Un mystère de l’Égypte antique s’épaissit encore


Dans l’Égypte antique, beaucoup d’animaux ont été momifiés comme les humains. Parmi eux, un oiseau se démarque des autres, c’est l’ibis. Cet oiseau momifié devait être donné en offrante, mais ce qui est remarquable, c’est qu’il en avait beaucoup d’ibis, des millions et il n’y avait aucune trace d’élevage de cet oiseau à cette époque.
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Un mystère de l’Égypte antique s’épaissit encore

Un ibis au zoo de Lille, en février 2019. | Philippe Huguen / AFP

Un ibis au zoo de Lille, en février 2019. | Philippe Huguen / AFP

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur The New York Times

D’où provenaient les millions d’ibis placés en offrandes dans les tombes égyptiennes?

Dans l’Égypte antique, les êtres humains n’étaient pas les seuls à être momifiés. Les catacombes égyptiennes sont remplies d’animaux momifiés, d’insectes, de singes, d’oiseaux, parfois même placés dans des sarcophages.

On imagine qu’ils servaient d’offrandes, placées afin d’honorer différents dieux.

 «De la même manière que l’on installe une bougie dans une église», explique Sally Wasef, une paléo-généticienne australienne.

Parmi ces offrandes, les ibis, un oiseau échassier africain, sont particulièrement représentés.

Probablement placés en offrandes à Thot, le scribe des dieux à la tête d’ibis dans la mythologie égyptienne, ces oiseaux sont l’un des mystères qui entourent l’Égypte antique.

Car le nombre de carcasses présentes à certains endroits est impressionnant. Des millions et des millions d’ibis momifiés s’entassent du sol au plafond dans certaines tombes, à tel point que les chercheurs se demandent où les Égyptiens pouvaient à l’époque se procurer un tel nombre d’oiseaux.

Pas de traces d’élevage intensif

Dans une nouvelle étude dirigée par Sally Wase, des chercheurs et chercheuses pensent avoir trouvé un élément de réponse. Leur équipe a réussi à identifier les génome mitochondriaux complets de quatorze ibis momifiés. Et surprise, les génomes étaient très différents les uns des autres.

C’est surprenant car la théorie qui prévalait jusqu’alors était que les ibis étaient élevés en batterie, quasi-industriellement par des prêtres, afin de les vendre comme offrandes.

Or, si ça avait été le cas, les génomes auraient été très proches, «comme des poulets provenants de la même ferme aujourd’hui».

Au contraire, la diversité génétique des momies est comparables à celle des ibis sauvages d’aujourd’hui, qui se déplacent et se reproduisent librement. Les scientifiques estiment donc plus probable que, plutôt que par un élevage en batterie, les oiseaux aient été obtenus par un apprivoisement à court terme, le temps d’en récupérer assez pour les rituels.

http://www.slate.fr/

Ce Chinois gagne sa vie comme sosie du Boud­dha rieur


Même si cela permet de gagner sa vie, je ne voudrais pas de ce genre de travail pour se faire passer pour un autre en restant assis.

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Ce Chinois gagne sa vie comme sosie du Boud­dha rieur


par  Suzanne Jovet

Plutôt que de se prendre la tête à faire un régime, ce Chinois a décidé de profi­ter de sa ressem­blance aux repré­sen­ta­tions du Boud­dha rieur, une figure majeure de la tradi­tion boud­dhiste.

Il repré­sente géné­ro­sité, fortune, santé, bonheur et amour. Et pour cet artiste dont on ignore le nom, il repré­sente surtout un gagne-pain valable.

Lors de ses imita­tions de Budai, l’autre nom du Boud­dha rieur, l’homme se contente de s’as­seoir en tailleur en riant aux éclats. Les croyants qui assistent à la scène le couvrent alors de billets, d’après la presse chinoise, en offrande à la divi­nité avec laquelle il partage indu­bi­ta­ble­ment des traits.

Source : YouTube/EastA­sian Comedy

https://www.ulyces.co/

140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire


Heureusement que la science à évoluer sur la connaissance de l’environnement, vers l’an 1400 et 1450, 140 enfants de 5 à 14 ans ainsi que des lamas de 18 mois et moins ont été sacrifier et on en enlever leur coeur. Il semble qu’ils sont mort dans un seul évènement pour calmer la colère des dieux alors que c’était la présence d’El Niño qui était présent
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140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire

 

© Twitter, touchstone pictures.

Par: rédaction
Source: BBC, National Geographic

Les archéologues ont mis au jour au Pérou les restes d’un macabre rituel perpétré il y a au moins 500 ans, dévoile la BBC. Ceux-ci sont composés des corps de plus de 140 enfants de la civilisation précolombienne des Chimu, ce qui en fait sans aucun doute le plus gros sacrifice d’enfants de l’Histoire. Le site était caché sous la terre depuis plus de cinq siècles.

Des masses de squelettes d’enfants à la poitrine ouverte, vraisemblablement pour en extraire le coeur, voilà la découverte historique d’archéologues sur le site de l’ancienne capitale de la civilisation Chimu et de l’actuelle petite ville péruvienne de Trujillo. Les Chimu, à leur apogée, contrôlaient d’après les historiens une langue de terre de près de mille kilomètres le long du Pacifique, de l’actuelle frontière entre le Pérou et l’Équateur jusqu’à Lima. Les Chimu, certes moins connus du public que les Incas, furent pourtant la seconde plus grande civilisation précolombienne avant l’arrivée des conquistadors européens (dès 1532).

