Des Mexicains volent des matériaux du mur frontalier et les revendent pour protéger des propriétés


Je trouve cela assez cocasse. Alors que Donald Trump a demandé d’installer des fils barbelés en novembre dernier à la frontière du Mexique, ce même barbelé n’est plus là. Il aurait été volé pour être revendu dans une ville mexicaine pour protéger leur demeure. Ce qui est drôle, il semblerait que les voleurs ne soient pas des Mexicains, mais majoritairement des Américains
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Des Mexicains volent des matériaux du mur frontalier et les revendent pour protéger des propriétés

 

La frontière entre les États-Unis et le Mexique, à Tijuana, est protégée par des barrières et des fils barbelés. Des voleurs ont volé de ces fils pour les revendre à Tijuana.

GREGORY BULL/ASSOCIATED PRESS

La frontière entre les États-Unis et le Mexique, à Tijuana, est protégée par des barrières et des fils barbelés. Des voleurs ont volé de ces fils pour les revendre à Tijuana.

Alors… qui paie pour le fameux mur, finalement?

 

  • Par Ryan Grenoble, HuffPost US

«Gros» ou «magnifique» sont des adjectifs dont s’est souvent servi le président américain pour décrire le fameux mur qu’il veut ériger entre son pays et le Mexique. Mais «facile à voler», celui-là, on ne l’a pas entendu souvent.

Entre 15 et 20 personnes ont été arrêtées pour avoir volé du fil barbelé à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, selon ce que les autorités mexicaines ont confié au réseau de télévision KUSI-TV, de San Diego. Les voleurs revendaient ensuite les matériaux à des résidents de Tijuana, au Mexique, qui voulaient augmenter la sécurité autour de leur propriété.

L’armée américaine a installé ces fils barbelés en novembre dernier, à la demande du président Donald Trump, qui se disait inquiet par rapport à l’arrivée imminente de la «caravane» de migrants.

 

«Nous avons découvert que les fils barbelés qui avaient été installés à la frontière n’y sont plus», a confirmé le secrétaire à la sécurité publique municipale de Tijuana, Marco Antonio Sotomayor Amezcua, au journal San Diego Union-Tribune.

«Nous sommes au courant de ce vol. Les autorités américaines nous ont demandé de les aider, avec nos agents de liaison.»

Bien que les autorités mexicaines aient affirmé au Union-Tribune que les personnes arrêtées étaient principalement des citoyens mexicains, une résidente de Tijuana qui a fait installer des fils barbelés chez elle assure que l’homme qui lui a vendu le matériel n’avait pas du tout l’air mexicain.

La femme, qui se nomme Veronica, a raconté au journal El Sol de Tijuana que l’homme en question avait les yeux bleus, les cheveux blonds, et qu’il ne parlait pas très bien espagnol.

Les résidents ont payé 40 pesos (soit environ 2,84$) pour que ces fils barbelés soient installés autour de leur maison, selon le réseau de télévision de Tijuana XEWT-12 TV.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca

Le Sénat américain rejette le financement d’urgence du mur à la frontière mexicaine


    Le Sénat américain majoritairement républicain n’a pas suivi Donald Trump pour l’état d’urgence afin de soutirer de l’argent pour construire son mur à la frontière mexicaine. Il faut croire que ce ne sont pas tous les républicains qui suivent les yeux fermer le président des États-Unis.
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    Le Sénat américain rejette le financement d’urgence du mur à la frontière mexicaine

    L'édifice du Capitole, sous les nuages, à l'aube.

    Le Sénat américain, à majorité républicaine, a rejeté lors d’un vote final jeudi le financement d’urgence pour la construction du mur promis par Donald Trump à la frontière mexicaine. Photo: Reuters / Joshua Roberts

Radio-Canada

Le Sénat américain, à majorité républicaine, a rejeté jeudi, lors d’un vote, l’état d’urgence décrété par Donald Trump en février et qui visait à débloquer les fonds nécessaires à la construction d’un mur à la frontière mexicaine.

