Pourquoi a-t-on peur du noir ?


La peur du noir, ce n’est pas juste les enfants qui ont peur du noir, mais aussi des adultes. De plus, nous avons tout fait pour que le noir total disparaisse alors je crois que c’est aussi une raison que beaucoup de personne ont peur de la noirceur
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Pourquoi a-t-on peur du noir ?

 

maraisea

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par Olivier

On a tous ces souvenirs de peur du noir lorsque nous étions de jeunes enfants. Le noir sous-entend l’inconnu, la peur de ce qu’on ne connaît pas.

Mais comment s’explique cette peur ? Est-ce une peur irrationnelle ? 

Avoir peur du noir n’est pas l’apanage des enfants. De nombreux adultes ressentent aussi cela et ne peuvent se passer de lumière pour dormir. Comme toutes les phobies, la peur du noir est une peur irrationnelle. De nombreuses personnes en souffrent et restent enfermées dans leur angoisse du noir. Chez les phobiques du noir (quel que soit l’âge des personnes concernées), le noir est synonyme de peur comme si des monstres pouvaient sortir de nulle part.

De quoi ont-ils peur justement ? Parfois d’un agresseur au bout de la rue, de se retrouver face à un danger imprévu, etc., l’obscurité les prive de tous les repères.

Pour l’enfant, la peur du noir est synonyme de grand vide intérieur, car cela renvoie à la coupure avec la mère au moment de dormir. Le sommeil est un moment de séparation avec la mère, ainsi le noir est synonyme de solitude et donc de peur. Et l’angoisse de mort est sous-jacente dans des cas critiques. Chez certaines personnes, ces peurs d’enfance ne sont pas dissipées.

Nombreuses sont les personnes qui associent le noir avec la peur et d’autres idées néfastes.

Le docteur Mokeddem le remarque : « Lorsque ces personnes se trouvent dans le noir, la machine à imagination va se lancer. Quand on est petit, c’est quelque chose de plutôt positif, mais cette peur du noir devient anormale quand elle s’inscrit dans le temps ».

La peur des araignées est rationnelle aux yeux des individus, alors que la peur du noir suscite la honte.

D’après certains experts, la peur du noir peut se résorber en allant consulter un psychologue et en suivant une thérapie. La prise en charge va consister à affronter progressivement sa peur pour la vaincre.

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Le téléphone peut-il rendre aveugle ?


Un cas bien curieux : une cécité temporaire causée pas les smartphones et qui risque de se reproduire, car les téléphones deviennent de plus en plus lumineux. Pourtant, le plus simple, pas de téléphone au lit et surtout en pleine noirceur
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Le téléphone peut-il rendre aveugle ?

 

C’est bien le cas de deux femmes  devenues temporairement aveugles après avoir longuement consulté leur smartphone dans une totale obscurité. Les médecins se sont intéressés à leur cas pour tenter d’expliquer ce phénomène inquiétant. 

Dans le New England Journal of medecine , des médecins britanniques rapportent le cas de deux femmes âgées de 22 et 40 ans qui ont connu des états de cécité transitoire réguliers pendant des mois. Ces femmes se plaignaient d’épisodes de cécité pouvant durer jusqu’à 15 minutes, et qui arrivaient régulièrement.

Toutes deux ont été soumises à divers examens médicaux (IRM, tests cardiaques…) qui n’ont apporté aucune explication au problème. Aucun signe de présence d’un caillot de sang qui aurait pu expliquer cette perte de vision. Mais c’est un rendez-vous avec le Dr Gordon Plant, de la clinique de neuro-ophtalmologie de Moorfield (Grande-Bretagne) qui a permis de résoudre le mystère.

Des écrans de smartphones de plus en plus lumineux

Ce dernier explique : « Ces femmes ont regardé leurs smartphones avec un seul oeil tout en se reposant sur le côté dans le lit dans l’obscurité. Leur autre œil a été couvert par l’oreiller. Dans cette situation, un œil (bloqué par l’oreiller) est adapté à l’obscurité, tandis que l’autre oeil (qui regarde le smartphone) est adapté à la lumière. Lorsque le smartphone est éteint, l’œil qui était adapté à la lumière est perçu comme étant aveugle, jusqu’à ce qu’il parvienne à s’adapter à nouveau à l’obscurité ».

Selon les médecins, le cas risque de se reproduire régulièrement car les écrans des smartphones sont de plus en plus lumineux, pour apporter un confort de lecture dans l’obscurité.

Ces derniers rappellent également que la lumière des écrans envoie à notre cerveau des signaux de veille, ce qui perturbe ensuite le cycle de sommeil . Ils conseillent donc de laisser le smartphone éteint, à côté du lit, dès que l’on se couche.

