Le Saviez-Vous ► Voici pourquoi il faut vraiment se laver les mains


Sans pour autant en faire une obsession, le lavage des mains est important. On passe son temps de se toucher le visage, alors que nos mains se sont baladées sur toute sorte de surface peuplée de bactéries, microbes, virus moisissures .. Tous ne nous rendent pas malades, mais le fait de se laver les mains fréquemment permet de diminuer certains risques de se contaminer ou contaminer les autres.
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Voici pourquoi il faut vraiment se laver les mains

Développer l’habitude de se laver les mains.MH-LEE/SHUTTERSTOCK

Carrie Madormo

Oui, votre mère avait raison! Se laver les mains peut prévenir le rhume, la diarrhée et même certaines maladies graves.

Développer l’habitude de se laver les mains

À partir du moment où les enfants sont assez grands pour grimper sur le tabouret de la salle de bains et atteindre le robinet, les parents et les enseignants du préscolaire ne cessent de leur répéter à quel point il est important de se laver les mains. Et ils ont raison: la science démontre que le lavage des mains est une façon simple et rapide de combattre les microbes et les infections.

Un établissement de soins de santé est l’un des endroits où se laver les mains fréquemment a le plus d’importance. Mais ce geste peut aussi faire une différence ailleurs. Sensibiliser les gens au lavage des mains et leur fournir du savon peut réduire les épisodes de diarrhée de 30% dans les écoles et les garderies, selon une analyse d’études publiée en 2015 dans le Cochrane Review.

Comme la plupart d’entre nous feraient tout pour éviter des affections désagréables, une simple visite à la salle de bains pour se laver les mains vaut vraiment le détour. Voici quelques-unes des façons de vous protéger grâce au lavage des mains.

La bonne nouvelle d’abord: la majorité des microbes ne vous rendront pas malade

Heureusement, si vous avez un bon système immunitaire, votre corps est déjà en train de combattre la plupart des microbes que vous croisez sur votre route.

Selon la Dre Lina Velikova, immunologue, «il y a, dans notre monde, des milliards de microbes. La plupart sont inoffensifs parce que notre système immunitaire a évolué pour nous protéger d’eux.»

Certains microbes comme les bactéries saines contenues dans notre intestin sont bons pour nous. Toutefois, il existe beaucoup d’autres parasites pouvant mener à des infections graves.


Il est important de se laver es mains car l'exposition aux microbes est constante.KHAMKHLAI-THANET/SHUTTERSTOCK

Exposition constante aux microbes

Votre corps est exposé toute la journée aux microbes, et ce, dès votre première visite à la salle de bains le matin jusqu’au lavage en fin de soirée de la vaisselle du souper. Vous êtes donc exposé chaque jour aux virus, aux bactéries, aux moisissures et aux parasites.

Quels sont les microbes les plus susceptibles de vous rendre malade?

«Ça dépend un peu de la saison, de l’endroit où vous vivez et de votre entourage», explique le Dr David Cutler, médecin de famille au Providence Saint John’s Health Center à Santa Monica, en Californie.

Cela peut aussi dépendre du fonctionnement de votre système immunitaire et du fait d’avoir été ou non vacciné contre un virus spécifique (comme la grippe) ou exposé au microbe par le passé. (Une exposition antérieure signifie parfois que vous ne tomberez pas malade ou encore que vous ne serez pas aussi malade la deuxième fois, alors que d’autres microbes – comme ceux causant les intoxications alimentaires – peuvent vous rendre malade chaque fois que vous êtes en contact avec eux.)

Restez vigilant concernant le lavage des mains, surtout l’hiver

Il y a une raison pour laquelle chaque hiver la moitié des élèves de la classe de votre enfant sont malades et doivent rester à la maison. Durant les mois plus froids, les virus du rhume et de la grippe sont plus courants.

«Le fait de tousser ou d’éternuer dans votre coude plutôt que dans vos mains aidera à réduire la transmission de ces virus, affirme le Dr Cutler. Et le lavage fréquent et soigneux de vos mains avant que vous ne touchiez votre nez ou votre bouche vous protégera des gens qui sont malades.»

Attention au norovirus

Le norovirus est l’un des virus les plus courants auxquels vous pouvez être exposé.

«Le norovirus a la réputation d’être très contagieux et difficile à éliminer ainsi que d’entraîner des symptômes graves», explique le Dr Cutler.

Ces symptômes incluent les maux d’estomac, les nausées, les vomissements et la diarrhée.

Le virus peut se répandre rapidement d’une personne à l’autre.

«Les dortoirs, les bateaux de croisière, les hôtels et autres lieux publics sont souvent la source de ce virus», ajoute-t-il.

Même si vous êtes vigilant en ce qui a trait au lavage des mains, les autres ne le sont peut-être pas.

