Quand le Soleil s’éteindra


Il semble que le Soleil serait vieux de 4,5 milliards d’années, et serait à la moitié de sa vie. Bien, avant sa mort, je crois que la vie sur Terre sera impossible … Mais il reste encore beaucoup de temps à moins que l’humain détruise la planète bien avant cela. Ceci dit, grâce a de nouveaux modèles, les scientifiques savent probablement ce qu’il arrivera au Soleil en fin de vie.
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Quand le Soleil s’éteindra

 

Le Soleil.

Le Soleil est une boule de gaz. Il se compose en grande partie d’hydrogène (74 %) et d’hélium (25 %) auxquels s’ajoutent des éléments plus lourds.  Photo : NASA

Le Soleil, l’étoile qui réchauffe notre système planétaire depuis 4,5 milliards d’années, serait à mi-chemin de sa vie, mais une équipe internationale d’astrophysiciens estime qu’elle peut prédire ce qu’il lui arrivera à la fin de son existence.

Un texte d’Alain Labelle

La plupart des scientifiques s’entendent pour affirmer que notre Soleil, une naine jaune comme 10 % des étoiles de notre galaxie, s’est formé à la suite de l’effondrement d’une nébuleuse sous l’effet d’ondes produites par une ou plusieurs supernovae (l’explosion d’une étoile).

Le Pr Albert Zijlstra de l’École de physique et d’astronomie de l’Université de Manchester, au Royaume-Uni, et ses collègues prédisent qu’il se transformera en un gigantesque anneau de gaz et de poussière interstellaire lumineux, connu sous le nom de nébuleuse planétaire.

Le Soleil, notre étoile

Ce type de nébuleuse marque la fin d’environ 90 % de la vie active de toutes les étoiles de notre galaxie, la Voie lactée. Il marque habituellement la transition d’une étoile géante rouge à une naine blanche.

À 650 années-lumière, la nébuleuse de l'Hélice, NGC 7293, est l'une des nébuleuses planétaires les plus proches de la Terre.

À 650 années-lumière, la nébuleuse de l’Hélice, NGC 7293, est l’une des nébuleuses planétaires les plus proches de la Terre.  Photo : NASA/Hubble

La communauté astronomique n’était cependant pas certaine du sort du Soleil, puisque sa faible masse pouvait être un obstacle à sa transformation en nébuleuse planétaire visible.

Sa faible masse est toute relative, puisqu’elle représente environ 330 000 fois le poids de la Terre. À lui seul, le Soleil représente plus de 99 % de la masse du système solaire.

Le saviez-vous?

Le Soleil est tellement gros qu’il faudrait 109 planètes de la taille de la Terre pour remplir son diamètre, et plus de 1,3 million pour en combler l’intérieur. Il pèse pas moins de 2000 trillions de trillions de tonnes!

Longévité stellaire

Pour réussir à prédire son avenir stellaire, les chercheurs ont développé un nouveau modèle qui permet d’établir le cycle de vie des étoiles. Un modèle qu’ils ont utilisé pour prédire la luminosité de l’enveloppe éjectée par des étoiles de masses et d’âges différents.

Quand une étoile meurt, elle éjecte une masse de gaz et de poussière – connue sous le nom d’enveloppe – dans l’espace. L’enveloppe peut atteindre la moitié de la masse de l’étoile. Albert Zijlstra

« Cela révèle le noyau de l’étoile qui, à ce point de sa vie, est à court de carburant, s’éteignant éventuellement pour mener à sa fin », poursuit le Pr Zijlstra.

Ce n’est qu’à ce moment que le noyau chaud fait briller l’enveloppe éjectée sur une période d’environ 10 000 ans – un laps de temps bref à l’échelle astronomique.Albert Zijlstra

« C’est ce qui rend la nébuleuse planétaire visible. Certaines sont si brillantes qu’on peut les voir à de très grandes distances mesurant des dizaines de millions d’années-lumière », explique l’astrophysicien.

Un autre débat

 

Ce modèle résout également un autre problème qui laissait les astronomes perplexes depuis un quart de siècle. Il y a environ 25 ans, les astronomes ont découvert que si l’on observe les nébuleuses planétaires d’une autre galaxie, les plus brillantes ont toujours la même luminosité.

On a découvert qu’il était possible de savoir à quelle distance une galaxie se trouve en observant uniquement les nébuleuses planétaires les plus brillantes qui s’y trouvent. Albert Zijlstra

Cette théorie laissait à penser que les vieilles étoiles de faible masse devraient produire des nébuleuses planétaires beaucoup moins lumineuses que les jeunes étoiles plus massives.

Cette théorie était devenue une source de conflit dans la communauté scientifique. Certaines données disaient qu’il était possible d’obtenir des nébuleuses planétaires brillantes à partir d’étoiles de faible masse comme le Soleil, mais d’autres avançaient plutôt que ce n’était pas possible, et qu’aucune étoile en fin de vie de moins de deux fois la masse du Soleil ne pouvait mener à une nébuleuse planétaire visible.

