Le Saviez-Vous ► Les requins omnivores existent-ils?


Les requins sont carnivores, car comme on le sait, ils mangent ce qu’ils trouvent dans la mer, mais une espèce est plutôt omnivore, voir presque végétarien si cela est nécessaire.

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Les requins omnivores existent-ils?


requin-marteau tiburo

Il est bien connu que la plupart des espèces de requins sont carnivores ce qui rend certaines d’entre elles dangereuses pour l’homme. Pourtant, la nature fait des exceptions, même pour les squales. Des scientifiques américains ont enfin trouvé une espèce qui, faute de viande, peut manger des algues et les digérer normalement.

Une nouvelle étude de scientifiques américains prouve que certaines espèces de requins sont capables de se passer de viande et de s’alimenter exclusivement avec des algues, indique l’article publié dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society.

Les requins-marteaux tiburo (Sphyrna tiburo) ont pour la première fois attiré l’attention des scientifiques en 2007 lorsqu’ils ont remarqué que des spécimens de cette espèce avaient l’habitude d’ingérer des algues qui constituaient parfois 60% du contenu de leur estomac. Il a alors été suggéré que ces animaux les avalaient par hasard en chassant des calmars qui se cachaient dans les plantes parce qu’en général l’intestin des requins n’est capable de digérer que de la nourriture riche en protéine.

L’équipe de scientifiques de l’Université de Californie dirigée par Samantha Leigh a décidé d’étudier les habitudes alimentaires de ces petits requins qui peuplent les eaux côtières chaudes du Pacifique et de l’Atlantique. Pour commencer, ils ont cultivé des quantités suffisantes d’algues, qui ont été nourries avec de la soude contenant des substances radioactives à faible teneur en carbone 13.

Pendant cinq semaines, ces plantes ont représenté jusqu’à 90% de l’alimentation de cinq requins-marteaux tiburos capturés dans la baie de Floride. Seuls 10% du régime alimentaire des poissons étaient constitués de mollusques. Lors de l’expérience, les scientifiques ont analysé la composition de leurs excréments, puis ils ont endormi les requins et ont examiné leurs intestins.

L’étude a montré que les poissons en question étaient effectivement capables d’absorber les nutriments des aliments végétaux et possédaient les mécanismes cellulaires et biochimiques nécessaires. Des traces du carbone 13 ont été retrouvées dans le sang et les tissus du foie, ce qui prouve que les squales ont digéré avec succès des fibres végétales.

Selon les scientifiques, ces requins ont réussi à extraire jusqu’à la moitié des substances contenues dans les algues. Des analyses biochimiques ont montré qu’ils possédaient les enzymes nécessaires pour digérer également de la viande ce qui fait d’eux de véritables requins omnivores.

https://fr.sputniknews.com/

Les plantes et les animaux qui survivront au réchauffement climatique


Bien que la Terre a connu des épisodes de changements climatiques, jamais elle n’a connu comme celle que nous vivons présentement et qui n’ira pas en s’améliorant, surtout si nous n’agissons pas immédiatement pour atténuer les effets. Cependant, la nature est capable de s’adapter, mais pas nécessairement ce que l’on voudrait protéger et perpétuer dans les années à venir. Certains animaux, les insectes comme la blatte (coquerelle), les mauvaises herbes et bien sûr, les microbes pourront survivre.
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Les plantes et les animaux qui survivront au réchauffement climatique

Un million d'espèces animales et végétales risquent de disparaître à brève échéance de la surface de la terre ou du fond des océans. | JooJoo41 via Pixabay

Un million d’espèces animales et végétales risquent de disparaître à brève échéance de la surface de la terre ou du fond des océans. | JooJoo41 via Pixabay

Repéré par Robin Lemoine

Repéré sur BBC

«Les gagnants seront de très petite taille, très adaptables, omnivores et capables de vivre dans des conditions extrêmes.»

Le lundi 6 mai, à Paris, la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié un rapport présentant un chiffre qui a choqué: un million d’espèces animales et végétales risquent de disparaître à brève échéance de la surface de la terre ou du fond des océans.

Mais lorsque les effets du réchauffement climatique auront rendu la terre et les océans presque invivables, que restera-t-il? Il est difficile de répondre à cette question tant les conditions actuelles sont différentes des précédents réchauffements.

Pour Julie Grant, biologiste moléculaire végétale à l’Université de Sheffield, certaines espèces animales seront cependant plus à même de résister à la catastrophe climatique que d’autres et ce ne sera probablement pas l’espèce humaine. Sauf si nous décidons de changer rapidement nos comportements.

Des plantes tenaces

Les plantes résistantes à la chaleur et à la sécheresse, comme celles dans les déserts, réussiront probablement à survivre. Il en va de même pour les espèces dont les graines se dispersent facilement et sur de longues distances grâce au vent ou aux courants marins (comme les cocotiers).

