Pourquoi reprend-on souvent du poids après un régime ?


Les régimes de toutes sortes sont offerts pour des personnes qui veulent perdre du poids, mais malheureusement, cette perte de poids est souvent de courte durée. Il y a plusieurs raisons dont une est qu’un régime doit être vraiment bien compris et adapté donc équilibré avec activité physique, et ce à long terme …
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Pourquoi reprend-on souvent du poids après un régime ?

 

Richard VIALERON/Le Figaro

Jean-Michel Lecerf

AVIS D’EXPERT – Les explications du docteur Jean-Michel Lecerf, membre de la société française de nutrition.

Le poids ne se décrète pas. Cependant, entre laxisme, résignation, laisser-aller et terro­risme antigros – antigras – il y a un pas. Il n’y a que ceux qui n’ont pas besoin de perdre du poids qui trouvent que c’est facile… pour les autres.

Perdre du poids pourrait pourtant paraître aisé car une restriction calo­rique bien conduite entraîne toujours une perte de poids… consécutive.

Pourquoi alors est-ce difficile? Parce qu’il faut s’inscrire dans la durée, et parce qu’on ne peut s’inscrire dans la durée que si l’on a analysé les déterminants de la prise de poids. Ceux-ci sont de trois ordres:

les facteurs prédisposants (génétiques et épigénétiques, tel le petit poids de naissance, prédisposant à l’obésité abdominale…), non modifiables pour l’instant ;

les facteurs favorisants, en particulier les apports alimentaires régulièrement supérieurs aux dépenses, et donc à l’activité physique, mais aussi les rythmes de vie et de travail, le déficit de sommeil, le stress social (se sentir exploité, non reconnu) ; le tout sous-tendu par des facteurs socio-économiques, la pression publicitaire, les phénomènes de compensation alimentaire d’origine psychologique, éducative ou cultu­relle ;

enfin les facteurs déclenchants: les moments physiologiques de la vie (puberté, grossesse, ménopause), mais aussi les événements douloureux (séparation, deuil, rupture, IVG, agression sexuelle…). C’est dire que notre société n’est pas obésogène pour rien…

Des régimes qui peuvent faire grossir

Analyser les causes de sa prise de poids, regarder son mode de vie sont des attitudes indispensables, mais il faut parfois aller au-delà: non seulement dois-je maigrir, mais puis-je maigrir, dois-je maigrir maintenant, puis-je manger moins maintenant. L’aide du médecin sera indispensable.

Dans d’autres cas, il faut s’attacher à résoudre ou à corriger d’autres troubles conséquences du surpoids ou facteurs d’entretien de celui-ci, un diabète, une hypertension, une gonarthrose, un syndrome d’apnée du sommeil.

L’équation poids  = régime est un dangereux raccourci non médical. Car, quelles que soient les méthodes, la plupart des personnes en surpoids ou obèses reprennent du poids après une restriction. D’autant plus qu’elle est excessive, inappropriée, que l’obésité est sévère, ancienne… Pire, lorsque le régime est déséquilibré, très pauvre en glucides et hyperprotidique, le sujet reprend plus, et devient plus gras: c’est dire que, dans ces conditions, toute restriction supplémentaire sera moins efficace.

Pire encore, un certain nombre de personnes désirant perdre du poids alors qu’elles n’avaient pas de surcharge se mettent à grossir avec des tentatives inappropriées, passant de 56 kg à 120 kg entre 20 et 40 ans…

Le premier objectif est donc de ne pas nuire, le second n’est pas tant de maigrir que de ne plus grossir, le troisième dans le meilleur des cas de perdre un peu et de ne pas regrossir.

Réapprendre les sensations alimentaires

Chacun est différent. L’objectif de poids ne se décide pas, il s’épouse: ce que je peux réussir à changer dans mes habitudes, maintenant et durablement. Pour cela il faut retrouver des repères dans son comportement alimentaire, apprendre à reconnaître faim, rassasiement et satiété: s’arrêter de manger quand on est rassasié, manger parce que l’on a faim et non pas parce que l’on s’ennuie, ou parce que l’on est énervé… Chez de nombreuses personnes en surpoids ou obèses ayant suivi de nombreux régimes, le tableau de bord des sensations alimentaires est brouillé ; la frustration enchaîne avec la culpabilité ; les aliments interdits sont convoités, les aliments autorisés sont surconsommés puis détestés. C’est le tableau de la restriction cognitive.

La reprise de poids a encore d’autres origines: la première est la réduction de la masse maigre (muscles) avec les régimes, d’où l’importance de l’activité physique ; la seconde est liée au fait que, au-delà d’un certain stade, l’obésité devient aussi une maladie du tissu adipeux qui résiste à l’amaigrissement car il est devenu inflammatoire.

