Il a neigé pour la toute première fois dans le nord du Niger


J’imagine l’étonnement des habitants au Nord du Niger qui n’ont jamais vu de la neige de leur vie, voit cette poudre blanche s’étaler sur le sol. Il ne devait pas faire très chaud non plus pour eux.
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Il a neigé pour la toute première fois dans le nord du Niger


par  Adrien Gingold

Le climat change et les records tombent. Après les records de chaleur drama­tiques enre­gis­trés fin décembre en Austra­lie, il a neigé pour la toute première fois sur le nord du Niger, comme nous l’ap­pre­nait le site Afri­caxo vendredi 4 janvier.

C’est la première fois qu’il neige au Niger depuis des décen­nies, et la toute première fois dans le nord du pays. En ce début janvier 2020, les habi­tants de la zone septen­trio­nale de ce pays d’Afrique de l’Ouest et plus préci­sé­ment de la loca­lité d’Iguiza, située à 255 km d’Aga­dez, chef-lieu de la région, ont vu de la glace tomber du ciel.

Selon le site et certains obser­va­teurs, cette rareté pour­rait égale­ment consti­tuer une aubaine touris­tique pour cette partie du pays.

Source : Afri­caxo

https://www.ulyces.co/

Plus les pays sont pauvres, plus ils souffrent du changement climatique


Face aux changements climatiques, les plus riches vont être en mesure d’y faire face plus que les autres. C’est la même chose entre les pays riches et les plus pauvres. Ce qui est une injustice, ces pays les plus pauvres  qui vivent des conflits, des sécheresses, inondations émettent moins de CO2 par personnes que les pays riches, paient plus chers les conséquences des changements climatiques
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Plus les pays sont pauvres, plus ils souffrent du changement climatique

Les dix pays les plus touchés par l'insécurité alimentaire produisent au total 0,08 % des émissions de CO2 mondiales. | Atlas Green via Unsplash

Les dix pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire produisent au total 0,08 % des émissions de CO2 mondiales. | Atlas Green via Unsplash



Repéré par Robin Lemoine

Repéré sur BBC


Dans une étude, l’organisation caritative Christian Aid dénonce une injustice climatique.

Dans le nouveau rapport spécial du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a été rendu public le jeudi 8 août 2019, des scientifiques et représentant·es gouvernementaux abordent la question du lien entre sécurité alimentaire et changement climatique.

Avant même la sortie de ce rapport et des recommandations qui iront avec, l’organisation caritative Christian Aid a réalisé une étude démontrant les impacts disproportionnés du changement climatique sur les systèmes alimentaires des pays qui émettent le moins de CO2.

On retrouve dans le classement des pays en crise alimentaire comme le Burundi, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Yémen, la Sierra Leone, le Tchad, le Malawi, Haïti, le Niger et la Zambie.

Selon l’étude, ces dix pays génèrent moins d’une demi-tonne de CO2 par personne chaque année et représentent, au total, seulement 0,08% des émissions mondiales.

Meilleur exemple: le Burundi. Le pays est le moins bien classé en matière d’insécurité alimentaire et aussi celui qui produit le moins de CO2 par personne et par an (0,027 tonne). Ainsi, une personne vivant en Arabie saoudite émet la même quantité de dioxyde de carbone que 718 Burundais·es.

Injustice climatique

«Nos recherches montrent que l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère réduit la qualité nutritionnelle des aliments que nous consommons et que les personnes les plus vulnérables à ces conséquences sont les moins responsables de cette augmentation», a déclaré le Dr Samuel Myers, chercheur principal au département de santé environnementale de l’université Harvard.

Ces pays subissent violemment les effets du changement climatique. Pour reprendre l’exemple du Burundi, la sécurité alimentaire, déjà largement précarisée par les conflits et les crises politiques, se retrouve encore plus menacée par les longues pénuries de précipitations, les inondations, et l’érosion des sols. Les scientifiques dénoncent ainsi une injustice climatique.

