Le Saviez-Vous ► 3 choses à savoir sur l’odeur corporelle


Nous avons toute une odeur corporelle, Les aisselles sont ceux qui sentent le moins bon et le déodorant peut nous aider. Au-delà de la mauvaise odeur,  l’odeur corporelle constitue un moyen de séduction et parfois une alarme d’un problème de santé
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3 choses à savoir sur l’odeur corporelle

3 choses à savoir sur l'odeur corporelle

 

Parfois excessive, parfois trop camouflée, l’odeur corporelle de chaque personne est unique. Découvrez les informations à connaître à ce sujet.

Notre nez s’habitue aux odeurs. Peu importe qu’il s’agisse des bonnes odeurs (notre parfum préféré) ou des mauvaises (l’haleine de notre chien), elles finissent par tendre vers la neutralité à cause d’une « fatigue olfactive ». Mais du coup, comment pouvons-nous connaître notre propre odeur ? Est-ce que nous pourrions sentir mauvais sans le savoir ? Voici quelques éléments de réponse.

1- Oui, nos aisselles sentent mauvais

Si vous êtes capable de transpirer, vous avez une odeur corporelle. Chaque être humain ayant atteint la puberté fabrique des substances grâce aux glandes sudoripares qui libèrent une odeur lorsqu’elles entrent en contact avec les bactéries de la peau. Seulement 2% de la population n’a pas à s’inquiéter de l’odeur de ses aisselles, d’après une étude anglaise citée par Reader’s digest. Pour les autres, pas de chance, le déodorant reste la seule solution.

2- L’odeur corporelle n’est pas une mauvaise chose

Notre odeur unique est une arme secrète pour attirer nos éventuels partenaires, d’après plusieurs travaux scientifiques. La cacher sous des produits artificiels pourrait nous faire perdre des « points ». Mais une odeur un peu trop forte peut également faire fuir ceux qui nous entourent. La solution ? Une bonne hygiène quotidienne pour éliminer les bactéries sur la peau responsable de la mauvaise odeur, des déodorants qui ne contiennent pas trop de parfums, et le choix de vêtements propres en coton qui permettent d’absorber la transpiration tout en laissant la peau respirer.

3- Parfois, c’est un signal d’alarme

Si vous estimez que votre odeur corporelle est particulièrement mauvaise et qu’elle interfère avec votre qualité de vie, votre médecin peut vous venir en aide. Il existe des solutions, en fonction de la zone à l’origine de l’odeur, comme des crèmes antibiotiques, des pilules, des injections ou des techniques chirurgicales pour éliminer les odeurs.

Par ailleurs, une odeur désagréable peut également signaler un problème de santé. Certains troubles métaboliques, une insuffisance hépatique ou rénale, un empoisonnement de métaux lourds, la goutte ou encore la fièvre typhoïde peuvent se manifester par un symptôme « malodorant ». Si vous remarquez un changement soudain et intense de votre odeur corporelle alors que vous n’avez pas modifié votre hygiène de vie, consultez un médecin. 

http://www.santemagazine.fr

Le Saviez-Vous ► Pourquoi ne pouvons-nous pas sentir notre propre odeur?


Il y a des jours dans le bus, je sens des odeurs désagréables et très fortes de transpiration, (une fois j’ai eu des hauts de coeur tellement que l’odeur de transpiration était forte), d’odeurs d’ail ou de parfum très fort. Il semble que le cerveau, n’avertit pas notre propre odeur corporelle ce qui peut parfois incommoder certaines personnes. Qu’est-ce qu’on fait ? On informe à la personne au risque de la choquer ?
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Pourquoi ne pouvons-nous pas sentir notre propre odeur?

 

RCQC  |  Par Radio-Canada.ca

Peut-être vous êtes-vous déjà retrouvé à côté de quelqu’un qui sentait mauvais, mais qui ne semblait pas s’en rendre compte? Le chroniqueur Benoit Chartier explique à l’émission Gravel le matin diffusée sur ICI Première pourquoi nous ne pouvons pas sentir notre propre odeur.

