Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017


On proteste contre la pollution, la déforestation enfin, tout ce qui nuit à l’environnement derrière nos claviers et nous faisons notre maigre part. Malheureusement, des gens sont morts pour avoir protégé l’environnement, soit par des activistes ou des gens sans appartenance à un groupe qui veulent protéger leur terre, leurs rivières, leurs forêts. Soit par des gens sans scrupules pour veulent accroitre leurs productions ou par des militaires ou autre. D’autres subissent des menaces des violences sexuelles ou disparait pour avoir voulu protéger la terre. Ceux qui ont le pouvoir de décider n’ont t’ils rien à offrir à leurs descendants ? Ne veulent-ils pas que leurs petits enfants puissent profiter d’espace naturel, et sans être malade pour manger de simples pommes ?
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Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et... (Ana MENDES, CIMI VIA AFP)

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

ANA MENDES, CIMI VIA AFP

 

CATHERINE HOURS

Agence France-Presse

Paris

Pour s’être opposées à des projets miniers, forestiers ou agro-industriels, au moins 207 personnes ont été tuées dans le monde en 2017, année la plus meurtrière pour les défenseurs de l’environnement, selon Global Witness.

Ce bilan, publié mardi, est sans doute bien en deçà de la réalité, souligne l’ONG britannique. Et il surpasse celui de 2016 qui, avec au moins 200 morts, était déjà une année record.

Leaders autochtones, rangers chargés de protéger la faune sauvage ou « personnes ordinaires » défendant leur terre ou leur rivière, ces victimes ont été recensées dans 22 pays, à 60 % en Amérique latine.

Le Brésil a connu la pire année, avec 57 meurtres. Mexique et Pérou ont vu les exactions passer en un an respectivement de 3 à 15 et de 2 à 8. La Colombie en a compté 24. Rapporté à sa population, le Nicaragua est le plus affecté (4 meurtres).

En Afrique, sur 19 meurtres (12 en RDC), 17 étaient liés à du braconnage ou des activités minières illégales.

De l’autre côté de la planète, 48 personnes ont été tuées pour les seules Philippines, du jamais vu dans un pays asiatique, selon ce rapport.

Au total, un quart des homicides (au moins 46, deux fois plus qu’en 2016) sont liés à l’« agrobusiness ». Quarante ont eu lieu sur fond de disputes minières (33 en 2016), 26 en lien avec l’abattage de forêts, et un nombre record de 23 personnes, surtout des rangers africains, ont été tuées en tentant de protéger les animaux des braconniers.

Pour Global Witness, « le lien » est clair entre cette violence et nos produits de consommation courante :

« agriculture de masse, mines, braconnage, abattage forestier… alimentent en composants et ingrédients les rayons de nos supermarchés, qu’il s’agisse d’huile de palme pour les shampooings, de soja pour le boeuf ou de bois pour nos meubles ».

« Ceux qui défendent leurs terres face à une agriculture destructrice » subissent en particulier une recrudescence d’attaques, s’alarme l’ONG, qui « appelle gouvernants, mais aussi entreprises à agir ».

« Des activistes locaux sont assassinés tandis que des gouvernements et des entreprises privilégient les profits rapides par rapport à la vie humaine », déplore dans un communiqué Ben Leather, pour Global Witness.

Des progrès ont été faits ces dernières années (comme l’adoption de lois protectrices au Mali ou au Burkina Faso), « mais plus doit être fait ». « Et nous, consommateurs, devons exiger que les firmes prennent leurs responsabilités », insiste l’ONG, qui effectue ce travail de recensement depuis 2002.

Tout un arsenal

Le rapport, intitulé « À quel prix ? », retrace l’engagement du Colombien Hernan Bedoya, tué de 14 tirs par un groupe paramilitaire, pour s’être dressé contre la culture d’huile de palme et de banane sur les terres de sa communauté.