«Le rapport Christian Aid et celui du GIEC nous montrent à quel point cette menace est grave et qu’il est urgent d’agir», a affirmé Doreen Stabinsky, professeure de politique environnementale mondiale au College of the Atlantic, à la BBC.


http://www.slate.fr/

Un demi-million d’enfants malnutris en danger de mort autour du Lac Tchad


Depuis 2009 que Boko Haram fait des millions de victimes, comme 5 millions de personne souffrent de malnutrition sévère dont près de la moitié sont des enfants ont moins de 5 ans. Sans compter des personnes qui ont été déplacées par le conflit, le manque de nourriture, ils peuvent être menacées mortellement, être enlevés et subir des violences sexuelles.
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Un demi-million d’enfants malnutris en danger de mort autour du Lac Tchad

 

Cinq millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire aiguë... (Photo Finbarr O'Reilly, REUTERS)

Cinq millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire aiguë et environ la moitié des enfants de moins de 5 ans — 490 000 au total — souffrent de malnutrition grave, selon des chiffres des Nations unies.

PHOTO FINBARR O’REILLY, REUTERS

 

Agence France-Presse
Genève

L’ONU a averti vendredi qu’un demi-million d’enfants sévèrement malnutris autour du Lac Tchad avaient besoin d’une aide vitale, soulignant que le financement des besoins humanitaires était loin d’être suffisant.

Les responsables de l’aide dans les pays bordant le lac — Nigeria, Niger, Tchad et Cameroun —  ont déclaré lors d’une conférence de presse à Genève que moins d’un tiers des 1,5 milliard de dollars nécessaires pour cette année avait été récolté.

Près d’une décennie après le chaos créé par l’insurrection des islamistes de Boko Haram au Nigeria d’abord, puis dans les pays voisins, les crises sécuritaires et humanitaires dans la région restent «graves», a indiqué Bintou Djibo, coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Niger.

Cinq millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire aiguë et environ la moitié des enfants de moins de 5 ans — 490 000 au total — souffrent de malnutrition grave, selon des chiffres des Nations unies. «Sans traitement, ils risquent de mourir», a averti M. Djibo.

Par ailleurs, quelque 2,4 millions de personnes ont été déplacées par le conflit avec les islamistes et le manque de nourriture, alors que des millions sont menacées d’attaques mortelles, d’enlèvements et de violences sexuelles.

Au Nigeria, où l’insurrection de Boko Haram a débuté en 2009 et où au moins 20 000 personnes ont été tuées dans les violences, «nous sommes face à une crise de protection majeure», a dit Edward Kallon, coordinateur humanitaire de l’ONU dans ce pays.

Malgré les succès militaires remportés contre les jihadistes, il a souligné que Boko Haram «est encore une force puissante».

Depuis 2013, plus d’un millier d’enfants dans le nord-est du Nigeria ont été enlevés par des groupes armés et beaucoup ont été contraints de mener des attaques avec des explosifs attachés autour de leur taille.

M. Kallon a indiqué que 160 femmes et enfants ont été utilisés comme «bombes humaines» depuis janvier 2017.

Mais les islamistes contrôlent toujours des enclaves, avec environ 930 000 personnes qui «ne sont pas accessibles aux travailleurs humanitaires».

Il a estimé à près de 200 000 le nombre de personnes qui ont réussi à fuir ces enclaves, parmi lesquelles beaucoup étaient «extrêmement malnutris».

Au total, a précisé M. Kallon, 1,6 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du Nigeria et près d’un million sont sévèrement malnutris.

M. Kallon a rappelé qu’«un financement insuffisant (…) signifie des coupes dans les rations alimentaires», mais peut aussi pousser les personnes les plus vulnérables à se prostituer ou à rejoindre l’insurrection.

http://www.lapresse.ca/

20 Photos Historiques


Des photos racontent un moment particulier, certaines ont rapport avec l’histoire de notre monde, des moments difficiles et des moments joyeux. Les photos sont des preuves du passé
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20 Photos Historiques

 

Dorothy Counts a été la première fille à fréquenter une école ouverte aux blancs. Ses nouveaux compagnons se moquent d’elle. Charlotte, 1957.

image: Don Sturkey

Nikola Telsa travaille dans son laboratoire et avec son émetteur d’amplification.

Un enfant autrichien reçoit une nouvelle paire de chaussures. Nous sommes dans la période de la Seconde Guerre mondiale.

image: LIFE Magazine

La tombe d’une femme catholique et de son mari protestant en Hollande, 1888.

