Le Saviez-Vous ► Histoire de la route des Indes : une épopée maritime


Les explorateurs ont cherché des moyens pour se rendre peut-être plus rapidement vers la route des épices, de la soie et pierres précieuses. Ce qu’ils ont découvert, c’est de nouveaux territoires. On peut imaginer que les cartes géographiques on changer à chaque voyage.
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Histoire de la route des Indes : une épopée maritime

 

Planisphère portugais dit « de Cantino » daté de 1502 ; première visualisation des parties du monde connues par les Européens au début du XVIe siècle. Bibliothèque Estense de Modène (Italie) © Domaine public

Planisphère portugais dit « de Cantino » daté de 1502 ; première visualisation des parties du monde connues par les Européens au début du XVIe siècle. Bibliothèque Estense de Modène (Italie) © Domaine public

Dès le début du XVIe siècle, les géographes européens savent que les terres découvertes outre-Atlantique ne constituent pas une partie de l’Asie mais un nouveau continent qui barre la route occidentale vers les épices, les pierres précieuses et la soie.

Des navigateurs portugais tels Vasco de Gama ont ouvert la route orientale de l’Inde par le Cap de Bonne-Espérance, en créant des escales sur les côtes africaines. La Chine est atteinte dès 1516 et un comptoir de commerce portugais est créé à Macao. La route occidentale vers l’Inde pose problème aux explorateurs : ils vont tenter d’ouvrir une voie maritime autre que celle de Magellan, trop loin au sud et obligeant le passage vers le Pacifique par un détroit très dangereux. Les expéditions du malouin Jacques Cartier ou de l’explorateur anglais Henry Hudson, s’emploient à découvrir le passage navigable au nord de l’Amérique, entre Atlantique et Pacifique. L’obstacle terrestre que constitue la chaîne des Rocheuses barrant la route vers l’ouest, ne sera véritablement comprise qu’au XVIIIe siècle.

Le mythe d’une immense terre australe inconnue

On transpose dans le Nouveau Monde les mythes géographiques hérités du Moyen-Âge européen ; l’existence du passage maritime vers l’Orient par l’ouest en est directement issue. Les Espagnols qui sont établis dès les années 1530 en Californie, stimulés par l’existence éventuelle de métaux précieux et de royaumes légendaires, remontent ainsi jusqu’à l’Oregon. Une longue bande côtière nord-ouest va cependant demeurer inexplorée jusqu’à l’arrivée de James Cook dans les années 1770.

L’existence mythique d’une Terra Australia Incognita, gigantesque continent austral, est l’héritage de la géographie de Ptolémée, d’une interprétation erronée de Marco Polo et d’une conception médiévale qui voudrait équilibrer masses continentales de l’hémisphère Nord par leur équivalent dans l’hémisphère Sud. Sur le planisphère de Mercator de 1587, le continent austral mythique reçoit son extension maximale, il couvre trois océans et jusqu’au début du XVIIe siècle, on pense que l’Australie et le continent antarctique ne font qu’un seul bloc.

À savoir

Gerardus Mercator est un géographe originaire des Pays-Bas espagnols (Belgique actuelle), premier à réaliser en 1569 une projection terrestre cylindrique tangente à l’équateur sur une carte plane ; petit problème cependant : plus on va vers les pôles et plus la déformation des continents est importante.

https://www.futura-sciences.com/

L’arnaque qui bloque Google Chrome


Si votre Google Chrome se fige, mieux vaut faire « Ctrl-Alt-Suppr » que d’appeler le centre d’appel qui n’appartient pas à Windows, mais à un téléphone surtaxé
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L’arnaque qui bloque Google Chrome

 

heso59

Les utilisateurs de Chrome doivent se méfier de cette nouvelle arnaque qui plante leur navigateur.

(CCM) — Les experts de Malwarebytes alertent les utilisateurs de Google Chrome contre une nouvelle forme d’arnaque qui fleurit sur le web. Un Javascript lance des milliers de téléchargements, ce qui fige le navigateur, et l’Internaute est alors incité à appeler un numéro surtaxé.

