pas en faveur d’un arrêt de la science. Plus nous en savons, mieux nous sommes préparés pour faire face à des imprévus», a déclaré lors du congrès Mme Fedoroff, avant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne prolonge le gel des travaux sur le développement d’un virus mutant dangereux de la grippe aviaire.

L’Association américaine pour l’avancement de la science tente par ailleurs d’accroître la présence de la science dans l’espace public d’où la tenue d’événements populaires auxquels ont assisté 6.000 enfants en marge de ce congrès.

Si les générations précédentes de chercheurs n’appréciaient guère ce genre d’exercice, les jeunes scientifiques en raffolent, conscients de l’importance de la communication au grand public, a souligné Alan Leshner, membre du comité de direction de l’AAAS.

«Les jeunes scientifiques souhaitent aujourd’hui que la population comprenne ce que nous faisons», a-t-il dit.

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Recherche sur le H5N1 Mutation inquiétante d’un super virus


Me semble que la nature est capable elle-même faire des mutations génétiques des virus, l’homme quand il s’en mêlent empire les effets et pourraient mettre en danger une grande partie de la population Ce qui est inquiétant c’est que si les américains peuvent le faire d’autres pays aussi peuvent le faire et il n’est pas dit que L’USA soient aussi du coté des méchants
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Recherche sur le H5N1

Mutation inquiétante d’un super virus

Mutation inquiétante d'un super virus

Crédit photo : AFP

Des scientifiques vérifient des fioles de vaccin contre le virus de la grippe aviaire, le H5N1.

Des chercheurs du Centre Medical Erasmus de Rotterdam ont créé un nouveau virus de la grippe extrêmement contagieux et mortel pour l’humain selon ce que rapporte Le Parisien.

Ces scientifiques néerlandais ont réussi à faire muter le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, cinq fois, créant ainsi un virus désormais transmissible d’humain à humain.

Les scientifiques qui travaillent sur cette souche de la grippe aviaire ont transformé l’ancien virus H5N1 en «super virus» qui se transmet aussi facilement que la grippe saisonnière. Il n’est pas rare que les virologues transforment des virus en laboratoire pour anticiper leur possible mutation dans la nature.

L’ancien virus H5N1 était transmissible de l’animal à l’homme, mais pas d’un humain à un autre. La découverte de cette nouvelle possibilité inquiète les autorités américaines au plus haut point. L’agence de biosécurité américaine (NSABB) qui veut notamment bloquer la publication des résultats de cette découverte dans le magazine Sciences.

Les Américains craignent que ce virus mutant se retrouve entre des mains malveillantes, devenant ainsi une arme biologique massive qui pourrait déclencher une pandémie mondiale.

Paul Keim, président de la NSABB le souligne : «Je ne connais aucun organisme qui fasse aussi peur que celui-là».

 
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’apparition de la grippe ayant pour souche le H5N1 chez l’humain se produit de façon brutale.
On observe une dégradation rapide de l’état du malade et une forte fièvre, supérieure à 38°.

Des symptômes tels que des diarrhées, des vomissements, des douleurs abdominales ou thoraciques, et des saignements du nez et des gencives sont des également des symptômes de la grippe H5N1.

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