Autres types de microbes

Outre les virus, vos mains peuvent être porteuses de bactéries, de moisissures et de protozoaires. Certains types de bactéries peuvent causer des infections comme une infection de la gorge à streptocoque, d’expliquer la Dre Lina Velikova.

Contrairement aux virus, cependant, les infections bactériennes peuvent être traitées par antibiotiques. Les moisissures constituent un autre problème.

«Bien que de nombreuses moisissures soient inoffensives, et parfois même bénéfiques, certaines peuvent causer des maladies comme le muguet (candidose), le pied d’athlète ou la teigne», confirme la Dre Velikova.

Et il y a les protozoaires – des parasites – qui peuvent être porteurs de maladies graves

«Les protozoaires sont des organismes unicellelulaires qui se nourrissent de microbes. Ils peuvent causer la malaria, la toxoplasmose ou la lambliase (La malaria est transmise par des moustiques dans les régions où la maladie est endémique et non au contact de surfaces contaminées.)

Comment les microbes vous rendent malade et pourquoi il est important de se laver es mains?GORYNVD/SHUTTERSTOCK

Comment les microbes vous rendent malade?

Lorsque votre corps ne peut se défendre contre les microbes avec lesquels vous êtes en contact, vous tombez malade.

«L’infection est la première étape, dit la Dre Lina Velikova, soit lorsque votre corps a une réaction immunitaire comme la fièvre.»

Au fur et à mesure que l’infection se répand, votre corps développe des symptômes tels qu’une toux ou une diarrhée.

Ça vous donne envie de vivre dans une énorme bulle aseptisée? Rappelez-vous que la plupart des microbes avec lesquels vous êtes en contact quotidiennement ne vous feront pas de mal.

«Ce ne sont pas toutes les surfaces contaminées par des bactéries qui causent une infection puisque notre système immunitaire est habituellement assez fort», explique la Dre Velikova.

Comment le lavage des mains prévient-il la maladie?

Comme vous le savez, il y a des microbes partout. Lorsque vous négligez de vous laver les mains, vous contaminez votre visage où les parasites peuvent pénétrer dans votre corps et commencer à se répandre.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, la majorité des microbes entrent dans notre organisme par nos yeux, notre nez et notre bouche parce que nous touchons fréquemment ces parties de notre anatomie. Les microbes venant de nos mains peuvent aussi contaminer la nourriture et les boissons, rendant ainsi d’autres personnes malades.

Se laver les mains avec de l’eau et du savon – ou, s’il n’y en a pas, avec du désinfectant pour les mains – élimine beaucoup de microbes qui peuvent causer des maladies. Cela aide également à réduire le risque de souffrir de diarrhée, d’infections respiratoires, cutanées et oculaires.

Le lavage des mains dans la population générale peut réduire de 16 à 21% le risque de maladies respiratoires. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, le lavage des mains à l’école peut réduire l’absentéisme dû à la diarrhée et à d’autres problèmes gastro-intestinaux de 29 à 57%.

Vous êtes malade? Le lavage des mains peut encore vous aider.DIEGO CERVO/SHUTTERSTOCK

Vous êtes malade? Le lavage des mains peut encore vous aider

Même atteint d’une infection, vous pouvez éviter de transmettre des microbes aux autres en vous lavant les mains. Selon une étude de 2015 – portant sur 20 000 personnes – publiée dans The Lancet, le lavage des mains avait non seulement contribué à prévenir les maladies, mais aussi à freiner leur propagation.

L’étude révèle que les participants qui avaient reçu une formation sur le lavage des mains étaient moins susceptibles de contracter une infection de l’appareil respiratoire qu’un groupe n’ayant pas été formé. Et même si les participants qui se lavaient les mains tombaient malades, ils étaient aussi moins susceptibles de transmettre la maladie aux membres de leur famille.

À quelle fréquence devriez-vous vous laver les mains?

Vous vous lavez toujours les mains après avoir été aux toilettes ou changé une couche? Il est important de garder cette bonne habitude toute la journée – avant les repas, par exemple, et après avoir utilisé les transports en commun.

Autres moments importants pour se laver les mains: chaque fois que vous apprêtez des aliments, caressez un animal, manipulez des déchets ou prenez soin d’un malade. Selon le Dr David Cutler, la clé, c’est la prévention.

«Lavez vos mains avant de manger et chaque fois que vous croyez avoir été en contact avec une surface contaminée, recommande-t-il. C’est également une bonne idée d’avoir en tout temps avec vous une petite bouteille de désinfectant pour les mains.»

