La pollution de l’air à Delhi coûte dix années d’espérance de vie


Des pays en sont rendus là. La pollution tue ! Et en Inde, c’est clair, enfin malgré le brouillard de pollution que c’est mortel. C’est ce genre de paysage, d’air que nous voulons donner à nos enfants ?
Nuage

 

La pollution de l’air à Delhi coûte dix années d’espérance de vie

 

© Money SHARMA / AFPNew Delhi

Un résident de la capitale indienne New Delhi perd en moyenne dix années d’espérance de vie à cause de la suffoquante pollution de l’air par rapport à sa longévité s’il respirait un air sain, selon une nouvelle étude.

En 2016, la mégapole de 20 millions d’habitants a connu une concentration annuelle de particules fines (PM2,5) de 113 microgrammes par mètre cube d’air, ce qui entraîne une réduction moyenne d’espérance de vie de 10,2 ans, d’après des travaux de l’institut de politique énergétique de l’université de Chicago (EPIC) publiée cette semaine.

L’étude mesure les risques de mort prématurée à partir de l’espérance de vie qu’aurait une personne si elle n’était exposée qu’au niveau de particules fines recommandé par l’Organisation mondiale pour la santé. L’OMS conseille pour l’organisme humain de ne pas dépasser 10 microgrammes en concentration annuelle.

D’un diamètre égal au trentième de celui d’un cheveu humain, les particules fines en suspension peuvent s’infiltrer dans le sang à travers les poumons. Une exposition à long terme aux PM2,5 accentue les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.

Au niveau mondial, estime l’étude américaine, la pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie de 1,8 an en moyenne en 2016. Ce chiffre la place comme le principal danger à la santé de l’homme, devant le tabac (1,6 an), l’alcool et les drogues (11 mois) et très loin des guerres et du terrorisme (22 jours).

«À travers le monde aujourd’hui, les gens respirent un air qui pose un grave risque à leur santé», a déclaré le professeur Michael Greenstone, directeur de l’EPIC, dans un communiqué de presse.

Découlant surtout de combustibles fossiles, la pollution aux particules fines est notablement élevée en Asie du Sud et de l’Est. En 2016, leurs concentrations coûtent à un habitant de Pékin 5,7 ans de vie en moins.

Si la pollution s’est aggravée en Inde ces dernières années, elle est en revanche dans une tendance baissière en Chine grâce à des politiques publiques volontaristes, note le rapport.

Pour calculer la réduction d’espérance de vie, l’enquête américaine se fonde sur de précédentes études réalisées en Chine des effets nocifs de la pollution sur des personnes qui y sont fortement exposées au long cours.

http://journalmetro.com/

En Inde, un gang de singes tue un homme à coups de briques, sa famille porte plainte


Je peux comprendre que la cohabitation est difficile entre les hommes et les macaques. Et je trouve dramatique la mort de cet homme que les singes ont tués a coups de briques. Et s’il y a quelques choses à faire, ce sera mieux sans pour autant punir. Comme c’est une zone protégé, il faut garder cette zone…
Nuage

 

En Inde, un gang de singes tue un homme à coups de briques, sa famille porte plainte

 

inRead invented by Teads

par  Laura Boudoux 

Dans le petit village de Tikri, au nord de New Delhi, un homme a été tué par un féroce gang de singes, alors qu’il ramassait du bois, rapporte le site britannique Express ce 22 octobre. 

À 72 ans, Dharampal Singh a succombé à cette attaque de primates le 18 octobre, après avoir reçu une vingtaine de briques sur la poitrine, les jambes et le crâne.

« Lancées depuis une certaine hauteur, les briques ont suffi à le tuer. Ces voyous de singes sont coupables et ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait », estime le frère de la victime, interrogé par le Times of India.

La famille de Dharampal Singh a donc déposé « une plainte écrite contre les singes, mais la police ne semble pas décidée à agir », rapporte Krishnapal Singh.

Une affaire effectivement compliquée à gérer pour la police locale.

« Comment pouvons-nous enregistrer une plainte contre des singes ? Nous allons nous couvrir de ridicule », a commenté Chitwan Singh, policier au commissariat de Doghat sollicité par la famille Singh.

Les macaques rhésus, responsables de la mort de Dharampal Singh, sont devenus difficiles à gérer dans cette région et de nombreux villageois ont apporté leur soutien à la famille du défunt.