Hasard

C’est dans ce contexte, quelques décennies avant que ces mêmes Incas ne les dominent (on situe cette prise de pouvoir inca vers 1475), que les Chimu auraient mis en place ce colossal sacrifice d’enfants à des fins rituelles, une pratique très répandue dans les peuples archaïques et que l’on attribue fréquemment aux Aztèques. Ces derniers avaient en effet pour habitude de sacrifier les prisonniers ennemis, de leur arracher le coeur et d’offrir ceux-ci au Soleil, pour que celui-ci ait la force de se lever chaque matin. Les sacrifices d’enfants sont quant à eux plus rare et d’une grande valeur en raison de l’innocence des victimes. On en a trouvé la trace aux quatre coins du monde.

La découverte de Trujillo, si on en parle aujourd’hui, ne date pourtant pas de 2018. C’est en effet en 2011 déjà que des habitants de la région ont attiré l’attention des chercheurs, très actifs dans cette zone chargée d’histoire et de mystères archéologiques, sur des restes humains. Gabriel Prieto, de l’université de Trujillo, dirigeait alors une équipe internationale sur des fouilles dans la région. Il apprend que des os sont réapparus à la surface dans des dunes non loin de là. Il se lance alors aussitôt dans des travaux d’excavation d’urgence et tombe sur l’inimaginable: un gigantesque site de sacrifice au bas d’une falaise, à 300 mètres de l’océan. Une découverte hors normes qui présage alors une exception archéologique.

Cages thoraciques béantes, sternums sectionnés

Les recherches se sont poursuivies sans relâche et il aura fallu cinq ans pour en arriver à des conclusions sans appel et qui font froid dans le dos: ce sont plus de 140 enfants et 200 jeunes lamas qui ont été sacrifiés lors d’un seul et même événement rituel, et ce entre l’an 1400 et 1450, selon la datation au carbone 14 des éléments textiles et de cordes retrouvés sur les restes humains. Mais ce n’est pas tout. Les squelettes très bien conservés – tant des enfants que des animaux – présentaient tous les mêmes lésions au sternum et leurs cages thoraciques étaient béantes, ce qui laisse penser que leur coeur en a été systématiquement extrait à des fins rituelles d’adoration et d’offrande. Selon les analyses, les gestes ont été portés de manière technique et avec assurance, ce qui étaye la piste de bourreaux très entraînés.

Entre 5 et 14 ans

Les analyses des os donnent également l’âge approximatif des victimes, qui avaient de 5 à 14 ans et ont été enterrées en direction de l’ouest, vers l’océan. Les lamas eux, avaient tous moins de 18 mois et étaient enterrés vers l’est, soit vers les Andes. L’ADN des enfants a établi que filles et garçons ont indifféremment été sacrifiés et qu’ils faisaient pour certains partie de la civilisation Chimu elle-même et pour d’autres de groupes ethniques ralliés au royaume précolombien. Non genré et non ethnique, ce sacrifice n’avait donc pas de fondement politique ou belliqueux.

Non loin du site, des restes humains adultes ont été découverts: un homme et deux femmes. Ceux-ci présentaient des traces de coups à la tête, vraisemblablement portés à l’aide d’un objet contondant. Selon les historiens, tout porte à croire que les trois individus ont joué un rôle prépondérant dans l’offrande et ont ensuite été éliminés sommairement.

Des traces de pieds nus d’enfants, de résistance

L’étude des strates a permis d’établir que le gigantesque sacrifice s’est déroulé en un acte magistral unique car tous les enfants ont été retrouvés dans une seule et même couche de boue asséchée par la suite dans un coin du site. Particulièrement préservée, la couche de boue a révélé des traces de pas d’adultes en sandales, du passage de chiens, de pieds nus d’enfants et de jeunes lamas. Des traces de freinage laissent transparaître la résistance des animaux traînés vers le lieu d’offrande.

Les empreintes de pas intactes permettent aussi de révéler le déroulement du sacrifice. Deux groupes d’enfants et de lamas distincts auraient été amenés simultanément, l’un depuis le nord et l’autre depuis le sud, jusqu’au centre de la falaise où leur sort funeste les attendait.

El Niño, ou la colère des dieux

Ce qui a naturellement particulièrement intéressé les scientifiques est la raison de ce sacrifice humain colossal. Là encore, la couche de boue découverte lors des fouilles lève le mystère, relate le National Geographic. Cette énorme quantité de boue traduit des pluies battantes qui ont dû s’abattre sur la région dans les semaines qui ont précédé le rituel. On devine aujourd’hui que cela devait être dû à un phénomène naturel s’apparentant à El Niño et celui-ci avait vraisemblablement provoqué tant une hausse de la température de la mer, et donc une chute drastique de la pêche, que des inondations et glissements de terrain, et donc fait payer aux Chimu un lourd tribut dans leurs cultures et infrastructures agricoles.

Face à de telles déconvenues climatiques, les Chimu auraient commencé à sacrifier des adultes, comme de coutume, pour plaire aux divinités. Mais devant leur échec, ils auraient eu recours à de plus lourdes offrandes, à savoir le sacrifice d’enfants: les peuples devaient en effet offrir ce qui leur était le plus cher afin d’obtenir des faveurs surnaturelles de la part des divinités toutes puissantes. 

