Les pigeons urbains se retrouvent amputés à cause de l’humain


Personnellement, je n’ai jamais vu un pigeon amputé d’une patte ou de doigts. Cet oiseau a une longue histoire avec l’homme et semble apprécier les villes. Néanmoins, des chercheurs on remarquer que dans certains quartiers, les risques d’amputation avec un fil, un cheveu était plus grand chez les pigeons.
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Les pigeons urbains se retrouvent amputés à cause de l’humain


Éléonore Solé
Rédactrice scientifique

En 1678, Jean de la Fontaine remarquait déjà le désarroi d’un pigeon empêtré dans des fils, dans sa fable « Les Deux Pigeons ». Aujourd’hui, une étude publiée dans la revue Biological Conservation dévoile les causes et conséquences de cette entrave.

« De ses pieds, de son bec, l’oiseau le rompt enfin / Quelque plume y périt ; et le pis du destin / Fut qu’un certain Vautour à la serre cruelle / Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle. » (Jean de La Fontaine)

Il est courant de croiser un pigeon amputé. Un doigt. Plusieurs doigts. Une patte. Pour comprendre les causes de ces mutilations, des chercheurs français du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’université Lyon 1 ont passé des heures à prendre des notes sur les pigeons urbains, dans 46 sites parisiens. Différentes hypothèses étaient testées. Maladies ? Produits chimiques ? Dispositifs anti-pigeons ? Ou bien nécrose ?

Pourquoi les pigeons sont-ils estropiés ?

Nécrose. Les ablations d’orteils sont plus fréquentes dans les quartiers les plus pollués, les plus peuplés d’humains, et avec le plus de… coiffeurs. En effet, les pigeons perdent des bouts de pattes quand celles-ci se retrouvent coincées dans des fils. Qu’ils soient faits de plastique ou de cheveux, leurs conséquences sont identiques : un nœud se forme et serre, une nécrose se développe, et le doigt finit par tomber. Fatidiquement.

Dans les quartiers comportant davantage d’espaces verts, les chercheurs ont dénombré un plus grand nombre de pigeons avec huit doigts. En sachant qu’un pigeon normalement constitué a quatre doigts par patte, cette information semble être une bonne nouvelle. Par déduction, les auteurs de l’étude suggèrent d’augmenter la surface d’espaces verts en ville, afin d’améliorer le bien-être de cette faune urbaine. De la même façon, une meilleure gestion de nos déchets aiderait les volatiles à ne pas s’y prendre les pattes.

Une cohabitation de longue date… à réhabiliter ?

Ces adaptations iraient également dans le sens du bien-être humain, mais aussi d’une meilleure cohabitation des citadins avec la faune des villes. Un sondage réalisé cet été par l’Ifop a montré que 78 % des Parisiens pensent souhaitable que les habitants urbains puissent cohabiter avec certains animaux en liberté (oiseaux, poissons, écureuils, chats).

En ville, la grande majorité des pigeons sont des pigeons bisets (90 % à Paris), complétée par 9 % de pigeons ramiers et 1 % de pigeons colombins. Parmi les pigeons bisets, on trouve ce que l’on appelle couramment les colombes, qui sont en fait… des pigeons blancs, ou dans certains cas des tourterelles.

Dans la Grèce et la Rome antiques, le pigeon-colombe est ainsi un animal bienfaisant, emblème de paix et de douceur. Jusqu’en 1918, le pigeon biset servait à délivrer des messages de différentes importances. On ne saurait dénombrer la quantité d’histoires d’amour qu’il a entretenues ! De nos jours, il a conservé cette symbolique de la blanche colombe, mais son appréciation diffère grandement selon la couleur de ses plumes. Le pigeon urbain, au plumage grisâtre, est synonyme de sale et de maladie. Selon la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), ce changement drastique de signification ne vient pas seulement du développement urbain et des dégâts qu’y causent les pigeons. Il viendrait surtout de leur liberté indomptable. Ils ont le malheur de se soustraire aux mots d’ordre du modèle de ville au XXème siècle : ordonné et aseptisé. Ces malotrus transgressent l’ordre public.

