Quand Instagram nous conseille


C’est une des choses que je n’aime pas dans les réseaux sociaux, ceux qui prétend être des coach santé, il y a de tout des naturopathe, des nutritionnistes, des guérisseurs et même des psychologues dont la plupart n’ont pas de formation, ou du moins un manque de formation ou encore des diplômes. Ils peuvent rendre les gens plus malades qu’ils ne le sont.

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Quand Instagram nous conseille

PHOTOMONTAGE JULIEN CHUNG, LA PRESSE/PHOTOS GETTY IMAGES

Les « coachs santé » prolifèrent sur les réseaux sociaux. Ils évoluent dans un marché florissant… et sans encadrement.

Jeûne intermittent. Prise de comprimés de vitamines, de minéraux et d’antioxydants. Consommation de chlorophylle pour « un meilleur transport de l’oxygène dans notre corps ». Voici quelques exemples prodigués par des utilisateurs d’Instagram qui se présentent comme des « coachs santé », « coachs holistiques » ou « coachs bien-être ». Un phénomène qui inquiète plusieurs experts.


MARISSA GROGUHÉ
LA PRESSE

Sur les réseaux sociaux, et sur Instagram plus particulièrement, les « coachs santé » sont à portée de clic. Certains n’ont qu’une poignée d’abonnés et d’autres, plusieurs milliers. Ils évoluent dans un marché florissant… et sans encadrement.

Aux États-Unis particulièrement, les « coachs santé » connaissent une grande popularité. L’Association médicale américaine (AMA) recommande même d’être accompagné d’un « health coach » lors d’un suivi médical. Toutefois, il s’agit plutôt d’infirmières, d’assistants médicaux ou d’éducateurs en santé.

Ceux qui prolifèrent sur les réseaux sociaux se disent surtout « naturopathes », « guérisseurs », « herbalistes ». On trouve beaucoup d’Américains, mais aussi des Européens et plusieurs Québécois.

Parmi eux, une utilisatrice se présente comme une « coach en santé holistique ». Catherine Plamondon veut « inspirer les femmes à rayonner au quotidien » et à « adopter un mode de vie sain, équilibré ». 

Jointe par La Presse, Catherine Plamondon a expliqué détenir un baccalauréat en kinésiologie, une formation de deuxième cycle en exercices thérapeutiques et « beaucoup de formation » en naturothérapie. 

Tracy se présente pour sa part sous le nom TheMindfulady et exploite un blogue du même nom. La Montréalaise se présente comme une holistic health coach.

« C’est parti de ma propre expérience, puisque je travaille énormément (comme ingénieure) et que je trouvais que notre style de vie (surtout les femmes de carrières) était hyper rapide et pas très orienté sur notre bien-être », explique-t-elle dans un échange sur Instagram.

En portant plus attention à son alimentation, par une approche holistique, et en constatant de « bons résultats », elle a décidé de suivre une formation dans le domaine à l’Institute for Integrative Nutrition.

Elle indique sur son site que son contenu « est à titre informatif uniquement et ne doit en aucun cas être considéré comme un avis médical ». « Je ne suis ni médecin ni diététiste, par conséquent toute utilisation des informations de ce site est entièrement à vos propres risques », précise-t-elle.

Des nutritionnistes qui n’en sont pas

La Française Mélanie Frey est suivie par près de 6000 personnes sur Instagram. Elle alimente également un compte YouTube. Elle fait la promotion de la « santé au naturel » et donne des ateliers concernant les troubles du comportement alimentaire. 

Un exemple des conseils qu’elle donne : la monodiète, qui consiste à « ne manger qu’UN aliment à volonté, pendant un repas, deux repas, une journée, ou plusieurs jours d’affilés… » La pratique permettrait de « détoxifier l’organisme et de mettre au repos les organes digestifs ». 

« Masseur-kinésithérapeute diplômée d’État », Mme Frey indique qu’elle est « sur le point de terminer […] plus de 350 heures de cours en nutrition et micronutrition » dans le cadre de sa formation en naturopathie.

Une formation qui lui confère le droit de « conseiller sur quoi [manger] pour optimiser la bonne vitalité de l’individu tout en étant adapté à son mode de vie », dit-elle.

Plusieurs « coachs santé » recommandent certaines habitudes alimentaires, vantent des diètes, des programmes nutritionnels et des produits miracles. C’est là un des plus gros problèmes de ce phénomène, soulève Paule Bernier, directrice de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ).

