Lumière bleue et nuits blanches: les jeunes ne dorment pas assez


On prévient que les jeunes enfants de ne pas exposer trop tôt et trop longtemps aux écrans d’ordinateur, de tablettes … Chez les adolescents et les jeunes adultes devraient aussi diminuer le temps sur Internet, jeux et réseaux sociaux, cela est nuisible pour leurs études à cause de la couleur bleue
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Lumière bleue et nuits blanches: les jeunes ne dorment pas assez

Une fois au lit, au lieu de dormir, 83% des jeunes s’y collent (réseaux sociaux, internet, vidéos, jeux…). En moyenne, ils y restent plus d’une heure (plus d’une heure trente le week-end) avant extinction des feux. Avec un double effet négatif sur l’endormissement: une excitation et une exposition à la lumière des écrans. © thinkstock.

Les jeunes manquent de sommeil, surtout ceux qui se connectent aux réseaux sociaux avant de dormir et décalent fortement leurs horaires entre semaine et week-end, prévient mardi l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).

En moyenne, les jeunes de 15 à 24 ans s’endorment à 23H20 la semaine et à 00H49 le week-end, pour se réveiller à 07H02 et 09H43 respectivement, selon un sondage publié par l’INSV avant la Journée du sommeil, vendredi.

Lumière bleue

« Ce décalage des horaires de sommeil est délétère pour leurs résultats scolaires et plus globalement pour le développement morphologique de leur cerveau », souligne l’INSV dans un communiqué. Or « le sommeil joue un rôle clé dans l’équilibre physique et psychique ». « Près de quatre jeunes sur dix dorment moins de sept heures par nuit en semaine alors que la recommandation dans cette tranche d’âge est de huit heures », s’inquiète le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’INSV, en se basant sur une étude américaine de 2014.

Principaux accusés, sans surprise: les écrans. Une fois au lit, au lieu de dormir, 83% des jeunes s’y collent (réseaux sociaux, internet, vidéos, jeux…). En moyenne, ils y restent plus d’une heure (plus d’une heure trente le week-end) avant extinction des feux. Avec un double effet négatif sur l’endormissement: une excitation et une exposition à la lumière des écrans. Elle est appelée « lumière bleue » car elle contient une composante de cette couleur, que l’horloge biologique assimile au jour, donc à l’éveil. Ceux qui croient compenser par des grasses matinées se leurrent: « ce sommeil du matin n’est pas de bonne qualité ».

Couvre-feu numérique

Idem pour les longues siestes d’une à deux heures, dont un jeune sur cinq se dit adepte. Celles dépassant 30 minutes déséquilibrent encore plus l’alternance éveil/sommeil.

Les solutions pour que les jeunes dorment mieux? Un couvre-feu numérique (une heure au moins avant de se coucher), des horaires de coucher et lever réguliers, la même heure de coucher le week-end et ne pas trop décaler l’heure du lever, pas d’excitants (caféine, nicotine), et 30 minutes d’activité physique tous les jours, voire plus les jours de repos. Ce sondage OpinionWay a été mené en ligne auprès de 1.014 personnes âgées de 15 à 24 ans, du 13 au 28 décembre 2017.

http://www.7sur7.be/7s7/

Le Saviez-Vous ► Guide de survie après une nuit blanche


Survivre après une nuit blanche, nous y sommes tout confrontés un jour ou l’autre. Quand en plus, il faut aller travailler, la journée risque d’être très longue. Mieux vaut s’y préparer pour que les heures ne durent pas une éternité
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Guide de survie après une nuit blanche

 

Comment s'en sortir après une nuit blanche?

Trois cafés devraient suffire pendant cette dure journée.Capture d’écran Gentside

C’est le guide de survie dont plusieurs ont besoin: comment faire pour que le lendemain d’une nuit blanche ne soit pas une catastrophe?

Quand on ne peut pas faire la grasse matinée et que l’on doit remplir des tâches professionnelles pendant la journée, la situation est des plus problématiques. Des scientifiques ont livré quelques clefs pour répondre à  ce problème.

MISER SUR LE CAFÉ MAIS AU BON MOMENT

La première chose à noter est que 3 cafés devraient suffire pendant cette dure journée: un au réveil, un autre en arrivant au travail, et un dernier en début d’après-midi. Surtout pas après 15h, car cela gâcherait la nuit à  venir.