« L’attaque de Dharampal est peut-être le pire qui puisse arriver, mais les singes rendent la vie dure aux villageois et aucune solution ne semble devoir être mise en place », a ainsi témoigné Bheema Kashyap, qui habite les environs de Tikri.

 Les singes sont dans la région une espèce protégée et les autorités n’ont donc que peu de pouvoirs pour maîtriser (et punir) leurs agissements.

Sources : Express.uk / Times of India

https://www.ulyces.co/

La police indienne identifie près de 3.000 enfants disparus grâce à la reconnaissance faciale


La reconnaissance faciale il y a des pour et contre, mais quand en Inde il y a environs 200 milles enfants disparus, il est clair qu’il faut une technologie efficace. Ils ont utilisé la reconnaissance facile sur 45 milles enfants et on pu identifier 6,5 %, chose qui serait quand même impossible vue l’ampleur des disparitions de le faire aux méthodes conventionnelles.
Nuage

 

La police indienne identifie près de 3.000 enfants disparus grâce à la reconnaissance faciale

/

Un enfant indien devant un graffiti, à Bombay, le 16 mars 2018 | Indranil Mukherjee / AFP

Repéré par Léa Polverini

Une organisation de protection de l’enfance a développé un logiciel de reconnaissance faciale pour permettre de retrouver les enfants disparus du pays.

Repéré sur The Independent

Il aura fallu seulement quatre jours à la police de New Delhi pour identifier 2.930 enfants disparus. La performance le doit à l’usage de la technologie de reconnaissance faciale.

Le 6 avril, le ministère du Développement des femmes et des enfants annonçait que l’une des hautes cours du pays venait de commander le test d’un logiciel de reconnaissance faciale.

Réaliser un travail manuel impossible

Utilisé sur près de 45.000 enfants de New Delhi, il a donc permis d’en identifier 6,5% comme étant portés disparus, à partir de la base de données TrackChild mise en place par le ministère, qui regroupe les photos d’enfants disparus et retrouvés et certaines informations mises à disposition par la police.

«L’Inde compte actuellement presque 200.000 enfants disparus, et autour de 90.000 qui sont hébergés dans diverses institutions de protection de l’enfance. Il est presque impossible pour quiconque de parcourir manuellement les photos afin de les faire correspondre à chaque enfant», a déclaré à The Better India Bhuwan Ribhu, le porte-parole de Bachpan Bachao Andolan (BBA), une organisation indienne de protection de l’enfance.

C’est cette organisation qui lancé le développement du logiciel, en travaux depuis près de deux ans. Alors que le projet de poursuivre cette utilisation des technologies de reconnaissance faciale pour identifier d’autres disparus est poussé par la BBA et encouragé par la Commission nationale pour la protection des droits de l’enfant indienne, cela ne va pas sans poser des questions vis-à-vis de la politique de confidentialité.

Il y a une semaine, en Chine, un homme souffrant de maladie mentale ayant disparu depuis plus d’un an avait été retrouvé par sa famille grâce au réseau de surveillance fonctionnant par reconnaissance faciale. Si ce dernier peut permettre de retrouver la trace de disparus, il demeure un outil de contrôle aux potentialités redoutables.

http://www.slate.fr/

Wouf wouf! En Inde, un hôtel de luxe pour chiens pouponnés


Je ne suis pas d’accord pour ce genre d’hôtel pour les chiens ou même les chats. S’il faut faire garder son animal de compagnie, il y a des endroits tout aussi bon et beaucoup moins chers. Les animaux n’ont pas besoins autant d’artifices. Ce qui m’agace, c’est que l’Inde est réputé pour sa pauvreté, les agressions, alors que les chiens sont soignés comme des rois., Il y a vraiment un problème à quelque part
Nuage

 

Wouf wouf! En Inde, un hôtel de luxe pour chiens pouponnés

 

Wouf wouf! En Inde, un hôtel de luxe pour chiens pouponnés

Wouf wouf! En Inde, un hôtel de luxe pour chiens pouponnés ©AFP/Archives / SAJJAD HUSSAIN AFP/Archives

Lits douillets, spa, vétérinaire 24h/24 et bières sans alcool importées de Belgique: au Critterati, premier hôtel de luxe pour chiens en Asie du Sud, les toutous agitent leur queue de plaisir.