Voici quelques trucs pour se laver les mains.JACOB LUND/SHUTTERSTOCK

Trucs pour se laver les mains

Vous lavez vos mains depuis des décennies, direz-vous? C’est vrai, mais la majorité des gens ne se lavent pas les mains correctement. Voici un petit rappel du Dr Cutler: au moment du lavage, commencez par mouiller vos mains sous l’eau courante. Savonnez-les et commencez à frotter. Assurez-vous de bien nettoyer entre les doigts et sous les ongles. Frottez vos mains environ 20 secondes ou le temps de fredonner deux fois la chanson «Joyeux anniversaire». Rincez-les sous l’eau courante et séchez-les avec une serviette propre et sèche. Vous pourrez alors profiter de votre journée en sachant que vous courez moins de risques de tomber malade.

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Voici comment éradiquer le virus de la grippe de votre foyer


Nous sommes en pleine saison de toux, reniflements, éternuements, maux de gorge, le tout est de ne pas contaminer les autres. Bien qu’il est difficile d’y échapper, quelques règles d’hygiène  et de désinfection peut diminuer les risques
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Voici comment éradiquer le virus de la grippe de votre foyer

Sur vos mains, vos télécommandes ou vos poignées de porte, le virus de la grippe est partout. Un scientifique nous dit comment l'éliminer de votre foyer. 

DAVID PEREIRAS / EYEEM VIA GETTY IMAGES

Jason Tetro Expert en microbiologie, santé et hygiène

Lorsqu’on l’exécute adéquatement, la combinaison d’une hygiène des mains et de désinfection aidera à prévenir la propagation de la grippe et permettra un retour rapide à la normale.

Sur vos mains, vos télécommandes ou vos poignées de porte, le virus de la grippe est partout. Un scientifique nous dit comment l’éliminer de votre foyer.

Les résidences sont propices aux germes. Les microbes proviennent de diverses sources comme les systèmes de ventilation, les plantes, l’environnement extérieur et notre propre nuage microbien. Habituellement, ils ne sont pas une menace pour notre santé et il n’y a pas lieu de s’en soucier.

Lorsque quelqu’un contracte un virus respiratoire, tel que l’influenza, vous pourriez souhaiter réévaluer la situation pour préserver les autres de la maladie.

Alors, comment évacuer ces germes de la grippe de votre foyer et de votre lieu de travail?

La meilleure façon est de suivre le processus connu sous le nom de prévention et contrôle des infections. On l’utilise depuis des décennies dans les centres de soins de santé pour la sécurité des patients, des visiteurs et du personnel.

Tout ce qu’il faut, c’est un changement de mentalité: vous devez considérer votre foyer comme un hôpital.

Alors, en suivant ces quelques simples étapes, vous pourrez réduire les possibilités de propager l’infection aux personnes qui vivent ou entrent chez vous.

Cesser de se toucher le visage

La première étape du processus est de déterminer comment l’agent pathogène en question se propage. Pour l’influenza, il y a deux voies bien connues. La première est la transmission directe d’une personne à l’autre par gouttelettes et possiblement dans l’air.

Par exemple, une étude a démontré que les étudiants en médecine touchent leur visage 23 fois par heure, et que 44% de ces touchers impliquent une membrane muqueuse.

JOSCHA MALBURG / EYEEM VIA GETTY IMAGES

La deuxième est la transmission indirecte par laquelle les gens s’infectent eux-mêmes par inadvertance après avoir touché des surfaces contaminées, appelées parfois «vecteurs passifs».

Quelle voie est celle qui vraisemblablement contribuera le plus à la propagation de l’infection? La voie directe peut sembler un choix évident. Mais la recherche a démontré que la transmission indirecte peut contribuer de façon importante à une épidémie. C’est parce que les humains ont l’habitude de se toucher régulièrement le visage, augmentant ainsi les possibilités d’introduction du virus.

Utiliser la vapeur pour éliminer la grippe

À l’étape suivante, on détermine les méthodes pour prévenir et/ou contrôler les routes de l’infection.

La façon la plus simple est d’éliminer la propagation en tenant les personnes infectées à l’écart des endroits où celles qui ne le sont pas se rassemblent. Mais, contrairement aux hôpitaux, l’isolation n’est pas habituellement possible — ou éthique — au foyer.

La seule option alors est de réduire la probabilité d’auto-inoculation en tuant le virus sur les surfaces, une pratique connue sous le nom de désinfection.

La désinfection diffère du nettoyage général puisqu’elle vise à tuer certains types d’espèces microbiennes. Dans les soins de santé, les désinfectants sont règlementés et approuvés par les gouvernements et possèdent des allégations spécifiques contre les virus. On ne peut toutefois pas dire la même chose des produits de consommation, qui peuvent ne pas être suffisamment efficaces.

Heureusement, on peut combattre l’influenza en essuyant avec de simples détergents, de l’eau de Javel diluée ou du peroxyde d’hydrogène.

Si on veut éviter les produits chimiques, la grippe peut être combattue avec la vapeur, un fait reconnu depuis plus de 100 ans.