On parle également des plantes pouvant ajuster leur temps de floraison. De quoi donner un avantage aux espèces non-indigènes qui se développent dans plusieurs régions du monde. Les mauvaises herbes, que l’on trouve généralement le long des routes, pourraient ainsi se montrer très résistantes face aux changements de température.

Des petits animaux

Les principaux résistants devraient être des animaux de petite taille voire microscopiques.

Les blattes, par exemple, ont prouvé leur ténacité. Ces créatures généralement mal-aimées ont jusqu’à présent survécu à toutes les extinctions massives de l’histoire pour quatre raisons: une capacité à se protéger, une résistance à la chaleur, une alimentation variée et une présence dans de nombreuses régions du monde. Des caractéristiques essentielles pour qu’une espèce animale survive.

Les animaux vivant dans des zones relativement protégées, dans les canyons des grands fonds marins ou dans des cavernes isolées (comme le poisson des cavernes), devraient résister.

Enfin, les mieux protégés seront probablement les microbes.

Le biogéochimiste des sols Asmeret Asefaw Berhe explique que l’archaea, l’un des principaux types de microbes, «a trouvé le moyen de vivre dans les environnements les plus extrêmes».

Robert Nasi, chercheur au CIFOR, résume la situation. «Les gagnants seront de très petite taille, très adaptables, omnivores et capables de vivre dans des conditions extrêmes.»

http://www.slate.fr/


Paléontologie : découverte d’un petit dinosaure avec des ailes de chauve-souris


Un nouveau petit dinosaure a été découvert en Chine qui aurait existé il y a 160 millions d’années. Il était avait des ailes comme une chauve-souris, vivait dans les arbres et probablement omnivore. Les paléontologues croient qu’il pouvait voler, mais il se déplaçait d’arbre en arbre comme un écureuil.
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Paléontologie : découverte d’un petit dinosaure avec des ailes de chauve-souris

Xavier Demeersman
Journaliste

Vieux de plus de 160 millions d’années, ce petit dinosaure avec des ailes membraneuses comme celles des chauve-souris devait passer une partie de son temps à bondir d’arbre en arbre pour chasser, pensent les paléontologues qui l’ont étudié. Sa découverte illustre une expérience de vol chez les dinosaures que les chercheurs n’imaginaient pas il y a encore quelques années. L’étude nous révèle aussi ce qu’il mangeait.

Ce petit dinosaure volait de branche en branche il y a 163 millions d’années Ambopteryx longibrachium est un nouveau petit dinosaure dont le fossile a été découvert par un paysan aux abords de son village en Chine en 2017. Regardez comment cette créature se déplaçait dans la forêt où il chassait au cours du Jurassique supérieur. Ses ailes membraneuses lui permettait de s’essayer au vol.

Découvert en 2017 par un paysan dans la province du Liaoning, dans l’est de la Chine, ce nouveau petit dinosaure baptisé Ambopteryx longibrachium fait la Une cette semaine de la prestigieuse revue Nature. Selon les paléontologues qui en dressent un premier portrait, cette créature qui vivait dans les forêts il y a environ 163 millions d’années (Jurassique supérieur) ne pesait pas plus que quelques centaines de grammes. Pourvu d’ailes membraneuses, il volait probablement de branche en branche, et vraisemblablement de la même façon que le font les écureuils volants d’aujourd’hui.

Les chercheurs ont une idée aussi de son régime alimentaire. Des petits cailloux retrouvés dans son estomac ainsi que des os, laissent à penser qu’il était omnivore comme certains oiseaux, et qu’il ne boudait pas la consommation d’animaux.

Belle reconstitution de Ambopteryx longibrachium. © M. Chung-Tat Cheung, Nature

Belle reconstitution de Ambopteryx longibrachium. © M. Chung-Tat Cheung, Nature

Un écureuil volant avec une étrange tête de dinosaure

Ambopteryx n’est pas la première découverte de fossile de dinosaure avec des ailes évoquant celles des chauve-souris. En 2015, en effet, des chercheurs dévoilaient Yi Qi, un autre petit dinosaure non-aviaire de la famille des scansorioptérygidés dont les membres antérieurs allongés suggéraient qu’il était capable de voler. Mais cette observation n’a pas mis tout le monde d’accord. En tout cas, s’il pouvait le faire, ce n’était pas de la même façon que les célèbres Archaeopteryx — pas les ptérosaures car ils ne sont pas des dinosaures, pour rappel –, ce qui est du jamais vu chez les théropodes et qui a pas mal bousculé les paléontologues quant à la question de l’évolution du vol jusqu’aux oiseaux.

