Des milliers d’oies meurent après s’être posées sur des eaux toxiques


Des eaux toxiques au Montana ont fait périr des milliers d’oies. Leur solution est de faire du bruit pour faire fuir les oiseaux. Ce qui n’a pas fonctionné pour ces malheureux oiseaux et ce n’est pas la première fois
Nuage

 

Des milliers d’oies meurent après s’être posées sur des eaux toxiques

 

Sur cette photo datant du 30 novembre, des... (PHOTO AP)

Sur cette photo datant du 30 novembre, des oies des neiges survolent les eaux toxiques de Berkeley Pit.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Los Angeles

Des milliers d’oies sauvages sont mortes après s’être posées sur les eaux toxiques d’une mine désaffectée du Montana, dans le nord des Etats-Unis, alors qu’elles tentaient d’échapper à une tempête de neige pendant leur migration.

Jusqu’à 10 000 oies des neiges se sont posées le 28 novembre près de Butte (Montana) sur le lac que forme cette mine de cuivre à ciel ouvert désaffectée et remplie d’eau et de déchets toxiques, et plusieurs milliers ont péri depuis, a déclaré Mark Thompson.

M. Thompson est directeur des questions environnementales au sein de la compagnie minière Montana Resources, qui gère ce site appelé Berkeley Pit avec la société pétrolière Arco.

Il a déclaré mardi au quotidien Montana Standard que des employés du site avaient tenté d’empêcher la multitude d’oies de se poser sur ce lac qui contient de l’acide sulfurique et des métaux lourds, à l’aide d’alarmes sonores, de projecteurs et d’autres méthodes pour les effrayer. Mais ils ne sont pas parvenus à faire fuir toutes les oies.

La surface du lac toxique de 280 hectares était «toute blanche tant elle était couverte d’oiseaux», a raconté M. Thompson.

Dans les jours suivants, les habitants ont trouvé de nombreuses oies mortes dans des stationnement, devant un casino, sur le bas-côté des routes.

Des milliers d’autres oies auraient péri dans le lac, d’après des vidéos aériennes, selon des responsables.

«Il est difficile de se faire une idée de la mortalité» parmi les oies qui ont été exposées aux substances toxiques, a déclaré au journal Billings Gazette Joe Vranka, de l’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA).

Certains oiseaux ont été trouvés vivants aux alentours de Butte et les autorités disent tout faire pour les sauver.

Ce n’est pas la première fois que des oies périssent sur ce site minier, qui n’est plus en exploitation depuis 1982 et a été rempli depuis par des eaux toxiques.

En 1995, 342 oies mortes avaient ainsi été trouvées flottant sur les eaux.

Selon des représentants de l’EPA, les sociétés qui gèrent le site se verront infliger des amendes si elles ne sont pas en conformité avec les mesures réglementaires conçues pour faire fuir les animaux et les empêcher de séjourner dans ces eaux, comme des tirs de d’armes à feu et d’autres bruits intenses.

http://www.lapresse.ca/

Les oies sauvages seront gazées


Avec toute notre belle technologique, pour éviter les collisions et retards des avions la seule solution est de gazer des oies Je peux comprendre cette nécessité mais pas la méthodes … Ils ne semblent pas avoir trouver un moyen pour les éloignés ..
Nuage

 

 

Les oies sauvages seront gazées

 

Pays-Bas - Les oies sauvages seront gazées

 

© Shutterstock

 

Les oies sauvages vont être gazées à partir de mai autour de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol pour lutter contre leur prolifération, dangereuse pour le trafic aérien, a-t-on appris lundi auprès du ministère néerlandais de l’Infrastructure et de l’Environnement.

 

«Pour réduire la population d’oies autour de l’aéroport, une des nouvelles mesures qui sera mise en place sera le gazage des oies à l’aide d’un certain type de CO2», a déclaré à l’AFP Karin van Rooijen, une porte-parole du ministère.

Un «pacte» a été signé par le gouvernement, les autorités provinciales, des agriculteurs et des organisations de défense de l’environnement prévoyant une série de mesures pour lutter contre la prolifération de ces oiseaux.

50 000 oies

 

Quelque 50 000 oies vivent à proximité de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, soit 14 fois plus qu’en 2005, a précisé la porte-parole, selon laquelle les Pays-Bas sont un «endroit particulièrement attrayant pour les oies, avec beaucoup d’eau partout».

Le nombre de collisions avec des avions ne cesse d’augmenter, a assuré Mme Van Rooijen, ces derniers devant alors atterrir d’urgence ou interrompre leur décollage.

Aucun objectif chiffré n’est prévu par l’accord qui prévoit la poursuite de la chasse des oies et la destruction d’oeufs dans un rayon de 10 kilomètres autour de l’aéroport.

Les agriculteurs se sont par ailleurs engagés à labourer leurs champs aussitôt après la récolte pour enfouir dans le sol les graines pouvant servir de nourriture aux oies.

Des radars seront également utilisés pour détecter la présence d’oiseaux «présentant un risque» au moment du décollage et de l’atterrissage, a précisé Mme Van Rooijen.

http://fr.canoe.ca