Le Saviez-Vous ► 10 phobies animales peu connues, voire même insolites !


On connaît certaines phobies qui peuvent être de vrai cauchemar pour certaines personnes. D’autres phobies qui sont moins connues, et même surprenantes peuvent aussi être invivables pour ces personnes.
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10 phobies animales peu connues, voire même insolites !

 

iStock.com/Scacciamosche

par Clara Zerbib, journaliste animalière

On a tous des peurs plus ou moins irrationnelles, dues à une méconnaissance du sujet ou à un traumatisme de l’enfance. Par exemple, l’arachnophobie (la peur des araignées), l’ophiophobie (la peur des serpents) ou encore la cynophobie (la peur des chiens) sont plutôt courantes et donc rarement jugées. Mais d’autres peurs peuvent être tout aussi terrifiantes et pourtant ne jamais être prises au sérieux.

La preuve ici !

1. L’ailurophobie (la peur des chats)

Si vous êtes un amoureux des chats, vous pourrez avoir du mal à comprendre comment des créatures aussi douces et aussi mignonnes peuvent inspirer la peur. Et pourtant… Les personnes qui souffrent d’ailurophobie ont non seulement peur des chats mais aussi de tout ce qui y est lié. Ainsi, le son d’un ronronnement, la vue de croquettes ou de litière pour chat peut également être source d’angoisse. Imaginez la dure vie que mènent ces personnes à l’heure où les félins sont de plus en plus présents dans nos foyers !

chat

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Crédits : Pxhere

2. L’alektorophobie (peur des poulets)

Lorsqu’ils voient une poule ou un coq, les alektorophobes ont tendance à être pétrifiés de peur, voire même à avoir des palpitations cardiaques. Certains vont même plus loin puisqu’ils ont également peur des poulets morts, voire même des oeufs (on dit alors qu’ils sont ovophobes).

Par extension, les alektorophobes peuvent également être ornithophobes, c’est-à-dire avoir peur des oiseaux en général.

poules

Crédits : iStock

3. La lépidophobie (peur des papillons)

Alors que certains en font collection, d’autres ne peuvent pas les approcher, de près ou de loin. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les papillons, avec leurs couleurs multicolores et leur grâce naturelle, ne font pas l’unanimité. Au contraire, ils sont même l’objet d’une peur irraisonnée qui est bien difficile à gérer lorsque les beaux jours arrivent…

À noter que les lépidophobes peuvent aussi être entomophobes, c’est-à-dire avoir peur des insectes en général. L’entomophobie inclut également la myrmécophobie (peur des fourmis), l’apiphobie (peur des abeilles) ou encore la katsaridaphobie (peur des cafards).

battus philenor papillon

Crédits : John Flannery/Wikimedia Commons

4. L’ostraconophobie (peur des fruits de mer)

Si à chaque fois que vous mangez dans un restaurant, vous avez peur d’apercevoir un mollusque ou un crustacé sur la table voisine, c’est que vous êtes ostraconophobe. Et ne parlons même pas de ceux qui sont vivants ! Tomber nez à nez à la mer avec un homard, un crabe ou même une huître peut être d’autant plus angoissant.

À noter que la plupart des personnes atteintes de cette phobie l’ont développé après avoir mangé des fruits de mer et être tombées malades.

crabe de cocotier

Crédits : iStock

5. La batrachophobie (peur des amphibiens)

Cette peur incontrôlée des amphibiens, et plus particulièrement des grenouilles, des crapauds et des salamandres, trouve parfois son origine dans les légendes urbaines. En effet, on dit par exemple que toucher un crapaud donne des verrues… Mais cette phobie pourrait également être liée à un dégoût pour les choses gluantes.

grenouille

Crédits : Pixnio

6. L’ (peur des chevaux)

Les chevaux sont des animaux imposants et il n’est donc pas surprenant qu’ils puissent parfois inspirer une certaine crainte. D’autant plus qu’un seul coup de sabot peut être fatal… Il arrive même que le simple son des sabots sur le sol suffise à déclencher l’anxiété des personnes atteintes de cette phobie.

cheval appaloosa

Crédits : iStock

7. La musophobie (peur des rongeurs)

Vous avez peur de tous les rongeurs ? Ou simplement des souris ou des rats ? Dans tous les cas, vous êtes musophobe ! Malgré le fait qu’elle soit très répandue, cette phobie, qui touche surtout les femmes, a le don de faire rire. Pourtant, la panique qui s’empare des musophobes lorsqu’ils aperçoivent un rongeur est bien réelle…