 

À Gurgaon, ville satellite de New Delhi, saint-bernards, labradors et Lhassa apsos goûtent à des délices dont n’oseraient même pas rêver les 30 millions de chiens errants émaciés que compte l’Inde.

Ici, on appelle les propriétaires d’animaux des « parents ». Le client à quatre pattes a accès à un café, une piscine, des séances de coiffure et des massages ayurvédiques.

Avec des suites facturées jusqu’à 70 dollars la nuit, cet hôtel pour chiens est un chenil haut de gamme, au confort bien supérieur à ce que l’on trouve ailleurs.

« Aucun propriétaire décent de chien ne voudrait laisser son chien dans ces endroits », explique Deepak Chawla, l’homme d’affaires qui a fondé cet établissement dont les portes ont ouvert il y a quatre mois.

La suite la plus grande offre un lit géant avec une tête de lit recouverte de velours, une télévision et une trappe donnant accès à un balcon privé.

À la cafétéria, outre les mets traditionnels comme du poulet avec du riz, les canidés peuvent choisir entre muffins, pancakes et glaces. Le parfum bacon est très prisé.

Vogue des animaux domestiques

Tenant son labrador dans ses bras, Ashish Arora, cadre d’une chaîne d’hôtellerie, dit ne pas regarder à la dépense pour son Rubo adoré – qui a faible pour le jus de coco et le poulet.

© SAJJAD HUSSAIN AFP/Archives

« Je dépense pas mal. Ça m’est égal, c’est comme dépenser de l’argent pour un enfant. L’argent n’est pas quelque chose d’important, et ceci en vaut la peine », témoigne-t-il.

Au Critterati, pas question de laisser le client désoeuvré une seconde. Les employés de l’hôtel sont aux petits soins pour lui.

La journée « commence à 7h du matin avec une pause pipi, puis le petit-déjeuner, puis à nouveau une pause pipi, ensuite des sessions de jeu pendant environ deux heures, puis un peu de nage, puis de nouvelles sessions de jeu, plus du temps au café », décrit Deepk Chawla.

Les amis du patron de l’hôtel l’avaient averti que les animaux risquaient de détruire les luxueuses literies.

Mais « après sept heures du soir, ils n’ont plus l’énergie d’endommager ou de souiller quoi que ce soir, ils ne font que dormir« , constate celui-ci.

Finlandaise, Katriina Bahri gère depuis cinq ans une boulangerie en Inde avec son mari. Attablée sur une banquette du café, elle étudie le menu en compagnie de Billoo, son Lhassa apso.

« J’adore cette idée de lui permettre de vivre ce que nous visons aussi. Je pense qu’il devrait être aussi gâté que nous », dit-elle.

Un chien s'amuse dans la piscine de l'hôtel Critterati, établissement de luxe pour chiens à  Gurgaon en Inde, le 23 novembre 2017 ©  SAJJAD HUSSAIN AFP/Archives

Un chien s’amuse dans la piscine de l’hôtel Critterati, établissement de luxe pour chiens à Gurgaon en Inde, le 23 novembre 2017 © SAJJAD HUSSAIN AFP/Archives

Le Critterati s’inscrit dans l’engouement croissant de la classe moyenne indienne pour les animaux de compagnie. De deux millions de chiens domestiques dans le pays en 2002, on estime qu’ils sont désormais 15 millions. Un chiffre qui devrait grimper à 26 millions en 2021.

Deepk Chawla a travaillé trois ans et demi pour lancer cet hôtel, né davantage d’un amour pour les chiens que d’une incertaine perspective de rentabilité.

« Un animal est plus loyal que les humains. Ils feront n’importe quoi pour nous donc ils le méritent ».

Gurgaon (Inde) (AFP) –          © 2017 AFP

http://www.lepoint.fr

De l’eau pulvérisée pour chasser la pollution à New Delhi


Je doute que la pulvérisation de l’eau puisse chasser une pollution aussi dense que doivent subir l’Inde et le Pakistan. Il semble important de trouver des moyens drastiques pour diminuer cet environnement irrespirable
Nuage

 

De l’eau pulvérisée pour chasser la pollution à New Delhi

 

Des habitants de New Delhi émergent du nuage de pollution qui enveloppe la ville. La photo a été prise en plein jour.

