Selon une étude, un demi-million de bernard-l’hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs îles


Dans l’océan Indien et l’océan Pacifique Sud, il y a des iles qui sont très éloignées l’une de l’autre. Elles sont malheureusement polluée par du plastique qui ont fait mourir au moins 500 milles bernard l’hermite. Ils sont piégés dans des contenants et y meurent laissant une odeur caractéristique qui avertit que l’endroit est maintenant libre … Cette petite bête sont essentielle pour l’écosystème des iles
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Selon une étude, un demi-million de bernard-l’hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs îles


Selon une étude, un demi-million de bernard-l'hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs îles© Pixabay

Par Sébastien Rouet

Une récente étude révèle les conséquences des déchets plastiques sur les plages pour les bernard-l’hermites. Un demi-million d’entre eux ont été tués sur des îles isolés dans l’océan Indien et le Pacifique Sud. Un « carnage » qui a un impact sur les écosystèmes alentours…

Le 16 novembre 2019, la revue Journal of Hazardous Materials dévoilait une étude menée conjointement par l’Institut d’études marines et antarctiques (Imas), le musée d’Histoire naturelle de Londres et l’organisation Two Hands Project. Celle-ci est alarmante : 569 000 bernard-l’hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs sites de l’archipel des îles Cocos, dans l’océan Indien, et sur l’île Henderson, dans le Pacifique Sud. Cela représente un à deux pagures morts par mètre carré de plage.

Les deux groupes d’îles sont extrêmement éloignés l’un de l’autre. Pourtant, ils sont confrontés au même phénomène. De nombreux pots en plastiques ouverts jonchent ces plages. Les bernard-l’hermites s’y engouffrent et sont piégés, se retrouvant dans l’incapacité de remonter. Ils meurent au bout de 5 à 9 jours.

Mais pourquoi ces Decapoda s’entêtent-ils à aller dans ces emballages ? Il faut savoir que les bernard-l’hermites n’ont pas de coquille à la naissance et « récupèrent » les coquilles vides qu’ils trouvent pour se protéger. La nature étant bien faite, lorsqu’un congénère décède, il dégage une odeur qui avertit de la disponibilité de sa coquille. Cette habile communication s’est retournée contre les crustacés, avec un effet boule de neige des pagures successivement attirés par le signal émit depuis un déchet plastique, les guidant inexorablement vers leur mort. Triste chiffre, un récipient a été retrouvé avec 526 crabes, dévoile l’étude.

Une menace pour les écosystèmes locaux

L’étude ne s’est pas portée par hasard sur ces deux territoires. Les îles Henderson et Cocos sont très polluées, avec respectivement environ 38 millions de déchets (soit 239 objets par m2) et 414 millions (soit 713 par m2). Ces débris tuent, mais empêchent également la circulation des Coenobita perlatus, confrontés à de véritable barrières de déchets. Les petits crabes sont aussi menacés par la pêche car utilisés comme appâts.

La disparition du bernard-l’ermite pourrait avoir de graves conséquences sur les écosystèmes locaux. Par leurs déplacements, les Decapoda aèrent les sols et contribuent à la création de microhabitats riches en carbone, nécessaires au développement des forêts.

Cette étude, qui est une première, souhaite alerter sur les situations similaires dans d’autres endroits du monde.

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Ce dôme rempli de déchets nucléaires améri­cains dans le Paci­fique fuit à cause du réchauf­fe­ment clima­tique


Les Îles Marshall ont été un lieu pour des essais nucléaires américains. Quand ils ont eu fini, ils ont enterré les déchets nucléaires pour ensuite mettre un dôme pour enfermer ces déchets jusqu’à l’infini. Sauf que l’infini pour les changements climatiques, ça n’existe pas. Quand ils ont eu fini, ils ont enterré les déchets nucléaires pour ensuite mettre un dôme pour enfermer ces déchets jusqu’à l’infini. Les États-Unis, vont-ils prendre leur responsabilité avec un climatoseptique qui gouverne le pays ? Où bien, il va simplement faire la sourde oreille.
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Ce dôme rempli de déchets nucléaires améri­cains dans le Paci­fique fuit à cause du réchauf­fe­ment clima­tique

Crédits : US Depart­ment of Energy

par  Malaurie Chokoualé Datou

Cons­truit par les États-Unis dans les années 1940, ce lieu de déso­la­tion a été surnommé « La Tombe » par les rési­dents des îles Marshall. Pendant des années, des fissures sur le couvercle en béton de ce lieu de stockage radio­ac­tif améri­cain et les infil­tra­tions mari­times régu­lières ont inquiété les auto­ri­tés des Îles Marshall. Le Los Angeles Times a confirmé le 11 novembre une fuite de pluto­nium à cause du réchauf­fe­ment clima­tique.

