Le Saviez-Vous ► Déformation crânienne : pratiquée par les Incas, elle est aussi coutume universelle


La déformation du crâne a été pratiquée pendant des millénaires et faits étonnants, cette coutume a été remarquée dans diverses cultures à travers le monde. Aucun continent n’y a échappé.
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Déformation crânienne : pratiquée par les Incas, elle est aussi coutume universelle


Lithographie de John Collins (1839) d’après « Crania Americana » de Samuel Norton. Bibliothèque de Médecine de Paris


Author
Jérome Thomas
Chercheur, Université de Montpellier

Barbarie, torture, sauvagerie, telles sont les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsque les déformations crâniennes sont évoquées.

En 1931, l’anthropologue anglais J. Dingwall a cette réflexion :  « Il est probable que cette curieuse coutume, pourtant généralisée, de déformer artificiellement le crâne est la moins comprise de toutes les mutilations ethniques qui ont été transmises depuis la lointaine antiquité ».

En effet, elles suscitent réprobation et horreur, dégoût et effarement et portent en elles les signes – supposés – de sociétés peu évoluées et surtout exotiques, éloignées de nos contrées européennes.

Crânes d’aliens

Au-delà d’une répulsion quasi épidermique, les déformations inspirent également de nombreux fantasmes et excitent l’imaginaire. Elles seraient la preuve de l’existence de races extraterrestres à l’intelligence supérieure qui auraient colonisé notre planète en de lointaines époques.

En 2012, un journal titrait « Des squelettes d’aliens ? » à propos de la découverte au Mexique de restes humains au crâne déformé. Au XIXe siècle, des anthropologues comme von Tschudi ont même contesté le caractère artificiel des déformations crâniennes.

Loin de ces clichés et de ce sensationnalisme, les manipulations de l’occiput offrent au contraire un vaste champ d’études sur le rapport au corps dans ses dimensions culturelles, sociales, ethniques, religieuses.

Agir sur la croissance de la tête afin d’en modifier de manière volontaire la forme est une coutume largement diffusée chez les humains.

Répartition des pratiques de modifications des crânes dans le monde. J.Thomas, Author provided

Une pratique ancienne et universelle

La déformation artificielle du crâne des nouveau-nés est une antique tradition universelle. De l’Europe aux Amériques en passant par l’Afrique, l’Asie, l’Océanie, aucune région n’échappa au modelage crânien.

Les plus anciennes traces de cette pratique remonteraient aux environ de 45000 av. J.-C. en Irak. Mais les chercheurs débattent toujours d’éventuelles déformations sur les fragments de crânes découverts.

Sur le continent américain, cette coutume accompagne le développement des communautés andines depuis au moins le VIe millénaire av. J.-C. et devient une pratique quasi généralisée. Sur une collection de 500 squelettes d’origine péruvienne conservés à Paris, seuls 60 ne présentent pas de déformation. Dans de nombreux sites fouillés en Mésoamérique, les individus au crâne déformé constituent plus de 90 % des cas observés. Au Mexique, le plus ancien crâne déformé découvert par les archéologues daterait de 8500-7000 av. J.-C.

En Amérique du Sud, les déformations crâniennes se seraient plus sûrement développées sur la côte pacifique vers 3500-3000 av. J.-C.

Différents types de crânes déformés dans la culture Paracas. Museo Nacional de Arqueología, Antropología e Historia del Perú de Lima, Author provided

Certaines sociétés en firent un usage remarquable. La culture Chinchorro (v. 7000 av. J.-C. à v. 1100 av. J.-C.), établie de l’extrême nord du Chili et au sud du Pérou, pratiqua une forme très prononcée de déformation à partir du IIIe millénaire. Plusieurs groupes ethniques adoptèrent ces coutumes dont les plus connues sont les cultures Paracas (600 av.-100 ap. J.-C.), Nazca (200 av.-600 ap. J.-C.) ou encore Tiwanaku (v.700-v.1200 ap. J.-C.) autour du lac Titicaca.