Aux Philippines, c’est le massacre par des militaires de huit villageois opposés à l’extension d’une plantation de café.

L’armée assure avoir répl;iqué à une attaque de la branche militaire du parti maoïste.

« Aucun de ses membres n’a été retrouvé parmi les morts », mais plutôt le leader des opposants aux champs de café et sa famille, objecte Global Witness, rappelant que le gouvernement Duterte a annoncé son intention d’allouer 1,6 million d’hectares de terre aux plantations industrielles.

Il n’y a pas que les meurtres, ajoute l’ONG, qui décrit tout l’arsenal pour bâillonner les opposants : menaces de mort, interpellations, poursuites, cyberattaques, violences sexuelles, disparitions…

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

Personne n’a été traduit en justice, « signe d’une culture d’impunité et d’inaction du gouvernement à l’égard des activistes environnementaux », dénonce Global Witness : « au contraire, le pouvoir s’active pour affaiblir les lois protégeant les droits sur les terres et les autochtones, tout en facilitant l’exploitation des écosystèmes par les corporations ».

Pour l’écrivaine canadienne Margaret Atwood, auteur du très noir roman d’anticipation « La servante écarlate », « ces histoires (…) sont choquantes individuellement. Collectivement, elles montrent une épidémie de violence contre les défenseurs de la Terre. » « Cette violation des droits de l’Homme appelle une protestation vigoureuse », a-t-elle réagi auprès de Global Witness.

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Le Saviez-Vous ► Les "vrais" noms des pays


Les noms des pays ont souvent issus des noms qu’on donné les explorateurs, ou par la langue indigène soit par la géographie ou leur culture. Beaucoup d’entre eux leur nom a changer par celle que nous connaissons aujourd’hui
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Les « vrais » noms des pays

 

La traduction littérale des noms de pays

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La carte du monde comportant la traduction littérale de chaque pays

Nous vivons à une époque de voyages aériens et d’exploration mondiale. Nous sommes libres de parcourir la planète et de découvrir de nouveaux pays et cultures. Mais que savez-vous des gens qui ont vécu et exploré ces destinations dans le passé?

Apprendre l’étymologie – l’origine des mots – des pays du monde nous offre un aperçu fascinant de l’origine de certaines de nos destinations de voyage préférées et des personnes qui y ont d’abord vécu

L’Europe 

L’Europe a une longue histoire d’exploration, et de nombreux noms de pays reflètent les terres et ceux qui les ont exploré. La France tire son nom d’une coalition de tribus germaniques, les Francs. Le nom Frank vient du vieux mot allemand franka, signifiant «féroce», faisant de la France le pays des fiers. Certains cartographient même les sentiers que les gens utilisaient pour découvrir leur monde. La Norvège signifie simplement «The North Way», ou «The Northern Way», faisant référence à une ancienne route Viking.

L’Angleterre celle des Angles et l’Écosse celle des Écossais « Scots » d’autres étymologies s’avèrent certainement moins évidentes. L’Albanie « Shqipëria » signifie littéralement « pays des aigles », l’Allemagne, le « pays du peuple », et l’Espagne, le « pays des nombreux lapins« . Autre cas de figure, le nom du Portugal dérive du nom latin « Portus Cale », soit le « port de Cale » anciennement situé près de l’actuelle ville de Porto. 

La traduction littérale des noms de pays européens

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Noms de pays européens littéraux comportant des classiques tels que « Land of Many Rabbits » (Espagne) et « Forest Clearer » (Lettonie).

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Afrique

L’Afrique est connue comme le berceau de la civilisation – le lieu d’origine de toute vie humaine. Ses noms de pays révèlent une histoire des cultures indigènes et de la colonisation. Par exemple, le Malawi signifie «pays des flammes», ce qui reflète l’habitude locale de brûler les herbes mortes pour préparer les terres à la culture.

