Le Saviez-Vous ► Les arbres dorment également durant la nuit


Cela est connu depuis quelques années, les arbres dorment tout comme les humains. Cependant, pour affirmer leurs dires, il a fallu des outils pour évaluer la différence entre le jour et la nuit. Car pendant leur sommeil, les branches baisses de quelques centimètres. De plus, les espèces d’arbres ont des modèles de sommeil variés. Raison de plus de respecter les arbres.
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Les arbres dorment également durant la nuit

arbres-nuit

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Nous le savons bien, les êtres vivants dorment afin de recharger leurs batteries. Et pourtant, les arbres sont également soumis au rythme circadien. La nuit, ceux-ci entrent dans une phase de sommeil. Détendues, leurs branches s’affaissent de plusieurs centimètres.

Le rythme circadien

Les organismes vivants dont nous faisons partie sont soumis à un rythme circadien – ce rythme biologique d’environ 24 heures régulant les périodes d’éveil et de sommeil. Bien sûr, tout le monde sait que les animaux dorment comme nous. Cependant, une étude publiée en 2016 dans la revue Frontiers in Plant Sciencepilotée par l’Institut de recherche géospatiale de Finlande et l’Université de technologie de Vienne (Autriche) s’est intéressée au cas des arbres.

Selon les chercheurs, les arbres ont une horloge biologique ressemblant assez à celle des humains. Il ne s’agit pas d’une nouveauté dans la mesure où la Science le savait déjà. Mais l’étude a utilisé des moyens inédits pour récolter des données très précises. Les chercheurs ont en effet pointé des scanners laser sur deux arbres, plus précisément deux bouleaux situés en Autriche et en Finlande.

La phase de “sommeil” de l’arbre

Selon les résultats, les chercheurs ont pu affirmer qu’à la fin de la nuit, les branches des arbres s’étaient affaissées jusqu’à une dizaine de centimètres par endroits. Par ailleurs, ce relâchement débutait deux heures après le coucher du soleil, jusqu’au lendemain à l’aube.

«Les changements ne sont pas énormes – ils n’excèdent pas dix centimètres pour des arbres d’une hauteur d’environ cinq mètres –, mais ils étaient systématiques»,affirmait alors Eetu Puttonen, principal auteur de l’étude.

Le même arbre durant le jour (à gauche) et la nuit (à droite)
Crédits : Vienna University of Technology

Pour expliquer ce relâchement, les chercheurs ont évoqué le phénomène de pression de turgescence. La nuit, la pression en eau dans les cellules végétales de l’arbre diminue. Or, on sait que cette pression est très liée à la photosynthèse, qui n’a pas cours lorsque le soleil est absent. Ainsi, lorsque celui-ci apparaît, les feuilles se hissent pour capter sa luminosité et se reposent durant la nuit.

Il faut savoir qu’en 2017, une autre publication avait permis d’affirmer que les différentes espèces d’arbres avaient des modèles de sommeil variés. Selon les scientifiques, des recherches plus poussées sont en cours pour déterminer cette variété de schémas concernant le sommeil des arbres.

Sources : VoxGEODaily Geek Show

https://sciencepost.fr/

De plus en plus de mammifères se mettent à vivre la nuit pour éviter les humains


L’homme change vraiment tout, même le comportement des animaux sauvages. La nuit pour plusieurs mammifères est plus sécuritaire. Alors, ils délaissent le jour pour vivre la nuit
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De plus en plus de mammifères se mettent à vivre la nuit pour éviter les humains

Crédits : Geslin Laurent/Science

par  Mehdi Karam

Au fil des années, nous sommes devenus une espèce si toxique que certains mammifères préfèrent se la jouer nyctalope plutôt que d’avoir à nous croiser.

C’est ce que rapporte cette étude publiée ce 15 juin dans la revue Science par des chercheurs de l’université de Berkeley. La dernière fois qu’on a observé un tel type de comportement de la part des mammifères, c’était à l’époque des dinosaures…

Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse en compilant les données GPS de 76 études déjà effectuées au sujet de 62 espèces de mammifères sur les six continents. Celles-ci possèdent un point commun : toutes ont modifié leurs habitudes de vie et deviennent de plus en plus nocturnes. Et, pour une fois, le braconnage n’y est pour rien, car l’étude montre que les animaux les plus touchés sont ceux qui vivent à proximité des villes, soit les plus éloignés des zones de chasse.

S’ils ont choisi à la majorité de nous céder le jour pour exister la nuit, c’est car la pénombre leur apporte un semblant de sécurité en plus. Pas d’humain pour leur voler leur gibier ni pour venir les déranger. Qui plus est, le manque de luminosité n’est pas un problème, la plupart profitent de la pollution lumineuse pour y voir net. La nuit, donc, devient refuge.