Ces pratiques restent toujours vivaces dans ces régions lorsque les Incas dominent une grande partie de la Cordillère à partir du milieu du XVᵉ siècle. Un certain nombre de communautés sous leur domination avaient depuis longtemps pour habitude de déformer artificiellement l’occiput des nourrissons, à l’instar de leurs vainqueurs.

En 1557, le philosophe italien Girolamo Cardano énumère les régions où elles se pratiquent toujours : Cuba, le Mexique, Cumana (Venezuela), Porto Velho (Brésil) et le Pérou. Dans les années 1550, le religieux Cieza de León mentionne qu’au nord de Cali, en Colombie, vit un peuple dont il décrit les têtes longues et larges et il ajoute qu’en maintes régions les enfants ont la tête déformée, ce qui réjouit leurs parents.

Les Espagnols furent fortement impressionnés par cette coutume qui leur semblait tellement étrange. En effet, au XVIe siècle, elle ne se pratiquait plus que de manière exceptionnelle et résiduelle dans quelques régions d’Europe du Nord..

Les Espagnols luttèrent férocement contre cette pratique. Ils subodorèrent plus qu’ils ne comprirent cette dimension religieuse des déformations. Lors du IIIe concile de Lima (1585), les autorités religieuses décident d’interdire plus fermement les déformations crâniennes et de les punir sévèrement : 20 coups de fouet si une personne se déforme la tête. Pourtant, elles perdurèrent longtemps.

Comment faisait-on chez les Incas ?

Plusieurs techniques sont mises en œuvre pour déformer les crânes. Elles sont universelles. Le crâne de l’enfant est très malléable et cette souplesse permet d’envisager un modelage avant que la forme définitive ne se mette en place. La voûte crânienne est remarquablement plastique et prête bien à ce genre de manipulations. Ce n’est pas avant l’âge de six ans que se produit l’ossification définitive. Les sutures de la voûte crânienne permettent une certaine mobilité entre les os et les forces de compression externes, planchettes ou bandelettes, déterminent cet accroissement des sutures qui subissent directement leurs effets.

Types d’appareillages utilisés par les Mayas pour déformer le crâne. J.T, Author provided

Les têtes étaient déformées selon plusieurs méthodes, l’aplatissement affectant soit le haut du crâne, soit les côtés. Les appareils déformateurs mis en œuvre sont de trois types : le berceau dans lequel la déformation est obtenue par la pression exercée sur la tête du nouveau-né couché et immobilisé dans un berceau de bois ; les planchettes où la tête est enserrée entre deux morceaux de bois disposées sur le front et la nuque, aplatissant ainsi le crâne d’avant en arrière. C’est l’aplatissement appelé « type tabulaire » ; enfin, des liens ou des bandeaux, souvent appelés chuco, où le crâne est comprimé dès la naissance à l’aide d’un bandage très serré. C’est le type « annulaire ou circulaire ». Cette dernière technique est la plus souvent décrite par les Espagnols dans ce qui fut l’Empire inca.

Déformer les crânes pour fixer l’âme au corps

Mais pourquoi les Incas déformaient-ils les crânes ?

Le modelage crânien permet de distinguer les peuples entre eux, imprime de manière indélébile dans le corps l’appartenance à un groupe, pare et embellit les individus, marque le statut social, renvoie vers la religion, la cosmologie, les croyances et les rites d’initiation.

Cependant, les chercheurs se sont essentiellement intéressés aux dimensions culturelles, sociales et ethniques de ces pratiques alors que la dimension religieuse s’avère fondamentale.

La tête représente le centre de la vie spirituelle de l’individu. C’est le siège de la force vitale et elle symbolise l’esprit. La force animique, c’est-à-dire une puissance bénéfique et spirituelle, présente dans la tête est perçue comme une puissance bénéfique qui procure force, autorité et vitalité à celui qui la détient et que l’on peut s’approprier à condition qu’elle soit contrôlée. La tête peut être associée à deux caractéristiques principales : elle représente métaphoriquement le cosmos et c’est écrin de l’âme.