a, b et d : photos du fossile de Ambopteryx longibrachium retrouvé près de la ville de Lingyuan, en Chine. d : gros plan sur l’estomac fossilisé du petit dinosaure. b : reconstitution de l’animal fossilisé depuis plus de 160 millions d’années. © Min Wang, Jingmai K. O'Connor, Xing Xu & Zhonghe Zhou, Nature

a, b et d : photos du fossile de Ambopteryx longibrachium retrouvé près de la ville de Lingyuan, en Chine. d : gros plan sur l’estomac fossilisé du petit dinosaure. b : reconstitution de l’animal fossilisé depuis plus de 160 millions d’années. © Min Wang, Jingmai K. O’Connor, Xing Xu & Zhonghe Zhou, Nature

Cette fois, avec Ambopteryx, cousin de Yi Qi, Min Wang, de l’Institut de paléontologie des vertébrés et de paléoanthropologie de Chine, qui a dirigé les recherches, et son équipe sont plutôt convaincus qu’il pouvait voler : 

« Ce spécimen soutient l’existence répandue des ailes membraneuses et d’éléments styliformes chez les Scansoriopterygidés ».

En outre, les scientifiques ont aussi trouvé sur le fossile un reste probable de peau d’une membrane, des plumes et un pygostyle où devaient s’enraciner les plumes de sa queue. Enfin, les pieds de l’animal indiquent qu’il pouvait se poser dans les arbres. Mais les chercheurs pensent pour l’instant qu’il se comportait davantage comme un écureuil s’élançant d’arbre en arbre que comme un oiseau. 

« Il grimpait probablement dans les arbres — comme un petit écureuil avec une tête de dinosaure à l’air terrifiant — puis volait de branche en branche », imagine Jingmai O’Connor, spécialiste des ancêtres des oiseaux.

« La chose la plus excitante, pour moi, c’est que cela montre que certains dinosaures ont développé des structures très différentes pour devenir volants », a déclaré l’auteur principal de l’étude, Min Wang.

Il y a eu plusieurs expériences de vol chez les dinosaures mais finalement, c’est l’architecture des ailes avec les plumes qui l’a emporté comme en témoignent leurs descendants.

https://www.futura-sciences.com/

Nourritures «sans grains»: bon pour nous, moins bon pour pitou


 

Qu’on suit des diète végan, végétarien, végétalien, sans gluten, c’est pour certains une obligation, mais pour d’autres, c’est un choix croyant que c’est mieux pour leur santé. Les animaux de compagnie ne sont pas des humains et doivent avoir une alimentation selon leur besoin. Enlever le gluten, la viande ou autre pour les chiens ou les chats, c’est cruel et cela aura des conséquences sur leur santé
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Nourritures «sans grains»: bon pour nous, moins bon pour pitou

 

Une étude récente a montré qu'il y avait... (PHOTO GETTY IMAGES)

Une étude récente a montré qu’il y avait un lien entre les nourritures «sans grains» et l’augmentation du nombre de cas de cardiomyopathie dilatée chez les chiens.

PHOTO GETTY IMAGES

STÉPHANIE VALLET
La Presse

Crues, sans gluten, avec oméga-3 et, parfois même, véganes. Les nourritures pour chien suivent à la loupe les tendances alimentaires humaines afin de susciter l’engouement. Mais ce qui est bon pour nous ne l’est pas forcément pour nos compagnons à quatre pattes.

C’est ce que fait comprendre une étude réalisée par des cardiologues américains qui souligne que les nourritures canines «sans céréales» seraient responsables d’une augmentation des cas de cardiomyopathie dilatée chez les chiens. Le Dr Sébastien Kfoury, médecin vétérinaire, répond aux questions de La Presse.

En décembre 2018, une étude montrant un lien entre les nourritures pour chiens «sans grains» et l’augmentation du nombre de cas de cardiomyopathie dilatée a été publiée dans le Journal of the American Veterinary Medical Association. L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a également sonné l’alarme auprès de l’industrie. Pourquoi?

On nourrit notre animal de compagnie toujours avec la même chose. Si on mangeait toujours du poulet, du riz, du tofu et deux légumes, il y aurait des risques qu’il nous manque quelque chose dans notre alimentation au bout d’un moment. Les nourritures commerciales consommées par nos animaux, même si elles ont été formulées avec une recette qui a l’air adéquate sur papier, comportent un risque, au bout de quelques mois ou années, qu’une carence apparaisse.