Les « scarewares » sont décidément à la mode. Windows Defender annonçait récemment vouloir lutter contre ces logiciels malveillants qui misent sur la peur pour soutirer de l’argent aux Internautes. C’est sur ce principe que repose l’arnaque décrite sur le blog de Malwarebytes (lien en anglais). Une fois qu’un Internaute clique sur une pub infectée, un code Javascript déclenche plusieurs milliers de téléchargements simultanés. L’utilisateur se retrouve avec un navigateur planté et un message l’oblige à appeler un centre d’appel. Bien entendu, il ne s’agit pas de la « hotline de Windows », mais bien d’un numéro fortement surtaxé.

La version Windows de Google Chrome semble plus spécifiquement ciblée par cette nouvelle variante. Les pirates utilisent la fonction window.navigator msSaveOrOpenBlob, réussissent comme cela à saturer la mémoire de l’ordinateur et à planter le navigateur. Pour s’en sortir, le traditionnel « Ctrl-Alt-Suppr » suffit dans la plupart des cas. Le gestionnaire de tâches permet comme cela de fermer le navigateur Chrome qui vient de se figer.

 

http://www.commentcamarche.net/

Votre navigateur sait beaucoup de choses sur vous (et sur ce que vous faites)


Une petite expérience qui démontre que notre navigateur sait ce que nous faisons beaucoup plus que l’on pense et qu’importe le navigateur que l’on utilise
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Votre navigateur sait beaucoup de choses sur vous (et sur ce que vous faites)

 

google_chrome | jibunkaiwai via Flickr CC License by

google_chrome | jibunkaiwai via Flickr CC License by

Repéré par Grégor Brandy

Et une petite expérience permet de vous le montrer.

Votre navigateur internet en sait plus sur vous que vous ne le pensez.

En fait, explique The Next Web, «peu importe ce que vous faites en ce moment, votre navigateur le sait. Bien sûr, il sait quel site vous êtes en train de visiter, puisqu’il doit ingérer cette information pour afficher le contenu, mais il y a beaucoup plus de choses qui se déroulent à l’arrière-plan».

Pour mieux vous en rendre compte, on vous conseille d’aller visiter un site internet du nom de Clickclickclick.

Quand la page a fini de charger, le site vous affiche différentes informations sur votre activité (vous bougez la souris à droite, à gauche, vous quittez cet onglet), votre appareil (le navigateur utilisé, les spécificités de votre machine), votre localisation (si vous ne l’avez pas désactivé), voire essayer de déterminer votre sexe, et vous le fait savoir en écrivant du texte en temps réel, et en décrivant certains de ses résultats par la voix.

Après avoir été un peu effrayé, vous pourrez sans doute vous amuser à remplir les défis cachés dans la page.

«Cette expérience a été créée par VPRO Medialab en collaboration avec Studio Moniker, indique The Next Web. Leur but est d’aider les gens à réaliser jusqu’où le profiling des utilisateurs peut aller. En tout cas, elle réussit parfaitement à nous faire visualiser le nombre de données traquées à l’arrière-lan.»

http://www.slate.fr/

Internet : Une nouvelle méthode de suivi pratiquement impossible à bloquer


Qu’est-ce qui est pire, être surveillé par la NSA ou autre gouvernement, ou encore que les publicitaires vont à notre insu connaître nos habitudes de navigations pour mieux ciblés les publicités ? L’internaute n’est plus à même d’être protégé contre l’affut des publicités que ce soit dans la vie réelle ou virtuelle qu’il faut qu’on lui en impose encore plus
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Internet : Une nouvelle méthode de suivi pratiquement impossible à bloquer

 

Laurent LaSalle

Un nouvel outil extrêmement persistant, qui tire profit d’une méthode permettant de générer l’équivalent de l’empreinte digitale de votre navigateur, se retrouve sur des milliers de sites web.

Son but? Permettre de la publicité toujours plus ciblée. Lorsque la NSA ne vous surveille pas, les publicitaires prennent le relais. Joie.

La méthode, nommée canvas fingerprinting (littéralement, toile d’empreintes digitales), a été proposée pour la première fois par Keaton Mowery et Hovav Shacham en mai 2012.