De fait, les questions posées par le pigeon renvoient à la place de la nature en ville. Sauvage ? Soignée ? Pour apporter des réponses à ces interrogations, des associations, des organismes de recherche, et des institutions publiques développent des stratégies de gestion apaisée et sans cruauté des populations (ou surpopulations) de ces volatiles.

Pour en savoir plus, l’AERHO (Association Espaces de Rencontres entre les Hommes et les Oiseaux) a sorti un livre sur la relation millénaire humains-pigeons, esquissant des solutions d’avenir pour cohabiter sereinement.

https://www.futura-sciences.com/

Une Américaine perd ses membres après avoir été léchée par un de ses chiens


Vraiment très rare, mais grave. Une Américaine a subi des amputations de ses membres après que ces chiens on lécher une plaie. Elle fut dans un état lamentable et elle a du être mit dans le coma.
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Une Américaine perd ses membres après avoir été léchée par un de ses chiens


Un berger allemand, via Pixabay. 

Un berger allemand, via Pixabay.

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Repéré sur The Independent

Elle a eu une réaction très rare.


Marie Trainer s’était faite une égratignure au bras en mai. Rien de grave a priori. Sauf qu’elle a commencé à se sentir malade peu après. Alors qu’elle pensait avoir une grippe, sa température a augmenté de manière alarmante, et elle a été transportée à l’hôpital. Les médecins ont découvert qu’elle avait développé un sepsis – un syndrome d’infection générale et grave de l’organisme par des agents pathogènes – et qu’elle souffrait d’insuffisance hépatique et rénale.

La femme de 54 ans, originaire de l’Ohio, ne cessait de s’évanouir et se plaignait de «douleurs atroces aux mains et aux jambes», raconte The Independent.

Comme elle était incapable de respirer, elle a été placée sous assistance respiratoire et mise dans le coma. Sauf qu’en quelques heures, elle a commencé à souffrir de gangrène et de nécrose au niveau des jambes et des mains

«Il y avait de nouveaux symptômes qui s’aggravaient très rapidement», a déclaré Gina Premier, sa belle-fille qui est infirmière praticienne à l’hôpital.

Des analyses de sang de Marie Trainer ont montré que l’infection venait d’une bactérie nommée capnocytophaga canimorsus, que l’on retrouve couramment dans la salive des chiens. Les médecins pensent qu’un de ses chiens a léché la fameuse plaie qu’elle avait et que ça a causé cette réaction. Selon le média anglais, une réaction aussi grave n’a de «chance» de se produire qu’une fois sur un million lorsqu’une plaie entre en contact avec la salive d’un chien.

Pour lui sauver la vie, les chirurgiens ont dû retirer les membres de la quinquagénaire, alors qu’elle développait une gangrène dans son coma.

«L’organisme peut amener le système immunitaire à faire des choses horribles», a déclaré la docteure Margaret Kobe, directrice médicale des maladies infectieuses à l’hôpital Aultman à Fox 8. Marie

Trainer s’est donc réveillée amputée des mains et des jambes. Une campagne de collecte de fonds en ligne pour l’aider dans cette dure épreuve a collecté plus de 16.000 euros.

http://www.slate.fr/

Acétaminophène: médicament courant, mais dangereux


L’acétaminophène (genre tylénol) ce qu’on appelle le paracétamol en Europe ne doit pas être pris à la légère, car une surdose peut causer des graves problèmes voir même la mort. On ne doit pas dépasser la dose limite et de s’informer si tout autre médicaments contiennent aussi de la acétaminophène.
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Acétaminophène: médicament courant, mais dangereux

 

De nombreux médicaments à base de paracétamol sont... (PHOTO MYCHELE DANIAU, archives agence france-presse)

De nombreux médicaments à base de paracétamol sont vendus sans ordonnance et couramment utilisés contre les douleurs et les fièvres. Mais, à doses trop élevées, cette substance peut s’attaquer au foie.