Ça peut aussi être une combinaison de facteurs : la nourriture elle-même et les prédispositions génétiques de l’animal qui la mange. L’étude dont il est question montre notamment que des labradors qui avaient des dosages de taurine normaux ont développé une cardiomyopathie dilatée, une maladie où la masse musculaire du coeur se dilate et se déforme au point qu’il y a de l’arythmie, une hausse de tension, et où les animaux vont tomber en insuffisance cardiaque. Cette maladie est génétiquement connue chez certaines grandes races (grands danois, bergers allemands…). L’étude montre que des races non prédisposées à cette condition médicale ont de plus en plus développé la maladie au cours des dernières années alors qu’elles avaient des diètes à base de légumineuses ou de pois.

Comment expliquer la popularité de la nourriture sans grains pour les chiens?

La tendance aux recettes grain free est apparue depuis que les humains ont commencé à éliminer le gluten dans leur alimentation. Les gens se disent:

«Je le fais pour moi, alors pourquoi ne pas le faire pour mon chien?»

Mais le problème, c’est qu’on réfléchit comme si notre chien était un petit humain, car il est considéré comme un membre de la famille. Mais ça ne fait pas de lui un être vivant qui a les mêmes besoins et réalités nutritionnels que ses maîtres ! Sans se baser sur des faits scientifiques, certaines personnes influentes dans l’industrie alimentaire animale ont cru que les nourritures sans grains auraient moins d’impact à long terme sur la santé, car elles n’auraient pas les effets inflammatoires que les grains sont censés avoir chez les humains. Ce n’est pas scientifiquement prouvé pour nous, et encore moins pour les chiens.

Est-ce que ce phénomène s’expliquerait en partie par le fait que le régime alimentaire des chiens ressemble au nôtre?

Oui, tout à fait. Ils font partie des carnivores dans la classification des mammifères. Cependant, il a un régime plutôt omnivore. Dans un monde idéal, ils auraient une diète équilibrée, faite maison, pas à partir de croquettes, diversifiée et basée sur des recettes qui ont fait leurs preuves depuis longtemps avec des suppléments alimentaires.

Comment faire la part des choses pour choisir la nourriture de notre chien?

La plupart des diètes ne sont pas testées. Le test se fait par défaut à travers les années de consommation. On ignore encore après combien de temps la condition médicale va apparaître. Mais on sait qu’une diète sans grains la favorise. Il est aussi trop tôt pour dire quelle marque ou quel ingrédient sont précisément en cause.

Il existe des diètes testées en laboratoire sur des cohortes de chiens. Dans ce cas, il est toujours indiqué sur les sacs de nourriture «diète testée». Cette certification est plus sûre que les «diètes formulées» qu’on trouve en grande surface ou dans les magasins pour animaux. Mais les diètes testées le sont aussi sur une période de quelques mois. Il n’est donc pas certain à 100 % que, sur 10 ans, elles ne causent aucun problème. Mais c’est déjà mieux qu’une diète formulée.

Existe-t-il d’autres tendances alimentaires humaines qui sont discutables pour nos chiens?

Il y a eu la mode des nourritures crues pendant un moment. Il y en a de très bonnes, bien équilibrées, mais d’autres sont faites à la bonne franquette. Toutes les compagnies se sont mises à en faire, mais on a vu des cas de carences et d’anomalies dans la digestion, la croissance. Ce sont les mêmes problèmes que pour les diètes mal balancées, mais il y en avait pas mal dans les nourritures crues. Les gens utilisent aussi l’homéopathie ou des suppléments pour leurs animaux dans leur nourriture.

Le problème, c’est que beaucoup étaient à base d’alcool. Ça causait des problèmes, surtout chez les chats. Parfois, les gens pensent aussi que plus il y a de protéines, mieux c’est. Mais le problème, c’est que ça va favoriser l’obésité animale. Si on prend une nourriture équilibrée, il ne faut rien ajouter! 

D’ici quelque temps, il y aura aussi des diètes comprenant du CBD [l’un des principaux constituants chimiques du cannabis]. C’est comme les oméga-3. Pour avoir un résultat, il faut une certaine dose pour avoir un effet thérapeutique. Mais on est loin de ça dans les sacs de nourriture!

https://www.lapresse.ca

Vos chiens et chats sont une catastrophe pour l’environnement


Je crois qu’avant de vouloir changer la nature alimentaire des animaux de compagnie pour lutter contre les émissions à effet de gaz, on devrait voir nous-même ce que nous pouvons faire dans d’autres domaines dont l’humain est en cause. Je me demande sérieusement, si ce n’est pas un moyen pour enrichir les industries de l’alimentation animale. Les régime végan doit être pour ceux qui en ont besoin, mais la mode alimentaire étant ce qu’elle est, veut aussi agrandir son champ d’action avec les animaux, ce que je trouve grotesque
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Vos chiens et chats sont une catastrophe pour l’environnement

 

DMITRY KOPYLETS VIA GETTY IMAGES

Leurs régime alimentaire, très souvent à base de viande, a un impact considérable sur la planète et mérite qu’on y réfléchisse.