Avec aujourd’­hui plus de 50 000 habi­tants, les Îles Marshall sont un ensemble de 29 atolls, consti­tués de 1 156 îles. De 1946 à 1958, elles ont été utili­sées comme terrain de jeu pour des essais nucléaires améri­cains. Juste sur Bikini, 25 de ces essais nucléaires ont repré­senté en éner­gie l’équi­valent de plus de 5 000 bombes comme celle qui a dévasté Hiro­shima.

Les déchets radio­ac­tifs ont ensuite été enfouis dans un cratère créé par une explo­sion, sur l’île de Runit dans l’atoll d’Ene­we­tak. Cet enfouis­se­ment de déchets nucléaires ne devait être que tempo­raire, mais en 1979, ces déchets ont été surmon­tés d’un dôme de béton sphé­rique de 8 m de haut et de 45 cm d’épais­seur pour les enter­rer à jamais. Cette situa­tion est non seule­ment deve­nue perma­nente, mais le réchauf­fe­ment clima­tique est aujourd’­hui en train de briser le dôme.

À cause de l’élé­va­tion des tempé­ra­tures et du niveau de la mer, la surface du sarco­phage se fissure et menace de déver­ser ses tonnes de déchets haute­ment radio­ac­tifs dans l’océan Paci­fique. Pendant ce temps, les auto­ri­tés des îles appellent les États-Unis à prendre leurs respon­sa­bi­li­tés.

« Comment pour­rait-il être le nôtre ? » a déclaré à propos du dôme Hilda Heine, prési­dente de la Répu­blique des Îles Marshall. « Nous n’en voulons pas. Nous ne l’avons pas construit. Les déchets à l’in­té­rieur ne sont pas les nôtres. Ils leur appar­tiennent. »

Et bien­tôt, il sera trop tard.

Source : The Los Angeles Times

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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage


Le chant des baleines intrigue les scientifiques. Après avoir étudié le chant des baleines à bosse, ils se sont aperçu qu’ils pouvaient classer les chants de ces cétacés au lieu ou elles ont passés l’hiver. Lors de la migration, les différentes populations se réunissent vers les iles Kermadec en Nouvelle-Zélande et échangent des notes et modifient ainsi leur chant.
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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage

Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage© Pixabay

Par Emeline Férard

Après avoir mené une étude sur leurs chants, des scientifiques ont découvert que les baleines à bosse sont capables de modifier les sons qu’elles émettent en s’inspirant des congénères rencontrés durant leur migration.

En matière de chanson, les baleines n’ont pas grand chose à envier à l’espèce humaine. Chaque année, elles ont même droit, elles aussi, à leur tube de l’été. Une chanson que tout le monde se doit d’entonner. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques de l’Université de St. Andrews en Ecosse en menant une nouvelle étude sur les baleines à bosse et plus particulièrement sur leurs chants.

Publiés dans la revue Open Science de la Royal Society, leurs résultats révèlent que les cétacés sont capables de modifier les sons qu’ils émettent au fil de leur voyage. Mieux, les différentes populations convergeraient en un point très précis de la planète pour se transmettre leurs chants du moment : à proximité des îles Kermadec dans l’océan Pacifique sud.

De précédentes observations ont permis de découvrir que cette région, au nord de la Nouvelle-Zélande, semble constituer une étape clé dans la migration des baleines à bosse. Chaque année, après avoir passé l’hiver dans les régions tropicales pour se reproduire, celles-ci redescendent vers le sud pour rejoindre les eaux fraîches de l’Antarctique.

Dans le Pacifique sud, tous les cétacés ne choisissent pas le même endroit pour passer l’hiver. Pourtant, les chercheurs ont observé que de nombreuses populations avaient tendance à converger vers les îles Kermadec dans leur route vers le Sud, au prix parfois d’un grand détour. Cette découverte énigmatique s’est couplée à un autre phénomène intriguant.

Dis-moi comment tu chantes je te dirai d’où tu viens

En fonction de leur site d’hivernage, toutes les baleines à bosse n’émettent pas les mêmes chants. Pourtant, des études de terrain ont permis de constater que certains spécimens laissaient parfois entendre des sons issus d’un autre site de reproduction. Pour résoudre ce puzzle, les scientifiques écossais ont voyagé jusqu’aux îles Kermadec et ont enregistré durant plusieurs mois les chants des baleines qui passaient.