Dans la cosmologie inca, il existe une opposition corporelle : devant/derrière – les Incas associent le devant du corps avec le passé et la clarté/et l’arrière avec le futur et l’obscurité – et une opposition haut/bas, la tête correspondant au monde supérieur, celui du corps idéal représenté par les corps célestes. Enfin, plusieurs principes spirituels entourent et animent le corps humain. L’un des plus importants est l’animu, terme emprunté à l’espagnol anima, « âme », qui est une « force animique », spirituelle et pas seulement humaine ».

L’animu est réparti dans tout le corps mais il peut être concentré dans certaines zones et substances corporelles : essentiellement la tête, le sang, le cœur. L’animu est une force vitale qui anime toute chose, que ce soient les êtres humains, les plantes, les animaux, les éléments du paysage. L’animu naît au niveau du plexus solaire, circule dans tout le corps et sort par la tête à la mort. Bien serrer la tête de l’enfant à naissance devient par conséquent une démarche impérieuse et vitale car l’âme est encore peu fixée au corps du nouveau-né ce qui peut provoquer cette perte de l’animu. En effet, la fontanelle n’est pas bien refermée chez le nourrisson.

Afin de fixer l’âme au corps, la mise en œuvre de moyens techniques, comme les déformations crâniennes, s’avère indispensable et impérieuse. Déformer la tête c’est durcir et fermer le corps, solidifier, remettre en ordre au moins une de ses ouvertures.

Dessins des différentes techniques employées pour déformer le crâne dans le Pérou et le Chili précolombien. J.T, Author provided

Aujourd’hui disparues, même si elles étaient encore pratiquées dans les Andes par les Chama, communauté établie au nord-est du Pérou, au milieu du XXe siècle, les déformations crâniennes témoignent d’une pratique universelle repérable dans tous les espaces sociaux.

Si dans nos sociétés contemporaines, les pratiques de modifications du corps sont perçues comme des marqueurs de la construction identitaire et l’affirmation d’un « moi souverain », il ne faut pas utiliser cette grille d’interprétation pour les civilisations plus anciennes et celles des Andes en particulier. Il manquerait un élément primordial pour les appréhender : leur dimension cosmologique et religieuse. Symboliquement, dans ces sociétés, la manipulation de l’occiput comme toute forme de parure corporelle tient un rôle primordial puisqu’elle distingue, orne et protège. Elle prémunit contre les mauvaises influences étrangères et défend des sortilèges le corps et ses parties les plus vulnérables. Manipuler la tête, partie la plus visible et la plus exposée du corps, est un signal fort. C’est un langage symbolique extrêmement important et les populations péruviennes n’y firent pas exception.

http://theconversation.com/

Découverte d’un nouveau géoglyphe dans le désert de Nazca


On trouve encore des géoglyphes à notre époque, et pourtant ces dessins sont immenses. Il est vrai qu’ils ne sont pas tous aussi visibles que certains, mais faut dire que deux millénaires, c’est long pour un dessin
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Découverte d’un nouveau géoglyphe dans le désert de Nazca

 

Le géoglyphe du colibri, à Nazca, au Pérou.... (PHOTO BjarteSorensen via WIKIPEDIA)

Le géoglyphe du colibri, à Nazca, au Pérou. Le motif qu’on vient de découvrir représenterait pour sa part un animal « avec une longue langue ».

PHOTO BJARTESORENSEN VIA WIKIPEDIA

Agence France-Presse
LIMA

Un nouveau géoglyphe, ces mystérieux dessins géants tracés sur le sol qui fait la gloire de la civilisation nazca, a été découvert dans le sud du Pérou, a indiqué jeudi le ministère de la Culture.

L’équipe d’archéologues japonais et péruviens à l’origine de la découverte dans le désert de Nazca estime que le géoglyphe a été tracé il y a environ 2000 ans.

