Le réseau social ne s’appelle pas Facebook pour rien


Une étude qui servira malheureusement a mieux capté l’attention des publicité sur le réseau social, enfin ceux qui veulent beaucoup d’amis seront quoi faire

Nuage

Le réseau social ne s’appelle pas Facebook pour rien

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Savez-vous pourquoi vous êtes si attaché à Facebook ? Si vous dites que c’est pour lire les statuts de vos amis, vous vous trompez. En fait, c’est plutôt pour voir leur visage.

Selon le site Mashable, une étude commandée par Facebook a étudié la façon dont le cerveau d’un internaute réagit lorsque confronté à une page Web. Des trois sites qui ont été utilisé pour l’étude, soit Yahoo, le New York Times et Facebook, c’est le réseau social qui a obtenu les meilleurs résultats.

Les chercheurs ont mesuré à l’aide d’électrodes les réactions de 84 participants. Les résultats ont été interprété en relation à trois catégories ; l’attention, l’engagement émotif et la rétention d’informations. Si le New York Times a eu des résultats légèrement supérieures au niveau de la rétention de l’info, Facebook a largement dominé la catégorie de l’engagement émotif.

Selon A.K. Pradeep, le pdg de NeuroFocus, la firme qui a réalisé l’étude, les résultats s’expliquent facilement : la présence de visages.

«Le visage est la fenêtre vers les émotions» a-t-il raconté à Mashable.

D’après lui, les enfants apprennent très tôt à scruter les figures afin d’y discerner les émotions. Cette capacité est fondamentale à la survie d’un individu. Voilà pourquoi nous nous sentirions plus interpellés lorsque nous voyons un visage.

M. Pradeep ajoute que la familiarité n’est pas essentielle à la réaction émotive. Par exemple, voir la photo d’une personnalité publique au lieu de celle d’un ami provoquera une réaction similaire. Selon lui, les deux sites d’informations utilisés pour l’étude auraient eu de meilleurs résultats s’ils avaient accompagnés leurs articles de plus de visages.

Mashable précise que Facebook a commandé cette étude pour illustrer aux publicitaires le rapport émotif qui existe entre les consommateurs et le réseau social.

par Frederique Charest

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