« Tout le monde mange, tout le monde se sent concerné. Alors c’est facile d’avoir son opinion et de penser que l’expérience de l’un ou de l’autre vaut des résultats scientifiques », dit-elle.

Beaucoup de nos membres en pratique privée nous rapportent qu’ils ramassent des patients ayant suivi des conseils mal dirigés qui faisaient la promotion de diètes. Ils se sont retrouvés complètement déséquilibrés. Paule Bernier, directrice de l’OPDQ

L’Organisation mondiale de la santé a reconnu la naturopathie comme une méthode de « médecine traditionnelle », au même titre que la médecine chinoise ou l’ayurveda.

Mais pour Mme Bernier, la naturopathie relève de la pseudoscience.

Si bien que l’Ordre qu’elle préside a adopté, en 2017, une résolution stipulant que « l’exercice de la naturopathie est incompatible avec l’exercice de la profession de diététiste ou de nutritionniste ».

Des professionnels inquiets

Au Québec, un système de dénonciation a été implanté au sein de l’Ordre des diététistes, afin de lever le drapeau rouge sur des cas problématiques de faux nutritionnistes.

Depuis la période 2016-2017, l’OPDQ observe une augmentation des dénonciations de 200 %.

« Les réseaux sociaux aident le mouvement, c’est tellement plus facile de diffuser de l’information, bonne ou mauvaise », constate Mme Bernier. 

Certains « coachs » présents sur Instagram représentent également un problème pour l’Ordre des psychologues. La directrice de l’Ordre, la Dre Christine Grou, note une « prolifération » de ce titre sans les qualifications requises. 

Il y a beaucoup de désinformation et d’informations scientifiquement non fondées qui circulent. Dre Christine Grou, directrice de l’Ordre des psychologues du Québec

L’utilisation du terme « coach » fait aussi sourciller la Fédération internationale des coachs (ICF).

« Le titre de coach n’est pas protégé, donc n’importe qui peut dire qu’il fait du coaching », explique Lyne Leblanc, présidente de l’association. Les réseaux sociaux, en conséquence, sont « inondés » de « coachs » sans formation.

Attention, ne pas avoir de diplôme ne veut pas dire qu’on « ne fait rien de valable », souligne Mme Leblanc. « Mais on apprête tout et n’importe quoi à la chose du coaching. C’est un mot à la mode, et on le sert à toutes les sauces. »

Une formation remise en question

Des écoles offrent des formations pour devenir « coach santé ». La plus populaire est l’Institute for Integrative Nutrition (ou Institut de nutrition holistique) de New York (IIN).

La Française Claire Orriols a cofondé le site Super Souper, qui propose des conseils nutritionnels et des programmes alimentaires. La jeune femme a étudié à l’IIN. Elle se présente maintenant comme « coach en nutrition et santé holistique ». 

« C’est grâce à ma formation et mon expérience professionnelle que je peux partager des conseils, qui ne sont pas la vérité absolue, mais aidant ou sensibilisant les personnes à reprendre le pouvoir sur leur santé », explique-t-elle à La Presse.

L’IIN, fondée il y a 25 ans, réapparaît fréquemment dans notre navigation au gré des profils de « coachs bien-être ». La Québécoise Anne-Marie Archambault, qui a lancé le blogue d’inspiration bien-être À volonté, est une des diplômées de l’Institut. Elle se dit « coach de santé ». Professeure de yoga et de méditation, elle suit également une formation à l’École d’enseignement supérieur de la naturopathie du Québec à Montréal.

« Je ne suis donc ni médecin ni nutritionniste, prévient-elle sur son site. Mon focus, ce sont les habitudes de vie, et je travaille dans une approche naturopathique. »

L’Institut affirme, dans un courriel envoyé à La Presse, avoir formé une « communauté » de 100 000 coachs de santé, dans plus de 120 pays.

À l’Ordre professionnel des diététistes du Québec, « le bureau des enquêtes est en train d’évaluer comment juger [cet établissement] », explique Paule Bernier.

Sans vouloir se prononcer catégoriquement, elle avance que l’IIN n’est « définitivement pas quelque chose de pertinent ou qui peut remplacer la formation [de diététiste] ». « Quand vous voulez régler un problème de tuyauterie, vous appelez un plombier. Un problème légal, un avocat. Mais lorsqu’il est question de nutrition, tellement de monde veut donner ses conseils, alors que seuls les diététistes et les nutritionnistes ont un permis pour le faire », dit-elle.