« Partie émergée de l’iceberg »

Selon Prieto, qui a fait la découverte de sa vie d’archéologue, ce site unique pourrait en fait n’être « que la face émergée de l’iceberg. On est en droit de se demander si la région ne renferme pas d’autres secrets encore intacts ».

En attendant, sa découverte est inégalée: il a mis au jour le plus grand sacrifice d’enfants que le monde ait connu. Ses conclusions seront consignées dans un rapport complet qui sera ensuite publié par National Geographic.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/

Le Saviez-Vous ► Décodez le comportement de votre chat: 14 choses qu’il essaie de vous dire


Ceux qui ont des chats doivent apprendre à communiquer avec leur boule de poil. Il y a des comportements qui sont évidents alors que d’autres non. Un partage d’un chat qui s’exprime sur ses besoins et de ses congénères
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Décodez le comportement de votre chat: 14 choses qu’il essaie de vous dire

 

Vous avez toujours rêvé de posséder un guide secret pour décrypter le langage et les comportements de votre chat ? Voici quelques trucs que votre chat aimerait que vous compreniez.

S’il te plait, n’interromps pas ma sieste sur ton clavier

 

ISTOCK/ANNA LURYE

Vous, les humains, vous parlez beaucoup du travail que vous faites sur vos ordinateurs mais, vous n’hésitez pas à nous réveiller et à nous chasser lorsque nous dormons dessus. Pourtant, nous savons pertinemment ce que vous allez faire une fois devant votre écran : vous allez regarder des vidéos de chats. Bizarre, non ? Que vous faut-il pour comprendre que nous, les chats, avons besoin de dormir entre 12 et 16 heures par jour ? Sans ça, nous sommes de véritables serpillères ! Par ailleurs, notre corps délicat a besoin de la chaleur de votre ordinateur : la température que nous affectionnons, nous les chats, est d’une dizaine de degrés supérieure à la vôtre.

Arrêtez de me photographier (je n’appartiens pas au clan Kardashian)

Vous, les humains, semblez incapables de vous retenir de nous mitrailler avec votre téléphone, mais vous avez recours à des techniques sournoises – agiter par exemple un jouet sous nos yeux pour attirer notre attention et le laisser tomber dès que nous tournons la tête. C’est cruel. Si nous, les chats, acceptons de nous laisser tirer le portrait, vous pourriez au moins jouer un peu avec nous en échange. Il y a une chose dont vous n’avez toutefois pas à vous soucier lorsque vous nous photographiez : le flash ne nous abîme pas les yeux. Mais il va souvent produire un vilain reflet sur la photo à cause de notre tapetum lucidum (tapis luisant en latin), une couche de cellules ultra-réfléchissantes qui se trouvent au fond de l’œil des félins et qui les aident à voir la nuit.

Enlève tes sales mains de mon ventre, d’accord?

Vous croyez que c’est pour être sympa que nous vous montrons votre ventre ? Dans certains cas, c’est vrai qu’il s’agit d’un signe de camaraderie. Mais à d’autres moments, ça veut dire le contraire. Dans le langage des chats, ça veut plutôt dire : «Tu veux te battre ? Allez viens, viens !». Montrer le ventre est un mouvement de défense indiquant que tous nos membres et griffes sont en mode attaque. Si nous exhibons notre ventre, c’est peut-être aussi que nous essayons simplement de nous étirer.

Je suis un chat… laisse-moi faire mes griffes

ISTOCK/MRTOM-UK

Comme vous, qui devez couper et limer vos ongles pour qu’ils ne finissent pas dans le livre des Records Guinness, nous devons aussi entretenir nos griffes. Mais nous, les chats, avons d’autres raisons de nous en occuper. D’abord parce que gratter nous aide à enlever nos cellules d’ongles mortes. Mais nous le faisons aussi pour marquer notre territoire (nous disposons de glandes sécrétrices dans les griffes) et pour nous étirer (comment pensez-vous que nous restons si gracieux ?).

Hélas, quand nous massacrons votre canapé ou votre tapis préféré, certains d’entre vous décident de nous faire dégriffer. Par pitié, ne le faites pas – c’est comme si on vous sectionnait le bout des doigts. Procurez-nous plutôt un grattoir (vous devrez peut-être en essayer plus d’un avant de trouver un modèle qui nous convienne). Frottez-le avec un peu d’herbe à chat et offrez-nous une friandise quand nous l’utilisons.

Je suis parfaitement capable de me nettoyer seul, merci !

Certains scientifiques estiment que le chat moderne n’aime pas nager ou être mouillé parce que ses compagnons humains le gardent à l’abri de la pluie et de l’eau depuis qu’il a été domestiqué il y a 5000 ou 10 000 ans. En plus, il est vrai que le poil de chat «ne sèche pas très vite et qu’il leur est très désagréable de rester trempé, observe Kelley Bollen, spécialiste du comportement animal au collège de médecine vétérinaire de l’Université Cornell.

Je crois aussi que les chats sont des maniaques du contrôle et qu’ils préfèrent garder les quatre pieds sur le plancher des vaches, et en plus qu’ils détestent la sensation de flotter.»