Enfin, certains conseils sont utiles pour réduire le risque de reprise de poids: maintenir un apport suffisant en fibres, en protéines, en produits ­laitiers…

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VOUS AVEZ BEAUCOUP DE VENTRE? ATTENTION DANGER!


C’est vrai ce qui compte c’est d’être bien dans notre peau .. mais pour y parvenir il faut aussi être en santé .. et l’obésité abdominale, c’est a dire une obésité concentré au ventre peut gâcher la santé et donc son bien être en général
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VOUS AVEZ BEAUCOUP DE VENTRE? ATTENTION DANGER!

 

Vous avez beaucoup de ventre? Attention danger!

L’obésité est une maladie qui met notre santé en danger, en augmentant notamment le risque cardiovasculaire.

Mais dans ce domaine, le gros ventre ou obésité localisée au niveau du ventre, se révèle encore plus dangereux.

En pratique, mesurez régulièrement votre tour de taille, au moins aussi souvent que vous montez sur votre balance!

Quid du gros ventre ou de l’obésité abdominale

 

Calcul de l’Indice de masse corporelle (IMC)

Divisez deux fois votre poids par votre taille:

* Jusqu’à 24,9: poids normal
* De 25 à 29,9: surpoids
* À partir de 30: obésité.

Nous surveillons tous régulièrement notre poids et nous sommes de plus en plus nombreux à calculer notre IMC, indice permettant de savoir si notre corpulence (notre poids par rapport à notre taille) est normale.

Mais idéalement, il faudrait tout aussi souvent mesurer notre tour de taille.

Pourquoi?

Parce que l’obésité abdominale représente un facteur de risque cardiovasculaire encore plus puissant que l’obésité généralisée.

Autrement dit, la localisation abdominale de l’obésité est la plus dangereuse.

Un tour de taille normal ne doit pas dépasser 88 cm pour une femme et 102 cm pour un homme.

Selon l’étude Obépi/Roche 2012, le tour de taille a augmenté de 5,3 cm en moyenne en 15 ans, passant de 85,2 cm en 1997 à 90,5 cm en 2012.

Et si on s’intéresse spécifiquement aux femmes, elles ont pris 6,7 cm en 15 ans, leur tour de taille passant de 79,8 cm en 1997 à 86,5 cm en 2012.

À noter que parallèlement, le poids moyen de la population française a augmenté de 3,6 kg en 15 ans, avec un IMC moyen passant de 24,3 en 1997 à 25,4 en 2012.

En cas de gros ventre, comptez vos facteurs de risque cardiovasculaire!

 

L’obésité abdominale représente un important facteur de risque cardiovasculaire, mais aussi d’insulino-résistance et de certains cancers.

Il faut savoir que l’obésité abdominale fait partie du syndrome métabolique.

Ce syndrome désigne la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui augmentent le risque de diabète, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral.

On parle de syndrome métabolique, en présence d’au moins 3 des facteurs suivants:

  • Une obésité abdominale.
  • Une hypertension.
  • Une glycémie élevée.
  • Un excès de triglycérides.
  • Un faible taux de « bon cholestérol » (HDL).

Comptez votre nombre de facteurs de risque et parlez-en à votre médecin afin de traiter chacun d’entre eux et ainsi diminuer vos risques.

En pratique, que faire en cas de gros ventre?

 

  • En cas de tour de taille excessif, consultez votre médecin afin de faire un bilan.
  • Améliorez votre hygiène de vie.
    Perdre du poids
    est une chose, ne pas en reprendre en est une autre.
    La seule solution est d’adopter de nouvelles habitudes de vie saines, comprenant une activité physique régulière et une
    alimentation équilibrée

 

Isabelle Eustache, journaliste Santé
Sources : Étude ObEpi-Roche 2012 – Dr Boris Hansel, « Surveillez votre ventre », Editions Hachette Pratique.

http://www.e-sante.be

Pourquoi les femmes prennent du ventre à la cinquantaine


Tout au long de sa vie, le corps de la femme change a cause des hormones, mais rendu a la ménopause, les risques d’obésité abdominal est plus présente a cause d’un enzyme … Des médicaments miracles pour maigrir ? Les scientifiques sérieux ne savent pas vraiment si bloqué cet enzyme ne provoquera pas une accumulation de graisse ailleurs .. Cependant tout n’est pas perdu … mais il faut faire des efforts pour avoir une bonne forme physique et une bonne alimentation …
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Pourquoi les femmes prennent du ventre à la cinquantaine

 

INSADCO/BSIP/BSIP/DOCSTOCK/INSADCO

Avec l’arrêt de la sécrétion hormonale au moment de la ménopause, les femmes accumulent de la graisse au niveau abdominal.

À la ménopause, un enzyme déclencherait le stockage des graisses.

