Du plastique retrouvé dans les entrailles de la Terre


La pollution plastique qui flotte sur la surface de l’eau est immense. Avec le temps, il se décompose et avec des bactéries qui s’y accrochent, le plastique coule dans les profondeurs de la mer. Ils ont trouvé du plastique dans le tube digestif des crevettes vivent dans la fosse océanique la plus profonde sur terre( 6 milles et 11 mille mètres de profondeurs). Il y a des substances polluantes qui sont interdites depuis quelques années, mais ces substances peuvent subsister pendant 2000.
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Du plastique retrouvé dans les entrailles de la Terre

 

Les particules microplastiques sont soit déversées directement dans les mers via les égouts et les rivières, soit se forment lorsque de gros morceaux de plastique s'écoulent.

Les particules microplastiques sont soit déversées directement dans les mers par les égouts et les rivières, soit se forment lorsque de gros morceaux de plastique se décomposent avec le temps.

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Des créatures évoluant dans les grandes profondeurs ont été retrouvées avec du plastique dans leurs intestins, révèle une étude publiée la revue Royal Society Open Science.

La pollution plastique se retrouve partout, même dans les zones plus isolées. Si la grande majorité des recherches sur la pollution par le plastique en milieu océanique s’est concentrée sur les eaux de surface, une récente étude, elle, s’est concentrée sur les profondeurs marines. Et les entrailles de la Terre ne semblent pas épargnées. Une équipe de chercheurs britanniques affirme en effet avoir découvert des cas d’ingestion de plastique chez de petites crevettes à l’intérieur de six des plus profondes fosses océaniques de la planète.

Nos poubelles dans les abysses

Dans la fosse des Mariannes – la fosse océanique la plus profonde de la planète – 100 % des crevettes étudiées, vivant entre 6 000 et 11 000 mètres de profondeur, présentaient des fibres plastiques dans leur tube digestif. Autres exemples avec la fosse du Pérou-Chili, dans le sud-est du Pacifique, la fosse du Japon, ou dans la fosse des Nouvelles-Hébrides. Sur les 90 créatures disséquées au total, 65 – soit plus de 72 % – contenaient au moins une microparticule de plastique dans leurs intestins.

« Une partie de moi s’attendait à trouver quelque chose, mais pas au point d’avoir 100 % des individus du lieu le plus profond du monde avec des fibres dans leurs entrailles. C’est énorme », explique à l’AFP Alan Jamieson, chercheur en écologie marine à l’Université britannique de Newcastle, et principal auteur de l’étude.

fosse mariannes

La fosse des Mariannes, qui pointe à plus de 11 000 mètres de profondeur. Crédits : Wikipédia

Des contaminants vieux de plusieurs années

Il ressort également de cette étude, après analyses des fibres – du nylon, principalement – que les liaisons atomiques de chaque particule n’étaient plus les mêmes comparées à un matériau neuf. Pour les chercheurs, cela suggère que ces morceaux de plastique ont été ingérés il y a plusieurs années. Ces microparticules se forment lorsque de plus gros morceaux de plastique se décomposent avec le temps en surface. À mesure que le temps passe, et que les bactéries s’y accrochent, ces particules deviennent alors de plus en plus lourdes et finissent par couler. Elles sont ensuite ingérées par des organismes évoluant en profondeur.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle pollution d’origine anthropique est constatée en grandes profondeurs. Une étude publiée en 2017 dans la revue Nature Ecology & Evolution avait en effet relevé des niveaux « extraordinaires » de pollution à 10 km de profondeur dans la fosse des Mariannes. Les chercheurs avaient notamment décelé la présence, en abondance, de PCB, des polluants industriels hautement toxiques. Ces substances polluantes sont pourtant interdites depuis de nombreuses années dans beaucoup de pays. Certaines de ces particules, en revanche, peuvent “tenir” dans la nature pendant plus de 2 000 ans.