Désinfecter la télécommande

Après avoir choisi un désinfectant, l’étape finale consiste à déterminer les surfaces à nettoyer. Celles qui nous préoccupent le plus sont «les surfaces touchées fréquemment» — celles que plusieurs personnes utilisent régulièrement.

Dans les hôpitaux, elles comprennent les armatures de lit, les tables et les chariots. Au foyer, on trouve aussi des surfaces touchées fréquemment comme les poignées du réfrigérateur et du micro-ondes, les robinets, les interrupteurs, les poignées de porte, les toilettes et, sans surprise, la télécommande et autres appareils électroniques.

UNSPLASH/ALEXANDER DUMMER, CC BY-SALes appareils électroniques, notamment les télécommandes, doivent être désinfectés régulièrement.

Tout cela est une source importante de contamination virale et doit être désinfecté régulièrement.

Évidemment, régulièrement est un terme arbitraire. Pour savoir à quelle fréquence désinfecter, vous devez comprendre l’habilité de l’agent pathogène à demeurer vivant dans l’environnement.

Les expériences sur l’influenza révèlent que le virus peut demeurer infectieux jusqu’à 24 heures sur les surfaces.

Ce qui signifie que vous devriez désinfecter aussi souvent que possible lorsqu’une personne manifeste des symptômes et, par sécurité, quelques jours après qu’ils se soient estompés.

Se laver les mains régulièrement

Comme on l’a appris avec la prévention et le contrôle des infections, il est difficile de maintenir une telle fréquence. C’est pourquoi il faut compléter la désinfection des surfaces avec une hygiène constante des mains.

Après un contact avec une surface suspecte, les gens devraient se laver les mains. S’il y a un évier, lavez-les avec de l’eau et du savon et assurez-vous de bien les savonner au moins 20 secondes et de les sécher complètement. Vous pouvez aussi utiliser un rince-main à base d’alcool, composé de 62 à 70% d’éthanol, pourvu que les mains restent mouillées au moins 15 secondes.

Lorsqu’on l’exécute adéquatement, la combinaison d’une hygiène des mains et de désinfection aidera à prévenir la propagation inutile de la grippe et permettra un retour plus rapide à la normale.

Ce processus peut aussi aider à stopper la propagation d’autres agents pathogènes, comme le rhume, les infections cutanées et le redoutable norovirus.

Même si toutes ces mesures nécessitent du temps et de l’énergie, s’assurer que nos proches sont à l’abri de ces infections en vaut certainement la peine.

La version originale de cet article a été publiée sur La Conversation.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?


Les temps plus froids s’en viennent à grand pas, avec toutes les conséquences de grippe, gastro qui sont toutes heureuses de se propager. Dépendant de la surface ou les germes sont installés, leur temps de contamination peuvent varier de quelques minutes à quelques heures, voir même des jours
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Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?

 

Le corps humain est porteur d’une quantité très importante de germes. Une très large majorité des microorganismes sont non pathogènes et très utiles pour notre système immunitaire, mais d’autres non… Et à chaque fois que nos mains rencontrent une surface porteuse d’une mauvaise bactérie, on risque de tomber malade. 

Le virus de l’influenza, responsable de la grippe saisonnière, ne vit que 5 minutes sur notre peau. Cependant, il peut rester actif plus de 8 heures sur un vêtement, et entre 24 heures et 48 heures sur une surface sèche (comme un meuble, une poignée de porte etc.).

Gastro-entérite, un calvaire 

Deux virus sont responsables de la gastro-entérite : le norovirus et le rotavirus. Le premier, généralement le coupable de notre épidémie saisonnières, survit au moins 8 heures sur les surfaces… Et parfois même jusqu’à sept jours !

Le rotavirus, quant à lui, est un véritable supplice pour les hôpitaux et les garderies ! Il peut survivre entre 6 et 60 jours sur nos vêtements, coussins, meubles… 

Nettoyage efficace 

Pour éviter d’être sans cesse réinfecté par la même maladie, il est donc primordial de jeter ses mouchoirs usagés immédiatement après s’en être servit, et de ne surtout pas les poser sur une surface (comme un bureau ou une table). 

Ensuite, n’hésitez pas à utiliser des produits ménagers désinfectants sur vos surfaces – sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Inutile de le répéter : il faut se laver les mains. D’abord pour éviter d’être infecté, ensuite pour ne pas transmettre ses germes.

Aussi, se tenir à distance (raisonnable) d’une personne malade n’est pas un mythe : si une personne a une infection des voies aériennes, elle émet des microgouttelettes par la toux… Mais aussi par la parole ! Et ces gouttelettes ont une portée d’un mètre cinquante.