Le cerveau ne considère pas qu’il est nécessaire de sentir notre odeur corporelle

« Les odeurs des autres humains ou des animaux sont un signe de danger, précise Benoît Chartier. Pour les hommes des cavernes, un autre humain, ça voulait dire quelqu’un qui pouvait voler leur lunch. Quoique la situation est aussi actuelle dans certains bureaux… »

Lorsque le nez capte une odeur, le cerveau envoie un message, ce qui nous permet de sentir. Comme notre odeur corporelle est persistante, le cerveau enregistre l’odeur, mais la met de côté et l’ignore. Ce qui explique pourquoi certains sentent mauvais ou mettent trop de parfum…

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Cet étrange syndrome donne constamment une odeur de poisson pourri


Un syndrome qui doit être difficile à assumé sur le plan social, surtout que les gens jugent tellement vite sans savoir le fond des choses. Cette dame à beaucoup de ténacité, en plus de dégager une odeur de poisson pourri, elle n’a pas d’odorat, mais elle sensibilise les gens qui se rebutent à son odeur
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Cet étrange syndrome donne constamment une odeur de poisson pourri

Cet étrange syndrome donne constamment une odeur de poisson pourri

Cette Anglaise souffre du syndrome de l’odeur du poisson pourri.Photo Gentside Découverte

Syndrome de l’odeur du poisson pourri, c’est l’autre nom de cet étrange trouble métabolique: la triméthylaminurie. Ce syndrome ne menace pas la vie des personnes mais il s’avère particulièrement handicapant au quotidien et pour cause, sa caractéristique principale est de faire émettre aux malades une odeur corporelle de poisson.

C’est le cas de Kelly Fidoe-White, cette Anglaise de 36 ans vivant à Oldham est victime de ce syndrome depuis sa naissance. D’après les médecins, les patients atteints de ce trouble produisent une gamme d’odeurs corporelles fortes comprenant celle du poisson, mais aussi des oignons ainsi que des fèces. Kelly décrit sa propre odeur comme un mélange de poisson et d’oignon.

«En dehors de l’odeur en elle-même, il y a très peu d’autres symptômes et bien sûr, il y a les effets secondaires de l’anxiété, de l’isolement social. C’est dur», a-t-elle confié à Barcroft. «À ma connaissance, ce syndrome affecte 300 à 600 personnes dans le monde, ce n’est pas très connu».

UNE ENZYME QUI FAIT DÉFAUT

D’origine génétique le plus souvent, la triméthylaminurie est causée par un défaut d’une enzyme censée transformer la triméthylamine. Un composé malodorant issu de la dégradation de certains aliments dans l’organisme. Normalement, cette triméthylamine est, grâce à l’enzyme, convertie en oxyde de triméthylamine qui n’a lui pas d’odeur. 

Toutefois, sans l’enzyme fonctionnelle, le corps des malades comme Kelly est incapable de décomposer la molécule qui se met alors à s’accumuler dans l’organisme et est évacuée à travers tous les fluides corporels, transpiration, respiration et urine. D’où l’odeur nauséabonde que les malades émettent sans même s’en rendre compte.

«N’ayant aucun sens de l’odorat, je ne sais pas ce qui affecte réellement mon corps», a expliqué Kelly. «Il n’y a pas de pilule magique que l’on peut prendre pour avoir une meilleure odeur, personnellement, je prends un cocktail de médicaments».

La jeune femme doit également surveiller son alimentation.

«L’une des choses que [les docteurs] vous disent: « si ça sent quand ça rentre, cela va sentir quand ça sortira ».

Les aliments comme le poisson ou les fruits de mer sont les principaux déclencheurs», a-t-elle précisé.

Le fait que Kelly ne puisse pas détecter sa propre odeur est une malheureuse coïncidence qui s’ajoute au syndrome.

UN DIAGNOSTIC QUI A MIS PLUSIEURS ANNÉES

Son diagnostic a été réalisé il y a deux ans, mais Kelly ignore si son trouble est d’origine génétique ou si elle l’a développé au cours de son enfance. C’est durant ses premières années d’école que les signes sont apparus. Ils se sont ensuite intensifiés à l’adolescence.

Au cours de cette période, Kelly prenait quatre douches par jour, changeait son uniforme deux fois en une journée et vidait des déodorants en très peu de temps pour tenter de masquer l’odeur, sans qu’aucune de ses techniques ne fonctionne.

«C’était difficile à gérer à l’adolescence», a confirmé la jeune femme.