Ils ont également enregistré des chants dans d’autres régions de rassemblement des cétacés, dans la partie ouest et centrale du Pacifique sud ainsi qu’à l’Est et à l’Ouest de l’Australie. En étudiant en détail leur composition, ils ont pu diviser les chants en trois catégories spécifiques à trois localisations différentes. La première, par exemple, était principalement entendue au niveau des îles Cook et de la Polynésie française.

Dans un second temps, les chercheurs ont comparé ces sons aux vocalisations de 39 baleines enregistrées dans les Kermadec. Ils ont pu constater que la majorité d’entre elles entonnait des chants similaires à la première ou la deuxième catégorie, suggérant qu’elles provenaient des localisations correspondantes. Des identifications génétiques et photographiques des cétacés chanteurs ont confirmé que c’était bien le cas.

« Nous pouvons repérer la population dont une baleine provient à partir de la façon dont elle chante », a résumé au New Scientist, Ellen Garland, co-auteur de l’étude.

Mais les conclusions ne se sont pas arrêtées à cette seule observation. En convergeant vers les îles Kermadec, les baleines se transmettraient également des notes, des sons qui modifieraient leur chant.

En témoigne l’un des spécimens qui entonnaient des sons empruntant des caractéristiques à la fois à la première et à la deuxième catégorie. Ce genre de « chant hybride » étant rare, l’équipe suppose que la baleine en question était dans une phase de transition d’un chant à l’autre, ce qui confirmerait qu’une transmission culturelle interviendrait bien dans cette région du Pacifique.

D’autres sites de transmission ?

« Le chant que nous entendons chez les baleines de Nouvelle Calédonie cette année – nous en entendrons peut-être des éléments l’an prochain dans le chant des baleines des Tonga », a expliqué au New York Times, Rochelle Constantine, biologiste de l’Université d’Auckland et co-auteur de l’étude. « Cela se déplace de l’Ouest vers l’Est ».

Jusqu’ici, la transmission des chants parmi les baleines restait un phénomène très mystérieux. Mais les îles Kermadec ne constitueraient qu’une pièce du puzzle selon les spécialistes. Ils pensent en effet qu’il existe sans doute d’autres lieux importants, par exemple les zones d’alimentation, où les cétacés pourraient converger pour chanter ensemble et partager leur meilleur « tube ».

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Découvrez le “calamar porcelet”, ce petit animal bien plus mignon qu’un vrai porcelet


Un bien drôle de calamar, une physionomie intéressante, surtout le visage. Les scientifiques pensent qu’il flotte grâce à l’ammoniac. Il a l’air tout mignon et fragile en même temps.
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Découvrez le “calamar porcelet”, ce petit animal bien plus mignon qu’un vrai porcelet

  Jonathan Paiano

Des chercheurs marins ont fait une rencontre plutôt inhabituelle dans les eaux de l’océan Pacifique, près de l’atoll Palmyra. Ils sont tombés nez à nez avec ce que l’on appelle le “calamar porcelet” (Helicocranchia pfefferi), une petite espèce de calmar à l’aspect plutôt étrange et original, faisant penser à un petit porcelet. L’animal nageait paisiblement dans son environnement naturel, avec ses tentacules flottant au-dessus de sa tête.

C’est à environ 1345 mètres de profondeur que le petit calmar a été repéré par l’équipe, alors qu’ils se trouvaient à bord du véhicule d’exploration (E/V) Nautilus. Le navire de recherche ainsi que les véhicules télécommandés et les expéditions elles-mêmes, sont financés par l’organisation à but non lucratif Ocean Exploration Trust.

« Qu’es-tu ? » peut-on entendre de la part de l’un des explorateurs dans la vidéo, alors que la petite créature apparaît.

« Est-ce un calmar ? Je pense que c’est un calmar. C’est comme un calmar gonflé avec de minuscules tentacules et un petit chapeau qui ondule. Et on dirait qu’il a une cavité de manteau massive et gonflée. Je n’ai jamais rien vu de tel ».

Le calmar porcelet est également connu pour son siphon, qui rappelle le groin d’un jeune cochon. Le calmar porcinet, comme tous les céphalopodes, possède un corps radicalement différent des animaux que nous avons l’habitude de voir. Ses membres et sa tête ne sont pas reliés à un corps central contenant la plupart des organes. Au lieu de cela, le corps (appelé “manteau”) et ses membres émergent de sa tête, qui est l’élément central de son anatomie. Aussi, il ne faut pas oublier que les calmars n’ont évidemment pas d’os ni d’exosquelette, ce qui est donc aussi le cas de H. pfefferi.