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Partage et respect


Tout le monde a quelque chose a apporter aux autres .. et les autres ont tout a nous apprendre … Quand cela se fait dans le respect , on y gagne tous
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Partage et respect

 

 

« Celui qui apprend quelque chose de moi enrichit son savoir sans réduire le mien, tout comme celui qui allume sa chandelle à la mienne se donne de la lumière sans me plonger dans l’obscurité.  »

Thomas Jefferson

Le phare


On ne comprend pas tout .. on ne peut pas prédire avec certitude que sera demain … ce qui compte c’est ce que nous sommes aujourd’hui .. et d’etre le meilleur de nous même ..ainsi que pour les autres
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Le phare

 

 

Quand le phare projette sa lumière, il ne mesure pas l’intensité de l’orage, ni ne le juge.

Avant de faire briller sa lumière, il ne se dit pas à lui-même : « Je dois comprendre où va ma lumière et pourquoi ? »

Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a été construit pour supporter l’obscurité, le vent puissant et les vagues qui se briseront sans fin sur sa structure.

De plus, il n’a pas peur. Il ne sait pas quand l’orage finira, et quel sera son degré d’intensité. Il ne sait pas pour quelle raison cet orage a été créé.

 Tout ce que le phare sait ou connaît, c’est qu’il est en sécurité et qu’il doit faire briller sa lumière dans l’obscurité, afin d’aider les autres à trouver la sécurité du port.

Il ne cherche pas à comprendre de quelle façon il est devenu une lumière, mais il sait ce qu’il est et ce qu’il doit faire.

Il sait également que la lumière qu’il diffuse est attendue par ceux qui sont dans l’obscurité et qui la recherchent.

 L’être humain est pareil à ce phare : il lui suffit d’ouvrir pleinement son cœur pour que rayonne sa lumière intérieure, transformant instantanément l’obscurité alentour en une douce et intense lumière d’Amour…

La peur du noir et l’insomnie seraient liées


Les causes de l’insomnie sont probablement diverses .. mais les chercheurs    orientent leur recherche sur une des causes qui seraient selon eux la peur du noir … ce qui pourraient changer du moins pour certains, une autre thérapie que celle suggérer aujourd’hui
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La peur du noir et l’insomnie seraient liées

 

 

TORONTO – Pour certaines personnes souffrant d’insomnie, la source du manque de sommeil peut être inattendue.

Une nouvelle recherche canadienne révèle que la peur du noir pourrait être derrière les nuits blanches de certains insomniaques.

La recherche est encore à un stade préliminaire et les scientifiques estiment que d’autres études seront nécessaires pour évaluer la proportion d’insomnies attribuables à la peur du noir.

Les phobies comme la peur de l’obscurité peuvent être traitées avec succès par une thérapie du comportement, selon la directrice du laboratoire sur le sommeil et la dépression de l’Université Ryerson à Toronto, Colleen Carney.

Mme Carney croit qu’il est important de faire la lumière sur ce problème, puisqu’une technique couramment utilisée dans le traitement de l’insomnie pourrait, dans certains cas, intensifier la peur du noir chez le patient.

On conseille souvent aux personnes qui souffrent de problèmes de sommeil de ne pas rester dans leur lit si elles n’arrivent pas à dormir ; on leur suggère plutôt d’aller dans une autre pièce pour lire ou s’occuper autrement jusqu’à ce qu’elles trouvent le sommeil.

Or, Mme Carney croit que cette manière de procéder peut renforcer la peur du noir de certains insomniaques.

Mme Carney présente lundi les résultats de la recherche à l’occasion d’une grande conférence sur le sommeil, à Boston.

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L’obscurité, mère de toutes les craintes


Avez-vous peur du noir ? Ou les spectres dansent autour des gens apeuré ???  Êtes-vous capable de vous endormir ou vous réveiller dans le noir le plus complet ? Sans avoir de repère ? Ce noir qui par notre éducation nous suggère des images monstrueuses, sataniques, … l’imagination sans limite …
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L’obscurité, mère de toutes les craintes

 

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Terre d’élection des terreurs enfantines, l’obscurité effraie parfois aussi les «grands».

Par  Agnès Leclair –

La peur du noir peut parfois persister longtemps à l’âge adulte. Décryptage.

Le clic de l’interrupteur, la porte qui se referme doucement, des pas qui s’éloignent et puis… le noir. Un réservoir à monstres. La frayeur enfle dans l’ombre et dévore tout l’espace de la chambre. Seul un drap protecteur lui fait barrage. Ce souvenir d’enfance banal, c’est aussi le quotidien de Sophie, une «grande fille» de 32 ans, qui n’a pas réussi à se délester de sa peur du noir.

Terre d’élection des terreurs enfantines, l’obscurité effraie parfois aussi les «grands».

«Les gens qui dorment avec la lumière allumée sont beaucoup plus nombreux que l’on ne le pense», relève le médecin psychiatre Antoine Pelissolo, responsable d’un centre spécialisé dans les troubles anxieux et phobiques à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

«Quand je vais me coucher, rien ne doit dépasser des draps ou alors ma lampe de chevet doit être allumée», avoue Matthieu.