Source

https://sciencepost.fr/

Les filets de pêche abandonnés continuent à tuer


On parle beaucoup de la pollution marine et c’est vraiment un enjeu mondial très important. Parmi le plastique que l’on sait est une catastrophe monumentale, il y aussi les filets de pêches fantômes, c’est-à-dire en nylon. Ces filets sont perdus par accident et non jeter par les pêcheurs. Cela occasionne des victimes dans les filets, car même dans l’océan, c’est filet continue a pêcher et beaucoup en sont victimes autant des proies que des prédateurs.
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Les filets de pêche abandonnés continuent à tuer

 

Fabriqués principalement en plastique résistant comme le nylon,... (PHOTO Thanassis Stavrakis, AP)

Fabriqués principalement en plastique résistant comme le nylon, ces engins perdus connus sous le nom de filets fantômes ne se décomposent pas facilement et tuent des millions de créatures marines.

PHOTO THANASSIS STAVRAKIS, AP

ELENA BECATOROS
Associated Press
ATHÈNES, Grèce

 

Il y a des fantômes dans l’océan. Des tueurs silencieux portés par les courants, s’enroulant autour des récifs et tuant des millions de créatures marines, grandes et petites, des éponges et des minuscules crustacés aux dauphins, en passant par les requins et les baleines.

Dans leurs vies antérieures, ces fantômes étaient des filets et d’autres engins de pêche essentiels à la subsistance de millions de personnes à travers le monde, et ils ont mis de la nourriture dans les assiettes de millions d’autres personnes. Mais une fois perdus, abandonnés ou jetés à la mer, ces filets continuent de faire ce pour quoi ils ont été conçus: attraper du poisson.

Fabriqués principalement en plastique résistant comme le nylon, ces engins perdus connus sous le nom de filets fantômes ne se décomposent pas facilement.

«Ils peuvent rester là pendant des centaines d’années et continuer à pêcher», a dénoncé Maria Salomidi, une chercheuse en environnement au Hellenic Center for Marine Research.

Les poissons piégés deviennent rapidement des appâts, attirant de plus grands prédateurs qui s’emmêlent à leur tour.

«Et ainsi commence un cercle vicieux qui (…) peut tuer n’importe quoi, des petits crustacés tels que les crabes et les homards aux gros poissons, les tortues, les phoques, les dauphins», a ajouté Mme Salomidi.

Ce n’est pas le seul dommage causé par ces filets perdus. Quand ils s’accrochent à des rochers ou à des coraux, ils peuvent anéantir des habitats sous-marins entiers.

«Un rocher dans la mer n’est pas juste un rocher, a expliqué Mme Salomidi. Une roche est pleine de vie, elle abrite de nombreux organismes, ces organismes sont blessés et meurent sous un filet qui a été pris sur le rocher.»

Les récifs entiers peuvent rapidement se transformer en friches stériles.

Selon un rapport publié en 2009 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et le Programme des Nations unies pour l’environnement, 10 pour cent des déchets marins des océans et des mers du monde, soit environ 640 000 tonnes, sont constitués d’engins de pêche perdus ou abandonnés, et leurs ravages contribuent au déclin des stocks de poissons.

Un groupe de plongeurs bénévoles a récemment tenté de briser ce cycle de destruction en plongeant dans les profondeurs au large de l’île grecque de Poros, dans le golfe Saronique, pour récupérer certains de ces filets fantômes.

«C’est un secret de Polichinelle – ce sont surtout les pêcheurs qui le savent – que le fond de la mer est plein de filets abandonnés», a expliqué George Sarelakos d’Aegean Rebreath, un groupe de plongeurs volontaires qui effectue des nettoyages sous-marins et sensibilise la population à la pollution marine.

Le filet massif s’étendait sur le fond marin à une profondeur de 28 mètres, recouvrant le fond rocheux et écrasant les éponges, les anémones et d’autres délicates vies marines.

Six plongeurs ont eu besoin d’une trentaine de minutes et de quatre sacs de levage – des sacs inversés qui peuvent être remplis d’air provenant des réservoirs des plongeurs – pour déloger le filet et le ramener à la surface. Pesant environ 400 kilogrammes et provenant d’une ferme piscicole voisine, impossible de dire depuis combien de temps le filet fantôme était là.

La veille, l’équipe avait récupéré un autre filet fantôme dans les eaux peu profondes du port de l’île et réussi à libérer au moins un poisson en difficulté et plusieurs crustacés.