Kelly a commencé à consulter dès la fin de son adolescence mais aucun spécialiste n’arrivait à diagnostiquer son trouble. Après avoir elle-même étudié ses symptômes, elle a insisté auprès des médecins pour obtenir une réponse. Réponse qu’elle a enfin obtenu en 2015. Ce diagnostic lui a permis d’apprendre qu’une abondance de déodorants et douche ne faisait qu’empirer l’odeur.

UN HANDICAP POUR LA VIE SOCIALE

Aujourd’hui, Kelly utilise des produits spéciaux et prend des médicaments pour améliorer sa capacité à métaboliser les molécules responsables et rééquilibrer les bactéries de son corps. Toutefois, son quotidien et notamment sa vie sociale restent délicates. Si elle a aujourd’hui trouvé l’âme soeur, elle a dû faire face à de nombreuses plaintes de ses collègues au travail. 

Elle occupe désormais un poste de radiologue de nuit au Royal Oldham Hospital afin de croiser le moins possible de collègues. Faysal Bashir, radiologue et collègue de Kelly a témoigné:

«Vous pourriez tracer l’odeur de Kelly dans le couloir. C’est une odeur forte et distincte». Il a ajouté: «J’ai eu beaucoup de plaintes au sujet de l’odeur de Kelly […] C’est difficile quand vous recevez ces plaintes sur Kelly alors que c’est une bonne amie».

Ces difficultés ont causé une grave anxiété chez la jeune femme. Mais le diagnostic réalisé en 2015 ainsi que le soutien de ses proches, lui ont permis de surmonter la situation et de pouvoir en parler. Elle s’applique maintenant à sensibiliser les gens sur son syndrome dans l’espoir de le déstigmatiser.

«Je ne suis pas inquiète par ce sujet maintenant», a-t-elle assuré.

«Je ne peux pas dire que si quelqu’un se plaint demain, je ne trouverais pas ça un peu vexant. Mais je gère cela en informant cette personne maintenant», a-t-elle conclu.

http://fr.canoe.ca

Quand l’odorat permet d’identifier un criminel


Je me demande si en Justice cela serait acceptable d’identifier un criminel par son odeur corporelle. Surtout que le témoin ne pourrait pas identifier avec assez précision, plus de 3 odeurs
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Quand l’odorat permet d’identifier un criminel

 

Lors d’une enquête, la police fait souvent appel aux témoins oculaires pour démêler les faits et arrêter le coupable.   D’après les chercheurs, l’odorat permettrait également d’identifier les coupables.

Photo : MEHDI FEDOUACH / AFP

AVOIR DU FLAIRD’après une récente étude, une personne serait capable d’identifier un malfaiteur sans le voir… juste à l’odeur.

Lors d’une enquête, la police fait souvent appel aux témoins oculaires pour démêler les faits et arrêter le coupable. Et si la vue n’était pas le seul sens capable de démasquer les criminels. C’est en tout cas ce que suggère une étude suédoise. D’après les chercheurs, l’odorat permettrait également d’identifier les coupables. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le journal médical Frontiers in Psychology et relayée par Science Daily.

► Méthodologie : 73 volontaires et différentes expériences

Pour cette étude, des expériences ont été menées avec la participation de 73 volontaires âgés de 18 à 30 ans. Ils ont regardé des vidéos truquées représentant différentes scènes de crime. Pour chaque clip visionné, les participants ont senti une odeur corporelle présentée comme appartenant au coupable. La sueur de ces derniers avait été prélevée en amont grâce à des serviettes placées sous les aisselles. Les volontaires ont ensuite aussi des films neutres. Ils ont ensuite été soumis à des tests olfactifs.

Comme le décrit Top Santé, les participants devaient « reconnaître un criminel de la première vidéo par son odeur corporelle parmi cinq odeurs différentes ».

Il a également été donné aux volontaires le choix entre trois ou huit échantillons. Grâce à d’autres expériences, les chercheurs ont voulu évaluer si la force de l’odorat persistait dans le temps pour un délai allant de 15 minutes à une semaine.

► Ce que l’étude a démontré : de 96 % à 46 % de réussite

Quand le choix était réduit à trois échantillons, le taux de bonnes réponses concernant l’identification du criminel grimpait à 96 %, il atteignait 56 % pour une gamme de cinq. Quan 46 % pour les huit échantillons. Pour ceux qui ont attendu le plus de temps, la capacité d’identification des participants diminue.