Le Sénat assène ainsi un cuisant revers au président, qui avait promis, si c’était le cas, de riposter avec son premier veto. « VETO! », a d’ailleurs écrit Donald Trump, en lettres majuscules, peu de temps après sur Twitter, confirmant ses intentions.

« J’ai hâte d’opposer mon veto à la résolution tout juste adoptée, inspirée par les démocrates, qui ouvrirait les frontières tout en augmentant le crime et le trafic de drogues dans notre pays. Je remercie tous les républicains forts qui ont voté pour appuyer la sécurité à la frontière et le mur dont nous avons désespérément besoin! », a-t-il ajouté.

Douze sénateurs républicains ont voté avec l’ensemble des démocrates pour la résolution qui proclame que « l’urgence nationale déclarée par le président le 15 février 2019 […] est par la présente annulée ». Le Sénat a ainsi voté contre l’état d’urgence par 59 voix contre 41.

La résolution avait déjà auparavant été adoptée par la Chambre des représentants, à majorité démocrate. Elle doit cependant recevoir l’approbation du président pour entrer en vigueur.

Depuis des semaines, Donald Trump tentait de convaincre les sénateurs républicains d’appuyer sa déclaration d’urgence, soulignant les dangers d’une immigration non contrôlée et affirmant que les sénateurs en faveur de l’augmentation de la sécurité aux frontières devaient se ranger derrière lui.

Cependant, pour plusieurs sénateurs républicains, ce vote ne se limitait pas à la construction d’un mur à la frontière, mais en était aussi un sur la Constitution elle-même.

De nombreux républicains considéraient en effet qu’en promulguant l’état d’urgence nationale afin de contourner le Congrès, le président avait violé la séparation des pouvoirs, puisque la Constitution accorde au Congrès, et non au président, le contrôle des dépenses publiques.

Cela créait, selon eux, un précédent potentiellement dangereux.

De leur côté, les partisans de Trump faisaient valoir qu’en proclamant l’état d’urgence, le président avait agi uniquement dans les limites de son autorité, en vertu de la Loi sur les urgences nationales, et qu’il prenait ainsi les mesures nécessaires pour régler la crise humanitaire et le trafic de drogue existant à la frontière.

Déclaration de l’état d’urgence en février

En février, l’annonce du président américain était survenue après qu’il eut perdu son bras de fer contre la Chambre des représentants au sujet du financement du gouvernement américain, un affrontement qui avait entraîné une paralysie partielle de l’administration pendant plus d’un mois.

Donald Trump, qui réclamait 5,7 milliards de dollars américains pour la construction de son mur avec le Mexique, a finalement dû se contenter d’une somme moindre, de 1,375 milliard, pour financer la construction de 88,5 km de « nouvelles barrières physiques ».

Selon la Maison-Blanche, la proclamation d’une urgence nationale aurait permis au président d’obtenir 8,1 milliards de dollars pour la construction du mur, à la fois des départements de la Défense, de la Sécurité intérieure et du Trésor.

Avec les informations de Agence France-Presseet Washington Post

https://ici.radio-canada.ca

Contestée il y a peu, Nancy Pelosi triomphe face à Donald Trump


Nancy Pelosi et son équipe (ainsi qu’une majorité des Américains) ont tenu tête à Donald Trump, sans être insidieuse que son vis-à-vis. Même si l’arrêt du shudown pourrait être de quelques semaines, elle a quand même gagné une manche importante face au Président.
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Contestée il y a peu, Nancy Pelosi triomphe face à Donald Trump

 

La présidente démocrate de la Chambre des représentants,... (Photo Andrew Harnik, AP)

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi

PHOTO ANDREW HARNIK, AP

 

THOMAS URBAIN
Agence France-Presse
New York

Reconnue à gauche et à droite comme la grande gagnante du bras de fer sur le shutdown aux États-Unis, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, s’est affirmée comme chef de file d’un parti où elle était contestée il y a encore peu.

Les propos étaient mesurés, savamment pesés, lorsque Nancy Pelosi s’est exprimée vendredi, après Donald Trump, qui avait accepté de sortir de l’impasse budgétaire dans lequel se trouvait le pays depuis 35 jours, sans obtenir de financement pour son fameux « mur ».