La crédibilité de l’IIN est donc remise en question. Mais des dizaines de milliers d’élèves de partout dans le monde sont prêts à payer des milliers de dollars pour suivre ses formations. Beaucoup d’entre eux se servent de ces nouvelles compétences pour se lancer en affaires, donner des conseils. Très souvent… sur Instagram.

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 8 choses que les experts en nutrition souhaiteraient que vous arrêtiez de dire à propos des aliments


Nous avons souvent des recherches qui disent que tel aliment est bon et une autre recherche qui dit le contraire. Puis viens le terme sans gluten, détox etc qui sont très à la mode qui donnent des clés pour les publicités en donnant l’impression que nous faisons les bons choix
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8 choses que les experts en nutrition souhaiteraient que vous arrêtiez de dire à propos des aliments

 

Traduction par Bernard Lavallée, nutritionniste et auteur du blogue Le nutritionniste urbain

Alors qu’un jour votre tasse de café matinale semble une excellente idée pour votre santé, le lendemain, elle pose soudainement trop de risques. Même les consommateurs les mieux renseignés peuvent facilement devenir confus entre l’évolution constante de la recherche et les fortes opinions de personnalités importantes.

Et quand le marketing alimentaire est ajouté au mélange, ce qui est blanc et ce qui est noir devient encore plus gris. Emballer des aliments avec des mots comme «biologique», «naturel» ou «léger» nous donne volontairement l’impression qu’il s’agit d’un produit nutritif, alors qu’en réalité, il y a peu de règles qui définissent formellement ce que ces termes signifient.

«Il y a tellement de désinformation par rapport à la nutrition», dit Julie Upton de Appetite for Health, «et lorsque vous ajoutez à ce fait que les compagnies utilisent souvent des descripteurs qui procurent un ‘’halo santé’’ pour vendre des produits, il n’est pas étonnant que les consommateurs soient confus par rapport à ce qui est vraiment bon pour la santé.»

Pour aider à lever le voile sur cette confusion, nous avons demandé à un groupe d’experts en nutrition de discuter des concepts de saine alimentation que nous utilisons le plus souvent à mauvais escient. Voici huit des pires contrevenants.

  • 1«Détox»

  • Flickr:Robert Gourley

    «Si je pouvais effacer un mot du dictionnaire alimentaire, ce serait « détox ». L’idée que certains aliments ou nutriments permettent d’accélérer ou d’améliorer le processus de désintoxication de votre corps est tout simplement ridicule. La meilleure façon d’aider votre corps à se débarrasser des toxines est d’en consommer moins.» –Monica Reinagel, MS, LDN, CNS, Blogueuse pour le HuffPost et auteure de Nutrition Diva’s Secrets for A Healthy Diet

  • 2 Les «bons» et les «mauvais» aliments

    Flickr:Jim Larrison

    «Je n’aime pas dire qu’il y a de bons et de mauvais aliments. Je ne dis pas les frites ne sont pas bourrées de calories, de gras et de sodium ou que la crème glacée n’est pas riche en calories, en gras et en sucre, mais dire qu’ils sont de « mauvais » aliments provoque un sentiment de culpabilité chez ceux qui aiment ces aliments réconfortants. Manger et profiter de la nourriture — même les aliments qui ne sont pas les plus nutritifs — ne devrait jamais être associé à de la culpabilité ou de la honte. Manger devrait être l’un des grands plaisirs de la vie! Et si vous apprenez à manger avec plaisir, vous pouvez même vous sentir plus satisfaits avec moins de nourriture.» –Elisa Zied, MS, RDN, CDN, auteure de Younger Next Week

  • 3 «Propre»

    Flickr:notyourstandard

    «Tout le monde parle des aliments « propres », d’une alimentation « propre », mais il n’y a absolument pas de définition de ce que « manger propre » signifie. Beaucoup d’athlètes utilisent le terme « propre » comme synonyme de manger des vrais aliments, des aliments naturels, et de laisser tomber les aliments transformés. Je pense que cela fait sens, mais je ne sais pas pourquoi nous ressentons le besoin de l’appeler « propre » plutôt que saine alimentation. Je commence à voir des compagnies qui disent que leurs produits transformés sont faits à partir d’ingrédients « propres », donc pour moi c’est un terme qui est vide de sens. Quand j’entends mes amis utiliser ce terme, je me dis « Vous vous êtes faits avoir! ».» —Julie Upton, MS, RD, CSSD, Appetite for Health