BIEN S’ALIMENTER DÈS LE PETIT-DÉJEUNER

Autre point important: rien ne sert de se gaver de sucres ou de graisses. Cela ne mènerait qu’à un effondrement de vos forces peu de temps après le repas. Pour tenir le coup, votre corps a besoin de sources énergétiques dans lesquelles il pourra puiser toute la journée. Il faut donc privilégier les céréales, les légumes et les protéines durant vos repas.

BIEN ORGANISER SON TRAVAIL

Enfin, pour gérer vos tâches de la journée, choisissez de faire ce qu’il y a de plus difficile le matin. C’est encore à ce moment-là que vous serez le plus alerte. À mesure que la journée avance, vous vous sentirez de plus en plus fatigué. Aussi, à partir du milieu d’après-midi, préférez les tâches simples et rapides.

http://fr.canoe.ca/

La nuit blanche et ses méfaits sur le cerveau


Les nuits blanches ne sont pas sans conséquence sur le cerveau. On sait déjà que le sommeil permet un nettoyage des toxines du cerveau, mais ne pas dormir contribuerait peut-être à une dégénérescence
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La nuit blanche et ses méfaits sur le cerveau

 

Des scientifiques suédois ont présenté mardi une étude éclairant un peu mieux... (Photo d'archives)

 

PHOTO D’ARCHIVES

Des scientifiques suédois ont présenté mardi une étude éclairant un peu mieux les méfaits d’une nuit blanche sur le cerveau, qui devraient inciter les fêtards à aller se coucher après leur réveillon.

Ces chercheurs en neurologie de l’université d’Uppsala ont analysé le sang prélevé un matin chez 15 jeunes hommes en bonne santé, dont certains venaient de dormir huit heures, et d’autres pas du tout.

Chez ces derniers, ils ont constaté une hausse d’environ 20% de la concentration de deux molécules, l’énolase spécifique des neurones et la protéine S-100B.

«Le nombre de ces molécules du cerveau augmente habituellement dans le sang à l’occasion des lésions cérébrales», a indiqué dans un communiqué le coordinateur de l’étude, Christian Benedict.

«Un manque de sommeil peut favoriser les processus de neurodégénérescence», tandis qu’à l’inverse «une nuit à bien dormir pourrait être d’une importance critique pour le maintien de la santé du cerveau», a-t-il ajouté.

L’étude, à paraître dans la revue Sleep (Sommeil), fait suite à une autre, publiée en octobre dans la revue américaine Science, qui avait conclu que le sommeil accélérait le nettoyage des toxines du cerveau.

Parmi elles, on trouve le bêta-amyloïde qui, quand elle s’accumule, favorise la maladie d’Alzheimer, selon les chercheurs de l’université de Rochester (États-Unis), qui ont travaillé sur des souris.

http://www.lapresse.ca/

La peur du noir et l’insomnie seraient liées


Les causes de l’insomnie sont probablement diverses .. mais les chercheurs    orientent leur recherche sur une des causes qui seraient selon eux la peur du noir … ce qui pourraient changer du moins pour certains, une autre thérapie que celle suggérer aujourd’hui
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La peur du noir et l’insomnie seraient liées

 

 

TORONTO – Pour certaines personnes souffrant d’insomnie, la source du manque de sommeil peut être inattendue.

Une nouvelle recherche canadienne révèle que la peur du noir pourrait être derrière les nuits blanches de certains insomniaques.

La recherche est encore à un stade préliminaire et les scientifiques estiment que d’autres études seront nécessaires pour évaluer la proportion d’insomnies attribuables à la peur du noir.

Les phobies comme la peur de l’obscurité peuvent être traitées avec succès par une thérapie du comportement, selon la directrice du laboratoire sur le sommeil et la dépression de l’Université Ryerson à Toronto, Colleen Carney.

Mme Carney croit qu’il est important de faire la lumière sur ce problème, puisqu’une technique couramment utilisée dans le traitement de l’insomnie pourrait, dans certains cas, intensifier la peur du noir chez le patient.

On conseille souvent aux personnes qui souffrent de problèmes de sommeil de ne pas rester dans leur lit si elles n’arrivent pas à dormir ; on leur suggère plutôt d’aller dans une autre pièce pour lire ou s’occuper autrement jusqu’à ce qu’elles trouvent le sommeil.