Cependant, contrairement à l’idée reçue, retenir son souffle n’a aucun intérêt : portés par les gouttelettes, les germes sont précipités sur notre visage et les risques de maladie sont aussi importants qu’après avoir touché une poignée de porte infectée.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi il faut laver vos vêtements neufs avant de les porter


J’ai toujours aimé mieux lavé mes vêtements neufs avant de les porter, sans pourtant savoir vraiment pourquoi c’était mieux pour la santé. Je trouve que les explications sont très convaincantes.
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Pourquoi il faut laver vos vêtements neufs avant de les porter

MASKOT VIA GETTY IMAGES

Question de bon sens, ne le faites pas forcément s’ils sont en soie.

Lorsque vous achetez un vêtement neuf, vous pensez sûrement que ce n’est pas grave de le porter directement, sans le laver, parce que seules quelques autres personnes l’ont essayé. Détrompez-vous.

D’après Philip Tierno, professeur de microbiologie et de pathologie à l’Université de New York, le nombre de gens qui ont essayé le chemisier ou la robe que vous avez décidé d’acheter serait bien supérieur à ce que vous imaginez.

« On ne parle pas seulement de quatre, cinq ou six personnes, mais de dizaines et même plus, si ce vêtement est resté en magasin pendant plusieurs semaines, voire un mois », explique-t-il.

Bien évidemment, ce chiffre dépend de divers facteurs, tels que la taille du magasin ou la vitesse à laquelle les vêtements se vendent. Mais est-ce que vous voulez vraiment porter un vêtement essayé par ne serait-ce qu’un seul inconnu?

Philip Tierno a mené des recherches au cours desquelles il a fait des examens sur des vêtements (hauts, pantalons, robes, maillots de bain, sous-vêtements, etc.) de grandes chaînes de prêt-à-porter et de boutiques de luxe pour y rechercher des bactéries et autres germes laissés par des clients qui les ont essayés sans les acheter. Sur certains, il a trouvé des norovirus, des bactéries telles que des streptocoques et des staphylocoques, et même des matières fécales.

Un risque d’infection

Tous ces germes sont déposés principalement de trois manières: par la peau, le système respiratoire (le nez et la bouche) et l’anus. Si vous touchez des vêtements contaminés par ces germes puis votre bouche, vos yeux ou votre nez, vous courez un risque.

Rassurez-vous, le risque de développer une infection sérieuse reste « très faible », ajoute-t-il.

Mais la possibilité existe, en particulier si vous avez des éraflures ou des coupures.

Germes mis à part, de nombreux vêtements sont aussi traités avec des agents chimiques et des colorants qui peuvent provoquer des irritations, ce qui vous donne une autre raison de passer vos vêtements neufs à la machine avant de les porter.

Le docteur Meghan Feely, une dermatologue qui travaille dans le New Jersey et à Manhattan, connaît bien les substances chimiques que l’on trouve sur les vêtements. Elle traite souvent des patients victimes de dermites de contact et les aide à déterminer l’origine de leurs rougeurs et autres irritations, y compris lorsqu’il s’agit de réactions allergiques.

Comment réduire les dangers

Elle confie au HuffPost que ces irritations peuvent apparaître dans les heures ou les jours qui suivent le contact avec les vêtements « lavés avec certaines lessives ou traités avec certains agents chimiques, colorants, résines ou agents tannants »

Par exemple, elle a traité des victimes d’allergies au formaldéhyde, substance utilisée pour créer des vêtements infroissables.

D’après elle, si la réaction est allergique, laver le vêtement peut aider, mais la meilleure solution est de ne plus le porter. Pour les autres réactions, certains produits chimiques seraient à éviter complètement ou bien nécessiteraient plusieurs lavages ou des lavages avec des produits spéciaux. C’est pourquoi il faut se renseigner sur les produits utilisés par les différentes marques.

Elle recommande également d’utiliser des lessives et assouplissants sans parfum ni colorant.

« Faites un cycle de rinçage supplémentaire pour bien rincer la lessive », conseille-t-elle.

Pour Philip Tierno, c’est en effet une bonne idée de passer les vêtements neufs à la machine ou de les faire laver à sec, en fonction leur nature:

« Bien évidemment, on ne vous dit pas de passer un vêtement de soie à la machine. Il faut faire preuve de bon sens. »

Le docteur Krista Lauer, directrice médicale nationale de Larada Sciences et des Lice Clinics of America (cliniques antipoux), partage ce point de vue, et ajoute que l’essayage de chapeaux et bonnets comporte également des risques: les poux, qui peuvent également se transmettre lorsqu’on essaye un chapeau porté par quelqu’un qui en avait.

Encore une fois, le risque de développer une infection sérieuse en essayant des vêtements n’est pas très élevé, mais il est facile de le minimiser. Lavez-vous les mains après un essayage, en particulier avant de manger, boire ou vous toucher le visage.

Vous porterez votre nouvelle tenue bien assez tôt. Et ce sera encore mieux sans une irritation pour l’accompagner.

