Votre mobile peut vous rendre malade


L’addiction au Smartphone ou iPhone est un gros problème chez plusieurs personnes. Les réseaux sociaux peuvent entrainer de la frustration, de narcissisme et autres problèmes de comportement allant jusqu’à une dépression sévère
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Votre mobile peut vous rendre malade

 

Ecran de l'iPhone 8. JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Ecran de l’iPhone 8. JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Marie-Pierre Fourquet-Courbet et Didier Courbet

Peur, culpabilité et hallucinations, vous ne regarderez plus votre smartphone comme avant.

Si le smartphone fait partie de notre quotidien et rend de nombreux services, de récentes recherches montrent qu’il présente des risques dont ses utilisateurs doivent se méfier. Les personnes qui l’utilisent très fréquemment, adolescents comme adultes, seraient davantage anxieuses et déprimées. Il peut également rendre «addict».

Le smartphone est aujourd’hui omniprésent dans nos vies: 58% des Français déclarent avoir leur mobile 24h sur 24h avec eux; 41% le consultent même au milieu de la nuit et 7% vont jusqu’à répondre à leurs messages dans leur lit.

Dans une récente synthèse des recherches menées sur les grands usagers des smartphones et des réseaux sociaux, les chercheurs ont mis en évidence une plus grande probabilité de souffrir de certains problèmes psychologiques: anxiété, dépression et addiction.

Les réseaux sociaux sont l’objet d’un étonnant paradoxe. Ils sont censés apporter divertissements et satisfaction. Les consulter est le premier geste du matin pour 48% des 18-34 ans. Pourtant, plus les gens sont actifs sur Facebook ou Instagram, et plus leur humeur est négative après y être allés.

Plus grave, un lien a été mis en évidence entre ces usages et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles. En particulier, chez les adolescents qui perçoivent leur réseau amical dans la vie réelle comme étant de faible qualité, les longues durées passées sur Facebook sont associées à davantage de troubles dépressifs et d’anxiété sociale.

La peur de louper quelque chose

Qu’est-ce qui contribue à ces troubles? Premièrement, comme les réseaux sociaux sont devenus de véritables espaces de comparaison sociale, notamment par les photos postées, on est souvent enclin à penser que les autres sont plus heureux et ont une vie bien plus agréable que la nôtre. Regarder la vie «heureuse» des autres sur les réseaux sociaux fait penser que sa propre existence est moins plaisante.

Boite à anxiété et rectangle à anxiété, mes deux meilleurs amis. Topher McCulloch/Flickr, CC BY

Deuxièmement, il y a souvent la crainte, lorsqu’on n’est pas sur les réseaux sociaux, de «louper quelque chose». Ce phénomène est appelé en anglais: FOMO (fear of missing out). Par exemple, on craint que les autres aient des expériences enrichissantes sans nous. Cette peur conduit l’internaute à vouloir prendre connaissance au plus tôt des nouvelles informations qui y circulent. Quand elle est élevée, la FOMO est souvent associée à une humeur très fréquemment négative, une faible satisfaction de sa vie en général et à plus de symptômes dépressifs.

Ces deux problèmes psychologiques sont souvent ressentis par des personnes qui utilisent Internet pour satisfaire un fort besoin de popularité et de reconnaissance sociale qu’elles n’arrivent souvent pas à réaliser dans leur vie «réelle».

Ainsi, les likes, tweets, partages et autres messages sont, pour elles, autant de signes de reconnaissance sociale et deviennent une véritable monnaie d’échange affectif.

Coupable de perdre son temps

Les effets négatifs ne se font pas ressentir uniquement chez les «gros» utilisateurs. En effet beaucoup de personnes ont parfois l’impression de ne rien faire de significatif et de perdre du temps inutilement sur les réseaux sociaux.. Si les individus les trouvent divertissants à court terme, ils sont susceptibles d’éprouver, au final, de la culpabilité liée, soit au fait qu’ils ont négligé d’autres tâches plus importantes à effectuer, soit à des sentiments négatifs proches de ceux ressentis lors de comportements de procrastination.

Si certains internautes continuent à fréquenter activement les réseaux sociaux, c’est d’ailleurs parce qu’ils ont tendance à faire une «erreur de prévision affective»: ils espèrent toujours se sentir mieux après y être allés alors que, c’est souvent l’inverse qui se produit.

Hallucinations sonores

Plus de la moitié des personnes déclarent éprouver de l’anxiété en cas de perte de leur smartphone, quand elles sont contraintes de l’éteindre ou si elles ne peuvent pas l’utiliser, soit à cause d’une mauvaise couverture réseau ou d’une batterie faible, soit parce que le mobile n’est pas à portée de main. Par ailleurs, 42% des adolescents déclarent qu’ils seraient «dévastés» s’ils devaient quitter leur foyer plusieurs jours sans leur téléphone. Cette anxiété est à l’origine de l’apparition d’un nouveau trouble, spécifique aux smartphones: la nomophobie. Née de la contraction anglaise de «no-mobile phobia», la nomophobie est, en simplifiant, une crainte obsédante et continuelle, de ne pas avoir son smartphone en état de marche avec soi.

En outre, une utilisation excessive du smartphone est souvent associée à des «hallucinations» sonores et à des perceptions de «signaux fantômes» en provenance du téléphone. Les individus pensent avoir perçu un signal indiquant un appel entrant, un message ou une notification, alors qu’en fait, rien n’a été émis. Ce phénomène, source de stress, est répandu puisque la moitié des personnes étudiées perçoivent des signaux fantômes au moins une fois par semaine. Il est particulièrement observé chez les personnes ayant un besoin de popularité développé, qui considèrent dès lors le moindre signal du smartphone comme un possible indicateur de leur degré de popularité.

Réguler nos conduites

L’apparition de ces problématiques est trop récente pour qu’elles soient explicitement répertoriées parmi les troubles psychiatriques. On manque de recul et d’études sur l’ampleur et la «gravité» des phénomènes. Cependant, pour ne pas tomber dans le piège de l’«addiction» et des anxiétés générées par le smartphone et les réseaux sociaux, il s’agit d’abord d’en prendre conscience pour réguler ses propres conduites et celles des adolescents. Ces pratiques de bon sens ne nous épargneront pas une analyse plus approfondie des raisons pour lesquelles les usagers sont si fortement attachés à Internet, aux réseaux sociaux et au smartphone et pourquoi ils ont une telle crainte de ne plus pouvoir les utiliser.

Jeune cycliste sur son téléphone au guidon. Lauren De Clerck/Flickr, CC BY

La communication numérique offre la possibilité de combler de nombreux besoins existentiels, narcissiques et sociaux, difficiles à satisfaire dans la «vie réelle». Ces derniers sont souvent générés ou amplifiés par une société toujours plus individualiste et ambivalente. D’un côté, elle génère de nouveaux besoins alimentant toujours plus le narcissisme, auxquels adolescents et jeunes adultes sont si sensibles (comme le besoin de popularité) et, de l’autre côté, elle provoque nombre de frustrations.

Comme l’enfant séparé de sa mère trouve dans son «doudou» un moyen de se rassurer, le smartphone, objet transitionnel, ne permettrait-il pas de lutter contre les frustrations et affects négatifs provoqués par le monde social ? En étant connecté en permanence à ses amis et en pouvant «se raccrocher» à des environnements en ligne familiers, comme sa page Facebook, son compte Twitter ou sa story Snapchat, la personne, éloignée de son environnement familier, ne se sentirait-elle pas alors davantage en sécurité affective, comme dans son foyer où elle a ses repères et habitudes rassurants? La connexion permanente, notamment aux réseaux sociaux la rassurerait quant à son insertion et lui donnerait alors l’impression qu’elle est un acteur socialement central et important.

La communication numérique permettrait également d’acquérir instantanément, par les likes, retweets et autres notifications, des signes de reconnaissance d’autrui contribuant à satisfaire des besoins personnels et sociaux liés à la construction d’une image de soi valorisante. Chez les gros utilisateurs, cette communication comblerait un «vide existentiel» et contrecarrerait une vie sociale «réelle» insatisfaisante. Par exemple, une connexion permanente offre aux personnes s’ennuyant dans la vie, stimulations et divertissements, mais uniquement à très court terme.