  • Par Tom Levitt

Lyla est un carlin, une race de chien très tendance. Mais elle est aussi végane puisque son maître a arrêté de lui donner de la viande. De plus en plus de propriétaires de chiens et de chats aux États-Unis prennent la même décision, les régimes végétariens et végétaliens gagnant du terrain non seulement chez les humains mais aussi parmi leurs animaux de compagnie.

Le maître de Lyla n’est autre que Myron Lyskanycz, le PDG de Halo, une entreprise de nourriture pour chiens et chats qui propose des gammes avec et sans viande depuis six ans. Aujourd’hui, les produits véganes représentent 20% de ses ventes d’aliments pour chiens. Lyskanycz prévoit une croissance rapide de cette catégorie de produits dans les dix années à venir.

D’après une enquête, environ 8% des Américains se disent végétariens ou véganes, et d’après une autre, 31% du reste de la population affirment réduire activement leur consommation de viande.

En arrêtant peu à peu de manger de la chair animale, « les gens commenceront forcément à réaliser qu’il s’agit d’un régime qui convient aussi à leurs animaux », estime-t-il.

HALO PETSLyla le carlin végane.

Un régime alimentaire végétal pour les chiens est moins absurde qu’il n’y paraît. Aux États-Unis, les 70 millions de chiens de compagnie consomment en majorité des aliments carnés. Tous les chats, chiens et autres animaux de compagnie américains représentent à eux seuls le cinquième plus grand consommateur de viande au monde, derrière la Russie, le Brésil, les États-Unis et la Chine.

Et cela commence à inquiéter les écologistes, sachant que la production mondiale de viande et de produits laitiers est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre générés par l’homme, soit un peu plus que les émissions de tous les véhicules, trains, avions et bateaux du monde. Or, les chiens et chats domestiques représentent jusqu’à 30% de l’impact environnemental attribuable à l’agriculture animale aux États-Unis.

Si on ne réduit pas la consommation excessive de viande, tant chez les hommes que chez les animaux de compagnie, il sera quasiment impossible de maintenir le niveau du réchauffement climatique sous le seuil critique des 2°C.

D’après les scientifiques, dans d’autres pays, les chiens errants qui vivent des restes qu’ils trouvent ont un régime riche en glucides (biscuits, pain, riz) et relativement pauvre en protéines (restes de viande ou de carcasses).

Une digestion différente selon les chiens

Les chiens de compagnie seraient mieux adaptés à un régime plus riche en glucides que leurs ancêtres de la famille des loups: leurs habitudes alimentaires ont évolué et ils arrivent à mieux digérer l’amidon. Ce que confirme une étude suédoise qui montre que les chiens digèrent cinq fois mieux l’amidon (contenu dans les céréales, les haricots et les pommes de terre) que les loups et qu’ils possèdent une enzyme digestive semblable à celle d’herbivores comme les vaches et les lapins.

Si les chiens aiment l’odeur et le goût de la viande, cette étude affirme que les préférences alimentaires d’un chien adulte sont fortement influencées par ce qu’il a mangé quand il était chiot.

« La plupart des propriétaires de chiens n »ont jamais pensé que leur animal puisse survivre avec un régime végétal. Ça va changer à mesure que nous disposons de plus d’informations, » affirme le PDG.

La plupart des aliments pour animaux contiennent aujourd’hui de la farine d’os et d’autres restes moins prisés dans l’alimentation humaine. Mais, d’après Greg Okin, professeur à l’université de Californie et auteur d’une étude sur l’impact environnemental des aliments pour animaux, certains fabricants de ces produits tendent à encourager les maîtres à acheter pour leurs compagnons des aliments à base de viande de meilleure qualité.

Les chiens, des loups et les chats, des lions

« Les équipes marketing s’efforcent de convaincre les consommateurs que leurs chiens sont des loups et leurs chats, des lions qui ont besoin d’un régime riche en produits d’origine animale, explique-t-il. Or les chiens ne sont évidemment pas des loups, et les chats ne sont pas des lions, mais les gens sont dupes. Je crois qu’ils se font avoir en se laissant convaincre de dépenser plus d’argent pour des produits dont leurs animaux n’ont pas besoin et qui, sur le plan environnemental, sont pires que les croquettes pleines de céréales des marques moins chères. »

Cela dit, il y a des limites dans ce qu »on peut imposer aux animaux de compagnie en termes de régime sans viande. Si les chiens peuvent vivre en consommant uniquement des végétaux, les chats sont cependant des animaux carnivores qui ont besoin de certains nutriments que lon trouve dans la viande.

ORIOL GURI / EYEEM VIA GETTY IMAGESLes chats sont des animaux carnivores qui ont besoin de certains nutriments que l’on trouve dans la viande.