Or, Mme Carney croit que cette manière de procéder peut renforcer la peur du noir de certains insomniaques.

Mme Carney présente lundi les résultats de la recherche à l’occasion d’une grande conférence sur le sommeil, à Boston.

http://actualites.ca.msn.com

Dix vérités sur le sommeil


Le sommeil, il me semble que c’est un beau mot … mais difficile a réaliser dans la réalité du moins pour certains points. Plus nous avançons sur la recherche sur le sommeil, plus il y a des liaisons avec la santé. L’idéale serait de suivre son horloge interne mais cela est impossible a cause de notre mode de vie Pourtant, il faut éliminer ce qui peut nuire a notre sommeil …
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Dix vérités sur le sommeil

 

La fatigue est la raison de près de 10% des consultations chez le médecin.

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Sophie Allard
La Presse

La plupart des Québécois dorment deux heures de moins par nuit que ce dont ils ont besoin. Les conséquences peuvent être graves, fait remarquer le Dr Pierre Mayer, directeur de la Clinique du sommeil de l’Hôtel-Dieu du CHUM.

Dans son nouveau livre Dormir – le sommeil raconté, il prend soin de donner des conseils pour adopter et maintenir de bonnes habitudes de sommeil, gage d’une meilleure santé globale.

«Les gens se soucient de leur alimentation, de leur forme physique, mais très peu sont sensibilisés à l’importance du sommeil, explique-t-il C’est le seul temps compressible. On coupe dans le sommeil, sans soupçonner à quel point les conséquences peuvent être graves.»

Selon le Dr Mayer, les gens prennent le sommeil à la légère.

«On en est à l’âge de pierre. Comme où l’on se trouvait par rapport à l’alimentation il y a 20 ans. Aujourd’hui, les gens mangent bio. Je souhaite qu’ils vivent bio, au rythme de leur horloge interne.»

Voici quelques vérités extraites de son livre, lancé la semaine dernière.

1. L’absence de sommeil tue plus rapidement que le manque de nourriture.

Chez le rat, la privation de sommeil peut tuer en moins de 10 jours, nous apprend le Dr Mayer. Chez l’humain, les conséquences du manque de sommeil sont dramatiques.

«Une étude réalisée à Chicago chez des jeunes hommes de 20 ans a montré que dormir quatre heures par nuit pendant six nuits consécutives entraînait des perturbations métaboliques semblables à celles causées par le diabète», écrit le Dr Mayer.

D’autre part, environ le quart des adultes de 25 à 59 ans qui dorment cinq heures ou moins sont hypertendus. C’est 12% chez les gens qui dorment sept-huit heures quotidiennement.

2. Le manque de sommeil est le premier responsable de l’épidémie d’obésité.

«Pendant que la proportion de gens obèses a plus que doublé, passant de 10 à 25%, nous avons diminué de plus de deux heures et demie (30%) en moyenne notre temps de sommeil par nuit. Une corrélation parfaite qui n’est pas le fruit du hasard statistique», écrit le Dr Mayer.

Selon plusieurs chercheurs, la carence de sommeil est le principal facteur d’obésité. Moins on dort, moins on sécrète de leptine, hormone qui freine notre appétit. Ça crée un cercle vicieux.

«Quand on coupe sur notre sommeil, on a plus faim, on prend du poids et on développe de l’apnée du sommeil», résume l’expert en entrevue.

3. La fatigue est la raison de près de 10% des consultations chez le médecin.

Dans 50% des cas, les causes de fatigue sont inconnues.

«La plupart du temps, la fatigue est un grand mystère. Les gens sont souvent frustrés. Quand finalement on ne trouve pas de cause physique, il faut travailler sur le mental. Le yoga, le tai-chi, l’exercice physique peuvent être bénéfiques pour contrer la fatigue cérébrale.»

Même si les causes sont inconnues, mieux vaut en glisser un mot à son médecin.

4. Le sommeil est plus réparateur avant minuit.

«Certaines réactions physiologiques essentielles à la vie ne se produisent que pendant le sommeil. C’est le cas de la sécrétion de plusieurs hormones, dont l’hormone de croissance, qui est produite principalement au début de la nuit pendant le sommeil lent profond», écrit-il.