Autrement dit, avoir une «vraie» vie sociale satisfaisante conduirait à passer moins de temps sur les réseaux sociaux. Et moins de temps passé sur les réseaux, c’est bien sûr plus de temps pour développer une « meilleure » vie sociale dans la réalité.

http://www.slate.fr/

Donald Trump : pétition de 60 000 signatures de « professionnels de la santé » le considérant inapte


Donner un diagnostique psychiatrique à Donald Trump sans avoir été évalué personnellement par les signataires est peut-être interdit, sauf que même en temps profane en psychiatrie, il semble car, que ce président à un sérieux problème de santé mentale
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Donald Trump : pétition de 60 000 signatures de « professionnels de la santé » le considérant inapte

 

Un groupe fondé par John Gartner, professeur de psychiatrie à l’Université Johns Hopkins, appelé « Duty to Warn » Devoir d’avertir »), a recueilli plus de 60 000 signatures dans une pétition sur Change.orgdemandant que le président américain Donald Trump soit démis de sa fonction en raison de « maladie mentale grave » le rendant psychologiquement inapte.

Selon Gartner, rapporte The Washington Diplomat, Trump souffrirait de narcissisme qui, selon sa définition, serait caractérisé par le trouble de personnalité narcissique, la paranoïa, le trouble de personnalité antisociale et le sadisme.

En février 2017, dans une lettre au New York Times, le psychiatre Allen Frances, qui a dirigé la 4e édition du DSM, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association (APA), expliquait que la plupart des « diagnosticiens amateurs » identifient à tort un trouble de la personnalité narcissique chez le président. Le narcissisme, dont il « ne manque pas de faire preuve », est à distinguer du trouble de la personnalité narcissique.

En août 2016, en réponse, à la prolifération d’avis diagnostiques circulant dans les médias, la présidente de l’APA, Maria A. Oquendo, a rappelé à ses membres la « règle Goldwater » qui leur interdit d’émettre des opinions diagnostiques sur des personnalités publiques qu’ils n’ont pas évaluées personnellement.

http://www.psychomedia.qc.ca

Donald Trump sera destitué, mais quand?


Donald Trump veut changer la politique selon sa vision des choses sans pour autant consulté consultations essentiels avant de faire ses décrets, changer la couverture de santé et autres décisions irresponsables. Même son parti républicain  se détache peu à peu de lui. Beaucoup croient qu’il ne fera pas son mandat, mais en attendant, il peut faire bien des dégâts
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Donald Trump sera destitué, mais quand?

 

Robert Kuttner

Écrivain et économiste, fondateur du magazine The American Prospect

Donald Trump tente de gouverner de manière impulsive, sur des coups de tête, par animosité personnelle, dans son propre intérêt et par décret… comme s’il était dictateur. Mais ça ne fonctionne pas, et il va déjà droit dans le mur au bout d’une semaine !

Les appels à sa destitution se multiplient parce que c’est le seul moyen de se débarrasser de lui, parce que beaucoup de républicains sont en train de l’abandonner, parce que cet homme est psychologiquement incapable de s’assurer de la légalité des choses avant de les faire, et parce qu’il est de plus en plus évident qu’il n’est absolument pas qualifié pour diriger le pays.

Les adultes qui l’entourent, même les plus serviles, passent le plus clair de leur temps à tenter de réfréner ses ardeurs, mais c’est tout simplement impossible. Le reste du temps, ils répondent aux coups de fil frénétiques des dirigeants républicains, du monde des affaires et des chefs d’Etat étrangers. Il a fait quoi ??? Le pauvre Reince Priebus, chef de cabinet du président, évolue enfin dans les hautes sphères, mais il ne doit pas vraiment s’amuser.

C’est une chose de vivre dans son monde quand on est candidat, et qu’on peut dire à peu près tout ce qui nous passe par la tête. En trompant suffisamment de personnes suffisamment de fois, on peut même parvenir à se faire élire. Mais quand on tente de gouverner ainsi, la réalité vous rappelle à l’ordre.

Donald Trump a édicté des décrets impulsifs, qui n’ont pas été évalués par des juristes, des experts gouvernementaux, ni des responsables politiques, et n’ont fait l’objet d’aucune réflexion stratégique sérieuse. Le voilà presque aussitôt contraint de faire marche arrière en raison des pressions politiques et juridiques… et à cause du monde réel.

Contrairement à ce qui se passe dans les différentes dictatures qu’affectionne le président, l’écheveau de mesures de contrôles politiques et juridiques mis en place pour défendre la constitution et empêcher l’avènement d’un régime tyrannique aux États-Unis tient bon, dans l’ensemble. Plus il est irresponsable, plus ces mesures se renforcent.

C’est seulement parce qu’il a bêtement tenté de refouler certaines catégories de réfugiés (mais en laissant entrer ceux qui viennent de pays qui soutiennent le terrorisme, comme l’Arabie saoudite et l’Égypte, où il a investi à titre personnel) qu’il s’aperçoit aujourd’hui que les États-Unis ont des tribunaux. Des tribunaux, vous dis-je ! Incroyable.

Plus il se montrera imprévisible, moins les juges conservateurs accepteront de servir la soupe aux républicains, comme ils l’ont fait si souvent par le passé. De la même manière, il serait imprudent de penser que la Cour suprême validera sans sourciller ses décisions les plus controversées.

Depuis une semaine, les républicains, connus et moins connus, s’empressent de se distancer des propos qu’il tient sur Vladimir Poutine, et tournent en ridicule ses soupçons infondés de fraude électorale massive.

Même le cabinet de Donald Trump a dû l’empêcher de poursuivre sa croisade insensée contre les Mexicains.

Ils ne savent plus où se mettre quand il s’agit de liquider le programme de couverture sociale universelle, l’Obamacare, sans nuire aux patients ni à leurs propres espoirs de réélection. C’est une mesure complexe, et Donald Trump ne fait pas vraiment dans la nuance. Tom McClintock, représentant de la Californie, a résumé les inquiétudes de nombre de ses confrères :

« Il va falloir assumer les mesures que nous allons mettre en place » suite à l’abrogation de la loi. « Nos adversaires appelleront ça le Trumpcare, et les républicains seront jugés sur pièce lors des prochaines élections, qui auront lieu dans moins de deux ans. »

Le sénateur Lindsey Graham n’a, quant à lui, pas hésité à se moquer des habitudes du président sur les réseaux sociaux, en qualifiant dans un tweet la guerre commerciale avec le Mexique de « mucho sad ».

Même le cabinet de Donald Trump a dû l’empêcher de poursuivre sa croisade insensée contre les Mexicains, notamment lorsqu’il oblige le président du Mexique à annuler sa visite officielle, avant de le rappeler 24 heures plus tard pour se rabibocher.

Le président américain a aussi proposé de légaliser à nouveau la torture, mais les leaders républicains s’y sont opposés. John Thune, le sénateur républicain du Dakota du Sud a ainsi déclaré mercredi 25 janvier que l’interdiction de recourir à la torture faisait jurisprudence, et que les républicains au congrès s’opposeraient à tout retour en arrière. Un point de vue que partage le ministre de la Défense, pourtant nommé par Donald Trump. Après avoir claironné à qui voulait l’entendre que sa décision était prise, le président a docilement accepté de s’en remettre à ses conseillers militaires.

Tout cela en une semaine seulement ! Et, aujourd’hui, des tribunaux fédéraux commencent à restreindre ses prérogatives.

Il y a deux semaines, au vu de ce que nous avions constaté pendant la période de transition, j’ai écrit un article proposant la constitution d’une commission et d’une campagne citoyennes de destitution du président.

Depuis, l’association apolitique Free Speech for People a lancé une campagne similaire. Elle a déjà recueilli quelque 400 000 signatures. L’organisation bipartisane Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW) constitue de son côté un dossier, car ses juristes ont introduit une action en justice suite aux multiples violations de la clause d’inéligibilité, dont le but est d’empêcher le président de tirer profit des actions d’un gouvernement étranger.

Il existe déjà bien d’autres motifs de destitution, notamment liés au fait que Donald Trump place ses propres intérêts financiers devant ceux du pays, et son étrange alliance avec Vladimir Poutine, qui relève presque de la haute trahison. Moins connu que la clause d’inéligibilité, le Stop Trading ou Congressional Knowledge (STOCK) Act de 2012, est l’équivalent du délit d’initié français. Il s’applique au président, comme à n’importe quel autre fonctionnaire.