Les chiens « sont omnivores et même leurs ancêtres sauvages consommaient des légumes. Depuis, l’évolution les a mieux équipés pour un régime végétal », déclare Sarah Dodd, consultante vétérinaire auprès des marques telles que Halo, qui étudie les régimes alimentaires végétaux chez les animaux de compagnie.

« Le cas des chats est différent. Théoriquement, il est possible de leur fournir tous les nutriments nécessaires avec un régime à base de préparations alimentaires végétales, mais nous ne disposons pas encore de suffisamment de données pour savoir si les produits actuellement disponibles satisfont ces besoins. »

Elle pense que les grands fabricants de nourriture pour animaux devraient soutenir davantage la recherche sur les produits destinés aux chats. Mais l »un de ces géants, Mars Petcare, qui détient des marques comme Pedigree, Iams, Nutro et Eukanuba, doute de l’intérêt des consommateurs pour la nourriture animale végane.

«Un régime végane est possible»

« Un régime alimentaire végane est possible pour les chiens et les chats, mais il est potentiellement difficile à développer, déclare ainsi Tiffany Bierer, directrice scientifique chez Mars Petcare. Les chiens et les chats ont notamment besoin de vitamine D pour maintenir un taux de calcium adéquat dans leur corps. Contrairement aux humains, ils ne peuvent pas en fabriquer eux-mêmes. Or la vitamine D ne se trouve que dans les produits d’origine animale. Et puis il y a des nutriments très peu présents dans les légumes ou les céréales, comme les acides aminés. »

Un autre fabricant de nourriture pour chiens et chats tente d »apporter une solution avec des aliments à base de viande cultivée en laboratoire. Basée en Californie, l’entreprise Wild Earth, soutenue par le milliardaire Peter Thiel, affirme vouloir réinventer la nourriture pour animaux en la produisant avec de la viande cultivée in vitro et des aliments végétaux.

« Nous utilisons des végétaux et des champignons très riches en protéines, ce qui est un premier pas pour remplacer la viande, explique le PDG de Wild Earth, Ryan Bethencourt. Mais nous ne nous revendiquons pas comme une entreprise végane. Notre but est de créer une source de protéines durable, notamment avec de la viande cultivée en laboratoire. »

De la viande de souris artificielle

Wild Earth a déjà développé de la viande de souris artificielle destinée aux chats, mais elle n’est pas encore commercialisée. M. Bethencourt pense qu’un produit à base de viande de culture sera d’abord commercialisé pour les hommes, afin d’éviter de donner à la viande cultivée in vitro l’image d’un aliment de qualité inférieure.

« Nous pourrions en proposer dès aujourd’hui ou dans quelques mois, mais nous devons régler des questions d’ordre réglementaire et de prix d’achat », explique-t-il, ajoutant que Wild Earth espère lancer la commercialisation de viande cultivée en laboratoire d’ici à 2020.

En attendant, Greg Okin invite les maîtres à se faire conseiller avant de changer le régime alimentaire de leur chien ou chat.

« Tout comme l’on choisit parfois sa voiture en fonction de ses émissions de carbone, on pourrait aussi choisir son animal de compagnie selon ses besoins spécifiques en produits d’origine animale, suggère-t-il. Si cette question les intéresse, j’encourage les propriétaires d’animaux à en parler avec leur vétérinaire. »

Cet article, publié sur le HuffPost américain, a été traduit par Valeriya Macogon pour Fast ForWord.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des scientifiques viennent d’identifier le premier requin omnivore par Ulyces


Les requins sont carnivores ? Bien sûr, sauf un qui est très connu qui bien aiment manger des poissons, crustacées ou autre, aiment aussi manger des herbes marines, il serait donc, un omnivore
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Des scientifiques viennent d’identifier le premier requin omnivore

 

Crédits : Wikimedia commons/Ulyces

par  Ulyces

 

Une équipe de chercheurs américains est venue bousculer de bon matin nos idées reçues sur les requins.

Les scientifiques, issus de l’université de Californie à Irvine et de l’université internationale de Floride, ont découvert que l’une des espèces de requins les plus communes au monde, les requins-marteaux, sont omnivores et non carnivores comme on le pensait jusqu’alors, rapporte le Guardian ce mercredi 5 septembre.

Ainsi, le requin marteau est loin de n’en avoir qu’après les poissons et crustacés qui passent à portée de ses dents acérées. Les chercheurs ont pu le voir allègrement brouter les herbiers marins dans le golfe du Mexique, ainsi qu’au large des côtes Pacifique et Atlantique américaines. Après avoir étudié cinq spécimens de l’impressionnant prédateur en laboratoire, où ils ont suivi un régime constitué de calamar et d’algues durant trois semaines, les chercheurs ont conclu que les requins se nourrissaient indifféremment de l’un ou de l’autre, et les digéraient avec la même efficience nutritionnelle.