Pressée par des journalistes à qualifier cet incontestable succès politique, la septuagénaire a évité tous les pièges du triomphalisme et a refusé de critiquer ouvertement le président des États-Unis.

Mais, pour tout ce que Washington compte d’analystes, ou presque, il y a bien un vainqueur à la crise du shutdown.

« Je suis un vigoureux supporteur du président, mais il faut appeler un chat un chat », a commenté le présentateur conservateur Lou Dobbs sur la chaîne Fox Business Network. « C’est une victoire pour Nancy Pelosi ».

L’ancien promoteur immobilier peut encore compter sur un dernier carré de partisans, à l’instar du présentateur vedette de la chaîne Fox News, Sean Hannity, pour qui « tous ceux qui pensent que le président a cédé ne connaissent pas le Donald Trump que je connais. Il a toutes les cartes en mains aujourd’hui. »

Mais beaucoup ont, pour la première fois depuis la prise de fonction de Donald Trump, un discours ouvertement critique face à ce qui s’apparente à une retraite

La présidente de la Chambre des représentants a même affirmé son avantage quelques heures après la sortie de l’impasse budgétaire en refusant que Donald Trump tienne son discours annuel sur l’état de l’Union mardi.

Initialement prévue le 29 janvier, l’allocution avait été repoussée sine die par Nancy Pelosi du fait du shutdown, et la native de Baltimore n’a pas voulu revenir sur ce report.

Trump a-t-il aidé Pelosi  ?

Depuis un quart de siècle que les shutdowns sont devenus récurrents, c’est systématiquement l’opinion et sa perception qui ont dicté qui sortirait vainqueur de la confrontation entre démocrates et républicains.

Avant l’impasse budgétaire, les sondages indiquaient qu’une nette majorité d’Américains était opposée au fameux « mur » de Donald Trump à la frontière avec le Mexique et une majorité également à un shutdown.

Et, dès la publication des premiers baromètres après la fermeture d’une partie des services de l’État, il est apparu clair que cette même opinion considérait, encore plus majoritairement, Donald Trump comme responsable de la crise.

Forte de ce soutien public, Nancy Pelosi a refusé les quelques approches de Donald Trump, notamment lorsque le président a proposé d’inclure dans la discussion la régularisation d’immigrés sous statut précaire.

« C’est Pelosi […] qui devrait être morte politiquement. Mais, au lieu de ça, […] c’est Trump qui a l’air d’avoir perdu sa magie », a écrit Jen Kerns, éditorialiste pour le site conservateur The Daily Caller.

La vétérante démocrate de 78 ans, issue de la plus grande famille de politiques de Baltimore, est aussi parvenue, avec l’appui de son collègue-chef de file démocrate au Sénat, Chuck Schumer, à éviter, le temps du shutdown, les dissensions au sein de son parti.

Le pari était loin d’être gagné, quelque semaines seulement après une fronde anti-Pelosi menée par la jeune garde progressiste, qui estimait qu’elle n’incarnait pas les forces de changement à l’oeuvre au sein du parti démocrate.

L’administration Trump a pourtant tenté d’entamer la cohésion démocrate en invitant à déjeuner des élus considérés comme plus modérés, qui ont tous décliné la proposition.

« Notre diversité est notre force, mais notre unité est notre pouvoir, et c’est peut-être ce que le président a sous-estimé », a estimé vendredi Nancy Pelosi.

« Tout ce qui s’est passé [durant le shutdown], c’est que [Donald Trump] a solidifié la position de Nancy Pelosi comme présidente de la Chambre des représentants », a estimé Chuck Todd, journaliste de NBC et présentateur de l’émission politique dominicale Meet the Press.

« Il a aidé Nancy Pelosi à faire ce qu’elle n’avait jamais réussi à faire, c’est-à-dire s’imposer comme la chef du parti démocrate. »

https://www.lapresse.ca/

Une ingénieure explique pourquoi le mur de Trump serait inefficace


Le fameux projet du mur-frontière de Donald Trump aurait été imaginé par des entrepreneurs et non par des ingénieurs. Ils n’ont pas pensé du point vu technique de ce mur qui serait vraiment inefficace et surtout à un prix exorbitant. Il serait un obstacle en cas d’inondation et le moyen d’escalader ce mur demande un minimum d’imagination.
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Une ingénieure explique pourquoi le mur de Trump serait inefficace

 

© afp.