Source : Science

http://www.ulyces.co/

Quand vient la nuit


Des fois, la vie semble est un obstacle elle-même, il est difficile d’y voir clair, pourtant une lueur subsiste en nous pour redonner l’espoir, un jour plus beau
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Quand vient la nuit

 

 

Quand vient la nuit, éteignez vos soucis et allumez vos rêve

Inconnu

Parole d’enfant ► Quand la nuit tombe


Mlle parle beaucoup des loups et des voleurs depuis un certain temps. Voici une  de ces petites conversations que nous avons eu sur ce sujet
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Quand la nuit tombe

 

Grand-maman raconte

– Dans la nuit qui tombe. Quand tout le monde dort à poings fermés.
Dans la rue, il y a les voleurs
– Quand maman arrive tard elle est en danger ?
– Ben non parce que c’est l’heure du souper, il faut que tout le monde dorme pour que les voleurs soient dans la rue
– Ceux qui travaillent de nuit
– Eux ce n’est pas grave

Ana-Jézabelle, 5 ans /19 janvier 2017

Le manque de sommeil coûte des milliards de dollars par année


Ne pas assez dormir la nuit, est néfaste pour notre santé physique et morale, mais si nous mettons tous les travailleurs qui ne dorment pas assez, c’est aussi l’économie du pays qui est touchée
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Le manque de sommeil coûte des milliards de dollars par année

 

The Huffington Post Canada  |  Par Joy D’Souza

Nous savons tous que le fait de ne pas dormir assez la nuit peut avoir des effets néfastes sur notre bien-être physique et mental, mais des chercheurs disent maintenant que votre manque de sommeil affecte l’économie globale aussi.

Selon une étude publiée cette semaine par la compagnie de recherche européenne RAND, le manque de sommeil pourrait coûter jusqu’à 21,4 milliards de dollars par année au Canada, seulement, en raison de la perte de productivité des travailleurs. Lorsqu’on inclut les États-Unis, le Japon et la Grande-Bretagne, les pertes s’élèvent jusqu’à 680 milliards de dollars.

sleep deprivation

Dans leur étude, RAND note que la privation de sommeil au Canada fait en sorte que 80 000 jours de travail sont perdus annuellement.

Plus tôt cette année, le Canada étaient le troisième pays au monde où les habitants étaient le plus privés de sommeil, ex aequo avec les États-Unis.

En 2011, Statistique Canada révélait que 30 pour cent des Canadiens dormaient moins de six heures par nuit, pendant que 60 pour cent dormaient moins de sept heures, mais se sentaient toujours fatigués.

Dormir plus d’une heure par nuit peut être très bénéfique à long terme. Selon RAND, si les Canadiens qui dormaient moins de six heures dormaient six ou sept heures, ils ajouteraient 12 milliards de dollars à l’économie (sans oublier qu’ils seront plus en forme et plus alertes au travail).

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’Arctique ne dort jamais


En Arctique, quand l’hiver, la nuit semble durée pendant une éternité. Le froid des eaux devrait décourager plus d’une créature à se mouvoir et les oiseaux a parcourir la nuit noire et pourtant… Pourtant la vie continue de plus belle
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L’Arctique ne dort jamais

 

Le fjord Hornsund, à Spisbergen (Norvège). © superstock/sipa

Le fjord Hornsund, à Spisbergen (Norvège). © superstock/sipa

Par Loïc Chauveau

La vie ne s’arrête pas pendant la longue nuit arctique. Les chercheurs de l’université du Svalbard ont enregistré une activité foisonnante d’un nombre important d’espèces qui continuent à se nourrir et se reproduire malgré la froideur des eaux.

LUMIERE. Il était admis une fois pour toutes que les températures polaires contraignaient toutes les espèces animales à hiberner et à attendre le retour du soleil pour reprendre leurs activités. Mais cela n’avait jamais été vérifié.

« Presque toutes nos recherches ont été effectuées dans la partie lumineuse de l’année », a avoué à la BBC l’auteur principal de l’étude qui vient de paraître dans Current biology Jorgen Berge, biologiste à l’université de l’archipel du Svalbard (Norvège). « Nous estimions que dans l’obscurité, il n’y a pas de production primaire et donc pas d’activité. Le système — pensions — attendait juste le retour de la lumière ».