De nouveaux modèles

Mais les nouveaux modèles montrent qu’après l’éjection de l’enveloppe, les étoiles se réchauffent trois fois plus vite que ne laissaient penser les anciens modèles. Il serait donc possible pour une étoile de faible masse comme le Soleil de former une nébuleuse planétaire brillante.

Selon ce modèle, notre étoile possède la masse limite minimale pour permettre la création d’une nébuleuse planétaire visible, quoique faible.

Nous avons constaté que les étoiles dont la masse est inférieure à 1,1 fois la masse du Soleil produisent des nébuleuses plus faibles, et que les étoiles plus massives que 3 masses solaires sont plus brillantes. Pour le reste, la luminosité prévue est très proche de ce qui avait été observé. Problème résolu, après 25 ans! Albert Zijlstra

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Nature Astronomy (en anglais) sont très satisfaits de leurs résultats.

« Non seulement nous avons maintenant un moyen de mesurer la présence d’étoiles âgées de quelques milliards d’années dans des galaxies lointaines, ce qui est une plage remarquablement difficile à mesurer, mais nous avons même découvert ce que deviendra le Soleil à sa mort », conclut le Pr Zijlstra.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► La nébuleuse la plus puante de l’univers?


L’espace a-t-il une odeur, il semble que oui ! Mais la nébuleuse la plus puante sans les oeufs pourri
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La nébuleuse la plus puante de l’univers?

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La nébuleuse de Calebasse.Photo ESA/Hubble & NASA

Connaissez-vous la nébuleuse de Calebasse?

Ce cliché pris par le télescope spatial Hubble et partagé en ligne dimanche par la NASA nous la montre sous son meilleur jour.

La nébuleuse de Calebasse est aussi connue sous le nom de la nébuleuse de l’œuf pourri, car elle est constituée en grande partie de soufre, une substance fortement nauséabonde.

Heureusement pour les nez sensibles, elle est située à 4200 années-lumière de la Terre, plus précisément dans la constellation de la Poupe.

L’ancienne étoile a entamé un processus qui la verra transformée, dans environ 1000 ans, en nébuleuse planétaire.

Sur la photo, on peut la voir éjecter du gaz (en jaune) à une vitesse approchant 1,5 million de km/h.

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L’hypnotisante nébuleuse de la Bulle photographiée par Hubble


Grâce à des vents vraiment puissant que cette nébuleuse est en forme de bulle. Hubble nous permet d’admirer encore une fois, un des merveilles de l’espace
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L’hypnotisante nébuleuse de la Bulle photographiée par Hubble

 

The Bubble Nebula, also known as NGC 7635, is an emission nebula located 8 000 light-years away. This stunning new image was observed by the NASA/ESA Hubble Space Telescope to celebrate its 26th year in spac

Baptisée SAO 20575, celle-ci dégage de puissants vents stellaires (à plus de 100 000 km/h), qui donnent à la nébuleuse cette forme en bulle de savon. D’une taille de 10 années-lumière, elle devrait continuer de grandir jusqu’à ce que l’étoile achève son existence en supernova dans 10 à 20 millions d’années.

Découverte en 1787 par l’astronome germano-britannique William Herschel, elle avait déjà été photographiée par Hubble.

http://www.nationalgeographic.fr/

 

La structure de l’Univers observée?


Est-ce que le hasard peut avoir joué quelque chose dans l’Univers ? En tout cas, pour les galaxies, il semble que non ! Les galaxies seraient même réunies entre elles par une sorte de gaz …
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La structure de l’Univers observée?

 

Les simulations informatiques de la structure de l'Univers laissent à penser que les amas galactiques sont reliés entre eux par des sortes de filaments

Les simulations informatiques de la structure de l’Univers laissent à penser que les amas galactiques sont reliés entre eux par des sortes de filaments. Photo :  S. Cantalupo

Des astrophysiciens américains affirment avoir obtenu la toute première « image de synthèse » du réseau de filaments qui relient les amas de galaxies entre elles et qui forment en quelque sorte la structure de l’Univers.

Pour y arriver, Sebastiano Cantalupo et ses collègues de l’Université de Santa Cruz ont eu recours à l’effet de « flash » créé par un gigantesque quasar, l’un des objets les plus lumineux de l’Univers.

Contexte

  • Selon le modèle standard qui explique la formation de l’Univers, les galaxies ne seraient pas réparties au hasard.
  • Elles formeraient un réseau de matière, un genre de « toile cosmique » avec des amas de galaxies très denses et d’autres zones presque vides.
  • À ce jour, les simulations informatiques de la structure de l’Univers à grande échelle laissaient à penser que ces amas sont reliés entre eux par des sortes de filaments galactiques composés de gaz diffus.
  • Jamais pourtant les scientifiques n’étaient parvenus à visualiser ces filaments ni à les reproduire à l’aide d’images de synthèse.

L’équipe californienne affirme maintenant avoir détecté un petit bout de ce réseau intergalactique grâce à l’intense lumière dégagée par le quasar UM287.