En résumé, puisque les navigateurs sont aujourd’hui étroitement liés au système d’exploitation, ils ont plus facilement accès aux ressources du système informatique d’un internaute. En demandant au navigateur de reproduire une série d’éléments qui exploitent les subtilités de la configuration logicielle et matérielle par le biais de WebGL, il est possible de générer une image unique qui s’apparente à une empreinte digitale.

Celle-ci est ensuite relevée par la régie publicitaire, puis utilisée afin de monter un profil d’utilisateur. Avec le temps, le système connaît davantage votre séquence de navigation Internet, et peut ainsi prendre en considération vos habitudes dans le choix des publicités qu’il souhaite vous afficher.

Malheureusement, il est pratiquement impossible de se prémunir contre cette nouvelle méthode de suivi. En effet, comme le souligne ProPublica, les outils qui parviennent à générer un identifiant unique du genre sont particulièrement difficiles à bloquer : ils ne tiennent pas compte des paramètres de confidentialité de votre navigateur (notamment, le mode incognito) et les extensions comme AdBlock Plus sont inefficaces devant le stratagème employé.

Exploitée par certains des sites les plus populaires d’Internet

Une équipe de chercheurs de l’Université de Princeton et de l’Université catholique néerlandophone de Louvain a conclu que 5% des 100 000 sites les plus populaires du Web intègre un script exploitant le canvas fingerprinting. Pour la majorité de ces sites, le code en question provient du module de partage AddThis.

Pour les autres, notamment le site de rencontre Plenty of Fish, le code semble avoir été volontairement intégré par les développeurs.

Nous vous invitons à consulter la liste des sites qui exploitent la nouvelle méthode.

Comment faire pour se prémunir du canvas fingerprinting

Si vous souhaitez l’anonymat le plus complet sur Internet au détriment de votre expérience de navigation, Gizmodo propose des pistes de solutions afin de ne pas être victime de ce type de surveillance.

Vous avez le choix entre utiliser les navigateurs Tor ou Chameleon, installer l’extension NoScript sous Firefox, ou bloquer complètement le JavaScript.

http://branchez-vous.com/

Réparer la faille Heartbleed perturbera internet


Tranquillement, les navigateurs, les sites se remettent de l’intrusion du Heartbleed. Cependant, il se peut que certains sites soient perturbés en lenteur ou en accessibilité
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Réparer la faille Heartbleed perturbera internet

 

Réparer la faille Heartbleed perturbera internet

Photo Heartbleed

WASHINGTON – Réparer l’importante faille informatique Heartbleed, découverte la semaine dernière, pourrait selon des experts américains en sécurité informatique perturber et ralentir internet le temps que son antidote soit généralisé.

La bonne nouvelle est que la plupart des grands sites vulnérables ont mis à jour leurs systèmes. Mais la mauvaise nouvelle est que les navigateurs (Chrome, Firefox, Internet Explorer…) risquent d’être surchargés par le renouvellement nécessaire des certificats de sécurité, ce qui pourrait conduire à des messages d’erreur et ralentir l’accès à certains sites, explique Johannes Ullrich, du SANS Internet Storm Center.

Heartbleed («coeur qui saigne» en français) touche les versions postérieures à mars 2012 d’une portion de programme baptisée OpenSSL, intégrée à de très nombreux sites internet pour sécuriser des communications ou des transactions.

Le correctif passe par l’obtention par les sites de nouveaux certificats de sécurité pour qu’ils soient reconnus comme fiables par les navigateurs. Mais, les navigateurs doivent mettre à jour leur liste de certificats ou «clés» non fiables ou frauduleux, qui déclenchent une alerte quand un internaute tente d’y accéder.

Les navigateurs peuvent habituellement mettre à jour quelques dizaines de clés par jour, mais à cause d’Heartbleed, la liste pourrait se monter à plusieurs dizaines de milliers. Et si la vérification dure trop longtemps, les navigateurs pourraient simplement déclarer le site invalide ou retourner un message d’erreur.

«Les gens vont voir des erreurs», prévient Johannes Ullrich. Le danger, selon lui, est que les utilisateurs ignorent ces avertissements.