Le continent a eu sa juste part d’explorateurs sur ses rives. L’explorateur portugais Fernando Poo a voyagé le long de la rivière Wouri en 1472, trouvant une abondance de crevettes le long du chemin. Il a découvert et baptisé le Fleuve de crevettes de Rio dos Camarões, mais il est maintenant connu comme le Cameroun.

La traduction littérale des noms de pays africains

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Des noms de pays africains traduits littéralement, y compris « Land of Honest Men » (Burkina Faso), qui est ironiquement classé 74e moins corrompu sur 175 pays en 2018.

Asie

L’Asie occupe le tiers de la superficie totale du monde et est le continent le plus peuplé de la planète. Sa riche diversité de culture et d’histoire se reflète dans ses noms de pays.

La dynastie Koryŏ a gouverné leur royaume de 935 à 1392 CE, supervisant un pays qui formait ses propres traditions culturelles distinctes. Ce pays est maintenant connu comme la Corée, qui peut être traduit comme «haut et beau». Nous pouvons également apprendre sur la géographie de la région. Le nom de l’Irak se réfère à son emplacement à cheval sur les fleuves Euphrate et Tigre. Il vient de l’arabe al-‘irāq, qui signifie «au bord de l’eau».

La traduction littérale des noms de pays asiatiques

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« Le pays du dragon tonnerre », c’est-à-dire le Bhoutan, est l’un des noms littéraires les plus cool d’Asie. L’Azerbaïdjan devrait s’en tenir à « Protected by Fire »!

Amérique du Nord

Les noms de pays nord-américains racontent une histoire de colonisation européenne. Le nom «Amérique» lui-même peut provenir de l’explorateur italien Amerigo Vespucci, qui a été le premier à réaliser que ce continent était une masse terrestre séparée et non sur la côte est de l’Asie.

Le sens premier de Canada est « village » dans la langue iroquoise locale du XVIe siècle

C’était le «Nouveau Monde», destiné à une période tragique de guerre et de conflit terrestre. Le Mexique, colonisé par l’Espagne, est la traduction simplifiée en espagnol d’un nom nahuatl pour la capitale aztèque, censé signifier «dans le nombril de la lune». Les explorateurs espagnols ont également atteint une grande partie de l’Amérique centrale et des Caraïbes, où ils ont trouvé des joyaux comme le «Land by the Water» et la «Place of Pomegranates» – connus aujourd’hui comme le Nicaragua et la Grenade.

La traduction littérale des noms de pays nord-américains

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Une grande partie de l’Amérique du Nord a été influencée par les colonialistes européens, par exemple le Salvador et le Costa Rica étant dérivés respectivement du « Sauveur » et de la « Côte riche ».

Amérique du sud

L’Amérique du Sud possède certains des écosystèmes les plus divers de la planète. Il abrite également le plus grand fleuve du monde: l’Amazone. Il ne devrait donc pas être surprenant que de nombreux noms de pays soient reflétés.

L’abondance de l’eau trouvée là. Le Guyana est dérivé d’une langue amérindienne indigène et signifie «Terre de nombreuses eaux», tandis que le Venezuela voisin est nommé d’après la ville des canaux, «Petite Venise».

Trois pays d’Amérique du Sud ont traversé l’équateur, et c’est en fait là que l’Équateur tire son nom. Le mot espagnol pour l’équateur est, vous l’avez deviné, l’Équateur. Le diviseur nord / sud traverse également le ‘Red Dyewood’ et l’endroit ‘Where the Land Ends’. Des suppositions?

La traduction littérale des noms de pays sud-américains

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Les noms de pays d’Amérique du Sud sont hautement descriptifs, par exemple, « Land à côté de la rivière Silvery » (Argentine) et « Land of Columbus » (Colombie).

Océanie

L’Océanie est peut-être le plus petit continent, mais ses paysages divers – de la forêt tropicale aux volcans en passant par les prairies – ont fasciné les gens pendant des siècles.