Des habitants de New Delhi émergent du nuage de pollution qui enveloppe la ville. La photo a été prise en plein jour. Photo : Associated Press/Altaf Qadri

Alors que la capitale indienne suffoque sous une épaisse couche de pollution, les autorités vont tenter de dissiper le nuage toxique en pulvérisant de l’eau sur la ville.

RADIO-CANADA AVEC FRANCE INFO ET REUTERS

Cette mesure sans précédent prise par les autorités indiennes a été décidée après quatre jours d’intense pollution atmosphérique qui paralyse le nord de l’Inde et du Pakistan.

À New Delhi, la concentration de particules fines (P0.M2,5) dans l’atmosphère a été mesurée à 523 microgrammes par mètre cube d’air vendredi matin par l’ambassade américaine.

Or, à partir de 50 microgrammes, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la pollution représente un risque pour la santé. Lundi, les mesures ont atteint près de 700 microgrammes de polluants par mètre cube à New Delhi et plus de 500 à Lahore, au Pakistan.

De l’eau pour « laver l’air »

Pour tenter de « laver » l’air chargé de polluants en suspension, les autorités environnementales pulvériseront de l’eau à une hauteur de 100 mètres sur l’agglomération urbaine de 22 millions d’habitants.

La pulvérisation d’eau est le seul moyen de réduire ces dangereux niveaux de pollution. Shruti Bhardwaj, responsable de l’environnement chargée de la surveillance de la qualité de l’air

Ce gigantesque nuage toxique grisâtre qui enveloppe le nord du sous-continent indien provient d’un mélange de brûlis agricoles, de la combustion de charbon par les usines et de pollution urbaine. Seulement à New Delhi, on recense plus de 10 millions de véhicules à combustion.

L’absence de vent combinée au froid et à l’humidité qui règnent sur le nord du sous-continent indien fixe les nuages de pollution au sol sous la forme d’un voile opaque de particules en suspension.

Dans la capitale indienne, considérée par l’OMS comme l’une des villes les plus polluées du monde, toutes les écoles sont fermées depuis le début de la semaine et les résidents, en particulier les plus fragiles, ont été invités à rester chez eux.

Un homme se couvre le visage dans les rues de New Delhi.

Un homme se couvre le visage dans les rues de New Delhi. Photo : Reuters/Saumya Khandelwal

Les spectacles en plein air ont été annulés et le prix des stationnements a été multiplié par quatre pour obliger les gens à utiliser les transports publics.

Les particules fines PM2,5 sont 30 fois plus fines que le diamètre d’un cheveu humain. Elles peuvent être inhalées profondément et provoquer des attaques cardiaques, des cancers et des infections respiratoires. Ces polluants sont tellement fins qu’on les retrouve même dans le sang des personnes qui les respirent en grande quantité.

Selon les experts, respirer l’air de New Delhi actuellement correspond à fumer l’équivalent de deux paquets de cigarettes par jour.

L’Association médicale indienne déclare New Delhi en état d’urgence sanitaire. […] Les gens ne devraient pas sortir de chez eux, en particulier les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants, les malades du cœur et les asthmatiques. Les autres doivent prendre les précautions nécessaires. Krishan Kumar Aggarwal, président de l’Association médicale indienne

La situation guère mieux au Pakistan

À Lahore, au Pakistan, où vivent plus de 11 millions d’habitants, les autorités médicales et sanitaires sont débordées par les milliers de personnes qui affluent dans les hôpitaux aux prises avec des problèmes respiratoires et pulmonaires et avec des infections oculaires, buccales, nasales et de la trachée.

Un commerçant dans les rues de Lahore au Pakistan, où la pollution atteint des niveaux dangereux.

Un commerçant dans les rues de Lahore au Pakistan, où la pollution atteint des niveaux dangereux. Photo : Associated Press/K.M. Chaudary

Depuis 2002, le nombre de décès en Inde liés à la pollution de l’air a augmenté de 50 % pour atteindre près de 1,1 million de personnes en 2015.

Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies publié en 2014, la pollution atmosphérique devient un problème alarmant dans le monde, où la démographie galopante et la consommation massive de carburant fossile font en sorte que 92 % de la population mondiale vit dans des zones où la pollution de l’air dépasse les limites acceptables fixées par l’OMS.

http://ici.radio-canada.ca

Des siamois reliés par la tête séparés en Inde


Des frères siamois par le cerveau ont été opérés à New Delhi en Inde. Il ne reste plus qu’à reconstruire la boite crânienne. Cela fait quelques fois qu’on remarque le savoir-faire des chirurgiens en Inde, alors que ce pays est quand même en voie de développement
Nuage

 

Des siamois reliés par la tête séparés en Inde

 

Les garçons, âgés de deux ans, étaient nés... (PHOTO AFP/FOURNIE PAR LE All India Institute of Medical Science)

Les garçons, âgés de deux ans, étaient nés reliés à la tête par des vaisseaux sanguins et des tissus cérébraux.