L’origine de la musophobie est bien souvent la peur de la saleté, cette dernière étant associée aux rats et aux souris.

souris

Crédits : iStock

8. L’ichtyophobie (peur des poissons)

Cette peur maladive des poissons s’exprime par la peur d’être entouré de poissons vivants, la peur de manger des poissons morts ou la peur de toucher des poissons. Certains sont même écoeurés par la vue ou l’odeur des poissons sur les étals de marchés par exemple.

poisson rouge

Crédits : iStock

9. L’arctophobie (peur des ours)

Non seulement les personnes atteintes de cette phobie ont peur des ours (et on peut les comprendre) mais en plus elles ont peur de toutes leurs représentations… Cela signifie que la simple vue d’un ours en peluche peut être source de panique ! Imaginez en période de Noël…

ours

 

Crédits : Pxhere

10. La cuniculophobie (peur des lapins)

Un simple dessin de lapin peut faire bondir d’horreur les cuniculophobes. On imagine alors aisément qu’ils ne crient pas qu’ils sont atteint de cette phobie sur tous les toits, sous peine de subir quelques moqueries…

lapin

 

Crédits : Simona R/Pixnio

Source

https://animalaxy.fr/

Des scientifiques montrent les plus gros rats de New York


J’ai vue des souris plusieurs fois, mais des rats en liberté jamais, juste dans des cages. En tout cas, à New-York, ils sont très prolifiques et probablement bien nourris.
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Des scientifiques montrent les plus gros rats de New York

 

La grosseur des rats de New York est légendaire. Mais grâce à une nouvelle recherche scientifique, on sait maintenant à quel point ils sont énormes.

Matthew Combs, un étudiant au doctorat à l’université Fordham, a amassé avec ses collègues des centaines de rats dans le cadre d’une étude visant à déterminer comment les créatures s’organisent en colonies (beurk!). Leur recherche permet aussi de voir à quel point la grosseur des rongeurs peut varier.

Non, les rats de New York ne sont pas aussi gros que des chats (du moins, pas des chats domestiques bien nourris). Malgré tout, les plus gros spécimens pourraient vous donner des cauchemars!

Combs a récemment montré le plus gros rat qu’il a capturé au Huffington Post États-Unis: un monstre pesant 675 grammes (près d’une livre et demi). Voici la photo pour vous divertir/fasciner/dégoûter:

rat

Il y a de bonnes nouvelles pour les musophobes. Si vous craigniez qu’une quelconque mutation crée des rats d’une grosseur gargantuesque, et bien

«Je ne crois pas qu’il n’y ait de rats de trois livres (1,3 kg) dans la ville», a expliqué Combs au Huffington Post la semaine dernière. «Ils semblent avoir des limitations physiologiques qui les empêchent de grossir au-delà de 2 livres (900 g). J’aurais besoin de preuves concrètes pour croire qu’ils peuvent être beaucoup plus gros.»

Le rat adulte moyen recensé au cours de l’étude pesait environ 225 grammes (une demi-livre), selon ce qu’a expliqué Combs à Alta Obscura. Les plus gros rats ont été attrapés par des chiens, tandis que les plus petits se sont pris dans des pièges.

Des rats bien plus gros – de la famille des cricétomes des savanes – ont déjà été aperçus dans la Grosse Pomme. Toutefois, Combs estime que ceux-ci étaient sans doute des rats domestiques remis en liberté. Il doute qu’une telle population de rats géants se reproduise dans la métropole.

Il se montre même rassurant lorsqu’il est question de rats géants.

 «Les plus gros rats ne sont pas nécessairement plus dangereux», assure-t-il.

Pour ce qui est de la population des rats communs, appelés Rattus norvegicus, elle oscille autour des deux millions à New York, selon une étude de 2014.

Pour éviter de rencontrer un rat géant, mieux vaut se tenir loin des bennes à ordures, qui sont de véritables buffets à rongeurs!

«Les rats les plus vieux et les plus gros peuvent laisser les plus jeunes tester de nouvelles sources de nourriture, ce qui peut les empêcher de s’empoisonner une fois qu’ils atteignent une certaine maturité», explique Combs.

Combs et ses collègues ont fait don de leurs spécimens au musée Peabody de l’université Yale.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/