Et puis qui a besoin d’une douche, hein ? Nous, les chats, naissons avec une trousse de toilette intégrée : des griffes, une langue dure et râpeuse et de la salive à volonté. Mais même si nous haïssons nous retrouver dans l’eau, vous devez toujours vous assurer que nous avons de quoi boire, surtout si vous nous donnez de la nourriture sèche (les aliments en boîtes sont faits à 78% d’eau). Peu importe notre régime alimentaire, nous devons avoir notre bol d’eau, et vous devez le changer tous les jours.

Ne paniquez pas quand je vous «offre» un animal ou un insecte mort

Les spécialistes du comportement animal ont quelques idées sur les raisons qui nous poussent à faire ça. Nous imitons peut-être ce que maman chat faisait pour nous. Ou alors vous remplissez notre gamelle tous les jours et, comme nous ne sommes pas des ingrats, nous vous rendons la pareille. Ou encore nous avons attrapé plus de grillons que nous pouvons en manger et on s’est dit que vous ne cracheriez peut-être pas sur les restes. Et enfin, on vous offre peut-être nos prises pour que vous nous les mettiez de côté pour plus tard. Bref, comme le «grattage», l’offrande de bibittes est dans nos gènes, alors si vous n’aimez pas nos cadeaux, peut-être devriez-vous fixer une clochette à notre cou pour que nous ne puissions rien capturer.

Je miaule pour te dire quelque chose, mais quand tu me réponds en miaulant, il est clair que tu ne parles pas le chat !

La science a découvert que les chats peuvent produire plus d’une douzaine de miaulements, chacun ayant un sens qui lui est propre. En général, les chatons miaulent pour communiquer avec leur mère, mais les chats adultes ne miaulent que pour communiquer avec les humains. (Pour communiquer entre nous, nous préférons le sifflement, le grognement et le cri perçant.) Les maîtres de chat les plus réceptifs parviennent à différencier un miaulement de «J’ai faim» d’un «Qu’est-ce que je m’ennuie !» ! Ou un «J’ai mal» d’un «J’ai peur». Quand vous nous miaulez un truc, nous reconnaissons votre voix, mais pour nous c’est comme si vous parliez le langage de certains commentateurs sportifs : on ne comprend rien de ce que vous dites !

Nous, les chats, n’avons aucun problème avec la nudité

 

ISTOCK/ANNA LURYE

Les humains sont animés du terrible désir de nous infliger chapeaux, cravates, robes et autres fringues. Mais nous sommes quoi pour vous, hein ? Des chiens ? Nous détestons nous sentir enfermés ou confinés, et si vous nous surprenez parfois à nous frotter à l’un de vos chandails, c’est simplement que nous aimons le contact du tissu sous nos griffes ; ça ne veut pas dire que nous rêvons de le porter. Nous n’avons pas besoin de vêtements pour nous sentir couverts : notre pelage contient plus de 21 000 poils au centimètre carré. (Saviez-vous que la superficie d’un chat, poils compris, est en gros la même que celle d’une table de ping-pong ?)

Arrêtez d’accuser mes poils d’être à l’origine de vos allergies

Pourquoi tant d’humains sont-ils allergiques à nous ? (Les allergies aux chats seraient deux fois plus nombreuses que les allergies aux chiens.) Vous en connaissez, vous, des chats qui sont allergiques aux humains ? Et les humains sont vraiment prompts à accuser nos poils. Mais ce qui cause vos éternuements et votre toux est en fait une protéine extrêmement tenace et adhérente qui se trouve sur notre peau et que l’on appelle «Fel d 1». Et désolé de décevoir tous ces gens qui se sont donné la peine d’acheter une espèce soi-disant «hypoallergénique», mais un tel chat n’existe pas ! Certaines races produisent moins de Fel d 1 que d’autres, mais tous les chats en sécrètent.

On aimerait vraiment que vous trouviez un autre animal à diaboliser

Les chats noirs porteraient malheur ; dans certaines régions de France, croiser un chat un premier janvier vous condamnerait à 365 jours calamiteux; les chats seraient les compagnons préférés des sorcières et des vilains. Il nous a fallu des siècles à nous les chats pour nous débarrasser de cette mauvaise (et complètement fausse) publicité. Cessez de colporter ces mensonges. Et continuez plutôt, vous les humains, de faire ce que votre espèce fait de mieux : dire du mal de votre prochain.

Pourriez-vous arrêter de ridiculiser les gens qui nous aiment, nous, les chats ?

Alors que ceux qui aiment les chiens sont perçus comme des gens extravertis, sympas et actifs, les amoureux des chats sont traités de tous les noms. Ça nous fait de la peine.

Quand nous nous arrêtons, tombons et roulons sur nous, ce n’est pas un accident.

 

ISTOCK/KNAPE

Observez bien l’heure et  le lieu de nos singeries pour comprendre, parce que c’est souvent une stratégie du genre : «Coucou, regarde-moi.» Est-ce que ça arrive quand vous êtes au téléphone ? Sur l’ordinateur ? Lorsque vous vous chaussez pour quitter la maison ? Souvenez-vous que vous voyez beaucoup de monde dans une journée alors que nous, chats, possédons une audience plutôt limitée – les gens avec lesquels nous vivons –, alors soyez bon public.

Quand nous miaulons sans arrêt, c’est peut-être un appel à l’aide

Certaines races de chat, comme l’Oriental à poil court ou le siamois, sont plus volubiles que d’autres. Mais si votre chat, habituellement plutôt silencieux, devient soudain très «bavard», il est peut-être malade et devrait être conduit chez le vétérinaire. Mais il miaule aussi peut-être pour une autre raison, moins inquiétante : le besoin d’attention. Vous, les humains, généralisez sur le fait que les chats sont des solitaires, des créatures réservées. Faux ! Nous avons bien sûr besoin de moments calmes, mais nous aimons aussi la compagnie, surtout si vous êtes partis toute la journée.