Ce sont les Grecs qui ont inventé le nom de Terra Australis Incognita, qui signifie «Terre inconnue du Sud», alors qu’ils rêvaient de terres inconnues dans l’hémisphère sud. Certains croient que ces terres ont donné naissance à l’univers entier. Samoa se traduit par «Centre Sacré», et la légende veut que c’est là que le Dieu Samoan Tagaloalagi des Cieux a créé le monde.

La traduction littérale des noms de pays océaniques

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Ici nous avons notre propre Australie, alias « Southern Land ». Nauru, qui se traduit littéralement par « Je vais à la plage », sonne comme un endroit fantastique à vivre!

En planifiant votre prochain voyage, prenez peut-être un peu de temps pour apprendre la signification des noms des pays que vous visiterez. En plus d’offrir un peu de contexte, vous aurez quelque chose d’unique à faire ressortir les boissons avec les locaux! La langue est certainement une chose fascinante.

Sources et références

En savoir plus sur l’origine de ces noms ici .

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200 protecteurs de la nature tués en 2016


Dans certains pays, être environnementaliste est un risque d’être assassiné, par des milices militaires, des gouvernements, la police, des tueurs à gages. La plupart des victimes viennent des contrées pauvres et veulent protéger leurs terres contre des envahisseurs tels que l’expansion de l’agriculture, pétroliers, exploitations forestières
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200 protecteurs de la nature tués en 2016

 

Hommage à Berta Caceres

Manifestation à Mexico en hommage à Berta Cáceres, militante écologiste hondurienne assassinée en mars 2016 pour son opposition à un barrage.

EDUARDO VERDUGO/AP/SIPA

L’an dernier, 200 personnes ont été assassinées dans le monde parce qu’elles défendaient leurs terres et leur environnement. L’extraction minière et la déforestation sont les principales causes de ces conflits mortels.

ACCAPAREMENT. C’est une litanie. Le 20 mai dernier, Miguel Angel Vázquez Torres, leader d’une communauté indigène du Chiapas au Mexique, est abattu alors qu’il tente d’empêcher des éleveurs de s’accaparer des terres ancestrales. Le 22 mai, ce sont trois villageois indiens qui meurent lors d’une manifestation contre l’usage de machines extractives de sable. Le 24 mai, 10 protestataires défendant des terres convoitées sont tués par la police brésilienne. Le 27 mai au Guatemala, Carlos Maaz Coc, un pêcheur, est mis à mort parce qu’il s’insurge contre la pollution d’un lac par un site minier. Le quotidien anglais The Guardian, qui vient de décider de compiler tous les assassinats de défenseurs de l’environnement dans le monde, en est déjà à 97 pour les cinq premiers mois de 2017.

Les meurtres pour causes environnementales dans le monde. Copyright Global Witness

Cette année est donc « bien » partie pour battre la précédente. Selon l’ONG Global Witness, en 2016, plus de 200 militants environnementaux ont été tués de par le monde, soit un rythme de quatre par semaine. Une année record, déjà, avec une augmentation de 10% des assassinats par rapport à 2015. Et une extension du phénomène. Ces meurtres très particuliers ont en effet concerné 24 pays, contre 16 en 2015. 60% sont intervenus en Amérique latine, le Brésil étant le pays le plus dangereux pour les environnementalistes avec 49 meurtres répertoriés, devant la Colombie et ses 37 cas. C’est le Nicaragua qui a compté le plus de tués par habitant. Mais c’est surtout en Asie que la violence a pris de l’ampleur. Les meurtres y ont augmenté de 18% l’an dernier, avec en tête les Philippines et ses 28 morts. Autre phénomène inquiétant : en Inde, les assassinats environnementaux ont triplé, avec 16 dossiers en 2016 !