« Le requin-marteau est la première espèce de requins omnivore connue », a confirmé au Guardian Samantha Leigh, une chercheuse membre de l’équipe.

Comme il est dépourvu de dents lui permettant de mastiquer les végétaux avant de les ingérer, le requin-marteau les arrache au fond de l’eau et les avale d’un trait, avant de laisser ses puissants acides stomacaux faire le travail. Les algues des fonds marins pourraient représenter jusqu’à 60 % de leur régime alimentaire.

Source : The Guardian

http://www.ulyces.co//

Relâcher son poisson rouge dans la nature est une très mauvaise idée


Au Québec aussi, des gens pour se débarrasser des poissons rouges les jettent dans des cours d’eau sans savoir tout le mal qu’ils peuvent faire dans l’environnement marins. Au lac Témiscouata en 2014, ils avaient trouvé des poissons rouges pouvant aller à 30 cm. De toute manière, toutes espèces animales exotiques ne devraient pas se retrouver dans la nature
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Relâcher son poisson rouge dans la nature est une très mauvaise idée

 

Omnivore dans la nature, le poisson rouge sauvage ne se gêne pas pour engloutir toute denrée se trouvant sur son chemin, oeufs de poisson compris, et laisse donc les miettes aux autres espèces. © thinkstock.

Une nouvelle étude vient de le confirmer: il vaut mieux éviter de relâcher votre poisson rouge dans la nature.

Si vous vous êtes lassé de votre (ou vos) poisson(s) rouges(s), ne vous avisez surtout pas de les relâcher dans la rivière près de chez vous. Cet acte qui parait anodin peut se révéler destructeur.

En effet, des chercheurs du centre des poissons et de la pêche de la Murdoch University en Australie ont tenté de contrôler pendant douze ans des poissons rouges relâchés dans la Vasse River, située dans le sud-ouest du pays. Ces petits poissons d’aquarium peuvent devenir gigantesques dans la nature, détruisant peu ou prou tout sur leur passage.

© Freshwater Fish Group .

Un comportement destructeur

D’après une étude publiée par ces mêmes chercheurs dans le journal Ecology of Freshwater Fish et relayée par Mashable, ces poissons libérés par leurs ex-propriétaires se sont multipliés, créant ainsi une nouvelle population dans la rivière. Sauf que le comportement de ces nouveaux arrivants est destructeur pour l’écosystème.

Omnivore dans la nature, le poisson rouge sauvage ne se gêne pas pour engloutir toute denrée comestible se trouvant sur son chemin, oeufs de poisson compris, et laisse donc les miettes aux autres espèces. Outre la détérioration de la qualité de l’eau à force de déranger les sédiments des fonds, il creuse la végétation et est aussi responsable de l’introduction de maladies.

Marathoniens

En plus d’atteindre une taille et un poids hallucinants, le poisson rouge sauvage est aussi un marathonien. L’un des spécimens découverts par les chercheurs avaient ainsi avalé pas moins de 230 km en une année seulement. On imagine les dégâts…

© Freshwater Fish Group .

© Freshwater Fish Group .

http://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Combien d’animaux mange-t-on au cours d’une vie ?


Je trouve qu’une moyenne de 7 000 animaux mangé pendant une vie pour une personne est beaucoup, cependant, avec le coût du panier d’épicerie et surtout de la viande et du poisson, je doute que les omnivores puisse en manger à toutes les semaines et donc loin du compte
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Combien d’animaux mange-t-on au cours d’une vie ?

 

L’homme est carnivore et le prouve avec 2 400 poulets ingurgités au cours de sa vie et ce n’est pas tout…

Combien d’animaux, l’homme ingurgite-t-il au cours d’une vie ? Selon la fondation Vegetarian Calculator, une personne ayant un régime alimentaire « omnivore-carnivore » avale environ 7000 animaux au cours de son existence. Ce chiffre est relayé par le site américain USAToday.

Au niveau mondial, un être humain consommerait en moyenne selon cette étude : 11 vaches, 27 cochons, 30 moutons, 80 dindes, 2 400 poulets et 4 500 poissons, rapporte Sud-ouest. Les lapins et les canards… ne sont pas pris en compte.

On peut donc aisément ajouter 500 autres animaux aux 7 000 qui passeraient à la casserole selon cette étude.

http://www.lunion.com/

Parole d’enfant ► Carnivoire, Omnivore ou ….


Une petite discussion de famille sur les choix alimentaires très constructive. On connait certes carnivore, omnivore, crucivore, végétarien, végétalien et quoi encore!!! Mais cette catégorie-là, je suis sûr que vous ne la connaissez pas
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Carnivoire, Omnivore ou ….