Quand nous faisons nos besoins hors de notre bac, ce n’est pas juste pour vous contrarier

Si nous faisons une infection urinaire, il nous arrive parfois de ne pas arriver au petit coin pour chat. Pour savoir ce qui se passe et s’il y a d’autres problèmes, emmenez-nous chez le vétérinaire. Nous, les chats, aimons que notre litière soit comme la chevelure de Kate Middleton : propre et abondante. S’il vous plait, changez-la tous les jours, et, idéalement, donnez-nous une boîte ouverte ; nous les préférons aux modèles fermés.

PAR DARYL CHEN

http://selection.readersdigest.ca

Une motte de beurre vieille de 2000 ans découverte en Irlande


Du beurre de 2000 ans, il a vraiment passé la date de péremption. Je n’oserait pas en mettre sur mon pain
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Une motte de beurre vieille de 2000 ans découverte en Irlande

 

© MYCHELE DANIAU / AFPUne motte de beurre vieille de 2000 ans découverte en Irlande

Un Irlandais est tombé par hasard sur une motte de beurre vieille de deux millénaires, et conservée dans la tourbe.

Jack Conaway était en train de travailler dans la tourbière d’Emlagh, dans le Comté de Meath en Irlande, lorsqu’il a fait une découverte pour le moins surprenante… et malodorante : une énorme motte de beurre vieille de 2.000 ans.

Une offrande. Cette motte d’une dizaine de kilos a probablement été enterrée comme offrande aux dieux, à une époque où le beurre était un produit de luxe qui pouvait aussi servir de monnaie d’échange, explique le site du musée médiéval du comté de Covenqui a révélé l’information le 10 juin. C’est l’humidité et l’acidité du sol qui auraient permis la conservation du beurre, décrit par les archéologues comme granuleux et sentant très fortement le fromage.

http://francais-express.com/

Le mystère des crânes aztèques est enfin élucidé


Qui étaient les crânes qui servent de masques aux Aztèques. Les sacrifices, étêtement, immolation, démembrement étaient chose courante a l’époque précolombienne
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Le mystère des crânes aztèques est enfin élucidé

 

Un masque-crâne aztèque découvert sur le site du Templo Mayor à Mexico, l'antique Tenochtitlan. CREDIT: Corey S.Ragsdale

Un masque-crâne aztèque découvert sur le site du Templo Mayor à Mexico, l’antique Tenochtitlan. CREDIT: Corey S.Ragsdale

Par Bernadette Arnaud

30 ans après leur découverte, des archéologues pensent avoir percé l’énigme des masques-crânes aztèques

OFFRANDES. Des têtes à faire peur ! Mises au jour dans les ruines du célèbre Templo Mayor de Mexico – le principal complexe cérémoniel de l’antique Tenochtitlan – une série de huit crânes aux faces perforées, uniques au Mexique, intriguait depuis des années les chercheurs. Qui pouvaient bien être les victimes transformées ainsi en morbides offrandes sacrificielles, dont certaines étaient portées en masque chez les Aztèques ? Dans quel but s’était-on donné la peine de transformer ces têtes en leur retirant des parties osseuses, en les transperçant au niveau des cavités nasales par des lames de silex taillé, et en remplaçant les yeux par des incrustations de coquillage et de pyrite ? D’autant qu’à leur côté figuraient une trentaine d’autres crânes décapités, sans la moindre altération. S’agissait-il de personnages particuliers ?

La réponse figure dans une récente publication de la revue Current Anthropology dans laquelle Corey S. Ragsdale, anthropologue à l’université du Montana, à Missoula (Etats-Unis), présente les résultats de nouvelles analyses. Ces poignantes reliques, exhumées au niveau du temple de Huitzilopochtli (divinité de la guerre et du soleil), seraient en fait celles de guerriers vaincus, capturés lors des multiples « guerres fleuries auxquelles se livraient les Aztèques (lire encadré) pour faire leurs sacrifices.Le Templo mayor contenait en effet deux sanctuaires majeurs, l’un consacré à Tlaloc, le dieu de la pluie et des orages, et le second à Huizilopochtli, le dieu sanguinaire. C’est au sommet de ce dernier qu’étaient pratiqués les sacrifices rituels, avant que les corps des victimes ne soient jetés au bas des escaliers du monument. L’examen des 8 masques-crânes a ainsi permis d’établir que les victimes avaient été immolées au cours du règne du souverain aztèque Axayacatl (1469-1481). Leur comparaison avec plus de 127 crânes non modifiés a en outre démontré qu’ils appartenaient à des guerriers de haut rang (élite), ce qui n’étaient pas le cas des autres reliques.

L’âge de l’ensemble des victimes (crânes remaniés ou non) a pu être établi entre 30 ans et 45 ans,  tous étant majoritairement de sexe masculin. L’étude de leur état dentaire a aussi permis de retracer leur origine géographique.

« Elles venaient de l’ouest du Mexique, de la côte du Golfe et de la vallée de Mexico », précise Corey Ragsdale, joint par Sciences et Avenir.