Le rapport inhabituel manteau-tentacules du calmar porcelet est en partie une conséquence de la façon dont il se déplace dans l’eau. Selon les scientifiques de Nautilus, ce manteau est rempli d’ammoniac, que le calmar utilise pour contrôler sa flottabilité. L’ammoniac, nocif pour l’Homme, est un composé chimique assez répandu sur Terre.


Cette expédition de Nautilus est une tentative d’exploration des eaux profondes du Monument national marin de Papahānaumokuākea, près du récif Kingman, de l’atoll Palmyra et de l’île de Jarvis, qui comptent parmi les territoires les plus reculés appartenant aux États-Unis. Nautilus produit régulièrement des images de haute qualité révélant toutes sortes de créatures inhabituelles.

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Quelle est la profondeur de l’océan ?


On dirait qu’il est plus facile d’explorer l’espace que les océans. Faut dire que nager dans les profondeurs pour l’humain a des limites, alors des équipements ont pu aller plus creux. Trois personnes ont réussit à toucher le fond des océans, depuis c’est des robots qui explorent dans la noirceur des profondeurs
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Quelle est la profondeur de l’océan ?

 

Crédits : xkcd.com

par Yohan Demeure

Si beaucoup de personnes sont fascinées par l’espace, d’autres se tournent vers les océans.  Savez-vous quels sont les endroits les plus profonds des océans ?

Lorsque la presse évoque les océans, c’est souvent pour rappeler à quel point les pollutions sont préoccupantes, avec en première place les déchets plastiques. Il y a peu, nous évoquions le fait que la vaste décharge de déchets plastiques qui tourbillonne dans l’océan Pacifique est maintenant plus grande que la France, l’Allemagne et l’Espagne réunies, selon une étude.

Le fait est que les océans – qui recouvrent 70 % de la surface du globe – ce qui en fait d’ailleurs le plus grand espace habitable de notre planète, ont une profondeur très différente selon les endroits. Si la profondeur moyenne des océans se situe à 3 700 mètres, cela n’est pas vraiment représentatif, car à certains endroits, la profondeur est tout simplement vertigineuse.

Crédits : Free-Photos / Pixabay.

Il faut savoir que le point le plus profond des océans est l’abysse Challenger de la fosse des Mariannes, situé dans l’océan Pacifique près des îles Mariannes du Nord. Celle-ci a été entièrement cartographiée en 1951 par le navire britannique Challenger II, et sa profondeur maximale a été mesurée à 10 923 mètres !

En mars 2018, nous avions relayé une infographie montrant à quel point les océans peuvent être profonds (voir ci-dessus). L’abysse Challenger de la fosse des Mariannes y apparaît naturellement, tout comme la fosse de Milwaukee (8605 mètres de profondeur), faisant partie de la fosse de Porto Rico, qui est tout simplement l’endroit le plus profond de l’océan Atlantique.

Également, l’infographie montre entre autres le lac le plus profond du monde, à savoir le lac Baïkal (Russie) et ses 1637 mètres de profondeur. Autant dire qu’à côté des profondeurs évoquées dans cet article, la plus haute construction humaine – le Burj Khalifa (Dubaï) et ses 828 mètres – fait pâle figure !

 

http://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Six volcans menaçants à surveiller en 2018


Il y a des volcans qui donnent des signes précurseurs et d’autres peuvent se réveiller soudainement. Cette année les vulcanologues 6 volcans, certains donnent des signes et d’autres dorment. A noter que le mont Mayon aux Philippines qui a commencé a montrer des signes d’éruption n’est pas dans la liste
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Six volcans menaçants à surveiller en 2018

 

Xavier Demeersman
Journaliste

Sur Terre, des volcans se réveillent toutes les semaines. Le plus souvent, ils le font calmement, produisant de petites éruptions, mais, parfois, des géants entrent en activité…

Quels sont les volcans les plus à surveiller en 2018 ?

Fin 2017, le mont Agung a beaucoup fait parler de lui. Situé à Bali, ce volcan a en effet montré des signes d’activité laissant craindre une éruption imminente. Il a ainsi provoqué l’évacuation des populations les plus menacées qui vivent à ses pieds. Alors, y a-t-il d’autres volcans comme lui dont il faut s’inquiéter ? La réponse est oui, bien sûr. Notre planète compte des centaines de volcans, dont un certain nombre reste encore à découvrir au fond des océans…

Ne serait-ce qu’en Indonésie, 18 des 139 volcans actifs en 2017 « ont déclenché des alertes pour cause d’activité sismique plus intense que la normale, de déformation du sol ou d’émissions de gaz », écrivent trois spécialistes dans un article sur les volcans à surveiller en 2018.