«Je m’endors avec les volets à demi ouverts pour laisser passer un peu de lumière dans la pièce, confie Anne. La nuit, je vois des formes inquiétantes, et le moindre bruit est perceptible, amplifié. J’ai déjà eu l’impression d’entendre des respirations, alors que j’étais seule!»

Un bestiaire menaçant

Dans une société où la peur du noir est ancrée dans l’imaginaire collectif, est-ce si étonnant?

«Cette couleur est associée à des légendes populaires comme la peur du loup, note la psychologue clinicienne Béatrice Copper-Royer. D’ailleurs, beaucoup d’expressions du langage courant renvoient à cette inquiétude: broyer du noir, être sur la liste noire, avoir des idées noires…»

Avec le christianisme, le noir devient ténèbres, il est relié à la mort et au péché, rappelle également l’historien Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs, dans son essai Noir, histoire d’une couleur. Après l’an mille, à une époque marquée par l’obsession du diable, le noir habille un bestiaire menaçant dont le souvenir reste encore vivace.

«La peur du noir est quasiment animale. Elle est liée à l’instinct de survie, avance Antoine Pelissolo. N’oublions pas que notre vie sensorielle est en grande partie fondée sur la vision, au détriment de l’ouïe et de l’odorat. Nous nous méfions donc davantage de l’obscurité, comme nos ancêtres qui vivaient en milieu naturel. Notre cerveau a sans doute conservé des traces de ces frayeurs ancestrales.»

INTERVIEW – «Une peur surmontable»

La peur du noir serait-elle innée? Chez l’enfant, elle semble apparaître «naturellement» vers deux ans et demi, à un moment important du développement psychomoteur. À cet âge, elle est tout à fait banale.

«L’enfant gère difficilement la séparation avec ses parents, notamment avec sa mère. Il se sent perdu, comme le Petit Poucet dans la forêt, indique Béatrice Copper-Royer. Il vit une étape importante, car il acquiert une autonomie nouvelle. C’est le moment où il commence à sortir seul de son lit, de sa chambre. L’absence de lumière perturbe son rapport à l’espace au moment où il a le plus besoin de repères afin d’exercer ses nouvelles capacités de déplacement.»

C’est aussi un âge où un imaginaire riche et prégnant se développe. Le tout-petit croit que tout est possible. Pour lui, le pli du rideau peut abriter n’importe quelle créature. Au palmarès des frousses des tout-petits, l’obscurité arrive en troisième place, juste derrière les animaux, le sang et les piqûres, selon une étude réalisée en 2008 auprès de 10.000 enfants britanniques.

«Cette angoisse disparaît après 6 ans, à la fin de la période œdipienne, même si nombre d’enfants demandent à garder une veilleuse après cet âge, poursuit Béatrice Copper-Royer. La peur du noir peut resurgir vers 10-11 ans, au sortir de l’enfance. Inquiets du changement qui les attend, certains traversent une phase de régression. Enfin, à l’adolescence, on ferme la porte qui restait auparavant entrouverte pour laisser passer un rai de lumière.»

Sentiment de détresse et de solitude

Au-delà, la peur du noir se range dans la catégorie des troubles anxieux ou des phobies.

«C’est une distorsion cognitive. Il faut plonger dans l’histoire de chacun pour comprendre ce qu’elle cache. Très souvent, elle est liée à une angoisse de séparation, à une expérience de perte, de deuil, de rupture douloureuse», explique Béatrice Copper-Royer. Inconsciemment, l’obscurité évoque la crainte de la séparation ultime, la mort, et le vide.

«Les adultes qui en souffrent éprouvent souvent d’autres angoisses en parallèle, comme l’agoraphobie, la peur d’être coincé dans un lieu d’où l’on ne pourrait s’échapper en cas de danger. La peur du noir renvoie à cette notion d’isolement, d’absence de secours. Elle provoque les mêmes sentiments de détresse, de solitude», précise Antoine Pelissolo.

Ados pratiquant encore le co-dodo à 15 ans, célibataires fermant leurs paupières épuisées devant un réveil allumé: cette anxiété, qui touche notamment les personnalités dites «fragiles», prospère aussi à force d’évitements. Un angoissé qui vivra sans jamais faire le noir renforce sa terreur en refusant de l’affronter.

«Certaines personnes sont convaincues qu’elles vont avoir un infarctus si elles sont plongées dans l’obscurité. Elles s’imaginent qu’elles vont mourir de peur», raconte Antoine Pelissolo. Le moment de la mise en couple sert souvent de déclencheur pour le phobique. Pour ne pas imposer une lumière dans la nuit, il est prêt à vaincre ses peurs. «Si la personne est motivée, elle peut s’habituer à l’obscurité en un mois», encourage le psychiatre.

Mais quand l’anxiété ne prend pas des proportions démesurées, elle peut aussi perdurer. Et ce avec d’autant plus de facilité que les ténèbres perdent du terrain. En ville, les restaurants qui proposent des «dîners dans le noir» font figure de derniers refuges de l’obscurité.

http://sante.lefigaro.fr