Femmes et enfants juifs libérés d’un train qui se dirigeait vers un camp de concentration, 1945.

Un homme refuse de faire le salut nazi lors d’un défilé militaire en Allemagne en 1936.

image: wikimedia

Les organisateurs et les participants au marathon de Boston de 1967 tentent d’empêcher Kathrine Switzer de participer à cet événement sportif.

Switzer a résisté aux pressions et aux insultes, terminant la course en 4 heures et 20 minutes.

Un enfant nommé Harold Whittles écoute des sons pour la première fois. C’était en 1974.

image: Jack Bradley

En quête de travail dans les années 1930.

image: Source

Je sais faire trois métiers, je parle trois langues, j’ai fait la guerre pendant trois ans, j’ai trois enfants et je suis sans travail depuis trois mois: tout ce que je veux, c’est un travail.

Le jour où la Suède est passée de la conduite à gauche à la conduite à droite: 1967.

image: Jan Collsiöö

La réaction de certains soldats allemands devant les images de ce qui se passait dans les camps de concentration que le régime nazi avait construit au fil des ans.

image: Source

Certains résidents de Berlin-Ouest montrent leurs enfants à leur famille restée dans l’est de Berlin – 1961.

image: Source

La construction de la Statue de la Liberté: 1884.

Une danseuse tente de prouver son innocence au juge après avoir été accusée de porter des sous-vêtements trop succincts.

Un couple de lesbiennes au Monocle à Paris – 1932.

image: Georges Brassai

Bolaji Badego, un étudiant nigérian en design, en costume d’Alien. Il est devenu célèbre pour cette unique apparition cinématographique – 1978.

Les restes du cosmonaute russe Vladimir Komarov, le premier homme à être décédé lors d’une mission aérospatiale mal terminée (24 avril 1967).

image: RIA Novosti/Photo Researchers Inc.

Après de nombreuses années d’emprisonnement en Sibérie, ce soldat allemand rencontre sa fille pour la première fois. La fille a déjà 12 ans (1956).

image: Source

Un soldat écossais joue de la cornemuse sur les restes d’un champ de bataille – Première Guerre mondiale.

L’arrivée de la Joconde au Musée du Louvre, où elle est conservée depuis 1914.

http://www.regardecettevideo.fr

Boko Haram utilise de plus en plus d’enfants dans des attaques kamikazes


Cela fait un bout de temps que je n’avais pas entendu parler de Boko Haram et depuis quelques jours, il semble refaire surface, mais toujours pour des raisons horribles. Comment peut-on enlever des enfants pour en faire de bombes humaines ? Quel monstre peut amener une femme et son bébé à faire un attentat suicide. Alors que c’est contre toute morale les raisons qui le poussent à créer ces conflits
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Boko Haram utilise de plus en plus d’enfants dans des attaques kamikazes

 

Attentat suicide à Maiduguri le 12 octobre dernier. © ap.

Le nombre d’enfants utilisés par le groupe djihadiste Boko Haram dans des attaques kamikazes a fortement augmenté et les armées de la région du lac Tchad continuent à les maintenir en détention pour obtenir des informations sur le conflit, s’est alarmée l’Unicef mercredi.

« Le nombre d’enfants utilisés dans des attaques-suicides dans le conflit du lac Tchad s’élève à 27 au premier trimestre 2017, contre neuf à la même période l’an dernier », selon un rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance.

« C’est la pire utilisation possible des enfants dans les conflits », explique Marie-Pierre Poirier, directrice de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, alors que le Nigeria se prépare à commémorer l’enlèvement des lycéennes de Chibok, il y a trois ans.

En avril 2014, environ deux cents jeunes filles avaient été enlevées par le groupe djihadiste, soulevant une indignation mondiale. Les kidnappings en masse d’enfants, de femmes et d’hommes, dans les villages attaqués par le groupe sont particulièrement fréquents. Ils sont ensuite forcés à combattre aux côtés des insurgés.

Jusqu’à présent, 117 enfants ont été utilisés pour commettre des attentats à la bombe au Nigeria, au Tchad, au Niger et au Cameroun depuis 2014: quatre en 2014, 56 en 2015, 30 en 2016 et 27 au cours des trois premiers mois de 2017. Enfants, jeunes adolescentes, mais aussi des femmes portant des nouveau-nés, se sont fait exploser sur ordre du groupe.