Ils ajoutent qu’entre 14 et 27 volcans sont entrés en éruption dans le monde chaque semaine l’année dernière. Heureusement, pour beaucoup d’entre eux, ce sont de gentilles effusions ou de petites explosions (ou des modérées). Rien à voir avec l’éruption du mont Tambora en 1815, toujours en Indonésie, considérée comme la plus puissante de l’histoire récente.

Et, même si celle-ci fit plus de 92.000 morts et eut un impact sur le climat, elle « ne fait pas le poids comparée aux superéruptions intervenues dans le passé géologique » rappellent les chercheurs.

 La plus redoutable de ces 25 derniers millions d’années fut celle du Toba, un supervolcan de Sumatra entré en éruption il y a 74.000 ans. Mais Ralf Gertisser (université de Keele), Katie Preece (université de Glasgow) et Sylvain Charbonnier (université de Floride du Sud) se veulent rassurants :

« Il y a peu de chance qu’une catastrophe similaire se reproduise de sitôt ».

 

En Islande, le glacier qui recouvre l’Öræfajökull s’est affaissé en novembre 2017. © Antti Lipponen, Sentinel–2B, CC by-sa

En Islande, le glacier qui recouvre l’Öræfajökull s’est affaissé en novembre 2017. © Antti Lipponen, Sentinel–2B, CC by-sa

Se méfier des éruptions petites à modérées

Toutefois, soulignent-ils, « ce sont les éruptions petites à modérées qui représentent le plus souvent une menace volcanique constante »

Surtout qu’en ce début de XXIe siècle, ce sont quelque 800 millions d’êtres humains qui habitent à proximité de volcans en activité, à moins de 100 kilomètres. Et, parmi eux, 29 millions vivent à moins de 10 kilomètres.

Alors, si vous redoutez les volcans, mieux vaut éviter d’aller en Indonésie, dans les Philippines, au Japon, au Mexique et en Éthiopie.

Ces régions « concentrent à elles seules 90 % du total des menaces volcaniques ».

De tous les volcans actifs qui menacent dans le monde, les chercheurs surveillent de très près le mont Shinmoe, au Japon, le Merapi, en Indonésie, l’Öræfajökull, en Islande, le Popocatepetl, au Mexique, le Villarrica, au Chili, et le Kilauea, à Hawaï (États-Unis).

1. Le mont Shinmoe, au Japon

Les monts Kirishima, au Japon, comptent plusieurs volcans. Mais le plus redouté d’entre eux est le mont Shinmoe qui, il n’y a pas si longtemps, en 2011, fut à l’origine de l’une des plus grosses éruptions sur Terre depuis cinquante ans. Entré de nouveau en éruption en octobre dernier, le niveau d’alerte en ce début 2018 demeure élevé (vous pouvez le voir en direct ici).

2. Le Merapi, en Indonésie

Le Merapi, en Indonésie, est beaucoup plus connu, sans doute pour ses éruptions plus fréquentes. Il est considéré comme l’un des plus dangereux du monde et, à ce jour, le plus meurtrier du XXIesiècle (400 morts en 2010).

Il est plutôt somnolent en ce moment, « il n’y a aucun signe précurseur pouvant indiquer qu’une nouvelle activité volcanique est à venir ».

Néanmoins, les scientifiques ne le quittent pas des yeux, se méfiant de ce géant qui dort…

3. L’Öræfajökull, en Islande

Tout le monde a entendu parler de l’Eyjafjöll, en Islande, tapi sous le glacier Eyjafjallajökull, lorsqu’il s’est réveillé en 2010. Mais à quelques centaines de kilomètres de là, vers l’est, l’Öræfajökull donne des signes d’activité depuis environ six mois. Des secousses sismiques ont été enregistrées et le glacier qui recouvre le cratère principal s’est affaissé.

Pour les volcanologues, c’est un indice de plus que la température monte à l’intérieur. Son nom islandais signifiant « glacier des terres désolées (ou abandonnées) » rappelle l’éruption catastrophique de 1362 ; celle-ci fut suivie d’inondations qui poussèrent les habitants à quitter la région.

Coulées de lave du Kilauea dans l’océan, à Hawaï. Le volcan s’épanche quasiment en continu depuis 1983. © inigocia, Fotolia

Coulées de lave du Kilauea dans l’océan, à Hawaï. Le volcan s’épanche quasiment en continu depuis 1983. © inigocia, Fotolia

4. Le Popocatepetl, au Mexique

Situé à 70 kilomètres au sud de la capitale du Mexique, Mexico, le Popocatépetl (« la montagne qui fume » en nahuatl) est un monstre culminant à 5.426 mètres en activité depuis 2005. Son éruption la plus puissante au cours des temps modernes s’est produite en 1996.