PHOTO AFP/FOURNIE PAR LE ALL INDIA INSTITUTE OF MEDICAL SCIENCE

 

Agence France-Presse
NEW DELHI

Plus de 36 heures de chirurgie, une quarantaine de docteurs : des médecins en Inde ont séparé avec succès deux jumeaux siamois rattachés au niveau de la tête au terme d’une lourde opération, a annoncé vendredi l’hôpital..

« La prochaine étape sera la reconstruction des crânes », a expliqué le chirurgien plastique Maneesh Singhal

PHOTO AFP/FOURNIE PAR LE ALL INDIA INSTITUTE OF MEDICAL SCIENCE

 

Les garçons, âgés de deux ans, étaient nés dans un village de l’Odisha reliés à la tête par des vaisseaux sanguins et des tissus cérébraux, une malformation rare qui ne survient que dans une naissance sur 2,5 millions.

Ils ont été opérés dans un hôpital public de New Delhi mercredi, après une procédure préparatoire en août.

« C’était un travail d’équipe de 40 docteurs, 20 infirmiers et de nombreux autres employés médicaux. Sans leur aide, tout cela n’aurait pas été possible », a déclaré dans un communiqué l’hôpital All India Institute of Medical Science.

L’un des chirurgiens impliqués dans l’opération a indiqué à l’AFP que l’une des principales difficultés était de combler les vides au niveau des cerveaux laissés à nu par la séparation.

« La peau a été générée par l’expansion de deux ballons qui avaient été placés à l’intérieur de leur tête au cours de la première opération en août », a déclaré le chirurgien plastique Maneesh Singhal.

« La prochaine étape sera la reconstruction des crânes », a-t-il ajouté.

La moitié des jumeaux siamois vient au monde mort-née, et pour les autres le taux de survie se situe entre 5 et 25 %, selon le site du centre médical de l’université du Maryland.

Cette malformation survient lorsque deux jumeaux sont issus du même oeuf, mais que leur séparation ne s’est pas effectuée complètement dans l’utérus.

http://www.lapresse.ca/

Inde: décès d’une adolescente violée et brûlée vive


Hier, lors de la journée internationale de la femme, on souligne tout le chemin qu’il reste à faire pour le respect de nos droits et l’équité. Cependant, il y a des pays, que le travail est plus lourd encore, car la femme est toujours vue comme un objet de moindre valeur
Nuage

 

Inde: décès d’une adolescente violée et brûlée vive

 

La soeur de la jeune victime de viol... (PHOTO AFP/STRINGER)

 

La soeur de la jeune victime de viol décédée des suites de ses blessures fond en larmes lors des funérailles de l’adolescente de 16 ans, à New Delhi, le 9 mars.

PHOTO AFP/STRINGER

Agence France-Presse
NEW DELHI

 

Une adolescente indienne de 16 ans qui avait été violée et brûlée vive sur le toit de sa maison est décédée des suites de ses blessures, a annoncé la police mercredi.

La jeune fille, brûlée à plus de 90 % lors de l’agression commise lundi, est morte tôt mercredi dans un hôpital de New Delhi, a dit le policier chargé de l’enquête à l’AFP.

«Elle n’a malheureusement pas pu être sauvée en dépit des efforts de l’équipe médicale», a déclaré Ashwani Kumar.

«Nous avons arrêté l’accusé, âgé de 19 ans, qui est incarcéré. L’enquête devra permettre de comprendre les motifs et les détails de ce crime», a-t-il ajouté, précisant que le suspect est poursuivi notamment pour viol et meurtre.

«Une autopsie (du corps la victime) est en cours. Nous attendons le rapport», a-t-il encore dit.

Selon la presse indienne, qui cite le père de la victime, un voisin de leur village dans l’État de l’Uttar Pradesh (nord) harcelait sa fille depuis un an en dépit des mises en garde.