Ce dogme avait été brisé une première fois très récemment par une étude canadienne sur les eaux de surface. L’étude norvégienne est la première à explorer tous les écosystèmes marins arctiques. Et à révéler que durant la nuit arctique, tout le vivant reste bien réveillé. Trois hivers de suite, de janvier 2013 à janvier 2015, une centaine de chercheurs a procédé à des prélèvements par chalutage dans la colonne d’eau et sur les fonds jusqu’à 200 m de profondeur d’un fjord du Svalbard, Kongsfjorden. La période choisie a été celle des 117 « jours », où la nuit polaire est la plus profonde, quand l’activité biologique est censée être au minimum. Ce que les scientifiques ont découvert : des bivalves qui poursuivent leur croissance, des oiseaux en train de pêcher et du zooplancton qui continue à se comporter selon un rythme circadien (alternance de jour et de nuit) malgré l’obscurité permanente.

Une chaîne alimentaire en pleine activité

Dans les premiers mètres d’eau, la présence de diatomées et de dinoflagellés a été enregistrée comportant de fortes teneurs en pigments et chlorophylle. Les espèces de zooplanctons herbivores et omnivores ont été retrouvées tout au long de la colonne d’eau, signifiant la présence de la base de la chaîne alimentaire marine. Les chercheurs ont trouvé des preuves d’une activité de reproduction notamment parmi les copépodes, des minuscules crustacés, essentiels pour l’équilibre des écosystèmes arctiques.

« Des copépodes mâles de la famille Calanus, largement absents au sein des populations durant la saison lumineuse, ont été observés dans de grandes proportions durant la nuit polaire à des profondeurs entre 50 et 200 m, en compagnie de femelles portant des spermatophores, peut-on lire dans l’étude. De telles observations confirment l’importance de la nuit polaire comme une période majeure pour la reproduction. » 

Pour les bivalves vivant sur le benthos, pas de repos non plus. Ainsi, le pétoncle d’Islande Chlamys islandica garde un rythme de croissance similaire au reste de l’année. Ces coquillages se nourriraient de matières détritiques en suspension quand le phytoplancton frais vient à manquer. Les communautés d’organismes vivant dans les sédiments ne sont pas moins nombreuses en janvier qu’en octobre, bien que la température de l’eau soit de 3 à 5 °C plus basse. Ce « time lapse » (ci-dessous) de la prédation d’un cadavre de morue montre bien une activité importante des mollusques en hiver.

Les oiseaux enfin, ne descendent pas tous plus au sud. Des guillemots à miroir, des mergules nains, des fulmars boréals ou des goélands bourgmestres continuent de se nourrir à Kongsfjorden principalement de krill arctique qui est bioluminescent et donc repérable dans l’obscurité. Au final, les auteurs de l’étude décrivent un écosystème qui fonctionne pleinement en absence de chaleur et de lumière. Comme si, avancent les auteurs, du phytoplancton aux oiseaux, tout le vivant développait des stratégies de résistance pour être fin prêt pour le retour de l’ensoleillement.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Un gène défaillant responsable des fringales nocturnes


Pendant la nuit, certains ont une faim quasi-maladive. Si, ce n’est pas causé par la gourmandise, cela pourrait faire partie d’une cause des troubles du sommeil
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Un gène défaillant responsable des fringales nocturnes

 

Avoir un petit creux la nuit ne serait pas seulement un signe de gourmandise. Une mutation génétique pourrait en être à l’origine.

Vous avez beau lutter, vous ne pouvez résister à cette faim qui vous réveille en pleine nuit ? Si jusqu’à présent, aucune étude n’avait pu expliquer cette attitude compulsive, des chercheurs américains et chinois viennent de découvrir qu’un gène défaillant lié au sommeil pourrait en être la cause.

Une seule défaillance donne faim la nuit

Pour cela, ils ont introduit deux gènes humains dans des souris, PER1 et PER2, liés aux troubles du sommeil. Afin de savoir lequel des deux étaient responsables de ces petites faims, ils les ont désactivés l’un après l’autre. Lorsque le PER2 était au repos, les souris présentaient des signes de fatigue plus rapidement que d’habitude. En revanche, lorsque le PER1 était désactivé, les rongeurs manifestaient une envie de manger, les empêchant de dormir.

« Depuis longtemps, les gens pensaient que le syndrome de fringale nocturne n’était pas réel », a déclaré le Dr Satchidananda Panda, auteur de l’étude.

Pour lui et son équipe, leurs travaux sont la preuve qu’une synchronisation de ces deux gènes permet de garder les cycles du sommeil et de la faim alignés. En revanche, une rupture provoquerait une faim irrépressible la nuit.

Leurs travaux ont été publiés dans la revue Cell Reports.

http://www.medisite.fr/