Ne pas savoir ni lire, ni écrire aujourd’hui est presqu’impensable mais certains on su malgré cet handicap se démarquer, Mais étant donner que ce Monsieur cherche des nouveaux défis, pourquoi ne pas apprendre a lire et a écrire, (si ce n’est pas déjà fait) il pourrait trouver plusieurs avantage
Nuage
Réussir en affaires sans savoir lire ni écrire

Pierre Deaudelin.
© Agence QMI
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Cédérick Caron
LAVAL – Savoir ni lire ni écrire n’a pas empêché Pierre Deaudelin de démarrer son entreprise et de faire fructifier et rayonner Transbec, pour devenir ainsi un acteur important de l’importation de pièces automobiles au Québec.
«Au départ, je pensais que Dieu m’avait oublié», explique celui qui a installé le siège social de son entreprise à Laval en 2006.
«J’ai ensuite compris qu’il m’avait donné un talent de négociateur qui m’a permis de développer mon commerce.»
Il s’est lancé en affaires à 22 ans en 1974, lorsqu’il a ouvert des stations-service de l’île de Montréal.
Ensuite, avec 1400 $ en poche, il s’est rendu en Chine pour trouver des fournisseurs de pièces d’auto.
«À l’époque, peu de gens faisaient affaire avec les Chinois. Moi, je leur ai fait confiance et je leur ai expliqué que le Québec pourrait être un bon laboratoire pour leurs produits. Pour qu’ils comprennent qu’ils devaient m’offrir un bon rapport qualité-prix, je leur ai dit que ma mère était Allemande et que mon père était Juif», raconte-t-il.
Bien s’entourer
Pierre Deaudelin l’avoue sans ambages: son ex-femme lui a été d’une grande aide pour se lancer en affaires, parce qu’il ne savait ni lire ni écrire. Sans avoir pu remédier à cette lacune, il explique qu’il faut savoir bien s’entourer.
«Le secret, c’est l’équipe avec laquelle tu travailles et en qui tu dois avoir confiance. Mon grand-père, qui était lui aussi un homme d’affaires, m’a toujours dit, de façon imagée, de protéger les boîtes à lunch. Les gens qui travaillent chez nous, je les considère comme des membres de ma famille.»
En lisant la biographie de l’homme d’affaires, qui a été publiée en décembre dernier, on comprend qu’il a passé au-dessus de son handicap à coup de détermination et de travail qui lui rapporte gros aujourd’hui.
«Chacun a son propre Everest et c’est important de respecter celui de chacun. L’important c’est d’aller au bout de ses forces et ne pas pousser les autres au-dessus des leurs. C’est une chose que j’ai malheureusement faite et je m’en excuse.»
Après plus de 35 ans dans le monde des affaires, Pierre Deaudelin cherche maintenant des nouveaux défis qui lui permettront aussi de se divertir. C’est pour cette raison qu’il appuie la carrière du boxeur lavallois Antonin Décarie. Il a aussi récemment pris sous son aile une de ses idoles, le lutteur Jacques Rougeau, à qui il espère transmettre sa bosse des affaires.
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