La Sécurité intérieure des États-Unis reconnaît (enfin) le nationalisme blanc comme une menace terroriste majeure


Il était plus que temps que les États-Unis voient autre chose que des étrangers venu d’ailleurs pour terroriser le peuple américain. Qu’il y a des terroristes tout aussi dangereux dans leur rang, avec les tueries de masses qui ont tués trop d’innocent
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La Sécurité intérieure des États-Unis reconnaît (enfin) le nationalisme blanc comme une menace terroriste majeure

Des membres du NSM, une organisation néonazie, avec d'autres nationalistes blancs, lors d'un rassemblement à Newnan, dans l'état de Georgie, le 21 avril 2018. 

Des membres du NSM, une organisation néonazie, avec d’autres nationalistes blancs, lors d’un rassemblement à Newnan, dans l’état de Georgie, le 21 avril 2018.

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Repéré sur Vice News

Le département avait été créé après les attentats du 11 septembre et s’était axé sur les menaces étrangères

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Alors que les États-Unis ont été frappés en août dernier par un attentat à El Paso qui a fait vingt-deux morts – quatorze Américains et huit Mexicains – le secrétaire par intérim du département de la Sécurité intérieure (DHS) a dévoilé vendredi la nouvelle stratégie du DHS envers la lutte contre le terrorisme. Et il place une attention majeure sur la lutte contre la menace du nationalisme blanc à l’intérieur des frontières des USA, explique Vice News. Une première alors que les USA ont connu quatre attaques terroristes d’extrême-droite depuis un an (à El Paso, Gilroy, Poway et Pittsburgh).

Depuis sa création en 2002, à la suite des attentats du 11 septembre, le DHS a largement axée sa stratégie sur les menaces posées par les groupes étrangers comme l’organisation État Islamique ou Al-Qaïda. Cette nouvelle annonce marque donc un tournant majeur pour la Sécurité intérieure.

Kevin McAleenan, le secrétaire par interim, a expliqué que c’est après l’attaque dans la synagogue à Poway, en Californie, qu’il a organisé un sous-comité chargé d’éviter les attaques similaires. À partir de là, le DHS a commencé à élaborer «un cadre stratégique qui s’appuierait sur notre succès face aux organisations étrangères et incorporerait les enseignements tirés», a indiqué McAleenan..

«Les États-Unis sont confrontés à un environnement de menace en constante évolution, à une menace terroriste et à une violence ciblée à l’intérieur de nos frontières, qui est plus diversifiée que jamais depuis les attaques du 11 septembre, a-t-il renchérit. Nous sommes parfaitement conscients de la menace croissante de nos ennemis, aussi bien étrangers que nationaux, qui cherchent à inciter à la violence chez les jeunes de notre pays».

La nouvelle va être «un soulagement» pour les experts en sécurité nationale et en extrémisme, selon Vice.

Depuis des années, ils alertent sur la menace des attaques terroristes des nationalistes et suprémacistes blancs. L’administration Trump avait supprimé et démantelé des programmes de la Sécurité intérieure conçus pour lutter contre «l’extrémisme violent», y compris celui d’extrême-droite. Lors d’une audition devant un comité de la Chambre des représentants, des experts avaient souligné que les USA étaient «terriblement mal équipés pour faire face à la menace».

http://www.slate.fr/

Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries


C’est toujours la faute des autres. Malgré que les dernières fusillades ont été faites par des Américains blancs, il met encore la cause sur les immigrés. Étrange non ? Pour le contrôle des armes à feu, Donald Trump va t’il vraiment renforcer l’encadrement des armes feu ? Bien qu’il ne faut pas être bien dans sa tête, le plus souvent, c’est des personnes avec des idéologies violentes et haineuses ce n’est donc pas des maladies mentales proprement dit qui tire sur les gens. J’espère que les Américains ne sont pas si dupes que cela pour ne pas réélire ce président
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Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries

Le président Donald Trump

« Nous ne pouvons pas laisser ceux qui ont été tués à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l’Ohio, mourir en vain », affirme le président Donald Trump.

PHOTO : REUTERS / LEAH MILLIS

Après les deux tueries de la fin de semaine qui ont fait 29 morts, Donald Trump laisse entrevoir un renforcement de l’encadrement des armes à feu. Il en profite toutefois pour réitérer sa demande aux démocrates de soutenir son projet de réforme de l’immigration.

Républicains et démocrates doivent s’unir et obtenir des vérifications d’antécédents plus contraignantes, et peut-être marier cette future loi avec cette réforme du système d’immigration dont nous avons désespérément besoin. Quelque chose de bien, sinon de grand, doit résulter de ces tragédies, a tweeté ce matin le président Trump, qui s’adressera aux Américains à 10 h.

Les victimes d’El Paso au Texas et de Dayton en Ohio ne doivent pas être mortes en vain. Nous ne les oublierons jamais. Donald Trump, sur Twitter

La réforme migratoire de Trump, présentée en mai et rejetée par l’opposition démocrate, vise à accroître de façon significative les exigences en matière d’éducation et de qualifications au détriment des regroupements familiaux.

Dans différents tweets publiés depuis les événements, le président a rendu hommage aux familles endeuillées. Il en a aussi profité pour dénoncer des gestes lâches commis par des personnes très sérieusement atteintes mentalement.

Plusieurs ténors démocrates ont cependant déploré que les tweets présidentiels ne fassent aucunement mention du manifeste aux relents anti-immigration publié par le tueur d’El Paso.

Nous ne pouvons pas régler un problème si nous refusons de le nommer : le nationalisme blanc. Une idéologie enhardie par un président qui attise les flammes de la haine et porte des messages de soutien à la suprématie blanche. Nous devons faire ce que Trump ne fera pas : condamner ce mal et l’éradiquer de notre société, a réagi le candidat démocrate Joe Biden, lui aussi sur Twitter.

Selon le président américain, les fausses nouvelles ont grandement contribué à la colère et à la rage accumulées au fil des ans. La couverture des nouvelles doit commencer à être juste, équilibrée et impartiale, sinon ces terribles problèmes ne feront que s’aggraver! a-t-il gazouillé lundi.

De son côté, le candidat à la primaire démocrate Beto O’Rourke, originaire d’El Paso, a notamment reproché au président d’attiser le racisme dans ce paysavec ses discours incendiaires anti-immigrés.

Selon l’ONG Gun Violence Archives, avec les drames de la fin de semaine dernière, il y a eu 251 fusillades depuis le début de l’année qui ont fait au moins quatre victimes, blessées ou tuées.

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