L’Unicef s’inquiète du nombre d’enfants détenus par les armées des quatre pays de la région (Nigeria, Niger, Tchad, Cameroun).

 « En 2016, près de 1.500 enfants étaient sous détention administrative ».

« Ils sont détenus dans des casernes, séparés de leurs parents, sans suivi médical, sans soutien psychologique, sans éducation, dans des conditions et pour des durées que l’on ignore », explique Patrick Rose, coordonnateur régional. « Ils les interrogent sur ce qu’ils ont vu pour avoir des renseignements sur le conflit. »

Des conditions de détention inhumaines

L’année dernière, Amnesty International avait déjà alerté les autorités sur ces conditions de détention « horribles »:les personnes interrogées souffrent de « maladies, de faim, de déshydratation et de blessures par balles ». 149 personnes, dont 11 enfants de moins de 6 ans sont morts dans les casernes de Giwa à Maiduguri (Etat du Borno, nord-est du Nigeria) entre janvier et mai 2016.

Lundi, le gouvernement nigérian a annoncé avoir libéré 600 personnes, dont 200 enfants, un geste « d’espoir » salué par les humanitaires qui encouragent une meilleure réintégration des villageois qui ont vécu sous le joug des combattants de Boko Haram.

Le groupe djihadiste est largement affaibli depuis l’arrivée au pouvoir du président nigérian Muhammadu Buhari, mais la région du lac Tchad reste très instable.

Le conflit avec Boko Haram a fait plus de 20.000 morts depuis 2009 et 2,6 millions de déplacés

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http://www.7sur7.be

Les famines sont toutes causées par l’homme


Une prise de conscience qui montre que la famine dans le monde n’est pas quelque chose de naturel mais bien créer par l’homme. Pour aider ces pays pauvres qu’on étouffe par des travaux dangereux au moindre prix,Ils n’ont pas d’aide pour fructifier et concurrencer avec les produits de l’agriculture. Pourtant avec tout le gaspillage que nous faisons sans compter les extravagances en alimentation, comment se fait-il qu’il y a des enfants qui meurent de faim dans le monde ? On est près à payer plus 1 milliard de dollars pour un stade à Las Vegas, ainsi que d’autres projets avec des sommes faramineuses, mais presque rien pour sauver ces enfants
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Les famines sont toutes causées par l’homme

 

Photo : Reuters/Siegfried Modola

Plus de 3 millions d’enfants meurent de faim chaque année. Ces morts sont évitables, car la famine n’est pas un fléau naturel, mais le résultat de choix politiques.

Un texte de Sophie Langlois

J’ai couvert des révoltes, une guerre civile, des violences électorales, des catastrophes naturelles. Je n’oublierai jamais l’odeur des milliers de cadavres que j’ai côtoyés après le tsunami en Indonésie et l’ouragan Haiyan aux Philippines. Mais voir un enfant mourir de faim est ce que j’ai vécu de plus difficile.

C’est la pauvreté qui tue

Je demeure hantée par le regard éteint, le visage vieilli de Baraatou, une petite puce de deux ans qui pesait 5,4 kg, le poids d’un bébé « normal » de trois mois. Elle est décédée quelques heures après notre tournage. La sécheresse n’a pas tué Baraatou ni les 70 000 enfants qui sont morts de faim cette année-là au Niger. C’est la pauvreté qui tue. Une sécheresse historique sévit en Californie depuis de longues années. Personne ne meurt de faim là-bas.

Ce qui choque quand tu découvres les ravages d’une famine, comme je l’ai fait en Somalie en 2011 et au Niger en 2010, c’est de réaliser à quel point ces morts sont évitables.

J’ai vu des femmes déterrer à mains nues des racines qu’elles allaient faire bouillir pendant des heures pour nourrir leurs enfants, qui développeront possiblement une diarrhée mortelle de cette soupe douteuse. Alors qu’en ville, à quelques kilomètres de là, les épiceries regorgeaient de nourriture.

Si les enfants meurent de faim, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de denrées dans leur région, c’est que les mamans n’ont pas un cent pour les acheter.

La faim, comme arme de destruction massive

« Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné », écrit Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, qui compare la faim à une arme de destruction massive.