Cet article, publié à l’origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Léa Chalumeau pour Fast For Word.

https://www.huffingtonpost.fr/

Découverte d’une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse


Une nouvelle maladie génétique de l’immunité à été découverte grâce à un gène. Une mutation de ce gène fragilise la défense du virus de la grippe et peut devenir mortelle.
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Découverte d’une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse

 

Découverte d'une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse

Photo Fotolia

AFP

 

Des chercheurs ont annoncé jeudi avoir découvert un gène dont les mutations peuvent faire dégénérer une simple grippe en une infection potentiellement mortelle, une encéphalite.

«C’est donc une nouvelle maladie génétique de l’immunité qui a été identifiée», a expliqué dans un communiqué l’institut de recherche génétique parisien Imagine.

«Celle-ci se traduit par une vulnérabilité extrême à des infections virales habituellement sans gravité, avec une atteinte précisément localisée au niveau du tronc cérébral», ont-ils ajouté.

Le gène en cause, appelé DBR1, nous rend inégaux face à des virus communs dans notre environnement: la grippe, le norovirus (à l’origine de gastro-entérites) et le HSV1 (herpès de type 1).

Les chercheurs de l’Institut Imagine et du Rockefeller Institute de New York ont démontré que chez de rares enfants, une série de mutations de ce gène perturbait la défense contre ces virus.

Chez la grande majorité des enfants, les défenses immunitaires rendent ces maladies bénignes.

Mais pour d’autres, les virus vont entraîner une complication très grave, une encéphalite virale sévère, infection du tronc cérébral qui est le «siège de plusieurs fonctions vitales».

La découverte va déjà trouver des applications pour la médecine.

«Cette avancée permettra d’améliorer le diagnostic, le conseil génétique aux familles et la prise en charge de patients présentant des signes» d’une telle infection, a souligné l’Institut Imagine.

Mais il faut aller plus loin.

La principale auteure de l’article qui décrit cette découverte dans la revue Cell, Shen-Ying Zhang, cherche maintenant à «créer et étudier des modèles reproduisant la maladie afin de mieux la prévenir et la soigner», selon son laboratoire.

http://fr.canoe.ca/

Pourquoi daber vous sauvera du rhume


Pourquoi il est si important de faire attention quand nous éternuons ? Il faut savoir qu’un éternuement peut se propulser jusqu’è 6 mètres et reste en suspend très longtemps. Il est donc important de protéger les choses et les gens autour de nous. Les Français offrent une façon drôle pour éternuer dans le coude
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Pourquoi daber vous sauvera du rhume

Éternuer dans son coude, à la fois cool et utile | Ben_Kerckx via Pixabay CO License by

Éternuer dans son coude, à la fois cool et utile | Ben_Kerckx via Pixabay CO License by

Cécilia Léger

Grippe, rhume, gastro, pour éviter de propager tous ces virus, éternuez correctement: en dansant.

L’épidémie de grippe sévit depuis plusieurs semaines. Ajoutez à cela qu’on est au cœur de l’hiver. Les systèmes immunitaires sont mis à rude épreuve et les rhumes se propagent. Personne n’a envie d’être cloué au lit, vidé de son énergie et le nez plein de morve. Et pourtant, qui d’entre nous fait un peu attention à ne pas propager le virus? Pas grand monde. Vous éternuez soit dans vos mains, soit dans les airs (pas bravo). Alors qu’il suffirait de daber pour freiner les maladies saisonnières

 

Tout le monde a déjà toussé ou éternué devant soi sans se protéger. Évidemment, ce n’est pas du tout hygiénique, on s’en doute. Mais bon, on se dit qu’au bout de quelques secondes les particules vont juste retomber par terre ou s’évaporer dans les airs. En réalité, un éternuement atteint une vitesse d’environ 16 km/h selon une étude du journal scientifique Plos One. Une vitesse et une force de propulsion qui projettent les particules juqu’à six mètres, comme l’explique au Figaro Lydia Bourouiba, professeure d’ingénierie civile et environnementale au MIT.

Pas la peine d’espérer que les particules se volatilisent. En réalité, elles restent en suspend très longtemps dans les airs.

«En cas de toux ou d’éternuements, des milliers de particules infectieuses contaminent l’air de toute une pièce non aérée pour plusieurs heures», explique l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Résultat, après chaque «atchoum», vous faites profiter tout un tas de monde autour de vous de vos miasmes.

Les petits mouchoirs

«L’idéal est de se moucher dans un mouchoir en papier qu’on jette immédiatement dans une poubelle fermée», explique Jean-Paul Hamon, le président de la Fédération des médecins de France (FMF).

Ok, c’est peut-être ce qu’il y a de mieux. Mais franchement, qui garde toujours à côté de lui un mouchoir déplié, prêt à servir à la dernière seconde? Pas moi en tous cas.