Le partage de la terre au centre des conflits

CONSENTEMENT. Sans surprise, c’est bien le partage et l’usage des terres qui sont à l’origine de ces conflits violents. Souvent, les populations locales ne sont pas consultées sur les projets et se voient expropriées, au mépris des règles internationales qui imposent un consentement préalable, libre et éclairé des personnes affectées par une exploitation. 33 décès sont liés à la contestation de sites miniers ou pétroliers, première cause répertoriée d’assassinats. L’exploitation forestière vient en second avec 23 affaires, à égalité avec l’extension de l’agriculture industrielle. 18 gardes forestiers, principalement africains, ont également perdu la vie lors d’affrontements avec des braconniers. L’ennoiement de terres par des barrages a provoqué la mort de 7 militants.

Des milices paramilitaires sont suspectées d’avoir perpétré 35 meurtres tandis que la police officielle est accusée dans 33 affaires, mais Global Witness affirme avoir des preuves fortes de la responsabilité de forces gouvernementales dans 43 disparitions. Des propriétaires terriens ont fomenté 26 assassinats, et des gardes privés ou des tueurs à gages sont impliqués dans 14 cas. Enfin, les braconniers africains sont accusés de 13 meurtres de gardes forestiers. Les victimes sont à 40% des membres de communautés indigènes, les plus démunies lorsqu’elles doivent défendre leurs terres, souvent situées dans des régions éloignées où les exactions peuvent se dérouler sans témoin, souligne l’ONG.

En 2016 cependant, un cas a particulièrement indigné l’opinion internationale. Dans la nuit du 2 mars, des tueurs à gages ont abattu à son domicile, devant ses enfants, Berta Cáceres, une militante écologique du Honduras. Cette quadragénaire issue du peuple autochtone Linca s’opposait à la construction du barrage d’Agua Zarca qui allait interdire aux riverains l’accès à la rivière Gualcarque sans que ceux-ci aient été consultés. Elle avait reçu l’année auparavant le prestigieux Goldman Environmental Prize. La condamnation mondiale unanime de cet assassinat n’a visiblement pas suffi à freiner l’ardeur des tueurs.

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Découverte d’une nouvelle espèce de requin : le "requin ninja bioluminescent"


La famille de requin viennent d’ajouter un « nouveau » membre à leur rang. Un requin ninja qui vit au fond des mers.
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Découverte d’une nouvelle espèce de requin : le « requin ninja bioluminescent »

 

Le « requin ninja » est bioluminescent et vit dans les profondeurs du Pacifique oriental. ©Dave Ebert

Par Morgane Kergoat

Des chercheurs américains viennent d’identifier une nouvelle espèce de requin des profondeurs du Pacifique est. Son nom scientifique est aussi curieux que son surnom de ninja.

 

DÉCOUVERTE. « Requin-lanterne ninja », tel est le surnom donné à la nouvelle espèce de requin que viennent de mettre à jour des scientifiques américains.

Entièrement noir, ce squale a également la particularité d’être bioluminescent : il possède sur son ventre des photophores, de petits organes qui produisent de la lumière. Une apparence qui a rappelé le costume des ninjas japonais aux jeunes cousins de Vicky Vasquez, une chercheuse ayant participé à l’étude, d’où son surnom. C’est en examinant des requins pêchés en 2010 dans les eaux profondes d’Amérique Centrale (du Nicaragua au Panama) queVicky Vasquez et deux autres scientifiques du Pacific Shark Research Center, en Californie, se sont aperçus qu’ils avaient devant eux une nouvelle espèce de squale. Selon le Journal of the ocean science foundation, elle a reçu le nom scientifique de Etmopterus benchleyi, en l’honneur de Peter Benchley, l’auteur du livreJaws, célèbre pour son adaptation cinématographique Les Dents de la Merpar Steven Spielberg.