Bien entendu, la procédure de destitution est une mesure aussi politique que juridique, comme le souhaitaient les pères fondateurs des États-Unis. Or, une semaine après son investiture, ce n’est pas seulement Trump qui abandonne la constitution, mais ses alliés qui l’abandonnent, lui.

En dépit de son comportement alarmant, les républicains ont cru qu’ils pourraient se servir de lui pour parvenir à leurs fins. Mais entre sa déclaration d’amour à Poutine et son désir d’initier une guerre commerciale mondiale, Donald Trump n’a rien d’un républicain. On ose à peine imaginer l’inquiétude et l’horreur que doivent exprimer en privé les cadres du parti.

En 1984, le psychiatre Otto Kernberg a décrit le narcissisme malfaisant, un trouble psychologique qui, contrairement aux autres formes de narcissisme, est considéré comme une pathologie grave. Il se caractérise par une absence de conscience, une grandiloquence alliée à une immense soif de pouvoir, et une tendance au sadisme.

Étant donné le danger qu’il représente pour la république et pour le parti républicain, la destitution de Donald Trump n’est qu’une question de temps. La question est de savoir quelles catastrophes l’Amérique devra surmonter d’ici là.

Ce blogue, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Bamiyan Shiff pour Fast for Word.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le chat est-il un animal manipulateur ?


Ma Fripouille a commencé ses premiers jours à voulu me montrer qu’elle voulait être boss à la maison. Maintenant, elle sait quand ce n’est pas le moment .. Quoique quelque fois, elle fait quelques tentatives …
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Le chat est-il un animal manipulateur ?

 

Ce n’est pas par perversion, loin de là. Le chat n’envisage que deux choses : son confort et sa vie ! Cela en fait un parfait manipulateur narcissique, révèle la comportementaliste pour chats, Marie-Hélène Bonnet.

Comme les femmes sont sujettes à leur instinct maternel, les chats choisissent rapidement leur cible. La maman de substitution humaine a tendance à répondre aux miaulements aigus de Félix et à se mettre illico à fondre dès lors qu’il ronronne alors même qu’elle tente de lui faire comprendre qu’il abuse. En même temps, comment résister ? Comment dire non et ne pas accéder à sa demande de câlins ?

Le chat a bien des leçons à nous donner en ce qui concerne l’art de la manipulation. Il a besoin d’être observé, admiré et d’être, en quelque sorte, le centre unique de l’attention des humains de la maison. Pour cela, il se donne tous les moyens d’y parvenir. Mais notre Félix sait aussi que parfois ses miaulements peuvent nous agacer, qu’il pourrait donc se prendre un refus catégorique et ça… c’est inconcevable pour un chat. Il va alors mêler ronronnements, regards culpabilisateurs du chat très malheureux, miaulements proches des pleurs d’un enfant, et c’est gagné : Félix 1, humains 0. Une étude de presque 10 ans a en effet démontré des points communs entre pleurs d’enfants et miaulements de chat. Ce serait donc une parfaite imitation, notre cerveau étant programmé pour répondre aux pleurs d’un enfant.

Le chat est le centre de son univers

Mais miauler n’est pas sa seule façon de manipuler un humain pour avoir de l’attention ! La preuve ? Installez-vous tranquillement sur votre canapé avec un bon roman sous votre plaid et hop, Minet arrive, se colle pile entre le roman et vous, et ronronne. Pire : vous allez aux toilettes, vous laissez la porte ouverte, et Félix termine sur vos genoux. D’autres exemples ? Vous prenez une douche, Minou est là, à vous observer fixement, au point de vous mettre mal à l’aise. C’est l’heure du câlin entre adultes, et pendant vos ébats amoureux, qui est installé dans un coin à ne pas en rater une miette ? Félix ! Il y a de quoi jeter un froid…

Mais pourquoi c’est systématiquement comme ça quand on pourrait avoir quelques minutes de détente ? Parce que le chat est le centre de son univers, et que pour lui, vous n’êtes là que pour l’admirer, l’aimer, le caresser et le servir ! Ce qui semble très malsain chez un humain est tout à fait normal pour nos petits félins, mais cela fait aussi et surtout parti de leur charme !

Sachez dire non, apprenez à ne pas vous laisser « avoir » par une petite boule de poils ronronnante, fixez des limites. Et si les habitudes sont déjà installées, faites appel à un professionnel du comportement félin pour vous aider.

Marie-Hélène Bonnet

http://wamiz.com/

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Sur le long terme, les narcissiques sont perdants en amitié


L’intelligence émotionnelle est mieux placé pour tisser des liens d’amitié à long terme à comparer aux narcissiques
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Sur le long terme, les narcissiques sont perdants en amitié

 

Robyn Beck / AFP

Robyn Beck / AFP

Repéré par Valerie Dekimpe 

L’intelligence émotionnelle est bien plus valorisée que le charisme.

Chers narcissiques, si vous voulez une vie sociale épanouie, prenez donc exemple sur vos proches savent faire preuve de modestie. Moins populaires au premier abord, les plus réservés d’entre nous aux egos si mesurés sont plus doués à tisser des liens d’amitié,affirme une étude publiée par Personality and Social Psychology Bulletin, faisant des introvertis des personnalités bien plus populaires sur le long terme.

Les chercheurs ont rassemblé 15 groupes de 20 étudiants. Après une brève interaction, ils ont demandé à chaque individu de nommer la personne qui leur a le plus plu, rapporte le Los Angeles Times. Parallèlement, chaque étudiant subit un test de personnalité afin de déterminer son niveau de narcissisme et intelligence émotionnelle.

Bien que les narcissiques aient initialement suscité de l’admiration, s’entourant rapidement d’amis, les étudiants plus réservés mais identifiés comme ayant d’avantage d’intelligence émotionnelle ont réussi à se démarquer au long terme, créant ainsi des amitiés plus profondes et stables.

«Dans la quête pour la popularité, éventuellement, c’est l’intelligence émotionnelle qui gagne», affirme le quotidien Américain.  

La capacité à percevoir, comprendre et gérer les émotions font partie du palmarès des qualités dont disposent ceux qui réussissent à former un fan club au long terme.

Cela dit, avoir un indice élevé de narcissisme n’élimine pas la possibilité d’avoir également une forte intelligence émotionnelle. Les individus qui disposent des deux sont très bien placés pour exploiter leur sensibilité aigüe à leurs propres fins. Parmi ces profils se trouvent, notamment, les présidents ou les sociopathes, des cas très rares selon l’étude.

Tout au bas de l’échelle, on peut trouver les malheureux qui ne disposent ni de narcissisme ni d’intelligence émotionnelle pour combler ce déficit charismatique.

Mais avant de succomber à une analyse trop binaire de nos personnalités, le Los Angeles Times rappelle que la plupart d’entre nous nous situons dans une zone grise, ne faisant pas de l’amitié une science exacte. Celles qu’on développe dépendent ainsi beaucoup des efforts qu’on lui accorde.

«Si on charme nos amis avec une confiance magnétique, ou si on assure leur fidélité par nos soins, du partage et de la loyauté, peut-être qu’on se fait les amis qu’on mérite.»

http://www.slate.fr/

Trump a dit à propos des femmes: «Il faut les traiter comme de la merde» et 140 autres inepties du candidat républicain


Comment les Américains peuvent vouloir un tel homme, entêté, menteur, misogyne, raciste, contradictoire, prétendre que l’arme nucléaire devrait être utilisée pour certains conflits, Comment il pourrait devenir le présidant des États-Unis alors qu’il manque totalement de civisme dans ses propos. S’il est élu Président, il sera sans doute le pire Président que les USA auront eu de leur histoire
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Trump a dit à propos des femmes: «Il faut les traiter comme de la merde» et 140 autres inepties du candidat républicain

 

Un masque représentant Donald Trump dans le «Trump Museum» de Cleveland, le 19 juillet 2016 | William EDWARDS/AFP

Un masque représentant Donald Trump dans le «Trump Museum» de Cleveland, le 19 juillet 2016 | William EDWARDS/AFP

Chris Kirk et Ian Prasad Philbrick et Gabriel Roth

Traduit par Nora Bouazzouni

Monde

Combien de fois Donald Trump s’est-il disqualifié de la course au poste le plus important au monde? À vous de juger.