Chez l’enfant, cette hormone est liée à la croissance. Chez l’adulte, elle favorise le développement de la masse et de la force musculaires.

5. Il y a huit fois plus d’accidents de la route vers 5h du matin et quatre fois plus d’accidents vers 14h.

«C’est le reflet de notre horloge interne qui nous ouvre des fenêtres sur le sommeil, dit Dr Mayer. Si on manque de sommeil, on ressent donc à ces moments une forte somnolence. Mieux vaut prendre une pause si on est volant.»

Il écrit que la somnolence est la cause de 57% des décès chez les camionneurs et elle est ainsi la principale cause de mortalité au travail. Plusieurs camionneurs s’arrêtent lors des fenêtres de vulnérabilité.

6. Le manque de sommeil est lié à plusieurs catastrophes.

La fatigue ou la somnolence auraient été en cause dans l’accident de l’Exxon Valdez en 1989, l’explosion du réacteur nucléaire de Tcherbobyl en 1986 et l’explosion de la navette Challenger en 1986, selon les commissions d’enquête.

«Quand on gruge dans son sommeil, ça équivaut rapidement à une nuit blanche. C’est plus sournois parce qu’on ne se méfie pas de notre manque de vigilance. Pourtant, c’est comme être en état d’ébriété», dit le Dr Mayer.

7. Twitter et Facebook comptent parmi les ennemis du sommeil.

«Tout ce qui favorise l’éveil est un ennemi du sommeil. L’explosion des médias sociaux et des progrès technologiques nuisent au sommeil selon l’usage qu’on en fait, dit le Dr Pierre Mayer. Si on va sur Twitter, où les messages sont parfois provocants, avant de dormir ou si on traîne la tablette électronique dans son lit pour naviguer sur le web, on stimule notre système nerveux central, on active les centres de l’éveil. Replonger dans le sommeil est plus compliqué.»

Peu d’études ont été menées sur les tablettes, mais certaines (sans rétro-éclairage) seraient plus recommandables.

«La stimulation directe au niveau de la rétine est susceptible d’entraîner l’inhibition de sécrétion de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Je suis d’avis que c’est surtout l’activité qu’on en fait qui est importante. Lire un livre qui nous apaise, peu importe le médium, peut être bon pour l’un et mauvais pour l’autre. Il n’y a pas une seule et unique recommandation.»

8. À la puberté, l’horloge biologique se retarde de deux heures.

«L’ado se couche plus tard et se lève plus tard naturellement. L’obligation de se lever tôt pour aller à l’école et la difficulté de s’endormir tôt entraînent d’importants manques de sommeil chez les jeunes. En fait, seulement 15% des adolescents dorment les neuf heures dont ils ont besoin en moyenne et un sur quatre dort six heures ou moins. Fatigués, il se reprennent la fin de semaine en se levant très tard, ce qui perpétue ou aggrave le retard de phase…»

Se coucher tôt n’est pas la solution. L’Association américaine de médecine du sommeil recommande d’ailleurs que les cours débutent plus tard au secondaire.

9. Plus de 10% de la population est atteinte d’apnée obstructive du sommeil.

«L’apnée du sommeil est un gros problème de santé publique. C’est plus qu’un arrêt respiratoire. De plus en plus d’études montrent que l’apnée du sommeil est un facteur de risque de maladie cardiaque, d’accident de la route et d’AVC. Ça peut aussi mener à la dépression.»

De meilleurs outils diagnostics et l’épidémie d’obésité sont liés à la forte prévalence de cas. Les apnéiques sont aussi nombreux que les asthmatiques.

10. Les femmes sont plus affectées par le travail de nuit.

«Il est plus difficile pour une femme de s’adapter au travail de nuit. Cela est sans doute en lien avec des caractéristiques physiologiques, comme le fait que l’horloge interne des femmes tourne un peu plus vite et qu’elles sont plus sujettes à l’insomnie», écrit le Dr Mayer.

Le corps réagit fortement.

«Le travail de nuit augmente de 50% les risques de cancer du sein chez la femme et de 70% chez les agentes de bord soumises en plus au décalage horaire.»

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Dr Pierre Mayer

Dormir – Le sommeil raconté Apprivoiser son sommeil pour être en meilleure santé

Éditions Pierre Tisseyre, 256 pages, 26,95$.

http://www.lapresse.ca