« Le motif figuratif a été découvert lors d’une mission menée par le chercheur Mazato Sakai, près du ravin Majuelos, à environ 12 kilomètres de l’endroit où se trouvent les lignes ou géoglyphes de Nazca », a indiqué l’archéologue Johny Isla, responsable du patrimoine de cette civilisation au sein du ministère de la Culture.

« Ils ont identifié un motif figuratif qui n’est pas très visible. On ne sait pas si ce sont des figures zoomorphes ou anthropomorphes, car elles sont relativement érodées », a indiqué à l’AFP M. Isla, précisant que la découverte remontait à fin 2015.

La découverte a été mentionnée sur le site internet en espagnol de la revue National Geographic, dans le cadre des recherches effectuées depuis 7 ans par M. Sakai avec une équipe de l’université japonaise de Yamagata.

Selon le site, le dessin, qui s’étire sur environ 30 mètres, représenterait un animal imaginaire « avec une longue langue », selon Masato Sakai, qui estime son ancienneté « entre 2000 et 2500 ans ».

En juillet 2015, la même équipe japonaise avait découvert 24 géoglyphes, a rappelé M. Isla.

Les célèbres lignes et géoglyphes de Nazca, des motifs géométriques ou animaliers vieux de plus ou moins deux millénaires et situés dans la plaine côtière aride du Pérou, peuvent se voir uniquement du ciel. Ils ont été inscrits en 1994 au patrimoine mondial de l’UNESCO.

http://www.lapresse.ca/

De nouveaux géoglyphes découverts à Nazca, au Pérou


Avec la technologie d’aujourd’hui, il est plus facile de trouver des géoglyphes, et cette année a été très productive sur ces découvertes. On comprend de mieux en mieux ces formes et de la façon dont ils ont été créés .. et non, ce peuple était assez créatif pour le faire sans l’aide des extraterrestres
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De nouveaux géoglyphes découverts à Nazca, au Pérou

 

L'un des célèbres géoglyphes de Nazca. © Superstock/ Superstock/ sipa

L’un des célèbres géoglyphes de Nazca. © Superstock/ Superstock/ sipa

Par Bernadette Arnaud

Cette année, ce ne sont pas moins de 24 de ces mystérieux dessins géants tracés sur le sol que l’archéologue japonais Masato Sakai a annoncé avoir trouvé.

Et 24 de plus ! Depuis dix ans, l’archéologue japonais Masato Sakai ne cesse de découvrir de nouvelles figures préhistoriques, appelées géoglyphes, sur le célèbre site de Nazca, dans le sud du Pérou. Cette année, ce ne sont pas moins de 24 de ces mystérieux dessins géants tracés sur le sol, à 1,5 kilomètre au nord de la ville de Nazca, que l’anthropologue de l’université de Yamagata (Japon) a annoncé avoir trouvé. Longs de 5 à 20 mètres, il s’agirait de représentations de lamas réalisées entre 400 et 200 avant notre ère. Peu visibles à l’œil nu en raison de leur gigantisme, et surtout de l’érosion qui les efface en partie, ces motifs géants ont été relevés à l’aide d’un laser scanner 3D. Ils sont l’œuvre de la civilisation Nazca qui a fleuri au pied de la cordillère des Andes entre le IVe siècle avant J.-C. et le IVe siècle après J.-C. Leur originalité est surtout d’avoir gravé sur le sol aride du désert, ces assemblages étranges qui ne cessent d’enflammer l’esprit des hommes depuis qu’un chroniqueur espagnol, Pedro Cieza de Leon, en a révélé l’existence en 1551.