Le Parti républicain a désigné mardi 19 juillet au soir Donald Trump comme candidat à la Maison Blanche. Cela fait treize mois qu’il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle et qualifié, dans le même discours, les immigrés mexicains de violeurs. Le flot continu de ses absurdités et de ses insultes a fini par nous rendre presque indifférents. Car nous avons beau savoir que Trump est raciste, misogyne, autoritaire et narcissique, difficile de se rappeler tout ce qu’il a pu faire et dire, et qui le disqualifie d’entrée du poste qu’il brigue désormais avec le soutien du Grand Old Party.

Nous avons donc dressé la liste de tout ce qui fait de Donald Trump un candidat inacceptable à la présidence des États-Unis. Que ce soient des propositions politiques qui ne devraient même pas donner lieu à débat, telle que la torture comme mesure punitive, ou des insultes, comme celle adressée à Rosie O’Donnell. Pris à part, chacun des éléments de cette liste ne disqualifie pas forcément Trump, mais leur cumul est éloquent.

Avertissement: Donald Trump se contredit souvent. Les opinions politiques répertoriées dans cette liste ici ne reflètent pas forcément son point de vue actuel. À vous de décider si vous trouvez ça rassurant.

1. A dit qu’il forcerait l’armée à commettre des crimes de guerre.

2. A dit à propos des femmes: «Il faut les traiter comme de la merde.»

3. A proposé la création d’une base de données destinée à surveiller les musulmans qui vivent aux États-Unis.

4. A dit que les femmes qui avortent devraient être punies.

5. A dit qu’un juge né aux États-Unis ne pouvait être impartial en raison de son «héritage mexicain».

6. A appelé à l’interdiction pour les musulmans d’entrer sur le territoire américain.

7. A prôné l’assassinat des familles de terroristes.

8. A promis l’expulsion de citoyens américains dont les parents sont entrés illégalement sur le territoire, ce qui constituerait une violation du 14e amendement.

9. A recommandé le waterboarding en guise de châtiment, même si cela ne mène pas à l’obtention de renseignements, parce que, «de toute façon, ils le méritent».

10. A recommandé la fermeture de toutes les mosquées.

11. A expliqué les agressions sexuelles au sein de l’armée par le fait qu’on «mélange les femmes et les hommes».

12. Fraternise avec des suprémacistes blancs avérés sur Twitter.

13. A proposé que les États-Unis réduisent leur dette en ne la remboursant pas entièrement.

14. S’est moqué du handicap d’un journaliste.

15. A insinué à plusieurs reprises que le président Obama était sans doute musulman.

16. A qualifié le réchauffement climatique de canular inventé par «les Chinois» pour des raisons de compétitivité.

17. S’est déclaré favorable à l’utilisation de la torture.

18. A défendu l’internement des Nippo-Américains par le président Franklin Delano Roosevelt.

19. A exhorté ses sympathisants à frapper les opposants venus à ses rassemblements pour protester.

20. A réagi après le meurtre de quarante-neuf personnes dans une boîte de nuit gay à Orlando en tweetant: «Ravi d’avoir eu raison au sujet du terrorisme islamiste.»

21. A refusé de produire sa déclaration d’impôt durant la campagne.

22. Ignorait la signification du terme «Brexit» jusqu’à un mois avant le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

23. A dénigré la carrière militaire du sénateur John McCain parce qu’il a été capturé par des Nord-Vietnamiens.

24. A qualifié les manifestations de la place Tian’anmen d’émeutes, et ajouté que la réaction du gouvernement chinois était une «démonstration de force».

25. Ne connaît pas le nombre d’articles dans la Constitution.

26. A indiqué que des sympathisants qui ont attaqué un SDF hispanique étaient «des passionnés» qui «aiment leur pays».

27. A dit: «Je pourrais me planter au milieu de la Cinquième avenue et tirer sur quelqu’un, que ça ne me ferait pas perdre d’électeur.»

28. Refuse de vendre une seule des 500 entreprises qui lui appartiennent s’il est élu, ce qui créerait des conflits d’intérêts sans précédent.

29. A dit à une avocate qui a demandé à prendre une pause afin de tirer son lait maternel qu’elle était «dégoûtante».

30. A qualifié les immigrés mexicains de violeurs.

31. A insinué qu’il pourrait refuser de servir en tant que président s’il était élu.

32. Ne paie pas ses factures.

33. A affirmé avoir fait don de 102 millions de dollars à des œuvres de charité, bien qu’aucun journaliste n’en a trouvé la preuve.

34. A dit que ses employées devraient «peut-être» songer à écourter leur congé maternité ou bien elles risqueraient d’être remplacées.

35. A dit de la modératrice politique Megyn Kelly qu’elle avait «du sang qui sortait de son… je-ne-sais-où».

36. A proposé de modifier les lois sur la diffamation afin de faciliter les poursuites judiciaires à l’encontre des médias.

37. A dit: «Peu importe ce que [les médias] écrivent, du moment que ça a un joli petit cul ferme.»

38. A parlé de «l’Indienne» et «Pocahontas» au sujet de la femme politique Elizabeth Warren.

39. A fondé l’université Trump, qu’un ancien employé qualifie de «stratagème frauduleux visant les personnes âgées ou sans éducation».

40. A retweeté des statistiques bidons qui gonflaient démesurément le nombre d’homicides commis par des noirs sur des blancs.

41. A répété la phrase d’une sympathisante qui traitait Ted Cruz de «fiotte» (NDT: «pussy» en VO, mot d’argot qui désigne le sexe féminin).

42. S’est vanté de la taille de son pénis lors d’un débat entre les candidats à la primaire républicaine.

43. A empêché des journalistes ayant signé des articles négatifs d’assister à ses rassemblements de campagne.

44. A dit à une candidate participant à l’émission «Celebrity Apprentice»: «Ça doit être un joli tableau, de vous voir vous mettre à genoux.»

45. A engagé un nombre suspect de conseillers ayant travaillé pour Vladimir Poutine.

46. A remis en cause la citoyenneté américaine du président Obama, donnant ainsi une vitrine aux «birthers» (NDT: de «birth», naissance en VF, désigne les opposants à Obama persuadés qu’il a falsifié son certificat de naissance).

47. A spéculé sur la future poitrine de sa fille de 1 an.

48. A affirmé avoir vu des milliers de musulmans dans le New Jersey célébrer les attentats du 11 septembre 2001.

49. N’a pas immédiatement désavoué le soutien de David Duke, un cadre du Ku Klux Klan.

50. A affirmé que des musulmans américains connaissaient les intentions du tueur d’Orlando et des terroristes de San Bernardino.

51. A fait l’éloge du dictateur nord-coréen Kim Jong-un.

52. A fait affaire à plusieurs reprises avec des figures liées au crime organisé.

53. S’est prononcé en faveur du pillage des ressources pétrolières en Irak, en Libye et dans les autres pays pétroliers envahis par les États-Unis, contrairement aux règles inscrites dans la Convention de Genève.

54. A reversé à des membres de sa famille ainsi qu’à des entreprises lui appartenant de l’argent destiné à sa campagne.

55. A proposé de retirer la gratuité de l’enseignement public aux élèves les moins studieux.

56. A refusé d’écarter le recours aux armes nucléaires dans la lutte contre Daech.

57. Est son propre consultant principal sur la politique étrangère.

58. A donné les noms d’anciens élèves qui ont critiqué l’université Trump et les a menacés.

59. A commis sur son épouse de l’époque, Ivana, ce qu’elle a décrit dans une déposition comme un viol, avant d’affirmer, plus tard, qu’elle ne parlait pas littéralement.

60. A affirmé avoir donné 1 million de dollars à des organisations regroupant des vétérans, aucune n’ayant reçu l’argent jusqu’à ce que des journalistes enquêtent sur le sujet.

61. S’est moqué d’une ancienne Miss Univers parce qu’elle avait pris du poids.

62. A refusé de s’occuper de ses enfants, affirmant qu’un mari qui change des couches «joue le rôle de la femme».

63. A montré du doigt un sympathisant noir en disant: «Oh, regardez mon Afro-Américain là-bas!»

64. A dit: «Si Ivanka n’était pas ma fille, je sortirais peut-être avec elle.»

65. A fait retirer des publicités qui affirmaient que «le casier judiciaire des Indiens Mohawk est bien rempli» et qui visaient à protéger ses casinos de la concurrence.