Les défenseurs des droits des femmes accusent régulièrement la police de négliger les plaintes pour harcèlement de femmes, les auteurs se trouvant encouragés alors à poursuivre leurs méfaits.

Le viol en réunion ayant entrainé la mort d’une étudiante dans un bus de Delhi fin 2012 avait mis en lumière le haut niveau des violences dont sont victimes les femmes en Inde.

Des manifestations monstres avaient eu lieu dans tout le pays où les victimes de viol sont fréquemment ostraciées et pressées par la police et leurs proches de renoncer à porter plainte.

La loi sur les auteurs de viol a été durcie après le crime de 2012, en particulier pour accélérer les procès pour viol et renforcer les peines.

La police a arrêté le mois dernier deux hommes accusés d’avoir tué par balle une adolescente de 14 ans qui avait résisté à leurs avances dans l’État de l’Uttar Pradesh.

En février, une adolescente victime d’un viol a été à nouveau attaquée dans un hôpital de l’État du Jharkhand (est) où elle était soignée pour la première agression.

http://www.lapresse.ca/

Inde : la police pointée du doigt après les viols de deux fillettes


En 2014, 36.735 cas de viol ont été recensés en Inde, il y en a eu surement plus sous le couvert du secret et cela ne semble pas s’arrêter, des jeunes femmes et des très jeunes enfants passent entre les mains de malade qui ne mérite pas d’être nommé être  humain
Nuage

 

Inde : la police pointée du doigt après les viols de deux fillettes

 

La foule se rassemble devant la maison d'une fillette violée, à New Delhi, le 17 octobre 2015.

La foule se rassemble devant la maison d’une fillette violée, à New Delhi, le 17 octobre 2015.

Photo: Chandan Khanna / AFP

INDE – Deux fillettes de 2 et 5 ans ont été violées dans la nuit de vendredi à samedi à New Delhi. La foule s’est rassemblée devant le domicile de la plus jeune pour dénoncer l’inaction de la police face aux viols en série dans la capitale indienne.

 

Deux incidents séparés qui viennent s’ajouter à une longue liste d’assauts sexuels en Inde . Deux petites filles indiennes, l’une de deux ans et demi et l’autre de cinq ans, ont été violées à New Delhi dans la nuit de vendredi à samedi, ce qui a suscité une vague d’émotion et des accusations contre la police locale.

L’une d’elles violée en réunion

La plus petite des fillettes a été enlevée vendredi soir par deux hommes lors d’une cérémonie religieuse à Nangloi, à l’ouest de la capitale, et violée avant d’être abandonnée dans un parc, ont indiqué la police et des proches. Pushpendra Kumar, responsable de la police pour l’ouest de New Delhi, a précisé que l’enfant avait été retrouvée saignant abondamment quelques heures après sa disparition et qu’un examen avait montré qu’elle avait été violée au moins une fois.

« Nous avons lancé une chasse à l’homme pour (retrouver) les suspects. Jusqu’à présent, personne n’a été arrêté », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, une autre fillette, âgée de cinq ans, a été violée en réunion par trois hommes dans la zone de Anand Vihar dans l’est de New Delhi, vendredi soir, après avoir été attirée dans la maison d’un voisin, a indiqué la police.

« Ses vêtements étaient en partie déchirés, avec plein de taches de sang. Des gens l’ont vue et elle leur a dit qu’elle avait été agressée sexuellement », a indiqué à l’AFP un policier, sous couvert de l’anonymat.

« Des habitants de la région sont ensuite entrés dans la maison et les ont capturés (les agresseurs présumés) et nous les ont remis », a dit le policier. Des examens ont montré que la fillette avait été violée à plusieurs reprises, a-t-il ajouté.

La foule en colère accuse la police d’inaction

Les deux fillettes sont sous traitement médical mais sont hors de danger, selon la police. Une foule agitée -plus d’une centaine de personnes- s’est rassemblée près du domicile de la plus jeune des fillettes, accusant la police de ne rien faire pour faire cesser les viols en série dans la capitale indienne. De son côté, le maire de New Delhi, Arvind Kejriwal, a rejeté la responsabilité de la situation sur le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi.

« La multiplication des viols sur mineurs est une honte et (une évolution) effrayante. La police de Delhi a totalement échoué à assurer la sécurité. Que font le Premier ministre et son gouverneur? » a-t-il écrit sur Twitter.