PHOTO MYCHELE DANIAU, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

PAUL RICARD
Agence France-Presse
paris

 

Tout le monde a de l’acétaminophène dans son armoire à pharmacie. Mais, mal utilisé, ce médicament peut être dangereux, voire mortel, comme le rappelle l’affaire Naomi Musenga, et est à l’origine d’une centaine de greffes de foie chaque année.

« Le paracétamol [NDLR: acétaminophène en Amérique du Nord], c’est la meilleure et la pire des choses. C’est un médicament anodin, très bien toléré dans 99 999 % des cas, mais qui devient une arme extrêmement dangereuse quand il est utilisé en dehors des clous », explique à l’Agence France-Presse (AFP) le pharmacologue François Chast.

« C’est comme un couteau de cuisine : c’est un outil efficace et sans danger quand on le tient par le manche, mais, si on est maladroit, on peut se couper », ajoute-t-il.

Doliprane, Dafalgan, Efferalgan… De nombreux médicaments à base d’acétaminophène sont vendus sans ordonnance et couramment utilisés contre les douleurs et les fièvres. Mais, à doses trop élevées, cette substance peut s’attaquer au foie.

La mort de Naomi Musenga, décédée le 29 décembre à 22 ans après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu de Strasbourg, est « la conséquence d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours », a indiqué mercredi la procureur de cette ville, Yolande Renzi.

« La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès », selon Mme Renzi.

Des conclusions contestées par la famille :

« je ne crois pas que la prise de paracétamol soit la cause qui a précipité le décès de ma fille », qui était « bien informée sur la manière de prendre ce médicament », a réagi le père de la jeune femme.

« Problème d’information »

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « une dose unique de 10 à 15 grammes suffit à provoquer une nécrose hépatique pouvant être mortelle ».

C’est pourquoi l’acétaminophène est souvent utilisé dans les suicides.

La dose maximale est 3 grammes par 24 heures, en espaçant les prises.

« Quand on prend 4 grammes par jour pendant plusieurs jours, en particulier si on consomme de l’alcool en même temps, c’est de nature à provoquer une hépatite médicamenteuse dite fulminante, c’est-à-dire rapidement radicale », souligne le Pr Chast.

Il s’agit d’une urgence, qui nécessite l’administration d’une molécule appelée N-acétylcystéine. Faute de traitement rapide, cette affection du foie peut être fatale.

Une surdose d’acétaminophène provoque d’abord des « signes discrets d’irritation gastro-intestinale », selon l’OMS.

Ils « sont généralement suivis deux jours plus tard d’anorexie, de nausées, de malaise, de douleurs abdominales, puis de signes progressifs d’insuffisance hépatique et, finalement, de coma hépatique ».

« Chaque année en France, près d’une centaine de transplantations hépatiques [NDLR : sur environ 1200 au total] sont liées à une intoxication au paracétamol », déplore le Pr Chast. « C’est une proportion considérable, tout ça pour un mésusage d’un médicament réputé anodin ».

Et, même si l’on est vigilant, on peut parfois dépasser la dose maximale sans le savoir.

« Il existe 200 médicaments qui contiennent du paracétamol. Je suis spécialiste des médicaments depuis 50 ans et je suis incapable de tous les citer », dit à l’AFP le professeur Jean-Paul Giroud.

« Si vous en prenez deux par exemple, l’un prescrit par un médecin et l’autre en automédication, vous pouvez vous retrouver à des doses supérieures à 4 grammes par jour », poursuit-il.

Le professeur Giroud plaide pour une meilleure information du grand public sur les dangers potentiels du paracétamol :

« il y a un problème d’information pour lequel je me bats depuis 40 ans, mais on ne peut pas dire que les pouvoirs publics s’en saisissent. C’est à eux d’insister là-dessus ».

http://www.lapresse.ca/