  • «J’évite l’expression « manger propre ». Je comprends que les gens utilisent le terme pour décrire une alimentation qui comprend des aliments de haute qualité, non transformés et peut-être même biologiques et cultivés localement, et je salue leurs efforts pour manger des aliments nutritifs. Toutefois, j’ai du mal avec l’étiquette « manger propre » parce que c’est comme dire que si vous ne mangez pas « propre », c’est que vous mangez « sale ». De plus, manger « propre » n’est pas synonyme d’une alimentation équilibrée. Même si j’ai essayé de supporter le terme « manger propre », je sens une certaine honte qui l’accompagne. Par exemple, des gens peuvent se sentir coupable de ne pas pouvoir « manger propre » parce que le coût est trop élevé ou que ce n’est pas pratique. J’ai parfois l’impression que les « mangeurs propres » les plus extrêmes regardent de haut les gens qui ne mangent pas de la même manière qu’eux et qu’ils utilisent ce terme pour se définir plutôt que pour définir leur alimentation. J’aimerais tellement qu’on puisse laisser tomber les étiquettes alimentaires et essayer de manger le moins d’aliments transformés possible, toujours dans le cadre d’une alimentation équilibrée que l’on peut se permettre monétairement et qu’on peut suivre à long terme.» —Elizabeth M. Ward, RD, auteure de MyPlate for Moms, How to Feed Yourself & Your Family Better

  • 4 «Faible en glucides»

    Flickr:WordRidden

    «Ce qui vient le plus me chercher, c’est quand les gens me disent que leur alimentation est « faible en glucides », ou [qu’ils disent] « Je ne mange pas de sucre.  » Je demande toujours: « Qu’est-ce que cela signifie pour vous?  » Je me retrouve tout le temps à expliquer que les glucides sont dans plusieurs groupes alimentaires. Il y a des grammes de glucides (dont du sucre) dans le pain, les produits céréaliers et les fruits, mais aussi dans d’autres aliments auxquels vous ne pensez pas comme le yogourt non sucré et les légumes. Une fois les principes de base en science des aliments expliqués, le concept « faible en glucides » auquel plusieurs prétendent adhérer n’est plus si exact.» –Marjorie Nolan Cohn, MS, RD, CDN, ACSM-HFS, Porte-parole nationale pour l’Academy of Nutrition & Dietetics et auteure de Belly Fat Fix

  • 5 «Sans gluten»

    Flickr:USDAgov

    «Beaucoup des gens qui vantent les mérites d’éliminer le gluten de l’alimentation ne savent même pas ce qu’est le gluten — et il y a peu de preuves que ceux qui n’ont pas la maladie cœliaque (seulement un petit pourcentage de la population) bénéficient d’un régime sans gluten.» –Katherine Brooking MS, RD, Appetite for Health

  • 6 «Les fruits contiennent trop de sucre»

    Flickr:srqpix

    «Bien que les fruits contiennent du sucre naturel, ce dernier est accompagné d’excellents nutriments tels que la vitamine C et les fibres. Les raisins sont un de mes fruits préférés. Ils contiennent [environ 100] calories par tasse et sont riches en antioxydants et en vitamine K. Il est naturel d’aimer les aliments sucrés. Satisfaire notre envie de sucre avec des fruits plutôt que des bonbons est donc une bonne idée. Essayez de viser deux tasses ou deux fruits par jour.» –Dawn Jackson Blatner, RDN, CSSD, LDN, blogueuse pour le HuffPost et auteure de The Flexitarian Diet

  • 7 «Le déjeuner est le repas le plus important de la journée»

    Flickr:Matthew Murdoch

    «NON! Tous les repas sont importants pour des raisons différentes. Chacun d’eux joue un rôle pour vous garder alerte et au sommet de votre forme.» –Joy Bauer, MS, RDN, expert en santé et en nutrition pour le Today show et fondatrice de Nourish Snacks

  • 8 «Fait avec des aliments simples»