Seul recours alors, éternuer dans ses mains puis les frotter piteusement sur son pantalon en pensant que «c’est bon, c’est essuyé». Encore perdu. Si le virus de la grippe influenza, responsable de la grippe, ne survit que cinq minutes sur la peau, il reste actif de 24 à 48 heures sur toutes les surfaces inertes que vous touchez, selon le rapport «Virus de l’hiver» publié en décembre 2013 par l’Inpes. Le norovirus, responsable de la gastro-entérite, survit, lui jusqu’à sept jours sur les surfaces inertes. Et le rotavirus (également responsable de la gastro-entérite) jusqu’à soixante jours selon la même étude.

Voilà pourquoi l’Inpes insiste autant dans ses campagnes médiatiques pour qu’après chaque éternuement ou quinte de toux, on se lave les mains «pendant 30 secondes pour produire de la mousse, sans oublier les ongles et le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets.»

Daber comme jamais

Il existe pourtant une solution pour limiter les dégats: éternuer dans le pli intérieur de son coude.

«À l’époque où Roselyne Bachelot était ministre de la Santé, il était conseillé, en l’absence de mouchoir, d’éternuer à l’intérieur de son coude et non pas dans ses mains. Une façon de ne pas disperser de germes sur ses mains qu’on n’aurait pas eu le temps de laver», explique Jean-Paul Hamon, de la Fédération des médecins de France.

Pour faire simple, il suffirait donc de nicher son visage dans son bras –comme pour daber–afin d’éviter de propager les virus. Rien sur les mains, rien dans les airs. Tout dans la partie intérieure de la manche. En plus, ça vous donne l’occasion de claquer un petit dab des familles gratuit de temps en temps. Preuve que l’idée véhiculée à l’époque de Roselyne Bachelot est toujours d’actualité, l’appli Bistrips, qui permet de se créer un personnage à son effigie, a trouvé ça cool, puisqu’elle en a fait un Bitmoji.

Bitstrips

Alors, cet hiver, dabons dans l’espoir de moins faire circuler les maladies.

«L’histoire ne dit pas ce que devient le pull si on éternue souvent», sourit Jean-Paul Hamon.

Il doit être assez sale à la fin de la journée, effectivement. Mais qu’on se rassure, les virus meurent en huit à douze heures sur les vêtements selon l’Inpes. Aucune raison, donc, d’avoir peur que son panier à linge ne se transforme en incubateur à virus.

http://www.slate.fr

Les chiens transmettent-ils des gastro-entérites à l’Homme ?


Une gastro-entérite à la maison ? Peut-on le transmettre au chien ? Si oui, le chien peut-il est immunisé ? Et le contraire est-il possible ? En cas d’épidémie, les chiens ont-ils un rôle ?
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Les chiens transmettent-ils des gastro-entérites à l’Homme ?

 

L'Homme et le chien s'échangent-ils des maladies ? © School of Veterinary Medicine and Science University of Nottingham, UK, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

L’Homme et le chien s’échangent-ils des maladies ? © School of Veterinary Medicine and Science University of Nottingham, UK, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

 

Par Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

 

Les propriétaires de chiens rapportent parfois des cas où l’animal et l’Homme ont, en même temps, des symptômes de gastro-entérite. Des chercheurs franco-britanniques ont montré que le norovirus humain qui cause des diarrhées peut aussi se lier aux cellules de l’intestin du chien. Inversement, la transmission du virus du chien à l’Homme serait possible mais elle reste encore à prouver.

Les norovirus font partie de la famille des Caliciviridae, qui possèdent un génome ARN simple brin. Très contagieux chez l’Homme, ces virus provoquent des vomissements, diarrhées, crampes abdominales, pendant 28 à 60 heures. En 2012, les norovirus humains ont été isolés chez des chiens européens. De plus, d’autres travaux ont trouvé une séropositivité au virus humain plus importante lorsqu’un chien est présent à la maison.

En tant que vétérinaire, Sarah Caddy rencontre souvent des propriétaires de chiens qui lui demandent s’ils peuvent transmettre des infections à leur animal et vice versa :

« Il existe de nombreuses anecdotes de chiens et d’humains [vivant] dans la même maison qui ont, en même temps, une gastro-entérite ».

C’est pourquoi, avec d’autres chercheurs britanniques et français, elle a voulu savoir si les norovirus humains pouvaient infecter les chiens. Pour cela, les scientifiques ont utilisé des particules de norovirus humain non-infectieuses, contenant seulement les protéines de la capside. Cesmolécules, externes au virus, permettent à ce dernier de se lier aux cellules hôtes. Chez l’individu infecté, le virus s’associe aux antigènes HBGA (antigènes, A, B, H…), exprimés par les globules rouges mais aussi par les cellules épithéliales intestinales. Les chiens expriment les HBGA dans leur salive et à la surface des cellules intestinales épithéliales, ce qui pourrait permettre l’attachement du virus aux cellules.