Comme on peut le voir à travers les webcams qui l’observent, le volcan connaît des éruptions par intermittence « qui s’accompagnent d’un grossissement du dôme de lave, d’explosions, de panaches de cendres s’élevant à quelques kilomètres de hauteur et de retombées de cendres plus mineures dans les environs ».

5. Le Villarrica, au Chili

Restons sur le continent américain, mais cette fois en Amérique du Sud, au Chili, où le Villarrica, l’un des trois plus grands stratovolcans de la cordillère des Andes, montre un regain d’activité. Depuis novembre 2017, des fontaines de lave éructent jusqu’à 150 mètres de hauteur, indiquent les chercheurs.

6. Le Kilauea, à Hawaï 

Au milieu de l’océan Pacifique, sur la Big Island de l’archipel d’Hawaï, le Kilauea n’a de cesse de vomir de la lave depuis trente-cinq ans et « il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête prochainement », commentent les auteurs.

Celle-ci s’écoule de son grand cratère de cinq kilomètres de long et, surtout, de la bouche éruptive de Puʻu ʻŌʻō.

Enfin, pour conclure, les trois volcanologues rappellent que des volcans peuvent aussi se réveiller soudainement, sans prévenir, comme ce fut le cas dans l’histoire récente de l’Hekla, en Islande. Dangereux, destructeurs, les volcans nous sont aussi utiles et ils ont vraisemblablement contribué à l’habitabilité de notre planète.

https://www.futura-sciences.com/

Les villes flottantes ne relèveront bientôt plus de la science-fiction


C’est peut-être une des solutions en autant que cela ne pollue pas plus l’océan. Pour ce qui est de se libérer des politiciens cela relève vraiment de la science-fiction. Il y aura toujours une forme de gouvernement qui ne plairait pas a tout le monde
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Les villes flottantes ne relèveront bientôt plus de la science-fiction

 

Sarah Winkel
Source: The New York Times, The Seasteading Institute

 La toute première ville flottante devrait voir le jour en 2020 dans l’Océan Pacifique. L’organisation américaine Seasteading Institute a signé un accord avec la Polynésie française pour tester ce projet dans ses eaux. Le but?

« Libérer l’humanité des politiciens » et « réécrire les règles qui régissent la société ».

L’ONG Seasteading Institue, basée à San Franscisco, aux Etats-Unis, développe l’idée de villes flottantes depuis 2008. Aujourd’hui, un accord a été conclu avec le gouvernement de la Polynésie française. L’organisation va pouvoir tester son idée dans les eaux de l’Océan Pacifique dès 2020.

« Le projet consiste à construire des plateformes flottantes écologiques dans un lagon de la Polynésie française, qui pourrait offrir une réponse aux défis liés à la montée des eaux et au développement durable », explique le Seasteading Insititue sur son site internet.

La première ville flottante devrait se composer de onze plateformes différentes abritant des habitations, mais aussi des bureaux, des entreprises et même des hôtels. Construites à l’aide de béton armé, et mesurant environ cinquante mètres de large, les plateformes seront en mesure de résister aux conditions météorologiques les plus difficiles.

Les bâtiments seront quant à eux construits à l’aide de bois, de bambou, de fibre de noix de coco, et de métaux et plastiques recyclés. Les toits seront également recouverts de végétation.

Les ville flottantes accueillont des habitations, des entreprises ou encore des hôtels. Elles auront une durabilité évaluée à une centaine d’années. © Seasteading Institute.

 

Libérer l’humanité

« Si vous pouviez avoir une ville flottante, il s’agirait essentiellement d’un pays ‘start-up' » a expliqué Joe Quirk, le président du Seasteading Institue au New York Times. « Nous pouvons créer une grande diversité de gouvernements pour une grande diversité de personnes« . Pour lui, le concept de villes flottantes permettrait même de « libérer l’humanité des politiciens ».

Mais un tel projet demande beaucoup d’argent. Selon Quirk, la construction de cette ville utopique coutera environ 167 millions de dollars, soit un peu moins de 142 millions d’euros. L’ONG a déjà rassemblé des fonds pour démarrer son projet de la part de Peter Thiel, le fondateur de Paypal, mais espère encore récolter de l’argent via une campagne de crowfunding.

Paix, prospérité et innovation

« Je veux voir des villes flottantes d’ici à 2050, des milliers d’entre elles, espérons-le, chacune d’elles offrant différentes manières de gouverner », a encore expliqué Quirk. « Plus il y aura de gens parmi eux, plus nous aurons de choix et plus nous pourrons avoir la paix, la prospérité et l’innovation ».