« L’agriculture mondiale pourrait nourrir sans problème 12 milliards d’êtres humains. Il n’y a aucune fatalité pour ce massacre quotidien. Il y a une ou deux générations, la faim était considérée comme une catastrophe naturelle. Pire, on disait que la faim protège l’humanité de la surpopulation, une sorte de naturalisation de ce massacre. Aujourd’hui, tout le monde sait que la faim est faite de mains d’hommes et qu’elle peut être éliminée de cette planète demain matin par des réformes faites par des hommes », explique Jean Ziegler.

Les famines sont toutes « man made ». Une famine n’est pas un fléau naturel, mais le résultat de choix politiques – qui mènent aux conflits – et économiques.

Photo : Reuters/Siegfried Modola

Les règles du commerce

Les règles du commerce mondial favorisent les économies du Nord au détriment des pays pauvres. D’un côté, nous continuons de protéger et de subventionner nos agricultures. De l’autre, on a forcé les pays africains à abandonner leurs programmes d’aide et imposé une ouverture totale de leurs marchés.

Les producteurs africains sont ainsi incapables de concurrencer le prix du riz, de la farine ou du sucre, par exemple, produits en Europe et en Amérique du Nord avec l’aide de subventions.

Nous étouffons leur agriculture, qui ne s’est pas beaucoup développée depuis 30 ans. La très grande majorité des paysans pratiquent encore une agriculture de subsistance, incapables de résister aux changements climatiques, qui engendrent de plus en plus de sécheresses.

Aujourd’hui, 20 millions de personnes, dans quatre pays, risquent de mourir de faim si les pays riches ne donnent pas rapidement 5 milliards de dollars pour les sauver.

Des chiffres effarants, peut-être un peu exagérés, mais les travailleurs humanitaires ne savent plus quoi faire pour attirer notre attention sur cette catastrophe permanente.

Car ces famines ne portent pas toujours leur nom, mais elles sont chroniques. Bon an mal an, 3,1 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent de faim, loin des caméras; 3,1 millions d’enfants assassinés.

http://ici.radio-canada.ca

Niger : le noma, épouvantable maladie de la misère et de la malnutrition


Peut-on croire que dans le monde, il existe des gens qui ont faim, que la malnutrition puisse faire autant de ravage ? Une maladie qui évolue vite et défigure des visages à vie
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Niger : le noma, épouvantable maladie de la misère et de la malnutrition

 

Son nez a disparu, tout comme sa lèvre et une partie de sa gencive supérieure, pour laisser place à une atroce béance : Mourdja, 13 ans, est défigurée par le noma, « maladie de la misère » causée par la malnutrition, très présente au Niger.

« Avant, c’était mieux. »

Difficile d’arracher quelques mots à l’adolescente chétive, dont l’attention est fixée sur ses bracelets qu’elle triture, tant elle semble mal à l’aise.

Avant le noma, Mourdja, au regard aussi fuyant que doux, n’avait pas un terrible rictus imprimé sur le visage. Elle ne faisait pas peine à voir.

Mais le noma a tout changé. Un saignement des gencives (gingivite) qui s’est infecté a viré à la plaie gangréneuse. Trois jours plus tard, Mourdja perdait sa beauté. Son enfance.

« Le problème est que c’est une maladie très rapide. La nécrose se crée en 72 heures. Si le patient arrive chez nous avec une plaque noirâtre (sur le visage), c’est déjà trop tard », observe Fati Badamasi, une infirmière de l’ONG suisse Sentinelles, qui lutte contre la maladie.

ISSOUF SANOGO via Getty Images

http://quebec.huffingtonpost.ca/

21 personnes arrêtées Des «usines à bébés» dévoilées au Nigeria


Comment peut-on instaurer des usines à bébé dans les buts de les vendre dont certains auront un avenir d’esclavage ou destinée à la magie noire pour être sacrifié et ou torturés. Comment un humain peut faire cela à un autre humain si petit soit-il ?
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21 personnes arrêtées

Des «usines à bébés» dévoilées au Nigeria

 

Des «usines à bébés» dévoilées au Nigeria

Crédit photo : r

Une vingtaine de personnes, dont des épouses de personnalités nigériennes, ont été arrêtées depuis lundi au Niger dans le cadre du démantèlement d’un trafic présumé de nouveaux-nés venant du Nigeria voisin, connu pour ses «usines à bébés».