66. A proposé la construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique afin d’empêcher l’immigration.

67. Conservait un recueil des discours de Hitler dans un placard près de son lit.

68. A fait l’éloge de Saddam Hussein pour sa capacité à tuer les terroristes.

69. A posté sur Facebook un lien soutenant la théorie conspirationniste selon laquelle le gouvernement Obama aurait soutenu activement al-Qaida en Irak.

70. A affirmé plusieurs fois, à tort, s’être opposé à la guerre en Irak.

71. A menacé Amazon de représailles pour la couverture médiatique négative parue dans le Washington Post.

72. A inscrit sur la liste de ses délégués pour la Californie le chef de l’American Freedom Party, un parti nationaliste blanc.

73. N’a pas compris l’expression «triade nucléaire» lors d’un débat entre les candidats à la primaire républicaine.

74. A affirmé qu’il n’y avait pas de «véritable assimilation» des familles de «deuxième et troisième générations» originaires du Moyen-Orient.

75. S’est réjoui de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne car une dévaluation de la livre sterling serait bon pour son terrain de golf en Écosse.

76. Avait réclamé la peine de mort pour les Central Park Five, cinq adolescents condamnés à tort de viol et d’agression puis blanchis.

77. A tweeté une image postée à l’origine par un compte de suprémacistes blancs représentant une étoile de David sur fond de billets.

78. A insinué que Bill et Hillary Clinton seraient responsables de la mort de Vince Foster, conseiller de la Maison Blanche.

79. A estimé que la décision de mettre Harriet Tubman sur les billets de 20 dollars était du «pur politiquement correct».

80. A dit de Carly Fiorina, ex-candidate à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2016: «Regardez-moi cette tête! Qui voterait pour ça? Vous imaginez que ce soit ça, le visage de notre nouveau président?»

81. A défendu Corey Lewandowski, son chargé de campagne de l’époque, après qu’il a vigoureusement agrippé une journaliste.

82. A dit qu’il espérait une crise du marché immobilier.

83. Est convaincu que le monde serait «100% meilleur» si Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi étaient toujours au pouvoir.

84. A refusé de condamner des attaques antisémites contre des journalistes.

85. A proposé d’expulser 11 millions de sans-papiers vivant aux États-Unis.

86. A refusé qu’une employée prenne les commandes de repas des visiteurs de la tour Trump parce qu’il ne la trouvait pas assez séduisante.

87. A proposé que l’on contraigne le Mexique à payer pour la construction d’un mur sur la frontière.

88. A tenté de courtiser l’électorat juif en leur servant des stéréotypes antisémites comme l’argent, l’influence ou les affaires.

89. A félicité une candidate à Miss Univers en l’embrassant sur la bouche, un geste qu’elle a trouvé «dégoûtant» et «inapproprié».

90. A demandé à son service de sécurité de confisquer les manteaux de ses détracteurs puis de les «jeter dehors, dans le froid».

91. A gagné des millions grâce à la faillite de casinos en déplaçant la dette sur les investisseurs.

92. A affirmé, à tort, que le président Obama avait «souhaité ses vœux pour Kwanzaa, mais pas pour Noël» (NDT: Kwanzaa est une fête célébrée par les Afro-Américains du 26 décembre au 1er janvier).

93. A dit que «les réfugiés tentaient de recruter nos enfants» en leur expliquant «à quel point l’islam est merveilleux».

94. A tenté de mettre en place un partenariat d’investissement avec Mouammar Kadhafi.

95. A déboursé 12.000 dollars pour un casque et un maillot dédicacés par le joueur de football américain Tim Tebow lors d’une vente de charité en se servant dans les contributions faites à la fondation Trump.

96. A tweeté: «Les meilleurs bols de tacos sont à la Trump Tower Grill. J’adore les hispaniques!»

97. A répété et approuvé une histoire inventée selon laquelle un commandant américain aurait ordonné l’exécution d’insurgés musulmans avec des balles trempées dans du sang de cochon.

98. A vendu, par l’intermédiaire de l’université et de l’institut Trump, des cours plagiant largement des documents existants.

99. S’est déclaré quatre fois en situation de faillite.

100. A estimé que le massacre perpétré dans une boîte de nuit gay d’Orlando aurait pu être évité si les clients avaient été armés.

101. A affirmé, de façon erronée, que Ferguson (Missouri) et Oakland (Californie)«faisaient partie des villes les plus dangereuses du monde».

102. A insinué que le père du sénateur Ted Cruz était impliqué dans l’assassinat du président John F. Kennedy.

103. A été partie civile dans au moins 1.900 procès et défendeur dans 1.450.

104. A traité Rosie O’Donnell de «grosse truie».

105. A tweeté: «Notre super président afro-américain n’a pas vraiment eu une influence positive sur les voyous qui détruisent gaiement Baltimore sans se cacher!»

106. A donné, pendant un discours, le numéro de téléphone personnel du sénateur Lindsey Graham.

107. A inscrit sur sa liste de cinq conseillers en politique étrangère deux énergumènes anti-Charia.

108. A estimé que les militants du mouvement Black Lives Matter «cherchent les ennuis».

109. A affirmé que l’armée américaine devrait se retirer du Japon et de la Corée du Sud etles laisser se défendre avec l’arme nucléaire.

110. A parqué dans des «enclos» les journalistes qui couvraient sa campagne électorale.

111. A insulté 239 candidats, journalistes, organisations, pays, politiciens en exercice et célébrités sur Twitter.

112. A affirmé qu’un projet de loi de dépenses fédéral servait à «financer Daech».

113. A proposé de s’autodésigner représentant au Commerce des États-Unis.

114. A menacé de «tout balancer» sur un scandale indéterminé concernant la femme de Ted Cruz, Heidi.

115. A proposé que la Chine assassine Kim Jong-un.

116. A suggéré que les alliés des États-Unis devraient payer pour la protection militaire américaine.

117. A tenté de saisir et détruire au bulldozer la maison d’une veuve à Atlantic City (New Jersey).

118. A dit: «Je pense que l’islam nous déteste.»

119. A proposé de taxer à 35% l’importation de véhicules fabriqués au Mexique, ce qui constituerait une violation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

120. A rapporté, de manière erronée, que certaines personnes avaient suggéré une minute de silence pour Micah Johnsnon, auteur présumé de la fusillade qui a coûté la vie à cinq policiers à Dallas.

121. A dit qu’Hillary Clinton s’était «fait empapaouter» par Obama en 2008.

122. A proposé de mettre fin aux zones sans armes.

123. A créé au moins quinze entreprises commerciales qui ont mis la clé sous la porte.

124. A suggéré un droit de douane de 45% sur les exportations chinoises.

125. A dit «7-Eleven» en voulait parler du 11-Septembre (NDT: les 7-Eleven sont des commerces de proximité implantés notamment aux États-Unis et les Américains disent «nine eleven» pour parler du 11-Septembre).

126. A fait l’éloge du conspirationniste Alex Jones, lui promettant qu’il «ne le laisserai[t] jamais tomber».

127. A affirmé que «le mouvement des birthers a été lancé par Hillary Clinton en 2008».

128. Estime qu’il «s’entendrai[t] très bien» avec Vladimir Poutine.

129. A dit que Mitt Romney se serait «mis à genoux» pour obtenir un soutien.

130. A prétendu être son propre attaché de presse.

131. A accusé Hillary Clinton de «jouer la carte féminine».

132. A affirmé, à tort, détenir «à 100%» la «plus grosse entreprise vinicole de la côte est».

133. A dit: «Si et quand le Vatican sera attaqué par Daech […], le pape s’en voudra de ne pas avoir prié pour que Donald Trumpa soit élu président.»

134. A décrit le leitmotiv de son administration comme «L’Amérique avant tout».

135. A remis en cause la religion d’Hillary Clinton.

136. A engagé un majordome qui estime que le président Obama devrait être «pendu pour trahison».

137. A remis en cause l’appartenance de Ben Carson à l’Église adventiste du septième jour.

138. A remis en cause la foi du sénateur évangélique Ted Cruz.

139. A affirmé que les États-Unis «se font arnaquer» par les autres pays membres de l’Otan.

140. A poursuivi en justice un ancien assistant de campagne à qui il réclamait 10 millions de dollars pour violation d’un accord de confidentialité

141. Fait confiance à un médecin qui a qualifié ses analyses comme étant«incroyablement bonnes».

http://www.slate.fr/

Donald Trump ? "Un sociopathe",


Un journaliste américain, Tony Schwartz, a passé 18 mois pour écrire une biographie sur Donald Trump sorti en 1985. Aujourd’hui, voyant Trump si près du but, il le regrette amèrement que son livre soit un best sceller. En fait, ce livre serait plus romancé qu’autre chose. Pour lui, Donald Trump serait dangereux s’il était élu président, car il est narcissisme et sociopathe.
Nuage

 

Donald Trump ? « Un sociopathe »

 

En 1985, Tony Schwartz avait érigé le candidat républicain en héros avec un best-seller consacré à sa réussite. Il détruit le mythe dans le « New Yorker ».