Alors que des milliers de sites requièrent de nouveaux certificats de sécurité, «certaines autorités de certificats et administrateurs de sites ont fait des erreurs flagrantes», a souligné la société de sécurité informatique Netcraft.

Google a appelé lundi les développeurs d’applications pour téléphones Android à créer de nouvelles clés de sécurité pour empêcher d’éventuelles failles.

Veo Zhang, spécialiste de sécurité informatique chez Trend Micro, explique que les smartphones sont potentiellement vulnérables, à la fois parce qu’ils se connectent à des serveurs affectés par Heartbleed, et parce que certaines applications mobiles sont vulnérables.

«Nous en avons trouvé 273 (applications) dans Google Play», c’est-à-dire dans l’univers des applications pour Android, a-t-il écrit sur son blogue.

http://fr.canoe.ca/

Le papillon monarque fascine toujours les scientifiques


C’est fascinant que de petites créatures intriguent tellement les êtres humains qu’a bout d’expériences et de recherches, quand on croit avoir trouver une piste … On s’aperçoit que peut-être les chercheurs n’ont pas pris en considération des facteurs importants … Alors comment les papillons monarques se migrent du Canada vers le Mexique ??? On ne peut que supposer
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Le papillon monarque fascine toujours les scientifiques

 

Un papillon monarque... (Photo: archives Reuters)

Un papillon monarque

PHOTO: ARCHIVES REUTERS

CHARLES CÔTÉ
La Presse

La migration des papillons monarques fascine les scientifiques depuis des générations. Chaque année, à l’automne, ils volent sur 4000 km et plus, jusqu’à leur lieu d’hibernation au Mexique.

Une nouvelle recherche semble démontrer qu’ils font ce voyage à l’aide d’une boussole, mais sans carte. Ils ne seraient donc pas de « vrais navigateurs «, contrairement à plusieurs espèces d’oiseaux.

À la fin de septembre 2011, au moment du début de la migration, les chercheurs ont capturé 76 monarques dans le sud de l’Ontario. Pour déterminer dans quelle direction ils orientaient leur vol, ils les ont attachés à une tige et les ont enfermés dans un « simulateur de vol « qui les exposait au soleil, mais leur cachait le paysage.

Et les monarques s’orientaient vers le sud-ouest, c’est-à-dire le Mexique.

Ils ont ensuite transporté les papillons jusqu’en Alberta, 2500 km à l’ouest, et réalisé le même test. Résultat : les monarques ont continué de se diriger vers le sud-ouest, alors que leur destination se trouvait maintenant franc sud, voire sud-est.

Malgré sa simplicité, c’était la première fois qu’une telle expérience était tentée. Les résultats ont été publiés dans la revue Proceedings de l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Les chercheurs ont aussi étudié des données accumulées depuis 50 ans sur des monarques marqués, puis capturés. Une méthode d’analyse statistique éprouvée sur les oiseaux migrateurs tend à démontrer que les monarques s’éparpillent le long de leur route, comme s’ils n’avaient pas de carte.

La recherche note toutefois que la migration des monarques ne pourrait pas se faire sans une forme de repérage géographique. Les chercheurs croient qu’ils suivent les chaînes de montagnes et les côtes, ce qui les guide naturellement vers le Mexique.

Quelques doutes

Selon Maxime Larrivée, chef de la recherche et des collections à l’Insectarium de Montréal, la recherche est originale, mais ne permet pas de tirer de conclusions définitives.

« L’idée de base de les déplacer est élégante, mais il faut prendre le résultat avec un grain de sel «, dit-il. Il reconnaît toutefois que si, a contrario, les monarques « déménagés « en Alberta avaient aussitôt redirigé leur vol, « le résultat aurait été impressionnant «.

Il croit qu’on n’a peut-être pas laissé le temps aux monarques de s’habituer à leur nouvelle géographie.

« La boussole du monarque est basée sur l’angle du soleil et le champ magnétique, dit-il. À 2500 km plus à l’ouest, l’angle du soleil n’est plus le même. Et ils ont aussi subi un décalage horaire. «

http://www.lapresse.ca