    Flickr:JonWestra

    «C’est populaire auprès de marques qui disent des choses comme « fait avec des ingrédients que vous pouvez voir et prononcer. » Nous savons tous ce que simple veut dire, mais « simple » est maintenant un terme marketing qui apparaît sur les tablettes des supermarchés. Les aliments « simples » semblent plus sains et peuvent vous faire croire que vous achetez quelque chose qui est meilleur pour vous et votre famille. Je suis pour les aliments à ingrédient unique, comme les pommes, les bananes, le brocoli, les noix, les œufs, les viandes maigres et les poissons, pour n’en nommer que quelques-uns. Ils représentent la plus simple expression des aliments, sont bourrés de nutriments et fournissent plusieurs bienfaits à la santé. Nous serions tous en meilleure santé et nous vivrions plus longtemps si nous mangions des aliments à ingrédient unique la plupart du temps. Les nouveaux aliments « simples » dont je parle sont des choses comme de la crème glacée, des biscuits, des bonbons, du beurre et d’autres aliments qui peuvent ne contenir que quelques ingrédients. Le problème, c’est que bien que ces ingrédients soient simples et naturels, ils ne fournissent pas beaucoup de nutriments bénéfiques. Je parle ici du sucre, de la crème, du sel et de l’huile. Il ne manque pas du tout de ces ingrédients « simples » dans le régime alimentaire américain typique, alors les positionner comme un bonus pour la santé est faux.» –Upton

http://quebec.huffingtonpost.ca

Poulet cajun, muffin et quatre-quart pour les chiens


Je ne sais pas ce que vous en pensez … j’aime beaucoup les animaux mais juste a savoir qu’ils sont nourris de cette façon m’agace un peu … Il est vrai qu’avant on nourrissait nos animaux domestiques avec des restant de table sauf qu’avant nous avions une nourriture plus saine, moins chimique, plus de fruits et légumes .. que maintenant Puis si on commence a faire une nourriture plus sophistiqué nous le faisons pour notre palais …
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Poulet cajun, muffin et quatre-quart pour les chiens

 

Poulet cajun, muffin et quatre-quart pour les chiens

© Shutterstock

Ragoût de porc aux pommes ou poulet à la mode cajun: les amoureux inconditionnels de leurs chiens n’hésitent pas à mettre la main à la pâte pour leur cuisiner des mets de choix, une tendance qui alimente la toile mais inquiète certains vétérinaires.

 

«Mon husky Rusty adore le poisson aux petits légumes de saison et ma chienne braque-allemand Tina préfère le ragoût de poulet façon pot-au-feu», raconte Viviane Danger qui «fait ses courses au marché pour ses bêtes».

«Je cuisine pour mes chiens comme pour moi. J’épluche les légumes et surtout j’enlève toutes les arrêtes du poisson, ce qui me prend pas mal de temps!», dit-elle.

Chantal Leninger se consacre uniquement à la pâtisserie.

«Mon chien Titou aime le quatre-quart et les muffins à la vanille», confie-t-elle.

Jonathan Ravallec, du site animalierlapetavenue.com, a créé le 3 février babines.com, dédié à la gastronomie pour toutou,

«afin de répondre à une demande des internautes». Pas de croquettes ou de pâtée au menu, mais «des recettes de cuisine adaptées aux besoins nutritionnels des chiens».

«Nous collaborons avec des nutritionnistes canins. Pour les recettes, nous nous inspirons des forums américains et nous les adaptons aux goûts des chiens européens. On élimine les cacahuètes et on les remplace par des carottes», commente-t-il.

«Les croquettes n’ont pas toujours existé, les chiens ont longtemps mangé les restes des hommes à la ferme et aujourd’hui on assiste à un retour à l’alimentation maison», explique Géraldine Blanchard, nutritionniste et vétérinaire.

Elle a créé un site spécialisé, cuisine-a-crocs.com, qui, moyennant finances, propose notamment des «rations ménagères» pour chiens et chats.

Mauvais pour les bêtes

La gastronomie pour chiens ne fait pourtant pas l’unanimité:

«En cuisinant de bons petits plats pour leur bête, les gens se font plaisir en leur faisant du mal!», dénonce la vétérinaire Céline Moussour.

Selon elle, nourrir un chien avec des plats cuisinés différents à chaque repas est «catastrophique» pour sa santé.

«Le chien a une flore digestive qui met trois semaines à s’habituer à un aliment nouveau et il digère mal les oeufs. Changer constamment d’alimentation peut provoquer de graves problèmes de foie et d’intestin», affirme-t-elle.