Dessinés en négatif sur le sol gris

Dessinant sur un terrain caillouteux que l’oxyde de fer a coloré en gris, les Nazcas, en grattant ces dépôts superficiels, ont fait ressortir comme en négatif le sol de gypse plus clair situé au-dessous. Pour quelle raison ? Comment s’y sont-ils pris ? Au cours des fouilles menées ces dernières années, le mystère s’est éclairci peu à peu. Habiles tisserands, habitués à manier de longs fils, les Nazcas s’aidaient de cordages, manipulés à partir de points fixes, pour tracer leurs figures. Ils s’inspiraient des mêmes motifs que ceux qui ornaient leurs poteries ou les précieux textiles qui firent leur notoriété. Une réalité très éloignée des hypothèses fantaisistes qui ont été émises au milieu du XXe siècle pour expliquer ces dessins géants, certains n’hésitant pas à évoquer des pistes d’atterrissage pour extraterrestres…

Les géoglyphes seraient liés au calendrier agricole, à un système d’irrigation complexe, et à des lieux de cultes rituels dédiés aux différentes divinités du panthéon nazca. Ils sont désormais classés sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994, mais demeurent très fragiles et sont menacés par la proximité de zones urbaines. Rappelons que les lignes de Nazca ne sont pas uniques en Amérique, d’autres géoglyphes ont en effet été découverts dans le désert du nord Chili, à Cerro Unitas, à huit cents kilomètres de là. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Géoglyphes de Nazca : on en sait (un peu) plus sur leurs auteurs


Les géoglyphes sont mystérieuses par leurs formes, les lieux, leurs grandeurs. Les géoglyphes de Nazca ont peut-être donner des indices aux archéologues
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Géoglyphes de Nazca : on en sait (un peu) plus sur leurs auteurs

géoglyphe Nazca

Crédits : Markus Leupold-Löwenthal

Par Anna Biazzi

Une nouvelle étude révèle que les géoglyphes de Nazca auraient été réalisés par deux populations différentes, entre 200 av J.-C. et 600 apr. J.-C.

Des chercheurs pourraient avoir trouvé de nouveaux indices pour débrouiller l’énigme des géoglyphes de Nazca, au Pérou. Masato Sakai de l’Université de Yamagata (Japon) et ses collègues suggèrent en effet que ces géoglyphes mystérieux ont été réalisé par deux populations différentes.

Le site de Nazca, dans le désert du Pérou, compte plus de 1000 géoglyphes. Ils ont probablement été créés par des populations locales entre 200 av. J-C. et 600 apr. J-C. Les lignes décrites par ces géoglyphes ont été réalisées en enlevant les roches rouges de la surface du désert. Elles représentent des animaux, des formes géométriques, mais aussi des créatures étranges.

L’origine et le sens de ces géoglyphes ont longtemps posés des problèmes aux archéologues. Ces derniers ont avancé plusieurs hypothèses pour expliquer la nature de ces géoglyphes: certains soutiennent qu’ils représentent un labyrinthe, d’autres un parcours de pèlerinage.

Masato Sakai et ses collègues s’appuient sur cette dernière hypothèse : ils estiment que ces géoglyphes ont été créés pour tracer un parcours de pèlerinage menant au temple pré-Incas appelé Cahuachi. De nombreuses populations s’y seraient rendues pour offrir de dons aux divinités ou faire des rituels. Les tessons de céramiques retrouvés dériveraient des rituels religieux accomplis où les lignes des géoglyphes s’entrecroisent.

Selon ces nouveaux travaux, deux populations différentes seraient les auteurs de ces géoglyphes : celle vivant dans la vallée Ingenio et celle habitant la vallée Nazca.

Pour parvenir à ce résultat, les auteurs de cette nouvelle étude ont comparé une centaine des géoglyphes récemment mis au jour dans le sud du désert Nazca, et analysé les tessons de céramique côtoyant ces motifs. Dans le cadre de ce travail, Sakai et collègues ont notamment pris en considération des facteurs comme le style, la structure et le positionnement de ces géoglyphes.

Résultat : ces analyses leur ont permis d’identifier deux styles différents, retrouvés au sein de deux vallées (Ingenio et Nazca) peuplées par des populations différentes.

Quant à savoir qui étaient ces deux peuples, gageons que de nouveaux travaux permettront d’en savoir un peu plus sur cette question.

http://www.journaldelascience.fr/