« J’ai appliqué du rouge à lèvres à un cochon. »

 L’aveu cinglant est signé Tony Schwartz, l’homme à qui Donald J. Trump doit en partie sa gloire depuis qu’il a façonné son mythe. Alors que la convention de Cleveland s’est ouverte lundi dans un climat politique tendu, l’auteur du best-seller Trump, the Art of the Deal, véritable hagiographie du milliardaire parue en 1987, sort du silence dans le New Yorker . Plus de vingt ans après l’avoir érigé en charismatique self-made-man, au moyen d’un ouvrage aussi dithyrambique que romancé, l’ancienne plume du businessman regrette aujourd’hui d’avoir créé un monstre dès 1985. Alors journaliste, Tony Schwartz avait mis un point d’honneur à taire les tares du magnat de l’immobilier, au détriment de toute impartialité.

Mais l’ascension fulgurante du « héros » de son livre a encouragé l’auteur à avertir les électeurs du candidat républicain à la Maison-Blanche :

« Je pense sincèrement que si Trump gagne et obtient les codes nucléaires, il y a de grandes chances que cela entraîne la fin de notre civilisation. »

Si cette thèse semble exagérée à nos yeux, pour Schwartz, elle apparaît plausible. Il poursuit :

« Il n’y a pas un Trump privé et un Trump public. […] Tout ce qu’il veut, c’est de la reconnaissance extérieure, toujours plus. »

« Un gamin de maternelle »

Tony Schwartz redoute surtout l’exacerbation des pires traits de caractère du riche New-Yorkais. À commencer par sa démesure et son narcissisme.

« Les millions de personnes qui ont voté pour lui et croient qu’il représente leurs intérêts apprendront […] qu’il se fiche complètement d’eux. »

Autre constat inquiétant : l’homme politique souffrirait d’un cruel manque de concentration.

Au point de se comporter, selon son nègre, « comme un gamin de maternelle qui ne peut pas rester tranquille en cours ».

 L’ex-journaliste raconte avoir renoncé à ses méthodes habituelles de travail pour rédiger la biographie du truculent magnat, tant l’intéressé était incapable de méditer plus de quelques minutes « sur un sujet qui ne concern[ait] pas son auto-glorification ».

Le témoignage s’assombrit lorsque Schwartz évoque la propension au mensonge de Trump.

« Une seconde nature », à en croire celui qui a passé dix-huit mois aux côtés de l’homme d’affaires. « Il a, plus que n’importe quelle autre personne que j’ai connue, cette capacité à se convaincre lui-même que tout ce qu’il dit est vrai, ou à moitié vrai, ou, au moins, devrait être vrai », explique-t-il.

Sa bonne connaissance du personnage l’incite à penser que; si Trump avait la possibilité de se présenter pour être empereur du monde, « il le ferait ».

« Le Sociopathe »

« J’ai de profonds remords d’avoir contribué à faire de [lui] quelqu’un de plus attirant qu’il ne l’est réellement, et à lui avoir donné un public élargi […], regrette Tony Schwartz dans le New Yorker. Il n’y a aucune façon de le réparer. »

L’ex-journaliste avait tout de même empoché plusieurs millions de dollars de royalties après la publication du manuscrit. Contacté par le quotidien américain, l’aspirant président des États-Unis juge quant à lui « très déloyal » son ancien collaborateur, « coauteur », selon lui, d’un texte qu’il jure avoir écrit. Une affirmation aussitôt démentie par la maison d’édition, confirmant certaines déclarations de Schwartz.

Dans l’espoir de « racheter son âme », l’auteur prévoit de verser sa part du gâteau à des ONG spécialisées dans la défense des personnes « dont Trump veut réduire les droits ».

Une dernière chose : s’il devait à nouveau titrer son ouvrage, il opterait pour « Le Sociopathe ». Tout est dit.

http://www.lepoint.fr/

Le pervers narcissique: un «serial killer» psychologique


On juge souvent des gens de narcissisme, mais le sont-ils vraiment ? Les manipulateurs ? On a tous une personne manipulatrice sous la main, mais un pervers narcissisme sont particulier et malheureusement, ces personnes peuvent détruire toutes personnes qui sont proches de lui
Nuage

 

Le pervers narcissique: un «serial killer» psychologique

 

Jocelyne Robert

Auteure, sexologue et sexosophe

Est-ce le témoignage récent et public d’Ingrid Falaise sur sa descente en enfer aux mains d’un furieux manipulateur qui m’a donné envie d’écrire ce billet sur la perversion narcissique? Ou le second procès, largement médiatisé, de Guy Turcotte? Ou cet échange auquel j’ai récemment participé avec des jeunes femmes au prise avec des gars qu’elles qualifient ainsi? Peut-être une combinaison des trois, et plus encore le fait que ce triste phénomène se répand au point que des psys le qualifient désormais de «mal du siècle».

Un jardin où fleurissent les Narcisses

Dans la mythologie grecque, Narcisse était le fils du dieu-fleuve Céphise et de la nymphe* Liriope. Célèbre pour sa beauté et pour sa vanité, il ne s’intéressait qu’à sa sublime personne. On en a tiré le mot narcissisme, si galvaudé de nos jours: Qu’est-ce qu’elle est narcissique celle-là ! … Ah, un vrai pervers narcissique ce mec !

Dans le langage courant, lorsqu’on parle de cultures ou de personnes narcissiques, on fait habituellement référence à nos univers individualistes et centrés sur soi plutôt qu’au réel trouble psychologique, voire psychiatrique, que la perversion narcissique représente.

Bon, il est certain que nos sociétés actuelles, jardins de l’égo, fleurissent et foisonnent de Narcisses. Mais quand même, nous n’avons pas tous le nombril à la place du cœur et du cerveau. On appelle «pervers narcissique» ou «narcissique à tendance perverse» la personne dont l’ego souffre d’obésité morbide.

Celle-ci a la vue si obstruée par son moi hypertrophié, par les contours de sa propre personne, que pour examiner une question, elle part de son nombril, fait un petit tour autour d’elle-même et revient à son point de départ, son nombril.

Elle joue les victimes avec brio alors qu’elle est le bourreau qui enchaîne ses victimes. Elle les amène à se sentir coupables et responsables de tout ce qui ne va pas. Si la perversion narcissique atteint les deux sexes, la littérature psychiatrique indique qu’elle touche plus fréquemment les hommes.

Le pervers narcissique est le plus dangereux des manipulateurs. Incapable d’identifier et d’accepter sa propre souffrance, il trouve son équilibre en faisant payer et souffrir les autres. Comment le distinguer du «simple» manipulateur égocentrique? Ce dernier, placé devant la réalité de ses attitudes et comportements ainsi que de leurs répercussions, pourra reconnaître les faits et mettre en place des mécanismes de changements. Ce que ne fera pas le pervers narcissique.

Simplifions en disant que le manipulateur égocentrique est plus délinquant que pervers. En revanche, le pervers narcissique semble incapable de changer. Son problème est si bien ancré dans la structure profonde de sa personnalité qu’il ne le reconnaît pas: tous les autres ont un problème, pas lui.

Quelques caractéristiques du pervers narcissique

– Il est séducteur

– Intelligent

– Égocentrique

– Incapable d’empathie

– Affiche un sentiment de grandeur et de puissance

– Reproche à l’autre la discorde que lui-même s’évertue à semer

– Est en quête fébrile d’admiration

– Accepte mal que ses «victimes» soient dans la lumière et applaudies

Il peut se montrer paranoïaque. Convaincu de sa supériorité, le pervers narcissique n’a aucune intention de se faire du mal à lui-même. Il ne peut pas imaginer renoncer à son identité, à sa liberté, à ses prérogatives. Ainsi, autodestruction et pensées suicidaires ne sont pas sont lot. Il se comporte en serial killer psychologique.