« Ce quasar illumine des gaz diffus sur une échelle qui dépasse largement tout ce qu’on a vu jusqu’alors, et nous donne la première image du gaz qui s’étend entre différentes galaxies. C’est un aperçu formidable sur la structure générale de notre Univers. »— Xavier Prochaska

Ainsi, l’énergie dégagée par ce quasar est si grande qu’elle rend fluorescent l’hydrogène contenu dans ces filaments, un peu comme un puissant flash d’un appareil photo qui illuminerait un nuage de vapeur autrement invisible.

Cette image montre le quasar UM287 (au centre) et la nébuleuse qui l'entoure.Cette image montre le quasar UM287 (au centre) et la nébuleuse qui l’entoure. Photo :  S. Cantalupo, UCS

Ce projecteur éclairant le fin fond de l’espace a permis aux astronomes de détecter une gigantesque nébuleuse de gaz d’environ 2 millions d’années-lumière de diamètre.

C’est de loin la plus importante nébuleuse observée à ce jour, souligne M. Cantalupo, qui estime que cet objet tout à fait exceptionnel s’étend bien au-delà de l’environnement du quasar.

« Nous avons étudié d’autres quasars de cette façon sans avoir détecté ce gaz. La lumière du quasar est comme le rayon d’une torche, et en l’occurrence nous avons eu la chance que la torche soit braquée sur la nébuleuse et fasse briller le gaz d’un bout du filament galactique. » — Sebastiano Cantalupo

Selon M. Cantalupo, une partie de ce gaz va être absorbée par des galaxies, mais la majorité va rester diffuse et ne formera jamais d’étoile.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

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La Patte de chat en détail


Une belle patte de chat enfin avec un peu d’imagination qui se situe très, très loin dans l’espace avec des images vraiment saisissantes
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La Patte de chat en détail

 

La nébuleuse de la Patte de chat est aussi connue comme celle de la patte d'ours.

La nébuleuse de la Patte de chat est aussi connue comme celle de la patte d’ours. Photo :  ESO

Une vue saisissante et très détaillée de la nébuleuse de la Patte de chat a été obtenue grâce à la nouvelle caméra ArTéMiS installée sur le télescope APEX de l’Observatoire européen austral situé en altitude dans le désert d’Atacama.

Cette caméra complète l’ensemble des instruments équipant ce télescope de 12 mètres. Elle fonctionne à des longueurs d’onde millimétriques et submillimétriques, entre la lumière infrarouge et les ondes radio dans le spectre électromagnétique.

Elle va permettre aux astrophysiciens d’accroître la profondeur et le détail des observations.

Cette image a été obtenue lors des observations d’essais du nouvel instrument. Elle est d’une qualité nettement supérieure aux images antérieures obtenues avec APEX dans la même région du ciel.

La photo montre une région de formation d’étoiles NGC 6334 mieux connue sous le nom de la nébuleuse de la Patte de chat et située dans la constellation australe du Scorpion.

C’est l’astronome anglais John Herschel qui a observé pour la première fois la Patte de chat en 1837. Elle est située à environ 5500 années-lumière de la Terre dans la direction de la constellation du Scorpion.

Dans son ensemble, ce nuage s’étend sur environ 50 années-lumière.

La pouponnière

Les astronomes aiment décrire cette nébuleuse comme l’une des pouponnières d’étoiles les plus occupées de notre galaxie. Elle dissimule des étoiles massives fraîchement créées, dont certaines sont nées dans les derniers millions d’années.

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Les plus belles images de la Nasa en 2012


Encore un petit retour en arrière .. mais pas trop loin .. vers 2012 et lever les yeux vers l’infini ou on ne sait quand il commence ni quand il s’arrêtera cette immensité de cet univers
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Les plus belles images de la Nasa en 2012

 

Galaxie

Deux galaxies qui se chevauchent (ou NGC 3314) dans la constellation de l’Hydre

Vers l’infini et au-delà! Comme à son habitude, la Nasa continue de repousser les limites connues de l’espace grâce à ses instruments ultra-perfectionnés et permet de découvrir de nouveaux paysages spatiaux impressionnants. Tout en dévoilant les secrets de Mars et en réussissant à nous surprendre avec de nouvelles images incroyables de la Terre.

L’ouragan Sandy au-dessus des Bahamas

Une aurore boréale

À gauche en vert, une aurore boréale. À droite en blanc, le lever du soleil

 

La première photo en haute définition prise par le robot Curiosity sur Mars

Une éruption solaire

L’objet Herbig-Haro 110 rejetant du gaz brûlant

Le Grand Nuage de Magellan

La nébuleuse de la Boucle du Cygne (ultraviolet)

La nébuleuse de l’Hélice (ou NGC 7293)

La Nébuleuse de la Flamme (ou NGC 2024)

SN 185, la plus ancienne des huit supernovae de la Voie lactée

Des milliards de jeunes étoiles en formation

La galaxie du Moulinet (ou NGC 5457)

La nébuleuse de la Tarentule

Une explosion engendrée par un trou noir

http://www.huffingtonpost.fr