De la famille des Etmopteridae (également appelés sagres en français, ou requin-lanterne en anglais), qui regroupait jusqu’alors 37 espèces, le requin ninja vit en eau profonde : entre 800 et 1.400 mètres (dans ce que l’on appelle la zone mésopélagique). Sa peau est noire pour mieux le dissimuler aux yeux de ses prédateurs dans les eaux sombres des profondeurs. Et sa face ventrale dispose de photophores pour empêcher que, lorsque le petit squale de 30 à 50 centimètre passe au-dessus d’une proie, sa silhouette ne se détache sur le fond légèrement bleu que représente alors la surface de la mer. Cette technique de camouflage est contrôlée par les hormones, comme cela a été mis en évidence en 2010 chez un de ses plus proches cousins, Etmopterus spinax, par Julien Claes (université catholique de Louvain) et son équipe. Mais la bioluminescence des Etmopteridae pourrait également avoir une fonction de communication entre les individus d’une même espèce, ou encore jouer un rôle dans la reproduction.

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Nicaragua: reptiles, amphibiens et araignées exportés comme animaux domestiques


Qu’un des moyens pour éviter l’extinction d’un animal, soit des fermes d’élevage pour qu’adultes ces reptiles et amphibiens soient remit en liberté est une chose, mais ou je bloque, c’est l’exportation pour des animaux de compagnie exotiques. Combien de personnes ont voulu avoir un serpent, une araignée dangereuse et autres bestioles et ont décidé de s’en débarrasser ou se sont sauvé de leur maitre ? C’est la biodiversité du pays d’accueil qui risque d’en souffrir .. Tout cela pour un petit caprice de faire différent des autres. Je sais que certains sont plus consciencieux que d’autres, cependant le risque est grand …
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Nicaragua: reptiles, amphibiens et araignées exportés comme animaux domestiques

 

Au Nicaragua, pays d'Amérique centrale parmi les plus... (Photo Inti OCON, AFP)

Au Nicaragua, pays d’Amérique centrale parmi les plus pauvres du sous-continent, on compte une dizaine de ces élevages de reptiles, amphibiens ou araignées, placés sous la supervision du ministère de l’Environnement et des ressources naturelles (Marena).

Photo Inti OCON, AFP

Blanca MOREL
Agence France-Presse
MANAGUA

Tous les jours, Yader sort ses boas constrictors imperators de leur cage pour vérifier qu’ils n’aient pas de tiques, les douche, leur faire prendre le soleil et s’assure qu’ils ont mué avant de leur servir un savoureux déjeuner constitué de souris blanches vitaminées.

Tous les jours, Yader sort ses boas constrictors... (Photo Inti OCON, AFP) - image 1.0

Photo Inti OCON, AFP

À 29 ans, Yader Andino est soigneur chez Exotic Fauna, un élevage situé à quelques kilomètres de la capitale du Nicaragua, Managua, dédié à l’exportation d’espèces exotiques.

Il s’assure, entre autres, du bien-être de ces séduisants reptiles de grande taille de couleur vert foncé tachetés de noir vendus comme animaux domestiques au Canada, aux États-Unis, en Europe ou en Asie.

«Quand le boa défèque et change de peau, tous les 15 ou 22 jours, cela signifie qu’il faut le nourrir», explique doctement le jeune homme tout en immobilisant un mâle adulte de 1,5 mètre.

Ils se vendent comme «animaux de compagnie parce qu’ils attirent l’attention, c’est comme avoir un chien ou un chat, la différence est que leur entretien est plus délicat», indique à l’AFP Eduardo Lacayo, propriétaire de l’élevage.

Selon lui, les boas nicaraguayens «plaisent beaucoup» à l’étranger et font concurrence à ceux de Colombie, autre pays latino-américain qui profite de sa riche biodiversité à des fins commerciales.

Au Nicaragua, pays d’Amérique centrale parmi les plus pauvres du sous-continent, on compte une dizaine de ces élevages de reptiles, amphibiens ou araignées, placés sous la supervision du ministère de l’Environnement et des ressources naturelles (Marena).