«Le problème est vaste, a prévenu M. Sarelakos. Dans cette opération de deux jours que nous avons menée, les filets que nous avons récoltés couvraient des surfaces entières sur les récifs et ce n’est pas par hasard que nous avons trouvé beaucoup de créatures vivantes piégées dans ces filets.»

Mis à part les plongeurs et les chercheurs marins, peu de gens voient ce fléau de l’environnement marin mondial. Mais le problème est immense.

«Les courants océaniques et les vents peuvent transporter des engins de pêche fantômes sur des milliers de kilomètres, a expliqué Veronika Mikos, la coordinatrice du projet Healthy Seas, une initiative européenne axée sur l’élimination des engins de pêche abandonnés et autres déchets marins. Même les habitats antarctiques éloignés ne sont pas exempts de cette pollution et tous les océans et toutes les mers de la planète sont touchés».

Healthy Seas organisait vendredi – la Journée mondiale des océans – une opération de nettoyage des filets fantômes avec des plongeurs au large de l’île grecque de Santorin.

Les filets perdus peuvent aussi être un cauchemar financier pour ceux qui vivent de la mer.

«Cela cause un gros problème au pêcheur. Ça peut lui faire très mal, en fonction du nombre de mètres (de filets) qu’il perd», a déclaré Vangelis Roussos, un ancien pêcheur professionnel de Poros qui gère maintenant un taxi maritime.

M. Roussos ajoute que la plupart des filets fantômes sont perdus par accident à cause de tempêtes, de courants ou d’enchevêtrement plutôt que volontairement mis au rebut. Il rappelle que la santé des mers est également dans l’intérêt des pêcheurs.

«En nettoyant la mer, nous avons une meilleure pêche», a-t-il dit.

Aborder l’impact des filets fantômes est devenu une priorité pour de nombreuses organisations environnementales internationales – l’agence pour l’alimentation et l’agriculture des États-Unis organise une réunion sur la pêche en juillet à Rome.

De nombreux organismes de bienfaisance et environnementalistes effectuent des opérations de nettoyage de filets fantômes, et certains s’associent avec des entreprises qui recyclent ensuite de vieux engins de pêche pour fabriquer des vêtements, des maillots de bain, des tapis, des lunettes de soleil et des planches à roulettes.

Pour Vassilis Tsiairis, le plongeur professionnel d’Aegean Rebreath, sensibiliser à l’impact des filets fantômes et de la pollution marine en général est crucial.

«Il est très important de montrer aux gens ce qu’il y a (dans la mer), de montrer aux gens que la mer a fini par être une décharge, a-t-il dit. Parce que la plupart des gens ne réalisent pas tout ce que nous jetons dans la mer, et comment tout cela s’accumule.»

http://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► Origine de la brosse à dents


La brosse à dents est un outil indispensable pour l’hygiène dentaire. Mais, la brosse à dent telle que nous la connaissons ne date pas de très longtemps
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Origine de la brosse à dents

 

 Petite histoire de la brosse à dents

Dupons Brüssel

    4000 ans avant J.-C., déjà, on se nettoyait les dents… en mâchant des brindilles de margousier aux Indes, en se curant les dents avec des petits morceaux de métaux précieux chez les Babyloniens. Aujourd’hui, la brosse à dents a remplacé ces pratiques. Il lui fallut quelques millénaires pour y parvenir

    Jusqu’au XVe siècle, on se frottait, on se curait les dents, en général avec des végétaux, mais on ne se les brossait pas. Ce n’est qu’en 1498 que les Chinois inventèrent l’ancêtre de notre brosse à dents.

    Du naturel…

    À quoi ressemblait donc la brosse à dents de Napoléon, l’un des premiers fidèles à cet accessoire, si fidèle qu’il en avait un exemplaire dans chacun de ses nécessaires de campagne ? Le manche était en vermeil et les poils en sanglier… Des poils très durs qui agressaient les gencives… Si bien que les Occidentaux adoptèrent un moment les poils de cheval. Mais, quel que soit l’animal, le poil ressemble à un mini tuyau de très faible diamètre : il laisse bien assez de place aux bactéries pour se développer. Non seulement l’ancêtre de notre brosse à dents agressait les gencives, mais elle ne faisait pas de miracles d’hygiène… On comprend aisément qu’elle n’ait trouvé alors que très peu d’amateurs !