«Plus d’une vingtaine de personnes, à majorité des femmes, sont interpellées depuis lundi dans le cadre d’une enquête internationale relative à un trafic de bébés», a indiqué une source policière à l’AFP.

C’est un trafic triangulaire Nigeria-Bénin-Niger. L’enquête est menée depuis plusieurs mois par les polices de ces trois Etats voisins», a souligné la source policière.

Parmi les personnes interpelées figurent une des épouses du président du Parlement, Hama Amadou, le principal opposant au président Mahamadou Issoufou, et celle de l’actuel ministre d’Etat à l’Agriculture, Abdou Labo, a-t-elle précisé.

Des agents de l’état-civil et des agents de santé sont également arrêtés, de même source.

«Le réseau concerne plutôt des femmes ou leurs épouses qui n’arrivent pas à avoir d’enfants et qui ont recours aux trafiquants», a expliqué à l’AFP une source proche du dossier.

«Les bébés, dont des jumeaux», viennent du Nigeria et transitent par le Bénin, a précisé cette source.

Certaines personnes soupçonnées ont commencé à être déférées mercredi matin devant le parquet, a indiqué la source policière.

L’affaire, révélée par le bi-hebdomadaire L’évènement, n’était jusqu’à présent qu’une  rumeur, a commenté Mariama Moussa, présidente de l’ONG SOS femmes et enfants victimes de violences.

«Personne n’a vu où ces bébés ont été achetés. Maintenant que l’État a pris l’affaire en main, la vérité va certainement être révélée et la justice tranchera. Nul n’est au dessus de la loi», a-t-elle réagi, proposant la réalisation de  tests d’ADN  pour s’enquérir de la vérité .

Ce scandale interpelle alors que le Niger fait face à la plus forte fécondité au monde. Avec 7,6 enfants par femme, ce pays très pauvre, dont la population croît de manière exponentielle, s’expose à une surpopulation à moyen terme qu’il ne pourra supporter.

«Nous avons plein d’enfants ici. Ceux qui en veulent peuvent en adopter. C’est plus honorable que d’entrer dans un trafic illicite», a réagi Mohamed Anmansour, cadre de l’ONG Timidria, spécialisée dans la lutte contre l’esclavage.

Des «usines à bébés», sortes de cliniques privées accueillant des femmes enceintes avant de vendre leurs bébés, sont régulièrement démantelées au Nigeria.

Des cas de viols ont déjà été rapportés, mais il s’agit le plus souvent de jeunes femmes confrontées à des grossesses non désirées, qui s’y rendent d’elles-mêmes ou suite à des pressions de leur entourage, selon les autorités du Nigeria.

Les nouveaux-nés sont vendus plusieurs milliers d’euros, les garçons valant plus cher que les filles. Les mamans, elles, reçoivent quelques centaines d’euros.

En avril 2012, la police nigériane avait découvert un faux orphelinat dont les bébés étaient destinés à la vente pour des rituels de magie noire, au cours desquels ils auraient pu être torturés ou sacrifiés.

Le trafic d’êtres humains est le troisième crime le plus répandu au Nigeria, derrière la fraude et le trafic de drogue, selon les Nations unies.

Des jeunes filles arrivent également au Nigeria en provenance du Niger, d’où elles sont originaires.

«Celles qui sont considérées comme serviles sont prises pour servir des familles (nigérianes). Elles sont utilisées comme des esclaves. On abuse d’elles», se désole M. Anmansour, de l’ONG Timidria, qui qualifie ce trafic de «monnaie courante».

Des cas d’esclavage internes au Niger ont également été relevés, comme fin mai, lorsqu’un homme âgé de 63 ans, a été condamné à 4 ans de prison dans l’ouest du Niger, pour avoir pris «une femme esclave», adulte à l’époque des faits, comme «cinquième épouse».

http://tvanouvelles.ca

Laid comme un Bunostegos!


Un animal boutonneux tout droit sorti de la préhistoire vient de lancer certaines hypothèses sur ces excroissances qui lui donnent un air tout a fait particulier si la reconstitution est proche de la réalité
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Laid comme un Bunostegos!