En fait, tant que le pervers narcissique exerce son pouvoir sans être inquiété, tout baigne. Les choses se gâtent et il souffre lorsque ses plans et sa vision sont contrariés. Si tant est qu’on puisse dire qu’il souffre, car si un proche est au prise avec un ennui ou une difficulté, le pervers narcissique est envahi d’une tristesse toute égocentrique. En fait, il a de la peine pour lui-même. Il insupporte que la faiblesse de l’autre éclabousse et altère son image dorée.

Dynamique du pervers narcissique dans la relation intime

– Je suis génial, fort, au dessus du lot et les autres sont des quantités négligeables

– On ne peut pas ne pas m’aimer

– Elle ne peut m’en vouloir et n’a aucun désir d’indépendance

– Je n’y suis pour rien si les autres sont stupides

– Elle devrait me remercier pour ce que je fais pour elle

– Sans moi, il ne serait rien

– C’est un honneur pour elle d’être avec moi.

Bref, le pervers narcissique est au dessus de la mêlée. Inatteignable dans sa superbe, il excelle dans l’art de pousser l’autre à se dévaloriser et à s’autodétruire. Il pourra le mener jusqu’aux idées suicidaires.Vous vous êtes aventuré dans la bulle d’un ou d’une pervers narcissique? Il n’y a rien à tenter ou à espérer. Sauvez votre peau : fuyez !

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* Les nymphes étaient des esprits féminins, réputés pour leur ardeur érotique. C’est ce qui a donné le terme nymphomanie** Je me suis en partie inspirée des données du DSM 4, la bible psychiatrique, pour écrire ce billet.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 10 désordres psychologiques fascinants


Il y a des troubles mentaux qui sont assez rares et étranges. Certains ont même été des sujets de roman, film ou même dans une épisode de série télé
Nuage

 

10 désordres psychologiques fascinants

 

Crédit photo: Helmut Januschka (MRT scan of human head) – wikipédia

Les troubles de santé mentale ne sont pas rares – près d’une personne sur cinq souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie – pourtant, plusieurs restent méconnus ou encore difficiles à classifier. Voici 10 désordres psychologiques, dont certains répandus et d’autres rares, qui n’ont pas fini de nous surprendre.

1. Le syndrome d’Alice au pays des merveilles

Le syndrome d’Alice au pays des merveilles, nommé après le roman de Lewis Carroll, est un trouble neurologique qui altère la perception de l’espace, du temps et de soi-même. Également appelé syndrome de Todd, en référence au psychiatre britannique John Todd,celui-ci supposa que Lewis Carroll fut victime de ce trouble et en fut inspiré pour son roman.

2. Le syndrome de Dorian Gray

Dans le roman The Picture of Dorian Gray, Oscar Wilde dépeint, à travers un dandy du nom de Dorian Gray – un être superficiel, égocentrique, hypocrite et manipulateur – les dérives modernes du narcissisme. Le syndrome de Dorian Gray est caractérisé par un orgueil extrême et une obsession pour la beauté et la jeunesse, mais peut aussi se traduire avec une combinaison de différents signes: dysmorphophobie, amour de soi excessif, immaturité… Un problème qui selon les experts, peut également être celui d’une société ou d’une génération au complet.

3. Le syndrome de Peter Pan

Le syndrome de Peter Pan ou complexe de Peter Pan, désigne l’angoisse liée à l’idée de devenir adulte et le désir de rester enfant. Si l’expression peut être employée pour caractériser un adulte immature, elle désigne réellement des gens qui se complaisent ou s’enferment dans un univers enfantin.

Popularisé par le psychanalyste Dan Kiley, le syndrome se prête donc à un adulte qui se comporte comme un enfant. Un état qui peut être bien vécu, mais peut aussi mener à la dépression ou entraîner de sérieux problèmes au niveau relationnel. Michael Jackson demeure un exemple connu.

4. Le syndrome de Münchhausen

Le syndrome de Münchhausen est une pathologie caractérisée par un besoin de simuler une maladie dans le but d’attirer l’attention ou la compassion. Si la plupart sont familiers avec les troubles factices – un trouble mental désignant le besoin morbide de simuler une maladie en s’imposant des signes ou des symptômes -, le diagnostic de « syndrome de Münchhausen » est réservé aux cas sévères.

Les sujets qui en sont atteints peuvent en effet provoquer des convulsions, des saignements (en prenant des anticoagulants), des vomissements et d’autres symptômes graves,volontairement. Aussi, le syndrome de Münchhausen par procuration, peut mener un individu à en blesser un autre volontairement, notamment un enfant, toujours dans le but d’obtenir de l’attention…

5. L’apotemnophilie

Plus étonnant encore, l’apotemnophilie, un trouble neurologique qui pousse ceux qui en souffrent à vouloir se faire amputer un ou plusieurs membres, sans raison médicale. Les sujets peuvent même s’infliger des blessures graves ou réclamer qu’un chirurgien les opère. Ce trouble identitaire relatif à l’intégrité corporelle serait provoqué par de graves lésions au niveau du lobe pariétal. Si ce trouble peut sembler tout droit inspiré d’un livre de Stephen King, il est bien réel et les apotemnophiles sont souvent exposés à une très forte dépression entraînée par l’isolement et la confusion.

6. Le syndrome d’Othello

Si les drames humains de Shakespeare sont aussi touchants, c’est sans doute puisqu’ils mettent en scène des personnages incarnant des maux humains universels. L’un de ces célèbres protagonistes, Othello, a d’ailleurs marqué les esprits et inspiré un concept psychiatrique : le syndrome d’Othello. Aussi appelé délire de jalousie ou jalousie pathologique, les personnes qui en souffrent, le plus souvent des hommes, sont habités par une conviction profonde quoique non-fondée, d’être trompés. Recherchant constamment des « preuves » justifiant cette inquiétude obsédante, le sujet harcèle, et peut même aller jusqu’à tuer, son partenaire ou le présumé rival, tout comme dans la pièce de Shakespeare.

7. Le syndrome de Stendhal

 

Si vous voyez un voyageur délirer devant un tableau ou un touriste se prendre pour le messie, il y a de bonnes chances qu’il soit victime du syndrome de Stendhal ou « syndrome de Florence« . Celui-ci se traduit à travers un sentiment de confusion, des crises de panique ou d’hystérie, voire même des hallucinations suite à une “surexposition” à… des oeuvres d’art. Assez rare, il ferait partie des syndromes du voyageur, un trouble psychique que peuvent expérimenter certains touristes ou expatriés.

8. Le syndrome de l’accent étranger

Un choc au cerveau peut parfois entraîner certains effets non-désirables, parmi ceux-ci, le syndrome de l’accent étranger, un désordre rare et plutôt surprenant. Ce trouble du langage vient en effet altérer l’accent de la victime. Autrement dit, un australien peut se réveiller soudainement avec un accent français, comme ce fut le cas de Leanne Rowe. 50 cas auraient été rapportés dans le monde entre 1941 à 2006.

9. Le syndrome de Cotard

Aussi étrange que rare, le syndrome de Cotard est un syndrome délirant observé chez des personnes gravement dépressives. Il est également appelé « syndrome du cadavre ambulant ». Le malade est en fait persuadé d’être mort ou de ne pas exister. Le syndrome peut également survenir chez certains schizophrènes, mais le plus souvent, le patient consultera rarement un professionnel puisqu’ il se croit déjà mort Ce trouble serait lié à un dysfonctionnement dans deux aires du cerveau; une partie impliquée dans la reconnaissance faciale et une autre reliée aux émotions. Certains iraient même jusqu’à se laisser mourir.

10.Le syndrome de la main étrangère

Tout comme son nom l’indique, ce syndrôme amène le patient à ne pas reconnaître une de ses mains. Autrement dit, la main, qui agit de manière indépendante, fait ce qui lui chante. Ce trouble également connu sous le nom du syndrome du Docteur Folamour, peut être causé par un accident vasculaire ou des lésions au cerveau. Si le syndrome peut paraître grotesque, il n’a rien de drôle pour ceux qui en souffrent, comme Karen Byrne, une Américaine dont une main et une jambe sont devenues incontrôlables après une intervention chirurgicale. .

http://www.sympatico.ca/

Facebook : 8 profils qui veulent dire beaucoup


Parmi ces profils, on se retrouve tous probablement sur ces 8 exemples. Ce sont des comportements qui sont ensuite analysés par une psy
Nuage

 

Facebook : 8 profils qui veulent dire beaucoup

 

 

Par Julie Toury

 

Du pote dépressif à la jeune maman gaga, en passant par l’ado désinhibée, la psychologue Vanessa Lalo nous aide à décrypter 8 profils types d’utilisateurs de Facebook. Découvrez qui se cachent derrière vos amis.