© The Seasteading Institute.

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Une ville engloutie découverte au beau milieu de l’océan


Au beau milieu de l’océan, une ville engloutie existe. En fait en 2016 l’île de Pohnpei fait partie du patrimoine de l’UNESCO. Sauf que les scientifiques ne savent pas grand chose, du fait qu’elle est en partie engloutie.
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Une ville engloutie découverte au beau milieu de l’océan

 

Christophe Da Silva
Source: Science Channel

Des falaises massives situées au beau milieu de l’océan Pacifique, de manière très structurées, comme si ce n’était pas un hasard. Des scientifiques sont en train d’étudier des ruines sur une île reculée de Pohnpei en Micronésie. Les murs de pierre donnent l’impression de cacher quelque chose de plus conséquent, selon Science Channel. L’emplacement mystérieux de Nan Madol pourrait cacher une ville engloutie qui ressemblerait à l’Atlantide, la mythique cité perdue.

Depuis 2016, l’ile de Pohnpei fait partie du patrimoine de l’UNESCO. Jusqu’à présent, on ne connaissait quasi rien de son origine. La raison est simple: elle est en partie engloutie.

Des archéologues se sont penchés sur la question dans le documentaire ‘What on Earth? ». Ils expliquent que tous les rochers et les ruines sont connectés ensembles, avec d’innombrables canaux et rues. 600 îles forment une grande ville au beau milieu de l’océan Pacifique.

« Un vrai mystère »

Ces îles ne sont pas nées naturellement et forment même des figures géométriques.

« Un vrai mystère », s’interroge le scientifique McKoy dans le documentaire. « Construire une ville au milieu de l’océan, si loin du monde civilisé. Pourquoi faire ça? »

La population a locale a baptisé ce site Nan Madol, ce qui veut littéralement dire « espace entre ». Dit autrement: l’espace entre le continent et l’océan. Nan Madol aurait pu être une capitale, à la fois une ville sans pouvoir politique et un centre de rituels religieux.

Atlantide

Les premières pierres datent de 1180 avant JC, mises en place par la dynastie Saudeleur dont on ne connaît quasiment rien. Nan Madol fait inévitablement penser à l’Atlantide, une autre mythique cité perdue.

Dans son livre « Lemuria and Atlantis », Shirley Andrews a estimé que l’Atlantide n’est pas une légende et que le royaume de Platon a bel et bien existé.

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Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?


Les scientifiques croient avoir trouvé un continent perdu qui serait séparé, il y a des millions d’années du supercontinent Gondwana. Longtemps rechercher, il semble lentement émergé de la mer. Peut-être qu’avec les explorations, nous pourrions apprendre plus sur la faune et la flore en ces temps très reculés
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Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?

 

Par Laurent Sacco, Futura

 

Zealandia, tel est le nom proposé par un groupe de spécialistes de géosciences pour un septième continent qu’ils pensent avoir retrouvé dans l’océan Pacifique. Plus grand que la moitié de l’Australie, il serait cependant sous les flots depuis bien trop longtemps pour être le mythique continent Mu des Mystérieuses Cités d’or.

Quand on entend parler pour la première fois de Zealandia, la première réaction de toute personne un peu versée dans la théorie de la tectonique des plaques est probablement un sentiment d’incrédulité. En effet, les continents sont supposés être constitués majoritairement de roches moins denses que les basaltes de la croûte océanique, et bien sûr du manteau sur lequel ils flottent. En conséquence de quoi, alors que des plaques océaniques peuvent plonger dans le manteau et même sous les continents, si bien qu’elles ne peuvent être plus vieilles de 200 millions d’années environ, les plaques continentales sont, quant à elles, sensées être insubmersibles, si l’on peut dire, et donc quasi indestructibles (pour cette raison, elles constituent une mémoire de l’histoire de la Terre avec des roches qui peuvent être âgées de presque 4 milliards d’années). Certes, ces plaques peuvent se fragmenter, se  coller au rythme du cycle de Wilson et de la dérive des continents, voir s’enfoncer un peu sous le poids d’une calotte polaire, mais une disparition sous les flots…, pas vraiment.