Mais ce sont les pathologies détectées qui ont surtout permis d’établir la différence de statut social.

« Seuls les crânes non modifiés comportaient d’importantes traces de pathologies, d’usure dentaire et de carences dues à un stress nutritionnel élevé, et non les masques-crâne », confirmant une origine sociale précaire pour les uns, privilégiée pour les autres.

Sacrifices humains au Templo Mayor

Illustration de sacrifice provenant du codex Magliabechiano, un codex aztèque datant du milieu du XVIe siècle

Les sacrifices humains constituaient une large part de l’idéologie religieuse des Aztèques, autant qu’un moyen de soumettre les populations vaincues. Il était courant de procéder à des décapitations, des extractions de cœur (cardiectomie) ou des démembrements. Bien que le nombre des victimes de Tenochtitlan soit inconnu, les estimations avancées à partir des données ethnohistoriques évoquent souvent des milliers de cas. Un chiffre de 20 000 tués en une seule année apparaît même de temps à autre dans la documentation. Pour Eric Taladoire, professeur émérite d’archéologie précolombienne à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, il s’agirait de chiffres fantaisistes dont les sources ont été mal interprétées, et qui n’ont rien à voir avec la réalité.

La Guerre fleurie

La guerre fleurie est le nom traduit du nahuatl Xochiyaoyotl qui était attribué aux batailles opposant des Aztèques (c’est à dire des Mexicas, et leurs alliés de la Triple Alliance -Alcolhuas et Tépanèques), aux habitants de Tlaxcala ou des cités voisines dans la vallée de Mexico. Très codifiées, ces guerres servaient essentiellement à s’emparer de prisonniers pour les sacrifier aux dieux.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Les momies égyptiennes d’animaux étaient-elles une arnaque?


En Égypte ancienne, des offrandes de momies animales étaient chose courante.En Égypte ancienne, des offrandes de momies animales étaient chose courante. La majorité comprenait soit quelques os ou rien du tout. Peut-être s’agissait-il d’une arnaque ? Peut-être que les gens le savaient ?
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Les momies égyptiennes d’animaux étaient-elles une arnaque?

 

Y a-t-il eu arnaque à grande échelle au coeur de l’Egypte ancienne ? Des scientifiques ont déclaré dimanche avoir découvert un « scandale » au cœur de l’industrie de la momification d’animaux de l’époque.

Selon ces recherches réalisées par l’Université de Manchester et dévoilées par la BBC News et le programme BBC’s Horizon, un tiers des momies en tissus étaient vides à l’intérieur.

Ce travail scientifique, le plus important de son genre, a permis d’analyser plus de 800 momies (chats, oiseaux, crocodiles) aux rayons X et au scanner. Près d’un tiers d’entre elles contenaient des animaux entiers et extrêmement bien conservés, d’autres seulement quelques restes, précise la BBC News.

 

Des offrandes religieuses

Selon l’étude, l’existence de ces momies animales était liée à une coutume très répandue :

« Les momies animales étaient des cadeaux votifs. Aujourd’hui, on allume un cierge à l’église; en Égypte à cette époque, on déposait une momie animale », explique Lidija McKnight, une égyptologue de l’Université de Manchester.

Les fouilles ont révélé que la demande pour ces offrandes sacrées était très importante. Près de 30 immenses catacombes ont été découvertes ces dernières années, dans lesquelles étaient entassées des millions de momies du sol au plafond. Chaque tombe était dédiée à un animal en particulier, comme un chien, un chat, un crocodile ou un singe.

Les scientifiques estiment à 70 millions le nombre d’animaux momifiés par les Égyptiens.

« Les animaux ont été élevés et tués en quantité industrielle », raconte Campbell Price, chercheur au musée de Manchester. « Ils étaient jeunes et tués quand ils étaient encore petits. Pour atteindre les objectifs, les confectionneurs ont dû avoir recours à des programmes d’élevage intensif ».

Pourtant, malgré le très grand nombre d’animaux sacrifiés, les chercheurs estiment que les fabricants de momies luttaient pour répondre à la demande. Ce qui pourrait expliquer pourquoi certaines de ces momies étaient en réalité dépourvues des restes d’animaux qu’elles représentaient.

Un fait déjà connu des scientifiques

Cependant, ces mêmes chercheurs qui évoquent avec malice un « scandale », ne considèrent pas les momies vides comme étant une véritable arnaque de l’époque.

« Nous avons toujours su que toutes les momies animales ne contenaient pas ce que nous attendions », explique Lidija McKnight. « La vraie révélation est que plus d’un tiers des momies examinées ne contenaient aucune matière animale, et donc aucun reste d’os ».

La chercheuse estime qu’ils confectionnaient les momies avec des objets associés à la vie des animaux, ou bien avec des objets qu’ils avaient à disposition. Quant aux pèlerins, ils avaient sans doute conscience que les animaux n’étaient pas entiers.

« Nous ne pensons pas que ce soit une contre-façon ou du faux », conclut Lidija McKnight. « Et il arrive parfois que les plus belles momies recouvertes de tissus ne contiennent aucun reste des animaux eux-mêmes ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le saviez-vous ►Indiens Jivaros : Des réducteurs de têtes


Une pratique, des rituels, qui ont perduré depuis des lustres .. qui peut-être encore aujourd’hui la réduction des têtes est pratiquée .. Des croyances, mélée au prestiges, ces têtes ont marqué l’histoire de ces peuples de Jivaros
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Indiens Jivaros : Des réducteurs de têtes

 

Tete réduite Jivaros d'un singe

La réduction de tête a été aussi appliquée aux animaux comme ce singe. © dinosoria.com

 

Popularisés par la littérature d’exploration et les films d’aventure, en raison de leur technique de réduction des têtes, les Indiens Jivaros font encore partie aujourd’hui des peuplades les plus primitives d’Amérique du Sud.