Toutefois, la vétérinaire préconise les repas faits «maison» mais «en respectant ses besoins nutritionnels».

«Une ration doit comprendre un tiers de viande ou poisson, un tiers de riz ou pâtes et un tiers de légumes, de préférence des courgettes et des carottes. Mais surtout pas de sel, ni d’épices!», dit Céline Moussour.

http://fr.canoe.ca

L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie


Vous avez remarquer que l’ont parle souvent des moments de notre enfance, des tendances d’autrefois et ce que ce soit a la télévision, musique, mode … Le monde de l’alimentation n’est pas sans reste car eux aussi visent les souvenirs et pour y arriver joue sur nos émotions du temps ou les familles étaient plus unies, ou qu’on mangeaient des mets fait maison … Oui ce temps-la !!!! Vous voyez dans notre monde de consommation tout est de savoir utiliser la psychologie des gens pour vendre .. Peut importe si nous en avons vraiment besoin ou non .. il faut que ce soit rentable
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L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

Au cours des prochains jours, un emballage anniversaire de biscuits Oreo sera mis en vente.

LE SOLEIL, JOCELYN BERNIER

 

Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) La tendance vintage est partout, dans la mode, en musique, dans les émissions de télé… et en alimentation. Au début mars, ce sera au tour de la compagnie Kraft Foods de jouer à fond la carte de la nostalgie à l’occasion du 100e anniversaire du biscuit Oreo.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

«S’amuser avec un biscuit Oreo est un souvenir réconfortant pour des millions de personnes dans le monde», écrit l’entreprise dans un communiqué.

Pour l’occasion, elle a même produit un sondage mondial (!) selon lequel ceux et celles qui réussissent à garder leur âme d’enfant sont des espèces en voie de disparition. Des «célébrations» auront lieu dans une vingtaine de pays, et des activités spéciales seront proposées à ses 23 millions de fans sur Facebook.

Les grands-parents sont quant à eux invités à partager le plaisir du «Tournez, léchez, trempez» de leur enfance avec leurs petits-enfants. Bref, Oreo est «tout près de notre coeur»…

Le Whippet de Dare n’est pas en reste, lui qui souligne présentement son 85e anniversaire et «fait partie de notre mémoire collective».

Encore là, les amateurs peuvent se rendre sur Facebook et voter pour la prochaine saveur qui sera mise en marché, en plus de partager leur méthode favorite pour manger le populaire biscuit à la guimauve.

Et quoi d’autre… Corn Flakes, qui sort une boîte en quantité limitée avec l’image vieillotte d’un petit garçon comme il ne s’en fait plus. Il y a quelques années, on a eu droit au retour de la bouteille de Coke traditionnelle, au Pepsi Rétro, à la bouteille de bière à l’ancienne avec La Bolduc d’Unibroue. Des symboles surannés traversent le temps (Géant vert, Aunt Jemima…), parce que les consommateurs y sont attachés.

On le devine, la tendance est payante pour les compagnies. Mais qu’est-ce qui se passe donc dans notre subconscient pour que l’on soit si sensibles aux rappels de notre passé?

Clairement, les fabricants de produits alimentaires misent sur la forte charge émotive qui entoure le geste de manger, disent d’entrée de jeu Véronique Provencher, nutritionniste à l’Université Laval spécialisée dans les facteurs psychologiques liés à l’alimentation, et Luc Dupont, professeur au département de communication à l’Université d’Ottawa, qui s’intéresse particulièrement aux stratégies de marketing.

Bien d’autres arguments peuvent être utilisés par les fabricants : faire partie d’une gang, le pouvoir de séduction, etc.

 Mais pour Luc Dupont, la nostalgie est une émotion «extrêmement puissante», parce qu’elle nous ramène à une époque où la fabrication des aliments était artisanale et souvent empreinte d’amour. Celle de grand-maman qui cuisinait des biscuits ou des beignes spécialement pour notre venue. L’ère d’avant l’industrialisation et les aliments congelés.

«Un temps sans faille, plus heureux, plus équilibré, quand papa et maman vivaient ensemble, que la vie était plus facile.» Et ce, même si cette image n’a rien à voir avec la réalité.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

Il dit entendre régulièrement des gens dire «avec le plus grand sérieux» que le Coca-Cola vendu dans la traditionnelle bouteille verte est «bien meilleur», ce qui le fait bien rire.