L’ingénieure civile américaine Amy Patrick estime que le mur imaginé par Donald Trump pour séparer les États-Unis du Mexique n’est pas réalisable et serait totalement inefficace.

Dans un long message qui a fait le buzz sur Facebook Outre-Atlantique, Amy Patrick a expliqué pourquoi, d’un point de vue technique, le mur est « un véritable désastre ». 

« Trump n’a pas embauché d’ingénieurs pour concevoir la chose. Il a sollicité des offres auprès d’entrepreneurs, pas d’ingénieurs. Cela signifie que le mur n’a pas été conçu par des professionnels », a écrit la jeune femme, qui est licenciée en génie civil, en ingénierie des structures et qui a « plus de dix ans d’expérience sur des projets de haute performance ».

Selon Amy Patrick, le mur pourrait entraîner des dommages écologiques et augmenterait même le risque d’inondation.

« Cela perturbera notre capacité à drainer les terres lors d’inondations subites. Tout ce qui empêche l’eau de se rendre à l’endroit où elle doit aller (peu importe qu’il y ait des trous dans le mur ou non) augmentera considérablement le risque d’inondation », a-t-elle expliqué. 

Si le coût du mur semblait déjà gigantesque (il avait premièrement été fixé à 15 milliards de dollars), il aurait pourtant été sous-estimé.

« Il ne tient pas compte des reprises, des complexités au-delà de la conception du prototype, des paramètres permettant d’empêcher la création d’inondations et de risques pour l’environnement, de la refonte de l’ingénierie, etc. Il sera supérieur à 50 milliards de dollars ».

Un mur inefficace

En plus des problèmes apportés par le mur, Amy Patrick estime qu’il sera totalement inefficace.

« Je pourrais acheter une échelle coulissante de neuf mètres et mettre une selle pas chère sur le dessus du mur pour l’enjamber facilement ».

Sans parler des drones, en plein développement, qui pourront bientôt soulever une personne sans difficulté.

« Ils sont suffisamment bas, silencieux et petits pour permettre aux personnes de passer rapidement au-dessus de tout mur que nous pourrions construire sans être détecté avec notre configuration de surveillance actuelle ».

« Je ne sais pas à qui ils ont parlé de la conception du mur et de son efficacité, mais il est certain que ce n’était pas quelqu’un qui faisait preuve d’imagination technique », a-t-elle lancé.

La conclusion de l’ingénieure est sans équivoque:

« Assurons la sécurité à la frontière, évidemment, mais faisons-le intelligemment. Le mur n’est pas une solution intelligente. Ce n’est pas efficace. Ce n’est pas bon marché. Les rendements diminueront également à mesure que la technologie progressera. C’est une idée ridicule qui ne sera jamais exécutée avec succès et, en tant que telle, constituerait un gaspillage monumental d’argent ».

https://www.7sur7.be/

Trump s’accroche au mur, se dit prêt à un «shutdown» de longue durée


La politique américaine est vraiment une comédie. Comment prendre au sérieux Donald Trump alors qu’il prévient qu’il gardera en otage les fonctionnaires tant aussi longtemps que le budget de son mur ne sera pas débloqué. Qu’il prétend qu’il a le contrôle des négociations et qu’en plus, il prétend qu’il a présidé les meilleures premières années de tous les républicains. S’il est le meilleur des républicains, cela donne une piètre image de ce parti politique.
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Trump s’accroche au mur, se dit prêt à un «shutdown» de longue durée

APDonald Trump

Donald Trump a une nouvelle fois défendu bec et ongles vendredi son projet de mur à la «dangereuse» frontière sud des États-Unis, avertissant qu’il était prêt à ce que la paralysie partielle de l’administration fédérale dure plusieurs mois, voire plus d’un an.

Si le président américain a évoqué des discussions «très très productives», les responsables  démocrates venus à sa rencontre à la Maison Blanche ont donné un compte-rendu de l’entrevue nettement moins optimiste.