À la ménopause, la répartition des graisses se modifie dans le corps des femmes: moins dans les cuisses ou les fesses mais plus dans l’abdomen, donnant naissance à ce que les médecins appellent l’obésité abdominale. C’est une injustice flagrante, mais cela pourrait bientôt changer.

Des chercheurs américains publient dans le dernier numéro de la revue internationale Diabetes la preuve, chez la souris, qu’un enzyme, la ALDH1A1, est peut-être la clé du mys­tère. Quand on retire cet enzyme chez une souris génétiquement modifiée, même une femelle soumise à un régime riche en graisses ne grossit pas. D’où le rêve de bloquer l’enzyme.

On distingue deux types d’obésité abdominale, celle qui se produit juste sous la peau, l’obésité sous-cutanée réputée moins dangereuse pour la santé, et celle qui se produit en profondeur jusqu’à l’intérieur du ventre, l’obésité viscérale, qui joue un rôle dans de nombreuses maladies, notamment le diabète, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers (côlon, sein). Avant la ménopause, l’activité de l’enzyme responsable de l’obésité viscérale est freinée par les hormones féminines.

En juin dernier, le Pr Jorge Plutzky et son équipe de Harvard (États-Unis) soulignaient aussi dans la revue Nature Medicine les implications thérapeutiques de l’enzyme ALDH1A1 dans la plasticité des adipocytes, les cellules qui stockent les graisses. L’université de l’Ohio a, quant à elle, déjà testé avec succès des cellules sans ALDH1A, insérées dans l’abdomen de souris, afin de favoriser la consommation des graisses.

Peut-on extrapoler des souris aux femmes?

Le Dr Ouliana Ziouzenkova, professeur de nutrition à l’Université de l’Ohio (États-Unis), qui dirige ces recherches, a confié son optimisme au Figaro: «D’une part, l’enzyme ALDH1A1 s’exprime de la même façon chez les femmes et chez la souris. D’autre part, les femmes qui sont obèses en possèdent plus que celles qui ont un poids normal.»

«Réduire les calories»

 

Car, schématiquement, l’organisme a deux options face aux graisses que lui apporte l’alimentation: il les brûle ou il les stocke.

L’équipe de Ziouzenkova a découvert pourquoi le corps féminin brûle moins les graisses à la ménopause:

«Avec la fin du freinage de l’ALDH1A1, les cellules adipeuses se mettent à stocker les graisses au lieu de les brûler», explique-t-elle.

Pour le Dr Juliane Berdah, gynécologue, endocrino­logue et nutritionniste à Paris, c’est surtout le site de stockage qui change, les graisses se répartissant plus volontiers au niveau de la ceinture abdominale avec l’âge.

Et les hommes?

Ils fabriquent progressivement, mais de plus en plus, de la graisse abdominale, sous-cutanée et viscérale, avec l’âge, dès lors qu’ils ont une alimentation trop riche et manquent d’activité physique. Car les différents enzymes de la famille ALDH ne sont jamais neutralisés, faute d’œstrogènes.

«Tout le monde cherche le médicament qui va dégraisser le ventre, et ces travaux sont intéressants, mais il faut rester prudent car nous sommes là chez la souris», fait remarquer le Dr Juliane Berdah, qui rappelle que «l’activité physique permet déjà d’épurer la graisse viscérale».

Autre interrogation soulevée par la spécialiste: «L’ALDH1 est un enzyme qui se trouve partout dans l’organisme, on ne sait pas ce qui se passera si l’on essaie de bloquer l’enzyme au niveau de l’abdomen.»

Même prudence du Pr Jean-Michel Lecerf, de l’Institut Pasteur et du CHRU de Lille: «Il y a beaucoup d’autres sys­tèmes enzymatiques, hormonaux et métaboliques impliqués dans l’obésité. C’est intéressant si c’est effectivement spécifique de l’obésité abdominale, mais il ne faut pas conclure trop vite. Pour l’instant, il faut surtout recommander de réduire les calories dans leur ensemble et d’avoir une activité physique.»


Exercice physique, atout majeur

 

La prise de poids excessive n’est pas inéluctable. Les femmes ont un atout majeur, pour l’éviter: l’exercice physique régulier.

«Les modifications corporelles liées à l’âge sont évitables grâce au maintien d’une activité régulière, explique le docteur Berdah.

Une étude par exemple a montré que des femmes ménopausées depuis dix-douze ans qui continuent à jouer au tennis sont plus minces et plus musclées que celles qui sont sédentaires. Elles conservent leur poids, leur masse musculaire et leur silhouette. Dans cette étude, les sédentaires ont 8 kg de plus, avec une localisation de graisse essentiellement abdominale.»

L’activité physique régulière n’a pas pour seul effet d’améliorer la morphologie. Cela permet de réduire le risque cardio-vasculaire, d’ostéoporose, a un effet protecteur contre le cancer du sein…

http://sante.lefigaro.fr