 « Notre travail montre que nous pouvons distinguer avec certitude l’odeur corporelle d’un coupable », souligne le Pr Mats Olsson. « Cela pourrait être utile dans les affaires pénales où la victime était en contact étroit avec son agresseur mais sans l’avoir vu. »

http://www.metronews.fr/

Pourquoi se serre-t-on la main pour se saluer ?


Il serait intéressant d’observer subtilement deux personnes qui se serrent la main ! Ainsi, nous remarquerions que nous faisons probablement tous les mêmes gestes à savoir qu’on se renifle les mains tout comme les animaux
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Pourquoi se serre-t-on la main pour se saluer ?

 

poignée de main © Idan Frumin / eLife

poignée de main © Idan Frumin / eLife

Par Lise Loumé

Se serrer la main serait bien plus qu’un acte social lié à la politesse. De manière surprenante, il nous rapprocherait même de notre condition de mammifère.

DÉCOUVERTE. Des chercheurs de l’Institut Weizmann d’Israël ont découvert que les humains se serrent la main non seulement pour se dire bonjour, mais aussi pour sentir l’odeur de l’autre. Un comportement inconscient qui rappelle quelque peu celui des chiens…

On renifle davantage ses mains après avoir salué quelqu’un

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont secrètement filmé 280 personnes et compté le nombre de fois qu’elles touchaient leur visage. Car comme nous l’apprend l’étude, les gens reniflent souvent leurs propres mains lorsqu’ils effectuent ce geste. La preuve dans la vidéo ci-dessous, issue de leur étude publiée dans la revue eLife, et montrant quelques participants pris sur le vif.

Les chercheurs ont ensuite déterminé si le nombre de fois que les participants reniflaient leurs mains changeait après avoir serré celle de quelqu’un d’autre. En l’occurrence ici, l’un des expérimentateurs. Ils ont ainsi constaté que lorsque les sujets serraient la main d’une autre personne,le nombre de secondes passé à renifler leur main avait plus que doublé.

De manière étonnante, le sexe de l’expérimentateur a eu une influence sur le comportement des participants : après une poignée de main avec une personne du même sexe, les sujets ont reniflé davantage leur main droite (celle ayant servie à la poignée de main). En revanche, après avoir serré la main d’un expérimentateur du sexe opposé, les sujets ont reniflé davantage leur main gauche (celle n’ayant pas servi à la poignée de main).

« Le sens de l’odorat joue un rôle particulièrement important dans les interactions au sein du même genre, et pas seulement entre sexe opposé comme il est communément admis », commente Idan Frumin, principal auteur de l’étude.

Un comportement hérité de l’évolution des mammifères

FLUX. Les chercheurs ont ensuite utilisé des cathéters nasaux pour mesurer le flux d’air dans le nez des participants. Ce qui permet tout d’abord de s’assurer que les participants reniflent bien leurs mains, et ne se contentent pas de toucher différentes parties de leur visage (voir schéma ci-dessous). Ils ont également constaté qu’il est possible de changer le nombre de reniflements des mains en enduisant les mains de l’expérimentateur de parfum jugé « unisexe », ou encore d’odeurs provenant d’hormones féminines. Ce qui confirme bien que ce comportement humain est bien lié aux odeurs corporels de l’autre, et non à un autre facteur (comme le stress d’une situation inhabituelle par exemple).

© Idan Frumin / eLife

Mais est-on sûr qu’une seule poignée de main suffit à transférer ses odeurs corporelles ? Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont demandé à l’un des expérimentateurs de porter un gant et de saluer les sujets de l’étude. Après analyse du gant (qui contenait de nombreux signaux chimiques), ils ont conclu qu’une seule poignée de main était suffisante pour transférer plusieurs odeurs reconnus comme des signaux chimiques chez les mammifères.

« Il est bien connu que des germes peuvent être transmis par contact de la peau lors d’une poignée de main, mais nous avons montré que des signaux chimiques peuvent être transmis de la même manière », explique Idan Frumin.

ÉVOLUTION. Ce comportement humain, qui peut paraître étrange, serait hérité de l’évolution des mammifères, selon l’étude.

« Les rongeurs, les chiens et autres mammifères se reniflent souvent lors d’interactions sociales, et il semble qu’au cours de l’évolution, les humains ont conservé ce comportement, qui peut peut-être encore avoir un sens, mais subliminal », conclut Idan Frumin.

Ainsi, nous reniflons l’autre, mais de manière inconsciente.

http://www.sciencesetavenir.fr/