C’est d’ailleurs certainement la peur qu’ils ont toujours inspirée à leurs ennemis qui leur a permis de survivre à l’invasion des Européens.

Si la sinistre réputation des Jivaros a été connue après l’annexion de l’Amérique du Sud par les Blancs, elle était déjà célèbre bien avant. Les Incas, eux-mêmes, les craignaient.

Vers 1450, les soldats de Tupac Yupanqui éprouvaient déjà une réelle répulsion vis-à-vis de ces Indiens. Ils étaient réputés pour être de féroces combattants, mais surtout, les Incas savaient qu’ils ne faisaient aucun prisonnier.

Ceux qui étaient pris étaient décapités. Leurs têtes étaient alors réduites pour devenir moins grosses qu’un poing.

Après de sanglants affrontements, les Incas finirent par remporter la victoire. Cependant, ils ne purent soumettre totalement les Jivaros. Les rescapés se réfugièrent dans la forêt immense et impraticable d’Amérique du Sud.

Les Jivaros font partie d’un petit groupe linguistique isolé. Ils vivent de la chasse, de la pêche et de la cueillette.

L’unité sociale des Jivaros est la famille. Cette notion est prise dans le sens large du terme c’est-à-dire que chaque famille composée de plusieurs générations vit regroupée dans une grande maison. Cette maison est divisée en deux parties, l’une pour les hommes et l’autre pour les femmes.

Chaque habitation fait partie d’un groupe de maisons dont la cohésion repose sur les liens familiaux.

Les Jivaros aujourd’hui. © P. Ramirez

Les Jivaros sont aussi des guerriers. Leur société est égalitaire et ils ne se dotent d’un chef qu’en cas de conflit. Mais, ces conflits sont nombreux. Les Jivaros ont pour ennemi héréditaire les Achuaras, une tribu voisine.

Quand les Achuaras ne suffisent plus à assouvir les instincts sanguinaires de la communauté, les Jivaros s’entre-tuent entre eux sous divers prétextes. La vraie raison est le prestige guerrier.

Les Tsantsas
Le plus grand guerrier est celui qui tue le plus d’ennemis
. De chacune de ses victoires, il conserve un petit souvenir : une tête décapitée puis réduite.

Cette tradition a surtout pour objectif que l’esprit du mort, le muisak, ne revienne pas se venger.

Pour éviter cette vengeance d’outre-tombe, le guerrier accomplit un rituel complexe destiné à emprisonner l’âme du mort dans sa propre tête, soigneusement réduite, et appelée tsantsa.

La réduction des têtes
La préparation de la tête dure plusieurs jours ; opérations pratiques alternent avec cérémonies magiques.


Pour éviter tout risque de décomposition, la réduction commence dès le retour vers le village. Les paupières sont cousues pour que le mort ne puisse voir ce qui l’entoure. La peau racornie est peinte en noir afin que l’esprit du défunt soit plongé dans l’obscurité pour l’éternité.

Tête réduite Jivaros exposée dans un Musée du Pérou. © dinosoria.com

Les os du crâne, préalablement enlevés, les yeux et les dents sont jetés en offrandes aux anacondas.

Une fois ce rituel achevé, un trou est percé au sommet de la tête réduite et un lien y est passé. Le tsantsa est alors enveloppé dans une toile puis déposé dans une jarre de terre conservée par le guerrier.

Il ne ressort les têtes de ses ennemis que pour les porter autour du cou lors des fêtes.

Les Jivaros aujourd’hui

À partir du 19e siècle, les Jivaros ont commencé à échanger les têtes réduites contre divers objets et armes. Les trafiquants ont revendu les têtes en Europe. Ce sont toujours des curiosités très recherchées par les collectionneurs et les musées.
Un trafic de faux tsantsas est d’ailleurs très florissant.

Aujourd’hui, les Jivaros, jamais réellement pacifiées par les Blancs, vivent toujours dans la forêt. Ce groupe amérindien est présent dans les forêts tropicales de la haute Amazone ; en Équateur et au Pérou. La population est estimée à environ 5000 individus.

Ils se font la guerre épisodiquement. Il arrive, dit-on, que certains muisaks soient encore réduits à l’obscurité éternelle.

Cette pratique semble toujours perdurer, bien que beaucoup plus rarement, malgré la sévérité des lois équatoriennes et péruviennes.

V.Battaglia (11.2005)

http://www.dinosoria.com

 

Le saviez-vous ► Un grain de sel et son histoire


Le sel, aujourd’hui on en retrouve partout, voir même trop, tellement que des mises en gardes contre les abus du sel. Pourtant, il fut une époque ou le sel était aussi cher que des épices, la salière tenait une place de choix sur les tables pour les pauvres et les riches … Le sel pouvait conjurer le mauvais sort ou être un présage de mauvais augure
Nuage

 

Un grain de sel et son histoire

 

Le sel est un aliment indispensable à l’homme.