    … Au synthétique

    Il fallut attendre la seconde moitié du XXe siècle pour que la brosse à dents commence à se démocratiser et ceci l’hygiène bucco-dentaire : le nylon. C’est en 1937, dans les laboratoires de Du Pont de Nemours, aux États-Unis, que Wallace H. Carothers inventa ce nouveau matériau qui devait, dès l’année suivante, remplacer les poils de sanglier sur les brosses à dents.

    Dur, dur, le nylon…

    Malgré la découverte du nylon, il n’y eut pas d’engouement extraordinaire pour les nouvelles brosses à dents. Car les poils de nylon « première génération » étaient très rigides et mal taillés, ils blessaient facilement les gencives. On travailla alors le diamètre des poils, les extrémités furent arrondies au diamant et contrôlées au microscope… jusqu’à obtenir des poils souples qui permettaient un nettoyage optimal sans agresser les gencives. À partir des années cinquante, les caractéristiques techniques furent de mieux en mieux maîtrisées, les propriétés mécaniques de plus en plus contrôlées et, à la fin du XXe siècle, les brosses à dents atteignaient enfin la « perfection »…

    Mieux que mieux

    Les brosses à dents, devenues « parfaites », il n’y avait donc, a priori, plus rien à inventer. Elles brossaient efficacement, sans agresser la gencive ; les dentistes encourageaient plus que jamais leur utilisation ; combinées aux dentifrices au fluor, elles commençaient à faire des miracles anticaries… Restait donc à convaincre les utilisateurs de leur caractère indispensable et, surtout, à les encourager à s’en servir de manière très régulière. Si cette habitude est désormais acquise, c’est sans aucun doute parce qu’ils ont été informés de l’importance du brossage des dents quotidien, mais aussi parce que les fabricants ont su adapter les modèles de brosses à dents aux différents besoins, aux différentes modes… Le côté esthétique a été travaillé, mais aussi la diversité : les enfants et les seniors n’apprécient pas les mêmes brosses à dents, n’ont pas besoin de la même taille de brosse, du même manche. Chaque détail compte et la brosse à dents doit plaire à son utilisateur pour que ce dernier l’emploie avec l’assiduité nécessaire à son hygiène bucco-dentaire.

    De récentes innovations

    Les brosses à dents « classiques » se déclinent donc en différentes formes, différentes couleurs, et s’adaptent ainsi à toutes les catégories de consommateurs. Cependant, il restait à satisfaire les « cas particuliers ». Car certaines personnes ont des besoins spécifiques : personnes âgées souffrant d’arthrose, récents opérés de la sphère buccale, adolescents appareillés en orthodontie (forme particulière de la tête pour assurer un brossage efficace autour des bagues)… Aujourd’hui, chaque problème trouve sa solution.

  • Brosses à dents équipées d’un manche ergonomique, bi matière, antidérapant pour une meilleure tenue en main.

  • Brosses à dents « chirurgicales » mises au point pour les personnes qui ont subi une intervention de la sphère buccale, qui ont les gencives sensibles ou qui présentent une faiblesse immunitaire. Dotées de poils très fins (12/100e), elles permettent un brossage le plus doux possible, brossage des dents, mais surtout de la zone de gencive bordant les dents.

  • Brosses à dents spécifiques

Pour les porteurs d’appareils orthodontiques. La découpe des brins en forme de toit permet d’accéder plus facilement aux surfaces dentaires situées sous les arcs et une rangée de fibres plus longues permet d’atteindre les endroits les moins accessibles. Tout comme les brosses à dents « chirurgicales », ces brosses ont subi un traitement antibactérien permettant une décontamination entre deux brossages.

Source

« Bien être et Santé »

http://www.pharmaciengiphar.com/

Truc express ► Éviter que la poussière s’accumule sur l’écran


Un petit truc a essayer sur les écrans de télévision, ordinateur et autre
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Éviter que la poussière s’accumule sur l’écran

Une feuille de Bounce passée sur l’écran éliminera la statique et empêchera la poussière de coller. Ensuite passer un bas de nylon pour finir le tout.

http://www.montruc.ca