De nouvelles discussions sont prévues dans les jours à venir.

«J’ai nommé un groupe, nous allons nous voir ce week-end», a déclaré M. Trump depuis les jardins de la Maison Blanche.

La construction d’un mur à la frontière avec le Mexique est une question de «sécurité nationale», a-t-il martelé. «Ce n’est pas un jeu», a-t-il ajouté, tout en soulignant «le chemin parcouru» dans les négociations avec ses adversaires politiques.

À la sortie de la Maison Blanche, pourtant, Chuck Schumer, leader des démocrates au Sénat et Nancy Pelosi, nouvelle «Speaker» de la Chambre des représentants, ont fait un récit très différent, évoquant des discussions «tendues».

Selon M. Schumer, M. Trump a même indiqué qu’il était prêt à ce que le «shutdown» dure «pendant très longtemps, des mois, voire des années».

«Oui, j’ai dit cela», a confirmé le locataire de la Maison Blanche. «Je ne pense que cela sera le cas, mais je suis prêt», a-t-il ajouté.

«Immoral»

Les négociations sur le «shutdown» – rituel de la politique américaine – sont d’abord une bataille de communication dans laquelle chaque parti tente de faire porter la responsabilité du blocage à l’autre. Or si les républicains ont conservé la majorité au Sénat, les démocrates ont désormais un porte-voix nettement plus puissant avec la présidence de la Chambre des représentants.

«Construire un mur (à la frontière avec le Mexique) est immoral, ce n’est pas ce que nous sommes en tant que pays», avait lancé jeudi soir la démocrate Nancy Pelosi, quelques heures après sa prise de fonction comme «speaker» de la Chambre.

«Quelqu’un a-t-il encore des doutes sur notre position? Nous ne construirons pas de mur!», avait ajouté lors de sa première conférence de presse l’élue de Californie, désormais troisième personnage de l’État.

Les démocrates lâcheront-ils du lest? Donald Trump peut-il renoncer aux 5 milliards de dollars qu’il réclame à cor et à cri pour édifier son mur sans perdre la face? Quelles sont les portes de sortie pour mettre fin au «shutdown» qui paralyse 25% des administrations fédérales depuis le 22 décembre?

Une idée a refait surface ces derniers jours: réintroduire dans les négociations la question sensible du «Daca».

Ce programme offrant un permis de séjour temporaire à plusieurs centaines de milliers de jeunes clandestins avait été créé par Barack Obama puis supprimé en septembre par Donald Trump, qui a mis au défi le Congrès de voter une réforme migratoire à la place.

Entre-temps, la justice a été saisie par les défenseurs de Daca… et le programme est dans les limbes. Quant au Congrès, il n’a jamais pu s’entendre jusqu’ici pour trouver un compromis.

Le président américain a cependant laissé entendre que ces discussions n’étaient pas à l’ordre du jour.

«Nous en parlerons à un autre moment», a-t-il indiqué.

Rapport de force


Républicains et démocrates sont conscients que ce bras de fer budgétaire est aussi un test du rapport de force qui s’établira pour la deuxième partie de mandat de Donald Trump, qui a clairement affiché son intention de se représenter en 2020.

Avec leur nouveau contrôle de la Chambre, les démocrates décrochent en effet la tête de commissions parlementaires dotées de puissants pouvoirs d’investigation, notamment ceux d’assigner les témoins à comparaître et d’ordonner la présentation de documents.

Et si Nancy Pelosi ne souhaite pas, pour l’heure, évoquer la perspective d’une procédure de destitution, ou «impeachment», certains jeunes élus ne se privent pas d’aborder le sujet. Sans surprise, le locataire de la Maison Blanche n’a pas tardé à réagir.

«Comment voulez-vous destituer un président qui a gagné probablement la plus grande élection de tous les temps, qui n’a rien fait de mal (aucune collusion avec la Russie, ce sont les démocrates qui ont comploté), qui est à l’origine des deux meilleures premières années de tous les présidents, et qui est le républicain le plus populaire dans l’histoire du parti, à 93%?», a-t-il tweeté au réveil.

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