On estime que le pays exporte chaque année quelque 40 000 animaux de ce type, pour un total de 250 000 dollars, selon le gouvernement.

Tous les jours, Yader sort ses boas constrictors... (Photo Inti OCON, AFP) - image 2.0

Photo Inti OCON, AFP

Préservation d’espèces menacées

M. Lacayo raconte avoir lancé son affaire il y a sept ans «par passion» avec son épouse, Yesenia Talavera, ingénieure agronome, et confie que ce commerce n’est pas très lucratif, mais «dégage des bénéfices».

Pour nourrir leurs serpents, les deux entrepreneurs ont également développé un élevage de souris, préalablement traitées contre les parasites avant d’être «servies» aux boas, vendus actuellement huit dollars pièce.

Les serpents, qui peuvent donner naissance à une cinquantaine de jeunes par an, ont commencé par avoir beaucoup de succès aux États-Unis ainsi qu’à Dubaï.

Toutefois, la demande des États-Unis a chuté en raison d’une surpopulation de pythons dans les mangroves locales et de «croisements avec d’autres espèces de reptiles» sans aucun contrôle, explique M. Talavera.

Comme alternative, il espère que le gouvernement lui accorde rapidement une licence pour produire «des araignées tigres», aux longues pattes fines et au corps rayé de jaune et noir, ainsi que des tarentules, qui «s’alimentent de grillons, de vers et de jeunes souris».

Ces animaux «plaisent partout dans le monde», assure l’éleveur, qui avec les bénéfices dégagés par les ventes de serpents s’est diversifié dans la reproduction de grenouilles à yeux rouges, de lézards – très prisés des Chinois – et de tortues de terre.

Le Nicaragua compte 300 espèces d’amphibiens et de reptiles, dont certaines en voie d’extinction en raison de la chasse et du commerce illégal, situation à laquelle les autorités tentent de remédier grâce à l’élevage en captivité.

Le gouvernement «promeut la reproduction d’espèces menacées d’extinction à des fins commerciales comme moyen d’éviter leur prélèvement dans le milieu naturel», indique ainsi le ministère de l’Environnement.

À ce titre, l’Université autonome du Nicaragua (UNAN, publique), administre une ferme produisant 3000 iguanes verts par an, un animal menacé par la chasse. Une fois adultes, ils sont relâchés dans des réserves naturelles ou vendus à d’autres élevages destinés à l’exportation, explique à l’AFP José Quiroz, de l’UNAN.

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Le Grand Lac du Nicaragua menacé


C’est étonnant de voir l’homme avide de technologie pour améliorer le sort humain et aller plus loin dans un avenir ou même l’espace est conquérir et pourtant… Pourtant, l’homme est incapable, non plutôt ne veut pas sauver les ressources naturelles de la planète.
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Le Grand Lac du Nicaragua menacé

 

La déforestation et le déversement quotidien de 50 000... (PHOTO INTI OCON, ARCHIVES AFP)

La déforestation et le déversement quotidien de 50 000 tonnes de déchets, eaux usées et produits agrochimiques, ajoutés à un projet, encore très hypothétique, de canal interocéanique, menacent aujourd’hui le lac Cocibolca.

PHOTO INTI OCON, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
GRANADA, Nicaragua

Il y a 500 ans, les Espagnols sont restés ébahis devant cette immense étendue d’eau bleu azur : «La mer d’eau douce», ont-ils alors appelé le Grand Lac du Nicaragua, le plus grand d’Amérique centrale, aujourd’hui menacé par le développement et la voracité humaine.

«Terre de lacs et de volcans», le Nicaragua abrite le Cocibolca – son nom en langue indigène – miroir d’eau de 8264 km2 d’où a surgi Ometepe, la plus grande île lacustre de la planète, dominée par les volcans Concepcion et Madera.