Dès la plus haute antiquité, il a été tenu en haute estime ; il était employé dans les sacrifices et les offrandes aux dieux ; il était le symbole de la purification. Chez les Hébreux comme chez les Arabes, le sel était aussi l’emblème de l’amitié et deux personnes qui en avaient mangé ensemble étaient unies par le plus sacré des liens.

Chez les Grecs et les Romains, le sel était l’habituel condiment ; il devait toujours être tenu dans un grand état de propreté ainsi que la salière.

 

Renverser cette dernière était considéré comme un mauvais présage. Cette superstition s’est perpétuée jusqu’à nous.

Les nouveau-nés avaient à leur naissance le corps frotté de sel.

Le mot salaire aurait pour origine la distribution de sel, faite régulièrement aux troupes romaines.

 

Quand une ville était détruite et rasée, on semait du sel sur son emplacement parce qu’on croyait qu’il rendait le sol stérile.

Les Romains connaissaient le sel gemme, mais ils avaient établi aussi des salines en quelques points du littoral de l’Italie et de l’Afrique.

Au moyen-âge, en Europe, on appréciait aussi le rôle du sel. Le commerce du condiment qui avait été libre jusqu’au XIVe siècle, devint à partir de cette époque l’objet d’impôts accrus successivement ; la perception de ces impôts causa plus d’une fois des désordres graves parmi le peuple. A certaines époques le prix du sel devint si exagéré que les riches seuls pouvaient se permettre d’en assaisonner leur pain.

A la fin du règne de François 1er, il coûtait aussi cher que les épices de l’Inde. Aujourd’hui encore, bien qu’à bas prix, il est frappé d’un impôt énorme qui représente plusieurs fois sa valeur.

Après ces quelques lignes indispensables consacrées au sel, nous nous occuperons du récipient qui sert à le contenir et des variations qu’il a subies à travers les siècles.

 

Salière créée pour François Ier par Benvenuto Cellini

A Rome, la salière était, en même temps qu’une pièce importante du service de la table, un ustensile du culte familial.

Toute famille, même de fortune très modeste, tenait à honneur de posséder une salière d’argent qu’on se transmettait de père en fils. Le milieu de la table lui était réservé d’ordinaire ; quand on voulait faire honneur à un convive on le plaçait devant lui.

La salière était posée sur un plat d’argent. Ceux qui étaient trop pauvres pour se procurer ce récipient, mettaient le sel dans une coquille.

Oublier de servir la salière ou négliger de l’enlever était un signe de mauvais augure.

Au moyen âge, les gens du peuple utilisaient, comme salière, un creux fait dans la mie d’une tranche de pain, et cet usage persista jusqu’au milieu du XVIe siècle.

Au contraire, sur la table des rois et des grands, la salière était une pièce d’orfèvrerie de grande valeur et de formes compliquées. Parfois ses dimensions étaient énormes, avec un saleron en matière dure, agate ou cristal de roche, supporté par un personnage ou un animal en métal ciselé.

Dans l’inventaire de Charles V, datant de 1380, cité par M. Delaborde, on remarque

« une salière d’or en manière de nef, garnie de pierreries, et aux aux deux bouts il y a deux dauphins et dedans deux singes qui tiennent deux avirons, et autour de la salière il y a 8 rubis, 8 saphirs et 28 perles, et au long du mat de la nef, qui est d’or, il y a 4 cordes de menues perles et il y a 2 rubis et 2 saphirs percés et une grosse perle à moulinet, pendant à une chaîne d’or au col d’un singe qui est sur le mat. Au pied de la dite salière, il y a 6 rubis et 6 saphirs et 24 perles, pesant 8 marcs, 3 onces. »

Salière (Paris, ca. 1527-1528)

Au début du XVIe siècle, même complication, puisque l’inventaire de Charles-Quint (1536) mentionne une salière d’or « ayant par dedans une horloge ». Beuvenuto Cellini a exécuté pour François Ier plusieurs salières, dont une célèbre conservée actuellement au musée de Vienne.

Les salières de la fin de ce même siècle sont beaucoup plus simples, elles sont à un seul saleron hémisphérique creusé au sommet d’un prisme rectangulaire ou hexagonal ayant de 5 à 10 centimètres de hauteur. Pierre Reymond de Limoges a exécuté des salières remarquables d’émaillerie peinte dont quelques-unes sont au Louvre.

 

Salière (Angleterre, vers 1720).

Notre grand musée possède aussi des salières de Bernard Palissy, d’autres en faïence d’Oiron d’une valeur considérable.

 Au XVIIe siècle, la salière se simplifie.

Le plus souvent en métal, elle ressemble à une bobine portée sur trois pieds en boules, et porte un seul saleron toujours pratiqué à son sommet. A la fin du même siècle, elle s’élargit par la base de manière à se renverser moins facilement.

La forme actuelle n’apparaît guère que sous Louis XV. Nous reproduisons deux beaux modèles de salières dus à Pierre Germain, le célèbre orfèvre. L’une est à deux salerons ; la seconde n’en possède qu’un seul.

http://www.gloubik.info

Renverser une salière : Le sel était bénéfique (il conservait les aliments) et faisait l’objet d’un impôt (la gabelle), donc en gaspiller porte malheur.

Ayant des vertus bienfaitrices, répandre du sel dans les coins d’une maison ou en jeter par dessus son épaule éloigne évidement les démons. 

 

La Gabelle
    

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