Un phénomène récent

Le premier à avoir mis le doigt sur ce phénomène est le psychanalyste juif d’origine autrichienne Ernest Dichter, qui a émigré aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Il avait alors été recruté par des compagnies d’alimentation qui voulaient savoir comment mieux appâter leurs clients.

Avant cette époque, les emballages des différents produits étaient relativement semblables, et les arguments de vente assez similaires. Mais on découvrait tout à coup que les aliments «ont une personnalité», explique le professeur Dupont. Ainsi, certains sont perçus comme «joyeux» (les fraises), alors que d’autres sont «sévères», par exemple le brocoli.

Quand on y regarde de plus près, on constate toutefois que ce sont surtout des aliments de type gâteries qui se retrouvent au coeur de ces campagnes de mise en marché. C’est que dans notre subconscient, ils sont associés aux récompenses que nous recevions enfants, lorsque nous avions été sages, avance le spécialiste.

Et ce qui est encore plus étonnant, c’est que la nostalgie fonctionne aussi avec les jeunes, qui veulent volontiers croire que «c’était mieux avant».

La nutritionniste Véronique Provencher observe pour sa part que c’est une bonne façon de mousser des produits qui, autrement, peuvent difficilement prétendre à une place de choix dans le Guide alimentaire canadien.

«C’est astucieux», dit-elle.

Dans leur travail clinique, les nutritionnistes amènent d’ailleurs leurs clients à cette prise de conscience pour comprendre pourquoi ils abusent de tel ou tel aliment, les frites par exemple.

Apparemment, la plupart des gens résistent difficilement à ce transfert émotif envers l’emballage et, conséquemment, le produit qu’il renferme. Pourtant, selon Luc Dupont, la majorité des consommateurs ne distinguent pas à l’aveugle deux produits comparables.

La prochaine fois que vous arpenterez les allées de votre épicerie, tentez d’identifier vos propres émotions devant certaines images, et les raisons qui vous incitent à choisir un produit en particulier. Il y a bien des chances pour que le prix ou la liste des ingrédients n’expliquent pas tout!

Et si, malgré tout, vous doutez encore des motivations des commerçants, méditez sur cette petite phrase tirée d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne par Galen G. Weston, président exécutif du conseil d’administration de la chaîne Loblaws, en novembre 2010 :

«Nous sommes fondamentalement agnostiques face à ce que nous vendons. Nous nous en foutons. Nous nous préoccupons de la quantité de produits que nous vendons et de leurs prix, mais cela nous importe peu de vendre des brocolis ou des biscuits Oreo.»

Et voilà. La boucle est bouclée.

http://www.cyberpresse.ca

Les salles de cinéma font des profits à coup de calories


Aller au cinéma sans prendre du pop corn, ce n’est pas du vrai cinéma mais gare au calories … juste a lire, je préfère le préparer moi meme avec un mélange d’épice que je fais moi-même et ce sans beurre
Nuage

Les salles de cinéma font des profits à coup de calories

La nutritionniste Stéphanie Côté devant le cinéma Guzzo de Greenfield Park.

Photo: Bernard Brault, La Presse

Marie Allard
La Presse

Aller au cinéma est un plaisir qu’on aime s’offrir aux Fêtes. Avec un maïs soufflé, une boisson ou des bonbons, offerts en format assez grand pour nourrir le père Noël et son cortège de rennes. Malgré l’épidémie d’obésité, Cineplex dit agir en «bon citoyen» et soutient qu’il s’agit de sorties occasionnelles. À quand une offre alimentaire convenant aux estomacs normaux dans les cinémas?

Un petit sac de maïs éclaté du cinéma StarCité de Montréal contient… 14 tasses. Un grand format? Le double, une énorme quantité de 28 tasses de maïs soufflé, calculée avec une tasse à mesurer. C’est assez pour offrir une portion normale à sept personnes.

«Tout est gigantesque», a constaté la nutritionniste Stéphanie Côté, qui a fait une tournée de cinémas avec La Presse. Un grand format de boisson au cinéma Guzzo de Longueuil contient 1,25 l de liquide.

Boire autant de Coca-Cola, «c’est l’équivalent de consommer 32 cubes de sucre», a indiqué Mme Côté, d’Extenso, centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal.

Proposer de grandes portions est une stratégie de marketing qui a un… grand succès. À tel point que «la norme sociale a changé, c’est-à-dire que ce que les gens considéraient comme une portion raisonnable il y a 30 ans a considérablement augmenté», a noté Paul Boisvert, coordonnateur de la chaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval.