 

Gros plan de la tête du Bunostegos

La plupart des espèces de paréiasaures du Permien possédaient des boutons osseux sur le crâne, mais ceux du Bunostegos étaient énormes. (Reconstitution artistique) Photo :  Université de Washington à Seattle

Les restes fossilisés d’un reptile pour le moins inesthétique, avec des excroissances noueuses sur sa tête, ont été découverts au Niger par des paléontologues américains.

Représentation de la Pangée Photo :  Northern Arizona University-Ron Blakey

La bête de la taille d’une vache peuplait une vaste zone désertique de l’Afrique il y a environ 260 millions d’années.

La créature appelée Bunostegos appartenait à la famille des Pareiasauridae, des animaux végétariens qui foulaient la Terre au cours du Permien. À cette période, la Terre était constituée d’un seul supercontinent appelé Pangée.

Il est possible de connaître la vie animale et végétale de l’époque au gré des découvertes d’espèces fossiles découvertes sur les différents continents actuels.

La présente découverte tend à confirmer l’idée selon laquelle il existait un désert isolé au centre du supercontinent avec une faune particulière.

« Nous ne pouvons être certains, mais il nous apparaît invraisemblable que ces boutons osseux aient eu une fonction protectrice. » Linda Tsuji, Université de Washington à Seattle

Ainsi, ces boutons qui varient en taille et en forme d’une espèce à l’autre de paréiasaures auraient un objectif ornemental. Ils serviraient à la reconnaissance entre individus.

Les auteurs de ces travaux publiés dans le Journal of Vertebrate Paleontology affirment que leurs analyses montrent que le Bunostegos était proche sur le plan évolutif des plus vieux et des plus primitifs paréiasaures. Une réalité qui, selon eux, mène à penser que cette lignée évolutive fut isolée du reste du monde pendant des millions d’années.

Une situation géographique et climatique particulière a pu maintenir isolées dans le centre aride du supercontinent plusieurs espèces de reptiles, d’amphibiens et de plantes.

D’autres fouilles de cette région du nord de l’Afrique permettront éventuellement de mieux comprendre l’évolution du centre de la Pangée.

http://www.radio-canada.ca

La marée noire dont personne ne parle


Comment peut-on fermer les yeux devant l’ampleur des dégâts causés par les fuites de pétrole qui ont changer pour le pire le mode de vie des habitants ? C’est tout l’écosystème et l’économie de ce pays qui est en péril et ce depuis des années
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La marée noire dont personne ne parle

Deux enfants jouent sur un bateau abandonné près du village de Bidere, dans le delta du fleuve Niger où se sont déversés neuf…

Reuters

La Presse
 

Depuis 50 ans, 9 millions de barils de pétrole brut se sont déversés dans le delta du Niger. En mai dernier, au moment où les yeux du monde étaient tournés vers le golfe du Mexique et la fuite de la plateforme de forage Deep Horizon, une énième rupture d’oléoduc a provoqué une autre marée noire à l’autre bout du monde.

Alors que les dégâts causés par la société British Petroleum au large de la Louisiane ont fait l’objet de centaines de reportages dans les médias du monde entier, les fuites à répétition de Shell au Nigeria passent pratiquement inaperçues.

Pourtant, on le constate avec notre photoreportage, cette marée noire quasi permanente a d’énormes effets sur l’écologie, mais aussi sur les populations qui vivent aux abords de ces cours d’eau.

L’ONU estime que l’ampleur de la pollution pétrolière dans le sud du Nigeria, après 50 ans d’extraction de brut, est telle qu’elle pourrait…

Photo: AP

Un coquillage couvert de pétrole brut récolté dans le delta du fleuve Niger en août dernier.

Reuters

Un petit garçon du village d’Ikarama, dans le delta du fleuve.

Reuters

Cet homme du village de Bodo tente d’isoler le pétrole brut de l’eau qui s’est accumulée dans sa barque.

AFP

L’Ogoniland est quadrillé d’oléoducs et jonché de puits et autres installations pétrolières. Sur cette photo de 2010, on distingue bien les rives souillées…

Des hommes pêchent au filet au bord d’une rivière polluée par le pétrole près du village de Bidere.

Reuters

Sur cette photo de 2010, un homme marche sur les rives souillées près d’un village de la région de l’Ogoniland.

AFP

http://www.cyberpresse.ca