Ces faits interviennent une semaine après le viol d’une fillette de quatre ans dans la capitale. La police avait arrêté un homme de 25 ans après cette attaque. En 2012, le viol en réunion d’une étudiante, ensuite morte de ses blessures, dans un bus à New Delhi, avait suscité une vague de manifestations en Inde et poussé le gouvernement à durcir les peines pour les délinquants sexuels. En 2014, 36.735 cas de viol ont été recensés en Inde, dont 2.096 à New Delhi. Les experts estiment que ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité.

http://www.metronews.fr/

Un documentaire sur le viol de New Delhi interdit de diffusion en Inde


Un viol à toutes les 20 minutes en Inde, il y a de quoi à se dresser les cheveux sur la tête ? Le gouvernement à peur qu’un film puisse devenir une occasion de plus pour manifester contre l’inaction de la protection, le respect envers les femmes. La mentalité  ce genre d’hommes est vraiment archaïque , quand un violeur dit que c’est la faute de la fille, c’est grotesque !
Nuage

 

Un documentaire sur le viol de New Delhi interdit de diffusion en Inde

 

Publié par Allison Pujol

En 2012, le viol de Jyoti Singh avait déclenché des manifestations massives en Inde et l’indignation du monde entier. Un mouvement universel qui a poussé la cinéaste Leslee Udwin à réaliser un documentaire sur les agressions sexuelles en série touchant le pays. Malheureusement, le long-métrage y a été interdit de diffusion par le gouvernement.

16 décembre 2012. New Delhi. 20h30. Jyoti Singh, une étudiante de 23 ans, rentre chez elle avec un ami après avoir vu l’Odyssée de Pi au cinéma. Alors qu’ils viennent de monter dans un bus de la capitale indienne, cinq hommes et un mineur de 17 ans rouent de coups le garçon qui tombe inconscient. Les agresseurs violent ensuite la jeune femme, avant de l’éviscérer et de la jeter dans la rue. 13 jours plus tard, Jyoti mourrait des suite de ses blessures.

Un incident qui a entraîné une vague de protestations inédite en Inde pour que l’égalité entre les femmes et les hommes, garantie par la loi, devienne une réalité. Dans le pays, des manifestations se sont enchaînées pendant près d’un mois et ont attiré l’attention de la communauté internationale qui s’est insurgée contre le statut précaire des femmes en Inde.

Une révolution qui a donné envie à Leslee Udwin, une actrice, de réaliser un documentaire sur le viol dans son pays. BaptiséIndia’s Daughter, ce dernier sera diffusé le 8 mars prochain, à l’occasion de la Journée mondiale de la femme, sur la chaîneBBC4 et dans d’autres localisations comme la Suisse ou la Norvège. Il sera également proposé à New York le lendemain pendant une projection exceptionnelle à laquelle Meryl Streep et Freida Pinto participeront. Malheureusement, le long-métrage ne sera pas visible en Inde après avoir été interdit par le gouvernement.

Des propos indécents

Une interdiction accordée à la demande de la police de New Delhi qui craint que le reportage ne soit une menace pour l’ordre public, a expliqué l’AFP. Pourquoi ? Parce que le film contient l’interview de plusieurs violeurs dont Mukesh Singh, l’un des hommes ayant agressé Jyoti Singh et condamné à mort pour ce crime. Ce dernier tient des propos très choquants sur les faits affirmant qu’il n’a aucun remords et rien à se reprocher.

« Une jeune fille décente n’est pas dehors à 21 heures. Une fille est bien plus responsable d’un viol qu’un garçon. Le rôle des femmes est de s’occuper de leur maison, pas de traîner dans des bars ou des boîtes de nuit », déclare-t-il face caméra.

Ensuite, le prévenu n’hésite pas à rejeter la faute sur la jeune femme qui avait tenté de résister :

« Elle aurait dû rester silencieuse et se laisser faire. Ils l’auraient tout simplement laissée après et aurait juste frappé le garçon ».

Une déception

Un discours que le ministre de l’Intérieur, Rajnath Singh, considère comme un « affront à la dignité des femmes », a rapporté l’Agence France Presse. Ainsi, le gouvernement a décidé que ce dernier ne serait pas diffusé sur la chaîne indienne NDTV, comme cela était prévu auparavant. Bien évidemment, ce jugement n’a pas été bien reçu par la réalisatrice de India’s Daughter:

« La décision du tribunal me brise le cœur. Je suis sûre que NDTV va se battre contre cette censure arbitraire par tous les moyens car c’est un groupe qui se bat pour des valeurs et pour le bien public », a expliqué Leslee Udwin.