Sur Facebook, il y a ceux qui racontent leur vie en détails et ceux qui préfèrent commenter l’actualité. Ceux qui inondent leur mur de photos et ceux qui se planquent derrière un pseudo. Ceux qui s’exposent sous leur meilleur jour et ceux qui se plaignent constamment… Mais qui se cachent vraiment derrière ces profils ? Pour le savoir, nous avons demandé à Vanessa Lalo, psychologue des médias numériques, de nous aider à décrypter la personnalité de huit utilisateurs types de Facebook. Toute ressemblance avec certains de vos amis ne serait que fortuite…

Profil Facebook n°1 : l’incognito

Il ne montre jamais son visage. Il utilise un avatar ou une photo de paysage comme image de profil. Il déteste être tagué dans les clichés de ses amis. Parfois même, il n’utilise pas son vrai nom, mais un pseudonyme. Mais s’il aime se faire discret sur Facebook, il ne l’est pas forcément dans la vie.

L’avis de la psy

« À travers ses applications, Facebook nous force à révéler un maximum d’informations personnelles. Cet utilisateur ne veut pas être un pigeon et souhaite simplement garder le contrôle sur son identité. Il ne cherche pas à se cacher, mais à se protéger ! Tout dépend aussi de l’utilisation que l’on fait de Facebook. Il est tout à fait compréhensible que certaines personnes n’aient pas envie d’être reconnues par leurs collègues dans des albums de soirées. Le risque ? À l’heure où il suffit de taper le nom d’un individu dans Google pour connaître sa vie, celui qui limite l’accès à ses infos perso devient suspect. Un éventuel recruteur penserait qu’il a quelque chose à cacher… »

PROFIL FACEBOOK N°2 : LE « 3615 MYLIFE »

Il/elle détaille son emploi du temps sur Facebook, en l’illustrant souvent de photos : « Bonjour les amis ! », « Allez, un petit café avant de partir au boulot », « le facteur vient de m’apporter un beau cadeau », « En direct de la cabine d’essayage : je prends le rose ou le vert ? ».

L’avis de la psy

« Ce comportement peut révéler plusieurs traits de caractère. Il y a les personnes qui utilisent leur page Facebook comme un outil de communication. Raconter sa journée, c’est un peu faire son personal branding, autrement dit gérer son image, rappeler à l’humanité qu’on existe et qu’on peut nous contacter… Parmi ces profils, on remarque aussi beaucoup de femmes, qui restent isolées chez elles et, peut-être, s’ennuient. En détaillant leur quotidien sur Facebook, elles peuvent se dire, à la fin de la journée : « En fait, j’ai fait plein de choses, aujourd’hui ! ». Dans tous les cas, il s’agit de personnes qui ont besoin d’attirer l’attention sur elles. »

PROFIL FACEBOOK N°3 LA JEUNE MAMAN

Tous les trentenaires en ont parmi leurs amies Facebook… Cette copine, qui vient d’accoucher, et dont les statuts ne tournent qu’autour de son bébé : « Ça y est, la première dent est sortie », « Mais quand est-ce qu’il fera ses nuits !!? ». Parfois, elle fait parler Bébé à la première personne : « Regardez comme je suis beau en père Noël ! ».

L’avis de la psy

« Certaines utilisatrices de Facebook ne postent jamais rien jusqu’au jour où elles tombent enceintes. La maternité donne à de nombreuses femmes le sentiment de devenir enfin quelqu’un : « avant je n’étais rien, maintenant je suis maman… ». Elles ont l’impression que leur vie est devenue, d’un coup, plus intéressante et la partagent donc, plus facilement. Par le biais de Facebook, elles cherchent aussi à se rassurer et recevoir le soutien d’autres mères. Elles aiment l’idée d’appartenir à un nouveau clan. »

PROFIL FACEBOOK N°4 : LE POPULAIRE

Il a 4 000 amis. Dès qu’il rencontre quelqu’un dans la vraie vie, il lui demande d’être ami sur Facebook. Il accepte toutes les propositions d’amitié, même de profils inconnus, suspects et inintéressants.

L’avis de la psy

« On peut clairement parler de personnalités narcissiques, qui veulent se prouver à elles-mêmes et aux autres, qu’elles ont de l’importance. Plus elles ont d’amis Facebook, plus elles se sentent exister. Or, ce sont peut-être ces mêmes individus qui comptent le moins de vraies amitiés en dehors de l’écran… Après, cela dépend aussi de l’usage que l’on fait de Facebook. Dans certaines branches professionnelles, il est utile de se constituer un réseau sur internet. On accepte alors n’importe quel contact pouvant s’avérer utile. »

PROFIL FACEBOOK N°5 : LE DÉPRESSIF

Il inquiète régulièrement ses amis avec des statuts dépressifs à tendance suicidaire : « Ras-le-bol de tout, je me demande ce que je fous encore sur cette terre ! », « Et voilà une nouvelle année qui commence comme la précédente : seul et bourré… »

L’avis de la psy

« Cette personne est réellement dans une mauvaise phase et cherche du soutien. Malheureusement, poster ce genre de statuts va l’écarter encore plus de ses amis. Car le principe de Facebook, c’est de véhiculer du positif ! On s’y retrouve pour partager des bonnes nouvelles, des blagues, etc. Le pote déprimé va passer pour le lourd de service, celui qui plombe l’ambiance. Petit à petit, on ne va plus s’intéresser à lui et il risque de s’isoler encore plus. Je conseille aux personnes qui ont ce genre d’amis, de les contacter en privé quand ils ne vont pas bien, et de leur expliquer qu’un message de détresse posté sur Facebook ne les aidera pas à aller mieux, au contraire. »

PROFIL FACEBOOK N°6 : LE FLAMBEUR

Il poste sans cesse des photos de lui sur des plages paradisiaques, au volant de belles voitures, entourées de jolies femmes…

L’avis de la psy

« On se sert généralement de Facebook pour donner une image positive de soi. Mis à part l’ami dépressif (voir précédemment), on ne parle pas de nos problèmes, mais plutôt de ce qui nous arrive de génial ! Quand cet étalage de bonheur devient excessif, on se demande si ce n’est pas pour combler une vie, au final, pas si intéressante que ça. Un tel comportement peut susciter des jalousies et devenir pénible pour ses amis. »

À ce sujet, une étude réalisée à l’université de l’Utah (États-Unis) et relayée en janvier 2012 par ABC News, avait démontré que passer du temps sur Facebook pouvait rendre triste, voire dépressif. La raison avancée par la sociologue Hui-Tzu Grace Chou ? Les images de bonheur factice balancées par nos amis sur le réseau social donnent à certains le sentiment de rater leur vie…

PROFIL FACEBOOK N°7 : LA DÉSINHIBÉE

Elle s’exclame avec plein de !!!, multiplie les voyeeelles, appelle ses copines par un tas de surnoms (« ma bibiiiiche », « ma chewiiie »), fait des ❤ et des <3<3<3, etc. Alors que dans la vraie vie, elle est plutôt introvertie.

L’avis de la psy

« On retrouve surtout ce comportement chez les adolescentes. Les réseaux sociaux permettent de jouer avec son identité, de créer un personnage virtuel… et voir ensuite comment les gens s’en saisissent. Ces personnes-là sont sans cesse en train de faire des allers-retours entre ce qu’elles sont vraiment et ce qu’elles aimeraient être. Attention au fossé entre ces images, pouvant rapidement devenir compliqué à gérer.  »

PROFIL FACEBOOK N°8 : L’INTELLO

Il/elle utilise Facebook uniquement pour partager des articles de presse, commenter des faits de société, etc. En revanche, il/elle ne partage rien de sa vie intime.

L’avis de la psy

« Il s’agit de personnalités élitistes qui ont pour intention de « relever le niveau » des réseaux sociaux et d’Internet en général. En remplissant leur mur Facebook de culture, elles tentent d’aiguiller leurs contacts vers des lectures plus intellectuelles comme si, grâce à eux, ils allaient se coucher moins bêtes… »

 

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