Lieux publics → Ça grouille de bactéries partout


Svp, lavez-vous les mains et prenez le temps de bien les laver ! C’est dégoutant de savoir que bactérie qui viens des matières fécales peuvent se retrouver un peu partout dans les lieux publics .. Sans être hypocondriate, un peu plus d’attention sur la propreté ne ferait pas de tord étant donné le nombre de personnes qui peuvent se côtoyer dans une seule jour,que ce soit dans les transports en commun, les épiceries, les banques etc …
Nuage

 

Lieux publics → Ça grouille de bactéries partout

 

Ça grouille de bactéries partout

Crédit photo : Le Journal de Montréal

Par Sarah Bélisle | Agence QMI

Des bactéries responsables d’infections nosocomiales, des staphylocoques à l’origine d’intoxications alimentaires et des coliformes fécaux comme la troublante E. coli.

Voilà ce qu’on trouve en quantité sur les poignées, rampes d’escalier, barres d’appui ou écrans tactiles dans les lieux publics, révèle une enquête menée par un microbiologiste à la demande du journal 24H.

Muni de cotons-tiges et d’éprouvettes pour recueillir des échantillons, le chercheur Jason Tetro – surnommé Monsieur Microbes – a arpenté le métro de Montréal, l’aéroport Montréal-Trudeau, l’École polytechnique et l’Université de Montréal.

Que des endroits si achalandés grouillent de germes, va de soi, mais cette petite étude s’est soldée par des résultats un brin répugnants, de quoi convaincre quiconque de se laver les mains pas mal plus souvent.

Les analyses effectuées par notre expert dans son laboratoire de l’Université d’Ottawa ont montré que certaines surfaces sont de vraies colonies de vacances pour bactéries.

Bactéries fécales sur le micro-ondes

«C’est tout simplement dégoûtant. Je ne m’attendais pas à cette quantité de bactéries. Il y en a beaucoup !», lance le microbiologiste.

Lui qui d’ordinaire juge «fascinants» ces micro-organismes, avoue être soufflé par les conclusions de sa quête montréalaise.

Jason Tetro s’est aussi dit éberlué par la nature des bactéries récoltées sur l’écran tactile d’un kiosque d’enregistrement à l’aéroport et sur un four micro-ondes à l’UdeM. Il y a décelé des bactéries fécales, dont l’E. coli, un des germes plus fréquemment responsables d’infection chez l’humain.

(Tableau: Journal de Montréal)

Serez-vous vraiment étonné d’apprendre qu’il en a aussi trouvé sur la poignée de porte d’une salle de toilettes pour hommes du pavillon Jean-Brillant ? Même une étudiante gréviste qui a accepté de jouer le jeu tout en bloquant l’accès à une salle de classe avait des bactéries fécales sur les doigts.

«Les gens ne lavent pas leurs mains correctement», déplore le chercheur, qui s’est empressé de se laver les mains avec un désinfectant dès ses échantillons récoltés.

(Tableau: Journal de Montréal)

Moins dans le métro

Assez curieusement, le métro a fait bande à part dans cette expérimentation. Malgré la chaleur et l’humidité caractéristiques du réseau souterrain, donc un milieu propice à la survie des bactéries, on y en a trouvé en moins grand nombre qu’ailleurs.

Cependant, souligne Jason Tetro, celles qu’il a identifiées à cet endroit étaient plus susceptibles de causer des infections.

Par exemple, Neisseria sicca, une bactérie liée aux voies respiratoires qui peut se propager par la toux et les éternuements. Cela fait dire à Monsieur Microbes que des virus de la grippe et du rhume sont sans doute omniprésents dans le réseau qui est le théâtre de 900 000 déplacements chaque jour.

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