Malgré tout, cette décision pourrait avoir l’effet inverse de celui recherché par les autorités.

« Plus ils essaieront d’empêcher le film, plus l’intérêt des gens sera vif. Maintenant, tout le monde va vouloir le voir », a conclu la cinéaste.

Comme l’a expliqué France TV Info, le documentaire devait également être visionné dans les écoles indiennes pour sensibiliser la jeunesse aux droits des femmes. Une démarche qui aurait pu faire décroître le nombre d’agressions sexuelles en Inde où, selon le Guardian, un viol est perpétré toutes les 20 minutes.

http://www.aufeminin.com/

Les Charlie’s Angels, ce gang de femmes qui traque les violeurs en Inde


Un film ou série télévisée a donner naissance a un escadron de femmes pour protéger les habitantes contre les agressions sexuelles. Mais pour une population aussi dense, leur nombre est bien peu pour toute la superficie de la ville. C’est quand même un début, probablement une volonté d’enlever l’étiquette  » capital du viol »
Nuage

 

Les Charlie’s Angels, ce gang de femmes qui traque les violeurs en Inde


Publié par Mazarine Vertanessian

© iStock

Les agressions sexuelles, de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes à New-Delhi ont valu à la ville d’être rebaptisée « capital du viol ».Cette insécurité a forcé la police à réagir. La solution ? Former une équipe de femmes aux arts martiaux afin de traquer les prédateurs sexuels. Ces « Charlie’s Angels » ont été recrutée à l’initiative du chef de la police, Bhim Sain Bassi, surnommé «Charlie Papa». Depuis son entrée en fonction, en 2013, le fonctionnaire a mis l’accent sur la sécurité des femmes. Il était temps !

Une équipe de choc !

Après plusieurs mois d’entraînement intensif, l’équipe de 40 femmes devrait bientôt être déployée dans les bus, les stations de métro et les rues. Se membres se déplaceront en civil pour passer inaperçues et auront pour rôle de protéger mais aussi d’enseigner quelques techniques d’auto-défense aux Indiennes.

« Nous ne tolérerons aucun comportement inadéquat », assène Bharti Wadhwa, chef de cette petite armée. Ces nouvelle unité surnommée les « Charlie’s Angels » par leurs entraîneurs, pourrait être la solution à un véritable fléau.

Tout comme ces femmes guerrières, héroïnes du célèbre feuilleton (et film), les Indiennes sont formées pour se battre avec des hommes et n’avoir peur de rien.

Leur entraîneur Vishal Jaiswal, ceinture noire de karaté, affiche sa fierté devant la responsabilité qui lui a été confiée

« Les entraîner est une grande responsabilité pour moi. Je me sens comme un guerrier en mission », explique-t-il. « Et ma mission est qu’elles se sentent comme les Charlie’s Angels, sans peur et redoutées ».

Charlie's Angel indienne

© Allociné

Une situation alarmante

La création de cet escadron répond à un besoin urgent en Inde. En 2014, la police de New Delhi a comptabilisé 2.069 affaires de viol. Dernièrement, une nouvelle affaire d’agression sexuelle a encore fait scandale. Celle d’un chauffeur de la compagnie Uber, accusé de viol par une passagère. Ces attaques sont le lot commun des Indiennes depuis de nombreuses années. En 2012, celles-ci avaient d’ailleurs manifesté pour protester contre ces violences trop longtemps subies. La mobilisation avait été déclenchée par le viol atroce d’une étudiante, décédée suite aux sévices subis. Un crime qui avait profondément choqué le pays et forcé les politiques à réagir.

Si les associations et militants applaudissent cette décision politique, ils doutent néanmoins de son efficacité. Une équipe de 40 personnes semble en effet dérisoire face à l’immensité de cette mégalopole. Selon Mriganka Dadwal, directrice de l’ONG SLAP (Street-level Awareness Programme), il serait impératif d’étendre cette formation à d’autres policières.

« Il faut que les délinquants sexuels sachent clairement qu’ils seront constamment sous surveillance ».

Une initiative donc bienvenue mais insuffisante face à l’ampleur de la situation !

http://www.aufeminin.com/