Des chercheurs à l’origine de la découverte de Zealandia s’expriment dans cette vidéo. © euronews

Zealandia, un fragment géant du supercontinent Gondwana

Et pourtant selon un groupe de spécialistes en géosciences néo-zélandais, australiens et français qui vient de publier un article dans GSA Today, c’est ce qui serait arrivé il y a probablement quelques dizaines de millions d’années à une portion du supercontinent Gondwana. Elle aurait commencé à s’en séparer il y a vraisemblablement 100 millions d’années, ou pour le moins, durant le Crétacé supérieur. Mesurant environ 5 millions de km2, ce morceau de continent dont la surface représenterait presque les deux tiers de l’Australie serait sous les flots à 94 %. Ses sommets émergés ne seraient autres que la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande. Les chercheurs se doutaient de son existence depuis une vingtaine d’années mais pas de son étendue exacte, révélée par l’étude du champ de gravité de la Terre depuis l’espace. Il est en effet possible de déduire de ce champ, la topographie du fond des océans et ainsi de révéler l’existence de plateau, de chaînes de montagnes, etc.

Des échantillons des fonds sous-marins et des données sismiques montreraient qu’il s’agit bien d’une croûte continentale et non d’une vaste région basaltique qui se serait mise en place un peu à la façon des grands épanchements volcaniques, comme ceux du Deccan, connus sur les continents mais qui peuvent se produire aussi sur le fond des océans (formant ce qu’on appelle des Grandes Provinces Ignées ou Large Igneous Provinces (LIP), en anglais). Ce serait en fait un amincissement de la croûte continentale de Zealandia, en raison des contraintes provoquées par la tectonique des plaques, qui aurait conduit ce continent perdu à être finalement, bien que lentement, submergé par les flots. Les limites du nouveau continent sous la surface de l’océan Pacifique se trouvent entre 2.500 et 4.000 m de profondeur, au-dessus de la plaine abyssale, toutefois.

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Un chasseur d’extraterrestre aurait-il trouvé un vestige de l’Atlantide sur Google Earth ?


Si vraiment il y a quelque chose dans ce coin de l’océan, je doute  que ce soit une base d’extraterrestre. Le seul moyen d’éviter la discorde serait que des scientifiques puissent s’en rendre compte sur place. Mais bon, si jamais les extraterrestres sont déjà venu, j’espère qu’un jour, ils auront plusieurs preuves formelles et difficilement contestable
Nuage

 

Un chasseur d’extraterrestre aurait-il trouvé un vestige de l’Atlantide sur Google Earth ?

 

L’ufologue a repéré une forme pyramidale au fond de l’océan Pacifique.

Photo : Google Maps

 

DÉCOUVERTE – Un chercheur d’ovnis argentin affirme avoir repéré une pyramide parfaite de près de 15 km de périmètre dans l’océan Pacifique, au large des côtes mexicaines. Civilisation perdue, vaisseau spatial ou base extraterrestre, sa découverte a ouvert le débat dans la communauté.

Et si le secret de l’Atlantide, ou de la vie ailleurs était percé par Google Earth ? Un chasseur d’ovnis chevronné, Marcelo Irazusta, affirme avoir repéré une pyramide parfaite – dotée de faces isocèles – au fond de l’océan Pacifique via l’application web. Dans un relief de la carte, l’ufologue argentin a repéré les traits d’un édifice dont le périmètre serait d’environ 15 km. À titre comparatif, il faut parcourir 922 mètres pour contourner la célèbre pyramide de Khéops en Egypte.

Base extraterrestre ou vestige d’Atlantide ?

Dans une vidéo publiée le 20 juin sur YouTube, l’auteur affirme que cette étrange forme est d’origine extraterrestre. Il s’agirait d’un vaisseau enfoui sous l’eau, peut-on lire en commentaire. Pour le blogueur Scott C. Waring , lui aussi en quête d’une vie ailleurs , cette pyramide pourrait être les vestiges d’une base extraterrestre. Pour d’autres encore, « il s’agit des restes de l’île mythique d’Atlantide », avance l’agence de presse argentine Télam .

Même si pour Scott C. Waring, « seuls des extraterrestres auraient pu accomplir une structure si importante », cette forme triangulaire cachée dans les circonvolutions de Google Earth pourrait également révéler les vestiges de populations précolombiennes, aztèques ou mayas, implantées sur l’actuel Mexique.

En matière d’archéologie, l’outil numérique avait par ailleurs fait ses preuves en 2012, dans la découverte de plusieurs pyramides en Egypte par une chercheuse aux Etats-Unis.

Google Earth, un outil utile mais faillible

Bien sûr, n’écartons pas l’hypothèse d’une faille de Google Earth. Les fans de petits hommes verts étaient déjà tombés dans le panneau en observant des quadrillages dans les reliefs de l’océan, qui reflétaient en réalité la route des différents bateaux chargés de cartographier les fonds marins. Si cette « pyramide » n’est probablement pas la preuve que l’île de Platon ensevelie par les flots a existé, l’océan reste inexploré dans de nombreuses zones, promettant de nombreuses surprises.

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