Dans le doute, mieux vaut prendre des précautions d’hygiène s’il y a une gastro-entérite humaine ou canine à la maison
Dans le doute, mieux vaut prendre des précautions d’hygiène en cas de gastro-entérite humaine ou canine à la maison. © Brian Brooks, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Le norovirus humain peut infecter les chiens

Dans cette recherche parue dans Journal of Clinical Microbiology, les chercheurs ont montré que des protéines virales de norovirus humains peuvent bien se lier au tissu gastro-intestinal canin, ce qui suggère que l’infection est possible. L’analyse sérologique d’échantillons a montré des preuves d’une exposition au norovirus dans 43 échantillons sur 325 chiens : il existerait donc bien une réponse immunitaire des chiens contre le norovirus humain.

Sur 67 chiens qui avaient une gastro-entérite, les virus CPV et CECoV ont été détectés respectivement chez dix et deux chiens. Mais le norovirus n’était pas une cause majeure d’infection chez ces chiens. Les chercheurs proposent que les chiens soient sensibles au norovirus, mais moins que les humains. En résumé, si l’infection est possible, en théorie, le risque de causer une maladie chez le chien semble faible.

La question d’une transmission du virus du chien à l’Homme reste en suspens. Reste à savoir également si des chiens peuvent jouer un rôle dans des épidémies humaines. Les scientifiques notent toutefois que les crises les plus importantes ont souvent lieu dans des endroits où les chiens sont absents, comme des hôpitaux ou des bateaux de croisière. En attendant que plus de données scientifiques soient disponibles, mieux vaut prendre des précautions d’hygiène en cas de gastro-entérite dans la maison, qu’elle soit humaine ou canine.

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Du soleil et du citron pour purifier l’eau


Il est reconnu depuis quelques années que l’eau contaminée mit dans une bouteille de plastique propre exposée pendant plusieurs heures au soleil se transformait en eau potable, mais voilà qu’avec le citron, l’eau devient buvable dans un temps records .. Un espoir pour les pays en développement
Nuage

 

Du soleil et du citron pour purifier l’eau

 

 

SODIS Eawag

Dispositif de purification de l’eau par exposition au soleil sur des tôles métalliques, en Indonésie.

Par  Delphine Chayet –

Des scientifiques ont découvert un procédé facile à mettre en œuvre qui permet d’éliminer rapidement les bactéries dans l’eau.

C’est un procédé efficace et peu onéreux, susceptible de simplifier la vie de millions de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable. En ajoutant du citron à de l’eau exposée au soleil, des scientifiques sont parvenus à éliminer des bactéries nocives pour l’homme, telles que les Escherichia coli, beaucoup plus rapidement que par une désinfection solaire simple. Les détails de cette découverte, faite par une équipe de chercheurs de l’Université Johns Hopkins (Baltimore, Maryland), ont été rapportés dans la revue American journal of tropical medecine and hygiene.

Selon l’Unicef, 783 millions de personnes, dont plus 650 millions vivant en zone rurale, n’ont actuellement pas d’accès à l’eau potable dans le monde.

«Des études ont estimé que, globalement, plus de la moitié des lits d’hôpitaux sont occupés par des patients souffrant de maladies liées à une eau contaminée», indique Kellogg Schwab, responsable de l’étude.

«Le défaut d’assainissement contribue en grande part à la mortalité infantile due à la diarrhée», ajoute David Delienne, conseiller régional de l’Unicef chargé de l’eau pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Une purification imparfaite

Plusieurs techniques de traitement de l’eau à domicile sont actuellement utilisées dans les pays en voie de développement: pastilles de chlore ou chlore liquide, filtres à céramique ou à sable, désinfection solaire.

Selon David Delienne, «le choix de telle ou telle technique dépend beaucoup de la situation. Dans certains pays, faire bouillir l’eau est par exemple contre-indiqué, pour éviter le déboisement».

L’exposition de l’eau au soleil, dans des bouteilles en plastique posées sur de la tôle, est une des méthodes de décontamination reconnues par l’OMS. Ce procédé, connu sous le nom de SODIS, est actuellement employé en Tanzanie, en Angola ou au Togo, par exemple. Le temps requis est de 6 heures au moins et 24 heures en cas de couverture nuageuse. Mais cette durée peut être ramenée à 30 minutes, selon les chercheurs, en ajoutant du jus de citron (30 ml pour 2 litres d’eau) ou de la pulpe.

«Une quantité faible de citron associée au soleil suffit à réduire de manière significative les taux de E. coliet de bactériophage MS2, concluent les scientifiques. Par contre, le taux de norovirus n’est pas considérablement réduit, ce qui en fait une technique imparfaite. Des études devront par ailleurs être menées pour évaluer l’utilisation de citron ou d’autres agrumes, le citron vert étant difficile à obtenir dans certaines régions».

http://sante.lefigaro.fr