 

 

Au souper ce soir:

Maman: Téa, ne mange pas que des saucisses. Faut aussi que tu manges des légumes et des patates.

Téa : Oh non! Moi, je suis carnivore. Pas omnivore…

-Miro : Moi aussi, je suis carnivore. Oh! Il y a de la salade de choux?? Yé! Ok, c’est pas vrai! Je ne suis pas carnivore, moi, je suis CARNICHOUX!!

Téa 8 ans et Miro 7 ans

La plus vieille crotte humaine en dit long sur ce que mangeaient nos ancêtres


Les excréments peuvent dévoiler beaucoup chose sur les habitudes alimentaires des animaux et des hommes, mais quand ces excréments ont plus de 50 000 ans, on peut vraiment s’intéressé a ce qu’ils contiennent
Nuage

 

La plus vieille crotte humaine en dit long sur ce que mangeaient nos ancêtres

 

La zone où a été découvert le coprolithe

Photo : Ainara Sistiaga

Par Florence Santrot

ARCHÉOLOGIE – C’est déjà une découverte en soi : des archéologues ont mis lau jour, dans le sud de l’Espagne, la plus vieille crotte humaine, remontant à 50 000 ans. Surtout, cela permet de savoir avec précision ce que l’on mangeait à l’époque.

Détail des fragments de coprolithe

Photo : Ainara Sistiaga

Le lieu de fouille dans le sud de l’Espagne, sur le lieu-dit El Salt.

Photo : Ainara Sistiaga

La découverte peut prêter à sourire : des archéologues viennent de trouver la plus vieille crotte humaine. Ou plus précisément un coprolithe, soit un excrément fossilisé. Dans le sud de l’Espagne, à El Salt sur les lieux d’un feu de camp d’hommes de Neanderthal, ils ont mis au jour des excréments d’il y a 50 000 ans. Plus précisément, ils ont mis la main sur des fragments de déjection coincés dans des couches de roches. Ces résidus se sont révélés bien plus anciens que ceux trouvés en Turquie (6 000 à 7 000 ans) ou aux Etats-Unis en Oregon (au mieux 14 000 ans).

Au-delà de cette trouvaille, ces scientifiques publient mercredi 25 juin une étude dans la revue Plos One. Ils y détaillent le régime alimentaire de nos ancêtres. Jusqu’à présent, il fallait le plus souvent se fier aux restes retrouvés dans les cendres des feux de camp. De bien maigres éléments pour en tirer des conclusions fiables. Avec cette déjection, ils ont établi que les habitudes alimentaires des hommes de Neanderthal étaient bien plus variées qu’on ne le pensait. Certes, la consommation de viande était très importante, mais cela ne les empêchait pas d’ingérer également des végétaux, contrairement à ce qu’on pouvait penser.

Des doutes sur l’origine humaine de ce coprolithe

Trois des cinq échantillons néandertaliens trouvés contenaient des concentrations élevées de composés générés par la dégradation du cholestérol, présent dans les aliments d’origine animale. Mais deux autres échantillons contenaient également des éléments produits par la décomposition des molécules présentes dans les aliments à base de plantes (tubercules, fruits, noix…). Les scientifiques estiment que celles-ci ont pu représenter 25 % du régime alimentaire de l’Homme de Neanderthal.

Cependant, des doutes demeurent sur le fait que ce coprolithe soit effectivement d’origine humaine. Certains scientifiques suggèrent que les composés retrouvés dans ce fossile pourraient également appartenir à un ours, animal omnivore comme l’homme. Ainara Sistiaga, scientifique de l’université de La Laguna, chercheuse au MIT et coauteur l’étude, avance pour sa part que les ours ne produisent pas le même type de cholestérol que celui des humains. Enfin, elle suggère que les déjections préhistoriques pourraient ne pas être aussi rares qu’on ne le pense.

« Personne ne pense à les chercher », a-t-elle déclaré. « Cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas. » Bien souvent ce qui est sous notre nez reste invisible…

Pourquoi cette crotte ne s’est pas désagrégée avec le temps ?

Il y a plusieurs hypothèses possibles. Jacques Santrot, archéologue, les détaille :– En cas de grand froid, la déjection peut cristalliser à la surface puis se fossiliser et être ainsi préservée dans le temps.

– L’excrément a sans doute été préservé des animaux car il était situé dans une grotte, obstruée par la suite (c’est ainsi que des restes d’un ours ainsi que des traces de pas ont été découverts intacts dans la grotte Chauvet en France).

– De même, si elle était préservée des intempéries ou éloignée d’une rivière souterraine, elle a pu tout simplement séché au fil du temps et se fossiliser.

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