«Le lac est ma vie. J’ai toujours vécu ici. Nous tirions l’eau pour boire, nous péchions, nous lavions le linge. Aujourd’hui, tout cela a quasiment disparu», regrette Norman Ramos, qui s’est improvisé guide touristique sur Ometepe.

Car la déforestation et le déversement quotidien de 50 000 tonnes de déchets, eaux usées et produits agrochimiques, ajoutés à un projet, encore très hypothétique, de canal interocéanique, menacent le lac Cocibolca, refuge de plus de 40 espèces de poissons, comme le requin «Carcharhinus leucas», seul au monde à s’être adapté à l’eau douce et déjà quasiment éteint.

À 36 ans, José Alvarez, originaire de Zapatera – l’autre île du lac -, se remémore lorsqu’il allait pêcher avec son père pour nourrir sa famille. Aujourd’hui, il travaille à la mairie de Granada, sur les rives du lac.

«Il y avait beaucoup de poissons, presque de ma taille, et nous devions lutter pour les sortir de l’eau. On ne pouvait pas se baigner dans le lac, on risquait de se faire dévorer par un requin. Désormais, tout cela appartient à l’histoire», confie-t-il, nostalgique.

Une ressource sous pression

Principale source d’eau douce du pays, au moins deux Nicaraguayens sur trois font pression sur cette ressource naturelle, deuxième lac d’eau douce d’Amérique latine après le lac Titicaca, entre le Pérou et la Bolivie.

La situation géographique du Nicaragua, au centre de l’isthme centraméricain, a suscité au 19e siècle l’intérêt de puissances comme les États-Unis, la France ou l’Angleterre pour percer une voie interocéanique, qui a finalement été creusée plus au sud, au Panama.

Mais plus d’un siècle plus tard, cette obsession nationale a refait surface : le gouvernement a accordé une concession à un obscur groupe chinois en vue de la réalisation et de l’exploitation d’un nouveau canal de près de 300 km, entre Atlantique et Pacifique, probablement via le lac.

Ce chantier pharaonique estimé à plus de 40 milliards de dollars et qui débuterait en 2014 est présenté par les autorités comme une planche de salut dans ce pays de 5,8 millions d’habitants où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté local.

Mais Salvador Montenegro, directeur du Centre de recherches en ressources aquatiques, avertit toutefois que ce canal, dont la faisabilité est mise en doute par de nombreux experts, «ne doit pas traverser» le lac Cocibolca. «Nous ne devons pas le perdre pour tout l’or du monde!», clame-t-il.

«Il faudrait sortir des millions et des millions de tonnes de sédiments. Le lac serait perdu à jamais (…) Il n’y aurait plus de photosynthèse, de production d’oxygène, de larves, de poissons, ni d’oiseaux», renchérit Jaime Incer, conseiller du gouvernement sur les sujets environnementaux.

«Un don de Dieu»

Car les eaux fraîches du lac, ridées de vagues quand se lève le vent, sont également propices au tourisme. Des milliers de personnes viennent chaque année à Granada, à 50 km au sud-est de la capitale Managua, pour découvrir des îlots quasiment vierges.

«Nous vivons du tourisme, si les touristes ne viennent pas, nous ne mangeons pas. Il faut prendre soin du lac, car c’est un don de Dieu», clame Andrés Delgadillo, restaurateur de 47 ans.

Le lac déverse dans la mer des Caraïbes, par le fleuve San Juan, 1000 m3 d’eau par seconde. Une ressource «stratégique», souligne Salvador Montenegro, capable de fournir tout le pays, ainsi qu’une bonne partie de l’Amérique centrale, en eau potable et eau d’irrigation.

Les écologistes le surnomment «or liquide». Pour ses riverains, Norman, José et Andrés, il s’agit de leur «pain quotidien», de leur «vie» : un cadeau du ciel et de la nature, la plus grande richesse qu’ait jamais comptée le Nicaragua.

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