Au cinéma, «c’est un piège, a observé Mme Côté. Pendant un film, on ne prête aucune attention à la quantité que l’on mange.» Rapidement, on engouffre trop d’aliments particulièrement gras, sucrés, salés.

«Meilleur rôle de soutien dans l’épidémie d’obésité.»

C’est le prix que donne aux cinémas le Center for Science in the Public Interest (CSPI), de Washington.

Grignoter un paquet de 225 g de friandises Reese’s Pieces pendant un film, «c’est comme manger un T-bone [de 450 g] avec une pomme de terre et du beurre», a illustré le CSPI dans une étude parue en novembre 2009.

Trio à 16,07$

Autre énormité: les prix. Chez Cineplex, le «Combo des Fêtes» est annoncé à 16,07$. À ce prix, le cinéphile n’a droit qu’à un grand maïs soufflé, une grande boisson et un sac de friandises.

«Les marges bénéficiaires des comptoirs alimentaires des cinémas sont monstrueuses», a indiqué Sylvain Charlebois, professeur de distribution et politiques alimentaires à l’Université de Guelph.

La preuve: une file d’attente au comptoir à friandises «incite toujours les gérants des établissements à retarder le début d’un long métrage», a-t-il souligné.

Envie d’un simple maïs soufflé? Le petit format est vendu 5,49$ avant taxes au StarCité. Pour 6,49$ – à peine un dollar supplémentaire -, le grand format en donne deux fois plus.

«Pour quelqu’un qui en veut plus pour son argent, c’est tentant», a souligné Mme Côté.

«C’est plus rentable pour le consommateur, plus payant pour le vendeur, mais ça favorise la surconsommation», a indiqué M. Boisvert.

Solution: partager

Que faire? Partager de petites portions avec son conjoint, ses enfants ou ses amis, a suggéré Mme Côté.

«Si le cinéma est une sortie occasionnelle, on n’a pas à s’en faire outre mesure, a-t-elle souligné. Le problème, c’est qu’on sait que ce n’est pas la seule occasion de manger beaucoup aux Fêtes. Il faudra aussi prévoir aller jouer dehors!»

 

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Les plats très épicés sont-ils dangereux pour la santé?


Ma fille c’est jamais assez épicée a son goût, juste a y penser j’ai l’estomac qui brule et brule encore .. Les épices fortes peuvent entrainer de gros malaises surtout quand la personne n’est point habitué
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Les plats très épicés sont-ils dangereux pour la santé?

Les plats très épicés sont-ils dangereux pour la santé?

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En réponse aux conséquences dramatiques d’un concours écossais confrontant les candidats aux piments les plus forts du monde, le site LiveScience.com a posé la question suivante à des experts: «Manger trop épicé peut-il entraîner la mort?»

La réponse? Oui et non.

Ce mois-ci, un concours caritatif visant à éprouver la résistance au piment d’amateurs de curry, organisé par un restaurant indien d’Édimbourg, a mis plusieurs candidats au tapis, souffrant de douleurs intenses, de vomissements et de suées. Deux candidats se sont retrouvés à l’hôpital.

Si les épices comme le piment de Cayenne, souvent employé dans les régimes amaigrissants, peuvent doper le métabolisme, les nutritionnistes recommandent de ne pas en abuser pour éviter les inflammations de l’estomac et des intestins, d’après l’article de LiveScience.com publié le 14 octobre.

Une étude datant des années 1980 a prouvé que 1,4 kg de poudre de piment extrêmement fort peut tuer une personne de 68 kg si elle est consommée en une seule fois. Toutefois, ce scénario a peu de chance de se produire, puisque l’organisme réagirait à l’excès de piment avant de pouvoir tout ingérer.

Les plats épicés ont beau avoir eu leur réputation ternie parce qu’ils causeraient des ulcères de l’estomac, les experts savent maintenant qu’il s’agit d’un mythe. Les plats épicés peuvent toutefois avoir des effets néfastes avérés sur la santé: en augmentant la sécrétion des sucs gastriques, ils peuvent entraîner une irritation de la paroi de l’estomac et de toute plaie ouverte, ce qui peut retarder la guérison d’un ulcère.

Il est donc recommandé de manger peu épicé aux personnes sujettes au pyrosis et aux ulcères.

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